Bonjour!
Bonsoir! Tempête de neige… J’ai vu qu’il y avait un commentaire d’un nouveau
lecteur qui a apprécié un texte. Merci! Dehors c’est tout blanc et les sons
sont amortis par le manteau blanc. Je me prépare un café. Je suis pas allé
faire les courses, ça tombe et ça tombe tout un chacun rêve de farniente et de
pays chaud… Y’en a toujours un pour nous sortir l’histoire de la tempête du
siècle, disons que maintenant c’est la tempête de la semaine… Les charrues
déblayent les rues. L’été c’est d’autres sortes de charrues qui déblayent le
trottoir. Elle est vieille celle là… J’écoute ce que dis mon senti, tout est au
ralentis, lentement la nuit arrive, je sais qu’il y en a qui en ont déjà assez
de la neige, moi je crois que je vais en profiter pour aller patiner. Je pense
à nos amis français qui ont pas de neige, venez faire un tour ici, y’en a et on
est accueillant, on peut pas aimer la neige mais c’est quand même beau ce blanc
immaculé. Sans compter que ça donne du travail à beaucoup de monde. Ai terminé
mon café je digère la pizza que j’ai mangé ce midi, j’ai hâte au jour de l’an
pour aller chez ma lectrice retraitée de l’Outaouais. Je suis assez calme, j’ai
pas mal, je sens bon et tout ça à la première personne du singulier. Vous voyez
qui je suis, égocentrique, narcissique, je l’ai déjà écrit. Je sais pas trop
comment vous dire, je fais pas de yoga et j’ai pas de yogi… De temps en temps
je regarde par la fenêtre les épandeuses de sel qui passent… Bientôt janvier,
va falloir s’amuser sinon l’hiver vas être long. J’entends le bip, le signal
des camions qui reculent. Ça se calme lentement la chute de neige. Y’a aussi
les clignotants qui avertissent les voitures. L’autobus arrête devant chez moi
elle n’est plus déroutée. Je pense au match de hockey ce soir, une équipe avec
une grande histoire mais qui réussis pas à la réécrire. La matriarche m’a déjà
dit qu’on reverrait plus de coupe à Montréal. Le hockey c’est maintenant trop
gros et c’est une affaire de gros sous. Je regarderai pas le match ça m’énerve
trop. Je vais plutôt lire un excellent roman, très français avec des citations
américaines, on y fait la navette entre la France et différentes villes
universitaires américaines. Je peux pas dire qu’il fait noir c’est éclairé et c’est
tout blanc. J’arrive pas à vous écrire ce que je ressent, j’ai chaud, je suis
anxieux et j’ose pas vous parler de mon futur passage à la télé. C’est bientôt
le début de l’année, le temps passe trop vite quand on vieillis, c’est de la
folie et j’en rie. Finalement dans ce
texte je vous écris ce que je peux pas faire, pourtant je peut écrire, voilà… C’est
la fin pour ce soir, je me sent bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire