Bonsoir!
Bonjour! Je mange une clémentine. Lentement le soleil se couche, il fait froid.
J’ai le souvenir de partie de pêche sur la glace à Carillon avec le grand-père
de mes cousins. Je me souviens surtout qu’il m’avait donné un morceau de
saucisson de salami, que j’avais adoré. On péchait quelques perchaudes en
espérant que mordrait un brochet où un doré. J’aimais ça mais il faisait froid
je me réfugiais souvent dans la cabane, elle était chauffé au bois, parfois j’enlevais
le grésil de glace sur les trous pour pas que ça gèle et je rentrais au chaud.
Je crois qu’on peut encore pêcher il faut louer des brimballes, je me souviens
plus quelles sortes d’appât on met après ça. Parfois on entendait des
motoneiges passées. Y’avait assez de glace pour que les voitures se rendent aux
cabanes, c’était le lac des Deux-Montagnes le même que celui où habite mes
lecteurs partis en voyage au Mexique. Parfois ça glissait sur la glace je
tombais pour aussitôt me relever. Je me souviens pas comment on faisait quand
on avait envie, je crois que c’était la bécosse. Avec eux c’était comme si j’avais
trois où quatre grand-pères. On attendait que ça morde que les brimballes grouille
parfois on étais chanceux d’autre-fois moins. Je pense qu’ils se faisaient des
ponces de gin, miel eau chaude et gin c’était une façon de se « soigner »
de casser une grippe, un rhume. J’y suis pas allé souvent mais j’aimais ça, mon
lecteur de Terrebonne est un grand amateur de cette pêche, qu’on appelle la
pêche blanche. C’est pas la même chose que la pêche aux poissons des chenaux où
on pêche dans la cabane et où pullulent les poissons, ça mord tout le temps aux
appâts, des morceaux de foie. Cette pêche là j’y suis allé adulte, j’aime bien
le village de cabanes à Sainte-Anne-de-la-Pérade, on peut aussi marcher sur la
rivière gelé, je crois que cette pêche est ouverte, elle est commencée. Pour le
lac des Deux-Montagnes on peut voir les cabanes à partir du pont de Vaudreuil
sur la vingt. C’est beau c’est pittoresque. Quand ça mordais fallait vite tirer
la ligne et décrocher le poisson on se gelait les mains dans l’eau froide et on
se dépêchait de remettre nos mitaines. Ça faisait de belles journées dehors où
on dépensait notre fou, on rentrais fatigué mais heureux, je pense à mes
culottes de laine qui me piquaient bien qu’elles étaient très chaude. Je pense
qu’on y allait surtout le dimanche. Je crois qu’on perçais les trous avec une
tarière, la glace était pas tellement épaisse et l’eau étais pas si profonde.
La nuit viens de tomber, c’était encore des souvenirs d’enfance, des jours où j’étais
heureux et je le savait pas. Je pense que mon lecteur de Terrebonne m’a dit que
c’étais possible de pêcher sur la glace dans le vieux-port de Montréal. J’irai
faire un tour. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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