Bonsoir!
Bonjour! J’ai fait ma journée, beaucoup parlé de stigmatisation, me voilà
devant l’écran, ai bu mon Gatorade, mon contrat d’écriture les Humeurs
Culturelles se termine au mois de Mars après je sais pas vous pourrez toujours
lire mon blog. Ce soir dans le goulag occidental il vente et c’est froid. Comme
toujours dans ces moments la je pense
aux gars qui vont coucher dehors, ce soir bien que j’ais pas vu une de leurs
voiture je pense à la police, la psychiatrie légale aussi, je veux pas m’en
aller vers ça je crois pas être un criminel. C’est toujours la tentative du
senti, je pense à la petite fille que ma mère gardait, je m’amusait bien avec
sans lui faire de mal. Je pense que je suis resté longtemps un enfant. Je
faisais du karaté dans le sous-sol avec
mon lecteur de Deux-Montagnes c’était le fun comme on dis. Je veux pas tomber
dans l’auto-dénigrement même si le doute c’est important. Ça fait vingt ans
aujourd’hui que l’Homme Rapaillé est décédé, un grand poète intemporel. Je me
souvenait pas que mon ami de L’association québécoise de réadaptation
psychosociale était venus tourner chez moi, j’en perd des bouttes!!! Je pense
aux ressources alternatives en santé mentale, elles me font peur, je ne saurais
vous dire pourquoi une piste serait ma paranoïa et l’angoisse en les
fréquentant de retomber en psychose… Aujourd’hui quand je termine mes journées,
je me rends pas à la taverne, je rentre chez moi tranquillement bien au chaud
et j’écris et je lis. Je veux pas d’ennuis. Viens de manger une pomme, j’ai eu
de la difficulté à la faire passer mais j’y arrive. Y’a mon lecteur de
Terrebonne et l’autre de Deux-Montagnes qui s’entrainent, je comprends mais moi
j’ai pas de voitures parfois je marche un minimum de quinze minutes pour me
rendre au supermarché où au Métro. Quand je reviens de l’institut je marche
aussi, parfois une bonne âme me donne un lift jusqu’au métro. Sans parler des
escaliers que je grimpe à bout de souffle. Y’a des gens qui aiment bien ma
manière d’écrire et qui me le disent c’est gratifiant, je vais essayer de
continuer. Parfois j’arrive pas à comprendre que les gens avec qui je travaille
sont pas tous mes amis, pas des ennemis mais des collègues encore que mon
statut de travailleur sois bien incertain. Je suis à bout de mots, j’entends
les camions qui passent, ce soir dans le métro c’était plein de monde, la rame
s’est arrêté brusquement au passage d’une rame dans l’autre sens. Je veux pas
vous dire mon truc pour produire des textes à peu près égaux en nombre de mots.
Je sais pas si vous avez remarqué… Je pense à cette bonne femme qui m’a
engueulé la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. Je sais pas ce
qu’elle voulait elle gueulait pas en français. J’arrête, je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire