Bonsoir!
Bonjour! Je reviens ce soir, c’est Pâques, ça me rappelle les courses au
chocolat, la matriarche nous donnait ça et je crois que le patriarche nous
donnait de l’argent. J’en suis pas certain peut-être qu’il y a un lecteur-trice
qui a un meilleur souvenir. Vous voulez savoir comment je me sent? Pas aussi
fébrile que dans mon enfance, fallait être raisonnable avec le chocolat, le
manger au dessert du midi après le jambon. Je me souviens d’une année où ma
très chère marraine était passée en visite pour ma confirmation, j’étais seul à
la faire le jour de Pâques, on m’avait offert un livre de messe, il existe une
photo où on me vois en veston et cravate avant de partir pour la messe. C’est
vieux tout ça plus de cinquante ans, je ne sens plus le temps passés, parfois
aussi on avait en cadeau des bandes dessinées. Y’avait des jours de Pâques plus
tardif où il faisait chaud… Le chocolat c’était bon pour se gâter les dents, je
fréquentais pas beaucoup le dentiste… J’ai toujours l’odeur d’encens dans l’église,
c’est difficile de vous décrire mon senti, hier j’ai entendu les cloches sonner,
le jour de Pâques la résurrection pour moi c’est plus léger ça veut dire qu’on
est sauvé. La paroisse de mon enfance c’était Saint-Vital à Montréal-Nord une
église pas trop vieille. Je me souviens pas si le dimanche de Pâques on allait
quand même au cinéma à la salle Paroissiale souvent on y regardait des films de
capes et d’épée en technicolor, c’était magnifique parfois on pouvait en voir
deux. Je me sentais pas tellement bien dans mes beaux vêtements neufs du
dimanche, je voulais pas les tâchés ni les déchirés mais c’était comme si ils
étaient empesés, ça me piquais un peu partout à cause de mon eczéma c’était
fatigant. Je me souviens des balades dans le Rambler du patriarche, l’odeur de
l’automobile me rendait malade, comment vous écrire cette douleur et cette
odeur qui m’étourdissait, la voiture était neuve plus tard ça s’est tassé.
Parfois à Pâques c’était déjà fleuris on disait que la fête était plus tard… C’était
le temps où jamais de se confesser de ses péchés d’enfants, souvent on avait
comme pénitence un chemin de croix qu’on ne terminait pas… J’ai hâte de partir
en voyage, c’était souvent comme ça après Pâques, la saison du camping commençait.
Moi si tout va bien je m’en vais en Espagne voir les vieilles pierres, l’architecture…
Je crois que j’ai jamais fait ce qu’ils appelaient la communion solennelle en
tout cas j’en ai pas le souvenir, je pense que ça définis bien l’enfant que j’étais
toujours à part… Je suis pas un dévot c’est mon enfance printanière, dehors il
pleut, ce que je vous ai raconté là ça fait partis de mon senti. Je sais
toujours pas comment terminer, j’espère que ça vous à plus sinon dites une
prière pour moi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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