Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai un immense vide, je suis pas arrivé à respecter mon
horaire d’écriture. Il est vingt-deux heure trente. Je me prépare un café, je
pense à la chorégraphe aphasique c’était un feu de paille. On a quand même
passé de bons moments sur la rive-sud, c’était l’été passé à Verchères mais j’étais
pas en amour. J’y arrive plus à cet état amoureux mon affect est brisé je ne m’attache
plus à personne. Je crois que c’est mieux comme ça, ça me fait moins mal. Je
vois vite qu’une relation est impossible, vous voyez c’est toujours à propos de
mon senti… Je lui ai pas fait l’amour à la chorégraphe je m’en sentais
incapable elle était trop handicapée. Je pense qu’elle voulait pas ça. Demain c’est
vendredi saint y’a bien des commerces qui vont être fermé. Je suis de l’époque
où en cette journée, les bars, les brasseries, les tavernes, les épiceries, les
dépanneurs ne vendaient pas d’alcool, on était trop gaga pour faire des
provisions la veille, on errait dans la ville en attendant minuit pour aller en
écluser quelques une, j’aimais bien écouter les films religieux, les dix
commandements, La dernière tentation du Christ qui est arrivé plus tard et est
selon moi le plus réel des films sur notre Seigneur. Je me souviens on niaisait
dans Villeray et on avait soif d’alcool… Je raconte toujours la même chose la
semaine sainte, comment fallait manger maigre et dans notre enfance comment on
trouvait longue la messe du vendredi saint, à Pâques en cadeau on avait du
chocolat, des lapins, des poules en chocolat c’était dans mon enfance, je crois
que j’ai été confirmé seul je ne sais pourquoi au dimanche de Pâques. Plus tard
et plus vieux en buvant des bières on rejetait tout ce que la religion nous
demandait, c’était les résultats de la révolution tranquille. Tout ce sucre c’était
pas bon pour les dents… Pâques c’était aussi le jambon… J’espère que mon neveu
charcutier va garder sa job après le rush de Pâques. Parfois on allait à cabane
à sucre, je me rappelle m’être coincé un doigt dans la porte de la voiture, je
le léchais il était tout estropié et sucré, ça faisait mal c’était très
désagréable. Moi je l’ai pas fait mais les plus jeunes se souviendront
certainement de la course au coco qu’on leur faisait faire. On aimait bien les
chocolats entiers ces sucreries au corps remplis de chocolat… Le film le plus
regardé je crois c’était la passion du Christ à la télévision, y’avait que ça
et parfois Ben-Hur plus récemment y’a Gladiator… Je crois qu’à l’époque les bars
fermaient à Minuit on était vendredi. Je me souviens aussi de comment il
faisait gris à trois heure l’heure de la mort de Jésus-Christ. Veux veux pas c’est
le bagage religieux du petit prolétaire que j’étais… J’ai une petite prière
pour vous. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en faites pas je termine pour
cette nuit. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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