Bonne année!
Bonne année! À quelques heures de la fin de deux milles seize je vous souhaite
du bonheur, de la patience et tout ce que vous pouvez désirer qui est bon pour
vous. Je m’excuse auprès de tous ceux à qui j’ai envoyé une chaîne de lettre
pas sollicité, d’habitude je continus pas la chaîne mais je sais pas pourquoi
ce soir je l’ai fait. Ça vous montre que votre humble serviteur est pas
parfait, je vais essayer de mettre un peu d’humilité quand je fais ces erreurs,
c’est pas pour mal faire. Je sais pas si ma lectrice secrétaire retraitée du
Cégep de l’Outaouais se rappelle de la maison de Sa Tante Émilie au bout de la
rue des Érables à Dolbeau, moi je me rappelle y être arrêté une fois avec Maman
avant d’aller aux vêpres. C’est vieux tout ça je pense que papa passait l’hiver
au chantier, on allait fêter chez pépère en face de l’église à Normandin, on y
allait en autobus moi je marchais dans l’allée et maman me disait de m’asseoir.
Plus tard une fois déménagé à Terrebonne en visite à Dolbeau au Lac maman était
toute fière que je dise au marchand que j’habitais maintenant à Terrebonne dans
une jolie maison. Mémère avait des bouteilles de liqueur Jumbo qui était
presque plus grande que moi. Y’avait aussi une tante qui jouait de l’harmonium
c’est des souvenirs d’enfance, pépère sonnait les cloches électriques, il était
bedeau, je pense qu’on pouvait voir le vicaire qui lisait son bréviaire en
marchant sur la galerie du presbytère. Cette église là elle à brûlé, je me
souviens aussi de la fontaine qu’il y avait en avant. Bein oui! C’est le
Saint-Cyrille-de-Normandin du regretté Dédé Fortin et le miens aussi. Je
marchait aussi avec l’oncle sur la rue principale pour aller au snack-bar
parfois en visite on allait à la ferme expérimentale et d’autre fois à la
Chute-à-l’ours. Un ami me rappelait qu’en enfance on était heureux mais on le
savait pas. Papa aimait bien raconter qu’avant qu’il se marie on le prenait
pour un médecin avec sa valise de cuir. À Normandin y’avait aussi deux oncles
de papa, y’en a un qui s’appelait Phédyme je crois, l’autre je me souviens pas.
C’est là aussi que j’ai connus le petit chien Miki qui est déménagé avec nous à
Montréal-Nord pour ensuite nous suivre à Terrebonne. Je me rappelle que ma
grande inquiétude c’est qu’on ais pas la télévision, j’essayais de la faire
fonctionner mais y’avait pas d’antenne, le câble fallait pas y penser on a été
branché très tard, on avait le deux, le dix, le six, le douze sur une grosse Admiral
vingt six pouces des années soixante. Ce soir je m’amusait à compter ça faisait
combien de temps, presque cinquante ans et malgré tout ça a passé très vite. Je
pense que je vais terminer cette histoire du jour de l’an. Je vous souhaite
encore une bonne année!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernarsamedi 31 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Dehors une voiture klaxonne.Tout est gelé. Une chanson que j’aime
beaucoup de Plamondon, L’amour existe encore https://www.youtube.com/watch?v=r-ijby2pnls C’est mon côté ringard, quétaine dirais-je.
La télé diffuse le bulletin du matin. Je suis pas inspiré, je reçois des
courriels qui tentent de me vendre des exercises d’écriture. Je serai pas
encore à la télévision ce soir, j’y crois plus, ils ont surement quelques
choses de plus intéressant que moi comme reportage. J’écris ça et c’est comme
si c’était interdit… Ça tourne en obsession, c’est pas si important que ça.
Samedi de veille de jour de l’an, j’ai hâte de voir les enfants. Je suis un peu
triste, les rues sont très tranquilles, je veux voir de quoi ça a l'air ce
reportage. Je pense que tout est fermé aujourd’hui. J’ouvre et je ferme la télé
suis anxieux… J’avais perdu mon chiffon à lunette par distraction je l’avais
jeté dans les déchets. Je l’ai récupéré dehors dans le bac. Pour revenir à mon
senti, ma journée est vide, je suis morron j’ai encore écris à la journaliste j’espère
qu’elle diras pas que je la harcèle. Tout est tranquille… La journaliste dis qu’il
n’y a aucune anxiété à avoir que c’est très bien comme entrevue… Bon! Semble
que ça va être diffusé dans quelques jours… J’ai mangé du pâté à la viande et j’entre
pas dans la polémique pâtés à la viande versus tourtière. C’est pas fort le
texte aujourd’hui, je termine mon année, me suis calmé, souvent le patriarche
travaillait la veille du jour de l’an mais ce que je me rappelle avec plaisir c’est
quand il préparait son punch, pour ensuite se raser et faire sa toilette. Il portais
sa belle habit, son beau costume trois pièces avec sa chemise et sa cravate. Il
était chic le patriarche. Moi quand j’étais plus vieux et installé dans mon
alcoolisme, je passait le réveillon dans un club du bas de la ville, le bar
était ouvert si on avait acheté son billet. J’ai passé des années dans ce bar
là et on m’a jamais offert une bière, il n’existe plus. Je sais qu’il y en a
qui sont fort sur le brandy moi je suis content d’être à jeun, j’emmerde moins
de monde. La neige a recommencé à tomber. Je me souviens j’avais dix huit ans
et mon plus jeune frère en avait onze, son anniversaire c’était entre Noël et
le jour de l’an, c’est un lecteur qui part bientôt pour la Thaïlande. Il aime
beaucoup l’Asie. Ma lectrice de Terrebonne est allé au Japon semble que c’est
extraordinaire, j’en doute pas moi c’est la Chine qui me parle j’ai vu un
spécial de dix jours hier à là télé. Pour l’instant je pense à vous tous mes
lecteurs pour les plus jeunes je leurs souhaite du succès dans les études, les
plus vieux du succès dans leurs entreprises et de beaux voyages, Je vous fait
tous un hug virtuel. Bonne année!!! À la prochaine j’espère!!! Merci d’avoir lu
jusque-là!!!
Bernard
vendredi 30 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je mange une clémentine. Lentement le soleil se couche, il fait froid.
J’ai le souvenir de partie de pêche sur la glace à Carillon avec le grand-père
de mes cousins. Je me souviens surtout qu’il m’avait donné un morceau de
saucisson de salami, que j’avais adoré. On péchait quelques perchaudes en
espérant que mordrait un brochet où un doré. J’aimais ça mais il faisait froid
je me réfugiais souvent dans la cabane, elle était chauffé au bois, parfois j’enlevais
le grésil de glace sur les trous pour pas que ça gèle et je rentrais au chaud.
Je crois qu’on peut encore pêcher il faut louer des brimballes, je me souviens
plus quelles sortes d’appât on met après ça. Parfois on entendait des
motoneiges passées. Y’avait assez de glace pour que les voitures se rendent aux
cabanes, c’était le lac des Deux-Montagnes le même que celui où habite mes
lecteurs partis en voyage au Mexique. Parfois ça glissait sur la glace je
tombais pour aussitôt me relever. Je me souviens pas comment on faisait quand
on avait envie, je crois que c’était la bécosse. Avec eux c’était comme si j’avais
trois où quatre grand-pères. On attendait que ça morde que les brimballes grouille
parfois on étais chanceux d’autre-fois moins. Je pense qu’ils se faisaient des
ponces de gin, miel eau chaude et gin c’était une façon de se « soigner »
de casser une grippe, un rhume. J’y suis pas allé souvent mais j’aimais ça, mon
lecteur de Terrebonne est un grand amateur de cette pêche, qu’on appelle la
pêche blanche. C’est pas la même chose que la pêche aux poissons des chenaux où
on pêche dans la cabane et où pullulent les poissons, ça mord tout le temps aux
appâts, des morceaux de foie. Cette pêche là j’y suis allé adulte, j’aime bien
le village de cabanes à Sainte-Anne-de-la-Pérade, on peut aussi marcher sur la
rivière gelé, je crois que cette pêche est ouverte, elle est commencée. Pour le
lac des Deux-Montagnes on peut voir les cabanes à partir du pont de Vaudreuil
sur la vingt. C’est beau c’est pittoresque. Quand ça mordais fallait vite tirer
la ligne et décrocher le poisson on se gelait les mains dans l’eau froide et on
se dépêchait de remettre nos mitaines. Ça faisait de belles journées dehors où
on dépensait notre fou, on rentrais fatigué mais heureux, je pense à mes
culottes de laine qui me piquaient bien qu’elles étaient très chaude. Je pense
qu’on y allait surtout le dimanche. Je crois qu’on perçais les trous avec une
tarière, la glace était pas tellement épaisse et l’eau étais pas si profonde.
La nuit viens de tomber, c’était encore des souvenirs d’enfance, des jours où j’étais
heureux et je le savait pas. Je pense que mon lecteur de Terrebonne m’a dit que
c’étais possible de pêcher sur la glace dans le vieux-port de Montréal. J’irai
faire un tour. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’attends impatiemment qu’on diffuse le reportage auquel j’ai participé.
C’est la nuit et comme souvent vous voyez j’écris. Je suis réveillé c’est l’insomnie,
j’entends les voisins qui ronflent mais c’est beaucoup moins pire qu’à l’époque
où j’habitais une maison de chambre, la tuyauterie me tenait réveillé toutes
les nuits. Bientôt le jour de l’an, là Saint-Sylvestre, les skieurs sont
heureux on a eu de la neige et y’en auras d’autre bientôt. Je me fouille l’âme
et fait mes meilleurs vœux à tout le monde… Ai terminé la lecture d’un roman
très français, il est très bon, je vous en parlerai dans mes humeurs
culturelles… Je cherche quel propos vous tenir, je pense à l’homosexualité, le
goulag occidental est pas loin du village gay, qui est je dirais un peu en
décrépitude. Y’a des gays qui sont des
caricatures mais qui ne me font pas rire, ont les vois souffrir de leurs genre
c’est pas jolie. Je pense à ces amis que j’avais qui sont disparus, et à cet
autre qui draguais sur la rue mais qui une fois rendus chez lui disait qu’il
avait peur des itinérants, c’est un fait ce soir y’a de jeunes gay qui ont pas
d’endroit où couché. Certains d’entre eux vont s’abriter dans des crack house
et fumer pour arrêter leurs têtes qui s’emballe mais qui n’en auront jamais
assez… Je pense aux dents gâtées des fumeurs de crack, c’est un jour de l’an
triste plusieurs ne rentreront pas chez eux tout simplement parce qu’ils n’en
ont plus. On oublie aussi souvent que le sida fait toujours ses ravages on en
parle moins, les utilisateurs de drogue injectables sont moins glamour et on
attend l’ouverture des sites d’injections supervisés. Dangereux, c’est un jeu
dangereux https://www.youtube.com/watch?v=5E79lzmGzf8
. Les bars vont bientôt fermés pour une partie de la nuit ça auras fait la job
d’abri maintenant faut prendre son grabat et trouver un endroit où s’écraser
pour pas geler. Ce monde la je l’ai connus, j’en parle en connaissance de cause
je suis bien chez moi mais peut-être que vous n’aimez pas ça. À Montréal on
parle de laisser des bars ouvert jusqu’au petites heure du matin mais on est
pas à Las Vegas… Je pense à ceux qu’on retrouve mort d’overdose dans un banc de
neige… Je suis pas beaucoup dans mon senti avec ça, à l’époque j’aurais pu me
faire assommer où empaler avec une queue de billard. J’étais inconscient c’était
il y a maintenant longtemps mais ce soir je consomme pas j’ai pas envie de tout
recommencer. La nuit faut pas respirer, les parfums sont dégueulasse et le gros
Bukowsky il était quand même pas si romantique dans son écriture alcoolique, c’est
vrai que sa folie était ordinaire et moi j’ai quitté ce monde là, j’en connais
pas qui écrivent saoul, à l’ivresse manque l’introspection, la connaissance de
soi est distortion. Je termine c’était une nuit au goulag occidental. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
jeudi 29 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Tempête de neige… J’ai vu qu’il y avait un commentaire d’un nouveau
lecteur qui a apprécié un texte. Merci! Dehors c’est tout blanc et les sons
sont amortis par le manteau blanc. Je me prépare un café. Je suis pas allé
faire les courses, ça tombe et ça tombe tout un chacun rêve de farniente et de
pays chaud… Y’en a toujours un pour nous sortir l’histoire de la tempête du
siècle, disons que maintenant c’est la tempête de la semaine… Les charrues
déblayent les rues. L’été c’est d’autres sortes de charrues qui déblayent le
trottoir. Elle est vieille celle là… J’écoute ce que dis mon senti, tout est au
ralentis, lentement la nuit arrive, je sais qu’il y en a qui en ont déjà assez
de la neige, moi je crois que je vais en profiter pour aller patiner. Je pense
à nos amis français qui ont pas de neige, venez faire un tour ici, y’en a et on
est accueillant, on peut pas aimer la neige mais c’est quand même beau ce blanc
immaculé. Sans compter que ça donne du travail à beaucoup de monde. Ai terminé
mon café je digère la pizza que j’ai mangé ce midi, j’ai hâte au jour de l’an
pour aller chez ma lectrice retraitée de l’Outaouais. Je suis assez calme, j’ai
pas mal, je sens bon et tout ça à la première personne du singulier. Vous voyez
qui je suis, égocentrique, narcissique, je l’ai déjà écrit. Je sais pas trop
comment vous dire, je fais pas de yoga et j’ai pas de yogi… De temps en temps
je regarde par la fenêtre les épandeuses de sel qui passent… Bientôt janvier,
va falloir s’amuser sinon l’hiver vas être long. J’entends le bip, le signal
des camions qui reculent. Ça se calme lentement la chute de neige. Y’a aussi
les clignotants qui avertissent les voitures. L’autobus arrête devant chez moi
elle n’est plus déroutée. Je pense au match de hockey ce soir, une équipe avec
une grande histoire mais qui réussis pas à la réécrire. La matriarche m’a déjà
dit qu’on reverrait plus de coupe à Montréal. Le hockey c’est maintenant trop
gros et c’est une affaire de gros sous. Je regarderai pas le match ça m’énerve
trop. Je vais plutôt lire un excellent roman, très français avec des citations
américaines, on y fait la navette entre la France et différentes villes
universitaires américaines. Je peux pas dire qu’il fait noir c’est éclairé et c’est
tout blanc. J’arrive pas à vous écrire ce que je ressent, j’ai chaud, je suis
anxieux et j’ose pas vous parler de mon futur passage à la télé. C’est bientôt
le début de l’année, le temps passe trop vite quand on vieillis, c’est de la
folie et j’en rie. Finalement dans ce
texte je vous écris ce que je peux pas faire, pourtant je peut écrire, voilà… C’est
la fin pour ce soir, je me sent bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine!!!
Bernard
mercredi 28 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’ai perdu mon canif, ça me fait chier. Je le trouve pas c’est des
choses qui arrivent. Ça allait trop bien fallait que je perde quelque chose. Je
cherche dans les coussins du sofa il est pas là. Je me promène à quatre pattes
sous la table et je trouve pas… J’abandonne, j’abandonne, je l’ai perdu, je l’ai
perdu il est pas dans les poches de mon manteau, il est peut-être dans le sofa
chez mon frère… Il est seize heure trente, ça va mieux, j’ai parlé avec l’ami sclérosé, il disait que
sniffer de la coke c’est une façon cheap de se droguer, je trouve ce débat de
toxicomane niaiseux comme de chercher la meilleure façon de s’intoxiquer. Ce
soir je remercie tous ceux qui m’ont envoyé un message hier… Je parle pas plus
longtemps de ça. La télé est sur les actualités demain la folie de fin d’année
va être là, ils vont déposer le montant d’argent mensuel, plusieurs vont se
croire assez fort pour résister ils vont tenir quelques heures, à peine une
journée, moi je veux juste tenir une journée. J’essaye de revenir à mon senti,
je sais je parle toujours de la même chose, demain on mange de la salade au
macaroni et de la pizza. Je devrais pas écrire sur mes défauts comme ça, on va
me stigmatiser mais le but est justement de dé-stigmatisé de se rétablir et d’être honnête… C’est les
actualités en boucle, toujours les mêmes nouvelles. À la fin de la semaine je
devrais être dans le bulletin. J’ai hâte de voir. J’ai déplacé les chaises pris
le marteau pour essayer d’en réparer une, j’ai regardé, j’attends un peu pour figurer comment je vais m’y prendre.
Ai mangé ma laitue, je pense aux visages perdus, aux amis qui sont partis, j’aurai
traversé une autre année mais contrairement à l’habitude l’an passé je suis
allé à Cuba. J’avais toujours passé l’hiver entier au Québec… Une année qui
commence bientôt, « C’est dans le temps du jour de l’an on se donne la
main on s’embrasse ». Je sais pas si vous avez connu le temps de la
bénédiction paternelle dans mon enfance je me suis fait bénir plusieurs fois
par mon père et mon grand-père… L’ami au téléphone avait de la difficulté à
comprendre que je parlais du chèque https://www.youtube.com/watch?v=vwUHpDvOxRo
, il va se gâter comme il dis, commandé de la bouffe au restaurant. J’en ai assez
pour ce soir, la télé parle de terrorisme en France. Je suis heureux, l’ami à
arrêter de fumer… Je pense à cette femme la belle-sœur d’une copine qui me
traitais de pédé. On se sent mal accueillis. J’essaye de pas faire de
médisance, les gens sont comme ils sont, avec leurs bagages de bonheur et de malheur.
La nuit est tombée, j’essaye de terminer ce texte, mon senti ce soir s’est
caché pas grand-chose c’est assez fade. Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
mardi 27 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je vais être franc avec vous je m’ennuis. J’ai des gros
cravings mais j’ai pas envie de retourner dans le monde de la consommation. Je
demande à ma force supérieure de me protéger. J’essais de me rappeler où j’étais
l’an passé… C’est un jour à la fois, je veux pas pogner le bord de la rue. Je
dis une prière ce serait pas drôle une rechute, il est un peu trop tôt pour la
débâcle, le fleuve et les rivières sont à peine gelés. Moi c’est justement pas
ça que je veux être gelé, je veux garder toute ma tête. Ça fait un bout de
temps sans alcool et sans autre produit, j’ai pas envie de me descendre plus
bas que je suis. Lentement la nuit s’en viens et je crois que les journées
rallongent. Je pense aux bons parents que vous êtes et à ceux que j’ai
rencontré dans mes brosses ils étaient dégueulasse juste d’amener un enfant de
trois quatre ans à la brasserie on fait pas ça! Ce soir les gens rentrent à la
maison y’en a qui ont pas fait le pont. Je pense à la violence de l’alcoolique,
je sais je l’étais en paroles et en actes et après c’était la psychose et l’inconscience…
Je me faisait renfermer pour une semaine dans l’aile psychiatrique et j’avais
pas ma leçon pas si tôt sortie que j’avais une bière à la main, j’ai gâché ma
vie comme une moppe qui danse à gogo. Y’a longtemps que j’avais plus de
plaisir, schizophrénie et co-morbidité, je sais qu’aujourd’hui on préfère
parler d’épisodes psychotiques. C’était long et triste beaucoup plus triste qu’aujourd’hui.
Dans l’aile G les patients me disaient souvent que j’avais pas d’affaire là, on
croyait que j’étais étudiant, pourtant… Attendre, attendre devant une
télévision brouillée que le psychiatre passe pour me donner mon congé, j’avais peur de rester là pourtant les
lieux physiques de ma folie sont pas importants où que je sois je reste fou
mais j’essais de me rétablir en étant responsable de ma pleine citoyenneté.
Vous croyez peut-être que je m’apitoie, je suis pas un saint je vous raconte
pour pas que d’autre tombent dans le même piège. Ça fait des années que j’ai
pas été hospitalisé, me souviens de mon état à mes retours à la maison, sortir
était presque aussi difficile que d’y rentrer. Je vous raconte pour me souvenir
pour pas recommencer. Je ne dénie plus rien, je suis malade et je me soigne je
prends mes responsabilités. Vous pouvez m’appelez la soucoupe si vous voulez
mais au moins je suis pas enfermé. Je suis désolé de pas pouvoir faire de
cadeaux à tous les enfants. J’en ai deux pour les enfants de la puéricultrice
de Cantley. Là je sais je me répète, je vais essayer de prendre ça avec
sérénité. Ce soir si vous savez pas trop quoi faire faite une prière pour moi.
Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! C’est la nuit j’arrive pas à dormir j’essaye donc de vous écrire. J’ai
hâte de voir tout ce beau monde au jour de l’an. J’espère qu’il va faire assez
beau pour qu’on prenne la route. Me souviens de m’être rendu avec un directeur
d’école dans une camaro à Saint-Roch-de-Mékinac. Il faisait tempête on s’étais
quand même rendu. C’était une maison qui appartenais au scouts du Canada. Une
ancienne base des scouts du Québec. À cette époque j’étais pas encore malade, j’avais
encore du plaisir. Me suis rendu là assez souvent, me souviens d’une fois où un
copain voulait réchauffer son sleeping bag, il l’a mis sur la fournaise on l’a
oublié et il a pris feu. Je suis loin de mon senti cette nuit tout ça c’était
un peu le début de ma schizophrénie qui s’organisait… Ça me fait plus rien de
pensés à ça c’est loin et j’ai pardonné. Je croyais pas vraiment devenir une
épave, a living wreck qu’ils disent en anglais je crois… C’est la
Saint-Sylvestre qui s’en viens, on pense à nos deux lecteurs à Cozumel… Je sais
pas si à Cuba il faut se mettre une petite laine, je préférerais la Guadeloupe
quoi que quelques jours à La Havane ce serait pas mal. Je pense à la serveuse
qui me demandait si j’allais revenir… Je sais pas vous, mais moi au secondaire
je passais mes journées à la bibliothèque de l’école à lire des romans de la
collection Signe de piste, ça me faisait rêver parfois j’étais incapable d’arrêter
de lire je croyais que les scouts c’était ça, mais pas du tout. Je pense que à
la fin de mes écritures il y a la mort, c’est ça qui fait que je prends mon
temps. Je disparaitrai pas comme Saint-Denys Garneau une fin d’écrivain snob, d’autre
se remettent à boire et ont les jambes nécrosées par le diabète parfois même on
les amputes… Le suicide chez les écrivains y’en a eu plein, ne plus pouvoir tolérer
la puissance des mots se sentir obliger de se dire, d’être vrai loin de la
fiction… Pendant tout ce temps j’ai essayé de noyer ce désir, j’y suis pas
arrivé, j’ai arrêter de boire y’avait une fenêtre temporelle j’en ai profité.
Cette nuit j’ai le cœur sec, l’âme errante, l’esprit malsain. J’ai plus de
souvenirs je vous emmène dans mon senti personnel pendant ce temps là les
malades rêvent à la pizza de fin de mois. Pauvres cloches… Y’a longtemps que j’ai
mis les pieds à l’urgence de l’hôpital, je pense à mon dossier psychiatrique à
ce qu’il est devenus, à ce psychiatre que j’ai vu une fois à l’urgence mais que
je détestais… L’hôpital c’est pas Septième Nord https://www.youtube.com/watch?v=90xJTODX04s Ils ne m’y verront plus jamais à l’hosto, l’aile
des malades mentals. Je sais vraiment pas comment terminer cette nuit, je vais
me recoucher et dormir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je compte mal
les mots, au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
lundi 26 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’espère qu’aujourd’hui tout le monde est heureux, on s’en garde un
peu pour le jour de l’an. Dehors ce soir c’est glissant faut être prudent. Je
suis moins sensible y’a des choses que je crois comprendre. Il pleut ça va
peut-être tourner en verglas. Tout à l’heure y’a eu une panne d’électricité pas
très longue. J’ai mangé la bûche en chocolat. À la télé une publicité de Bell
on cause pour la cause, la santé mentale, ce soir c’est bien je souffre pas
trop… Je pense aux enfants à qui je souhaite de la santé… J’essais de garder un
équilibre, le soir est tombé, il fait noir, cette année j’ai pas mangé de la
traditionnelle dinde de Noël, du ragout du pâté à la viande mais pas de dinde.
Pour l’écriture je donne mon « goddam best » pense toujours à Jos
dans race de monde de VLB, « Gériboire Jos! » Non! Je fais pas
semblant d’être malade mental, c’est difficile à expliquer mais avec le temps
ça va mieux. Je sortirai pas ce soir, j’ai eu le temps de me rendre au
supermarché avant que la pluie commence. J’essaye de pas faire de médisance,
les gens sont comme ils sont, j’espère qu’ils me laissent écrire… Me souviens d’avoir
bu l’eau de la rivière à Saint-François pas loin de Saint Pie je m’étais
carrément empoisonné, la nuit j’ai eu une grosse fièvre et les yeux remplis d’une
espèce de limon blanc, l’asthme s’ y étais mis je dormais dans la tente
roulotte. De l’eau de la rivière aux Vaches c’était à ne pas boire. Ça fait
partie des fois où j’ai failli mourir. On va peut-être dire que je ment mais je
m’en souviens maintenant même si j’étais un enfant. Je me souviens plus si j’étais
avec mes frères et sœurs il me semble que j’étais seul. Ça reste que ce soir je
suis pas fier de vous écrire ça, des épreuves voilà ce que c’est on en a tous
dans une vie. C’est pas grave… Bon on va mettre une chanson de Georges Michaël https://www.youtube.com/watch?v=izGwDsrQ1eQ
c’est des souvenirs du temps où je croyais que l’amour c’était une chanson, là
aussi j’étais malheureux. Je me suis longtemps essayé au bonheur avec ou sans
copines j’y arrivais pas, j’éclusais la bière sans parler des autres substances
encore une autre maladie… Heureusement ça fait des années que je me rétablis
juste pour aujourd’hui. Une autre grande chanson https://www.youtube.com/watch?v=f4kYaHkkMbU
Écoute pas ça de Jean-Pierre Ferland, j’aurais aimé écrire ça à une femme sans
parler de la spectaculaire guitare. Je suis vieux, les jeunes filles m’ont
abandonné et je crois pas être partie pour une autre relation. Comme d’habitude
je vous ai écrit un pot pourris de mon senti, j’entends la pluie qui grésille
semble que ça va s’améliorer bientôt… Ce soir la tête me pète, j’ai écrit ça
pour vous et vous et vous. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Souper hors-pair hier chez mon lecteur de Terrebonne un vrai cordon
bleu. Je le remercie pour l’invitation. Ce matin je suis debout tôt, dans ma
tête j’entends le Halléluia de Leonard Cohen. Je pense à ceux qui ont passé la
nuit dehors en saluant le lecteur qui est au Mexique. Il est toujours question
de mon senti pendant que pour vous c’est peut-être le hang-over du lendemain de
veille. Je me prépare un café, toujours insomniaque. Me suis brûlé les lèvres
le café est trop chaud. La prochaine sortie c’est pour le jour de l’an chez ma
lectrice de l’Outaouais, ça promet… Je me joue dans le nez en essayant d’enlever
une peau morte, je sais c’est dégueulasse, le patriarche faisait ça lui aussi
devant la télévision. J’ai réussis à me nettoyer le nez. Dimanche prochain je
vais amener les bédés pour les petits gars de la lectrice puéricultrice de
Cantley. C’est pas que je crois qu’ils ont pas les moyens c’est juste que je
trouve que c’est une bonne idée de donné une seconde vie à ces livres. Hier
avec le lecteur de Terrebonne on parlait de ceux qui trichais aux examens
scolaire et qui recevais leurs diplômes, nous on avait la satisfaction d’avoir
essayé honnêtement même si on réussissais pas. Je lui racontais comment je
trouve que le temps passe vite. La matriarche est toujours en forme et
dynamique, elle nous racontais des histoires de sa jeunesse c’est intéressant.
Terrebonne, Terrebonne, Terrebonne, j’y ai beaucop souffert et m’y suis bien
amusé, je me rappelle avoir patiné sur l’étang y’a longtemps maintenant je
patine dans le Vieux-Montréal pour moi c’est moins loin, plus accessible. On m’a
dis qu’on pouvais pêcher sur la glace dans le Vieux, j’ai pas vu, j’irai bien
un de ces quatre. J’ai terminé mon café. http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/les-chaussures-italiennes.html
pour ceux qui veulent avoir accès à « l’œuvre » complète les
chaussures sont aussi pour ma lectrice secrétaire à la retraite de l’Outaouais…
Mon rhume est passé, j’ai repris mon souffle, suis moins congestionné. J’en connais
qui se sont surement acheté un billet pour ce party de club au bar ouvert, on s’en
promet mais on va être saoul avant minuit et le décompte, y’en a d’autre qui
vont regarder le maintenant traditionnel Bye-Bye moi ça jamais été ma tasse de
thé pourtant je suis un grand téléphage. Cette semaine je vais en profiter pour
regarder les différents Bowl du football collégial américain. Faut pas oublier
nos amis bénéficiaires on est en fin de mois, je suis certain qu’ils ont hate
au mois de janvier. Je sais pas si c’est encore la semaine des visites me
souviens de mon enfance où avec le patriarche et la famille on rendait visite à
un oncle et à l’autre. Je me rends compte que je vous raconte la même histoire
des fêtes en banlieue. J’essaye de livrer la marchandise quelques mots et mon
senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
samedi 24 décembre 2016
Au présent réveillon
Joyeux Noël ! En ce moment dans plusieurs
églises on chante le Minuit Chrétien « Peuple à genoux attend ta
délivrance » c’était assez heavy comme chant de Noël. La messe de minuit j’ai
décidé de plus y aller quand j’ai vu que plusieurs faisaient comme moi et y
allait qu’à Noël. On payait pas notre dîme et on voulait une messe majestueuse
bein voèyons! De sa chaire le curé nous rappelait à l’ordre du bon chrétien
assister à la messe tous les dimanches, moi ça fait des années que j’ai pas
communier je crois pas que j’aurai jamais le cœur assez pur pour ça, le pardon
de Dieu c’est pas pour moi… Si je me souviens bien le patriarche chantait dans
la chorale de la messe de minuit. Je sais bien qu’il aurais aimé chanter le
minuit chrétien mais c’était décidé longtemps d’avance . On rentrait à l’église
par la porte de côté en espérant apercevoir une copine avec qui rigoler, on
finissait toujours dans le jubé pas loin de la chorale et de l’orgue. La messe
de minuit c’étais pas une messe à go-go ça respectais le décorum liturgique. J’ai
souvent compris, debout, assis, à genoux plusieurs fois comme une espèce de
gymnastique avant d’aller se goinfrer dans le ragout de boulette, la tourtière
et les pâtés à la viande parfois quand le party étais poigner on me demandait d’y
aller d’une petite gigue de mon cru accompagné de mon parrain à l’accordéon où
de mon grand-père à l’harmonica. Je me souviens de tout ça c’était toujours l’enfance…
Ma sœur qui chantait à capella avec la cousine le succès du moment et tous y
allait de leurs ritournelle merci à La Bonne Chanson de l’abbé Gadbois, c’était
le Québec rural ramené dans une maison de banlieue du milieu du siècle. Ce
Québec là il est loin, tiens minuit quarante la messe va bientôt se terminer,
on niaiseras pas sur le parvis de l’église on va s’engouffrer dans la voiture
du patriarche pour aller aux plus sacrant aux cadeaux, enfants ingrats pour qui
le patriarche avait acheté un cadeau particulier pour chacun de nous, la remise
des cadeaux on faisait ça assez vite parfois la visite s’en venait, de la
visite rare du Lac Saint-Jean. Lentement les voitures se garait dans le
stationnement et dans la rue on aimait bien aller voir qui avait le plus de
voitures devant chez lui. Pour moi tout ça c’était le bon temps et ça resteras
toujours, y’avait toujours un mon oncle pour raconter une histoire salée que de
toute façon on comprenais pas. Je pense qu’ils jouaient aussi aux cartes, un jeu
qui s’appelait youcoeur que j’ai jamais compris à un autre moment c’était un
jeu d’argent style poker qu’on jouait à la cenne noire. Et y’avait la tante
institutrice avec qui on jouais aux jeux de société reçu à Noël. C’étais ça…
Joyeux Noël et merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent spécial de Noël
Ils étaient
tous branchée qui sur le p.c. d’autre sur la tablette et encore sur le
portable. Ils avaient tous une connaissance virtuelle des gens avec qui ils
communiquaient parfois s’inséraient dans tout ça des amis des amours des parents, on échangeait
sur l’actualité la guerre, la terreur et tout ce qui dans notre pays faisait
peur, les voisins, les passants avec qui on discutait voyait des terroristes
partout étrangement c’était les immigrants qui avaient le plus peur des
nouveaux arrivants, on criais aux faux passeports. Y’avait ce gars qui comme ça
pensait aux idées radicales pourtant… Toujours surpris de voir ces itinérants
pacifiques qui auraient eu de bonnes raisons de se révolter, ils se calmaient
dans l’alcool, la difficulté elle était là accepter l’autre dans ses
différences. Le gars aimait pas beaucoup les autres langues , l’anglaise
surtout on le taxait de racisme, comme souvent on disait que les québécois
n’était qu’une autre race à intégrer à la masse anglophone canadienne. Pourtant c’était, le peuple fondateur, on en
accueillait d’autre qui apprendrais le français. Je sais, je sais les contes de
Noël c’est pas politique on a plutôt besoin d’allégorie pour faire oublier nos
compatriotes à la sécurité du revenus. Je suis pas un bon conteur mon gars
n’attend plus mes histoires, il est branché sur les jeux en ligne. Je sais pas
pourquoi tout le monde est victime de la machine. Moi je pense souvent à partir
pour le grand nord donné un coup de main aux autochtones essayer de comprendre
leurs cultures et pourquoi certains se noient dans l’alcool malgré le grand
esprit manitou et avec l’idée folle de rencontré le petit renne au nez rouge.
J’arrête ça là ce mauvais conte ce que je veux c’est de l’amour pour tous pour
tout le monde qu’on oublie la haine et qu’on écoute l’autre qui qu’il soit. Je
veux pas faire la leçon mais cette peur de l’enfer que véhicule certaines
religions c’est pas très bon, la nuit de noël les gens se sont tous branchés en
réseau sur le réseau et y sont allés des vœux de circonstances, c’était le
début de quelque chose. L’admission qu’il n’y a pas une religion meilleure que
l’autre que la puissance supérieure qui que l’on soit nous accueille tous dans
son giron… On y croyais à cette célébration médiatique qui mettrais fin à
toutes les guerres ignobles, un mot dialogue. J’aimerais bien avoir une
écriture fédératrice faire que mon gars ait une ouverture d’esprit et plusieurs
autre aussi. Je pense aux commerce des armes qui fait l’affaire de quelques
tarés. La chanson de Brassens disait « Mourir pour des idées oui mais de
mort lente ». Cette machine informatique est pas toute bonne ni toute
mauvaise. Si ce n’était que des langues ça irais mais y’a aussi les idéologie,
ça fait bien des mots savants pour un simple conte d’une réunion virtuelle pour
la paix. Pour en revenir au réseau les gens préféraient être branché plutôt que
de manger… La dinde, la dinde on pouvait la commander d’un poulailler
écologique où on la nourissait au grain dans un espace décent, le réseau
c’était aussi la coopération à plusieurs les dindes étaient pas chère et je
crois qu’elles sont kasher. J’ai un peu de peine j’aurais aimé vous écrire un
beau grand conte informatique, les réseauteurs sont tous là à manger de la
dinde. On rêvais de réseau de la terre comme d’une belle grande famille qui
échangeait dans les bons et les mauvais jours, c’est pas devenu ça mais une
guerre de pouvoir à qui auras plus de donné sur son prochain pour les vendre
demain. Mais non l’esprit est pas devenus informatique. Je crois qu’il est
important d’avoir une force spirituelle. Le lendemain de Noël les gens se sont
débranchés et on méditer d’autre qui ne savaient pas ce que c’était on prier,
ils se sont tous calmé et un par un la paix les a gagné.
Bernard
Saulnier
Noël 2016
vendredi 23 décembre 2016
Au présent
jeudi 22 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Ai soupé d’une salade vinaigrette italienne avec des pâtes sauces
rosés. Mon rhume semble s’éloigné lentement. Je vous ferai pas les actualités,
m’en tiens à mon senti, cet après-midi j’ai fait une colère, trop de bouffe
personne pour la manger… Je remercie ma lectrice secrétaire retraitée du
syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais pour les conseils, j’ai acheté
de l’acétaminophène fort. Je suis souvent en larmes dans le temps des fêtes, me
suis acheté de la lecture. Le patriarche de son vivant disait « on pleure
pas! C’est le temps des fêtes » et c’est vrai, une chose qu’on oublie
souvent Noël et le jour de l’an c’est joyeux. Tout à l’heure dans l’autobus un
gars disait « et glou! Et glou! Et glou! » je crois qu’il va en
écluser quelques une pour après se demander d’une humeur dépressive pourquoi il
est seul. Je suis content et ému de savoir qu’il y a cette année de nouveau
beau enfants dans la famille élargie. J’écoute ce que ça dis ce soir, je suis
heureux et content d’être sortis de mon cauchemar alcoolique, le temps a passé
c’est toujours un jour à la fois, le moment présent bien que ce soit difficile…
Y’a un ami qui a arrêter de fumer, bravo! Pourtant il disait je vais virer fou
si j’arrête, ce midi je lui ai fait un gros hug il sentait pas la boucane… Vous
savez quand je termine de vous écrire comme ça je suis heureux, j’essaye de
vous toucher avec mes émotions mais c’est pas facile mais oui! Je vous aime
tous du plus jeunes aux plus vieux lecteurs… Je pense à la pipe de l’oncle disons qu’il
étais pas Magritte, dans le temps des fêtes c’était toujours le meilleur tabac
à l’odeur sucré, pépère aussi fumait ça.
Je me souviens qu’il y avait des chroniqueurs qui expliquaient comment
faire une pipée bien tassée! Autre temps autre mœurs, on fume plus pas même du
vapotage. Jeudi soir c’est la paye avant Noël, je pense qu’il y en a une gang
qui vont se défoncer. La matriarche me parlait de la croix de la tempérance, c’était les Lacordaire je crois pas qu’ils
réussissaient à rendre les vrais alcooliques sobre. Une pensée aussi pour ma
regretté marraine qu’on a perdus un peu tôt. Les fêtes c’est ça aussi on se
rappelle les bons moments passés avec la famille et les amis, la ribambelle de
cousins et de cousines… Parfois on dis des choses sur la parenté, mais on les
penses pas, si y’en a qui sont encore blessés on demande pardon. J’ai pas été
épargné par la bêtise, je suis pas plus fin que les autres, on pourrait me
donner des leçons… Deux jours encore et c’est Noël, je vais peut être essayer
de vous rédiger une histoire pour ce qui s’en viens. Je sais pas si j’ai encore
assez d’imagination. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Une excellente soirée!!! Ciao!!!
Bernard
mercredi 21 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Gentil petit rhume, un peu de fièvre. J’ai de la misère à rester
hydraté. Ce soir on a soupé en gang avec les voisins, beaucoup d’entrée,
fromage, saucisse cocktail, salade, crevette et beaucoup de bonnes choses avec
comme plat principal du pâté à la viande et j’entre pas dans la polémique de la
tourtière du lac Saint-Jean, du pâté à la viande, du ragoût de boulette et des
pommes de terre comme dessert de la bûche crème glacée à la vanille et une
autre au chocolat. Il reste encore des aliments pour au moins deux ou trois
repas… J’éternue et le nez me coule, je me sent faible, j’essaye de dormir mais
je cherche un mot je sais pas lequel c’est comme un tic. Je délire… J’espère qu’ils
vont arrêter le terroriste de Berlin. Je pense que j’ai attrapé mon rhume en
prenant du sirop Buckley à la bouteille mais je me soigne quoi! Pour ce qui est
de mon senti j’arrive pas à dormir. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes
qui voyage en train pour le boulot. Ils partent bientôt pour l’aéroport ça
peut-être plus agréable que la gare. C’est niaiseux écrire avec un petit rhume,
je reviens toujours avec le plaisir que j’ai à prendre l’avion j’irais bien
dans le sud mais accompagné d’une jolie femme ce qui s’avère impossible pour le
moment. Demain midi je dîne au restaurant, de la pizza… Un petit mot pour ma lectrice
aux com de l’ínstitut je risque de passés la voir en après-midi. C’est assez
épeurant d’écrire de façon aussi insignifiante… Parfois on pourrais intituler
ça Bernard et les avions, souvenir de la prise de bec avec le gars qui voulais
son siège, je me trompais j’étais pas assis sur le bon, son siège étais sur l’allée.
L’avion Toronto-Montréal étais presque vide. J’ai un lecteur le chanceux qui s’en
vas en Thaïlande, un méchant décalage horaire. Je crois que je vous en ai déjà
parlé. J’ai de la difficulté à me renouveler. Le sirop m’aide un peu à pas trop
éternuer et renifler, j’ai moins de frissons. C’étais dur ce soir le groupe au
souper, à l’époque on nous aurais tous enfermé maintenant on est en liberté
quoi que j’aime pas beaucoup l’argument de livraison des repas parce que eux
ils travaillent. Ils travaillent mais ils n’en reste pas moins différent. Je
sais j’ai fait des boulots et j’en étais pas moins différent. Bientôt ils vont
prendre leur retraite et ils auront gagné une montre, pas plus avancé… Mais
oui! On est tous différent et j’ai de la difficulté à l’accepter surtout qu’aujourd’hui
y’a plusieurs publicités télévisé sur la différence, comment dire? Un Québec
pluriel, les valeurs de l’autre intégré aux nôtres. J’aimais pas beaucoup à la
taverne me faire dire que j’étais pas intégré, je déteste ce mot je préfère
dire que je me désintègre, je disparait. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
J’étire un peu la sauce comme le ragoût!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je suis de retour c’est la nuit. J’ai regardé le match en reprise.
Dans mon cas on compte pas les dodos je dors très mal. Je pense aux gars qui
passent la nuit dehors où d’autre pas beaucoup mieux dont le logement est
infesté de vermine, c’est pas drôle. Souvenir de ce co-loc qui voulait pas se
débarrasser de ses meubles envahis par les coquerelles. On déménageait pour s’en
débarrassé et il les a trainé avec nous! Je devrais pas écrire là-dessus ça
porte malchance, le gars je l’ai jamais revus. J’ai hâte de voir l’entrevue que
j’ai donné à Radio-Canada. Je pense que j’ai un petit rhume. Je sais pas
comment va le bon docteur Poitras. Je pense qu’il est à la retraite me
souviendrai toujours de sa réponse quand je lui ai demandé si j’allais guérir « ça
se guéris pas mais ça se traite » qu’il m’a répondu. J’étais assez
désespéré mais aujourd’hui je sais que c’était une réponse honnête. Ce papier
pour la sécurité du revenu avec un seul mot, schizophrénie, j’en voulais pas de
cette maladie. J’étais dans le déni et je vivais très mal. J’ai plus de
rencontre avec le psy, je suis en première ligne comme ils disent, j’ai un médecin
de famille dans un groupe de médecine familiale. Je sais pas si le psychiatre a
cessé de me voir parce que j’étais trop malade, un cas désespéré, où parce que
j’allais mieux et que je n’avais plus besoin de ses soins spécialisés. Hier le
Canadien a gagné son match, c’est bien… Je pense à ma sœur qui est partie,
décédé, je sais pas quel genre de soins elles avait mais ils ont raté pour sur.
Je pense à ses enfants mon neveu et ma nièce je les aime de tout mon cœur même
si je les vois pas souvent. J’aime pas beaucoup quand on pose comme normal pour
moi y’en a pas de normal nous avons tous des cultures différentes et on se
rejoint avec nos valeurs… J’hésite à vous écrire là-dessus, je veux blesser personne.
Ça fait quand même partis de mon senti… C’est mon soixantième Noël déjà, y’en a
eu des bons et des moins bons… Me souviens de ces magnifiques crèches que la
matriarche faisait sous l’arbre de Noël, on y voyait aussi les cadeaux qui s’accumulaient
dans leurs bel emballage y’en avait pour tout le monde, les enfants recevaient
beaucoup de jouets. Maintenant les enfants ce sont mes neveux et mes nièces qui
les ont. C’est là que je vois que j’ai vieillis, j’ai quand même la « nostalgie »
de l’ancien temps quand je m’enfermais dans la chambre avec les enfants et que
je leurs chantait des chansons en m’accompagnant à la guitare. Quelques mots
encore, la nuit s’achève, j’ai pas beaucoup dormis toujours l’insomnie. J’ai
quand même hâte de voir tout ce beau monde. Y’a un couple qui va passer un
premier Noël avec son enfant, Raphaëlle je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard
mardi 20 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’ai dormi toute la journée, suis désolé. Quelques jours encore avant
Noël, ai fait chauffé une pizza. Cauchemars des cauchemars voilà pour la
sieste. Je commence à manquer de thème, cet après-midi j’ai râpé du fromage. J’ai
souper, bientôt c’est le congé scolaire pour les enfants. Ce soir il fait froid
c’est un peu ça le goulag occidental. Ça me dérange pas tellement de rester
seul à Noël… Me souviens de soirées bar ouvert, je m’y saoulait jusqu’à plus
soif. C’est vrai qu’elles ont de beaux yeux les lectrices de nouvelles, un
auditeur parlait de yeux de biches. Je sais pas si c’est péjoratif… Je mange
trop de sucré, deux barres au chocolat … Terrorisme en Allemagne revendiqué par
daesh, on en vois pas la fin de cette guerre. Je pense aux jeunes terroristes
dans nos pays qui vont accepter d’être seul jusqu’au moment où ils vont
frapper, je dois garder l’esprit ouvert même si en acceptant ces migrants y’a
des risques. Mais oui c’est du populisme je sais pas comment pensés autrement.
J’ai fait trempé la vaisselle… Le journaliste parle de craintes qui peuvent
être réelles. Quand je regarde ça, ça m’angoisse. Je vais essayer de m’éloigner
de ça je dis des bêtises. Je sais pas pourquoi la télé est sur les actualités.
Me souviens plus des Noëls des années quatre-vingt, je crois que ça allait bien
politiquement quand à ma vie dans ces années là elle préparait sa débarque.
Tout à coup je pense à ma schizophrénie, ça aussi c’est une thématique récurrente,
je pense à cette personne qui disait que ça paraissait pas. C’est dans la tête
man! C’est dans la tête! Je me promène pas tout nu dehors bien que parfois j’en
ai envie. Cet après-midi dans le parc en face un gars boxait contre le poteau,
son sparring partner, il parlait seul, disons que sa schizophrénie est
différente de la mienne… Mes lecteurs de
l’Outaouais vont pouvoir s’acheter du cannabis mais sous ordonnances médicales.
Moi j’irai pas jouer là-dedans même malade ça me rendrait psychotique. Ce soir
je m’arrache le cœur pour vous écrire… C’est la nuit et disons que mes
positions éditoriales sont discutables. C’est toujours une tentative… À la télé
un gars prononce des mots négatifs comme si il jouait au scrabble. Beaucoup de
nouvelles mais qu’est-ce que je fais avec ça, ça me dis pour qui voter? J’ai
plus grand choix, je sais que dans le temps des fêtes faut pas parler de
politique c’est nocif, ça crée la chicane. Je pense qu’en ce moment je vais
vous écrire sans trop y pensés, ça va avec le texte, je réfléchis pas j’écris
et j’espère que ça me causeras pas d’ennuis. Encore quelques mots, je parlerai
pas des autochtones j’en suis pas un mais ça me désole de voir comment ils
vivent parfois. C’est pas fort mon texte ce soir, mélange de musulman et d’autochtone.
Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
lundi 19 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je suis heureux l’application Facebook est réparée. C’est la grosse
nuit, me suis servis un jus d’orange. Mardi déjà, ça avance vite… Souvenir de
tous ces hommes seuls au Welcome Hall, ils assistent à la messe pour ensuite
manger un repas de Noël. Je m’en souviens bien j’étais un de ceux-là. Je veux
pas y retourner ça prendrais pas grand-chose… Je préfère prendre l’avion, je ne
sais pour quel départ, les vieux pays sont toujours tentant bien que le
terrorisme est en train de scraper toute l’industrie touristique… Dans l’immeuble
y’a un jeune homme pas mal trop seul pour son âge, un terroriste? La terreur c’est
ce que ça fait on soupçonne les voisins. Je sors de la douche, parfum d’eau de
toilette, j’ai beau dire que je suis pas un gars de plage mais la plage de Sainte-Anne
en Guadeloupe c’est difficile à battre, les Caraïbes et la baignade. Je sais
pas si l’ami me lis mais je veux juste lui rappeler que c’était des bons
moments et je l’en remercie. Je peux pas dire que ma vie a pas changé, des
voyages, des amis tout ça je crois en me rendant utile… Je vais essayer de me
tenir loin de mon thème de prédilection. Je suis pas guéris j’ai qu’un sursis
quotidien. Je crois que mes snowbirds de l’Outaouais vont partir bientôt. Je
suis invité pour le jour de l’an j’ai bien hate. Je pense au Noël chez le
patriarche à cette fois où la matriarche est tombé malade on était tous
désemparé, les quatre frères les sœurs étant occupé avec leurs familles. https://www.youtube.com/watch?v=Hc7KAy3sz5o
Marc Gélinas et ensuite Ma blonde et les poissons de Michel Rivard https://www.youtube.com/watch?v=E1McGjUdTdk J’y retournerais mais ça me prendrais un
hôtel proche de la plage et de la compagnie. J’ai pas de permis de conduire je
pourrais peut-être louer un petit scooter où une mobylette. Je vais être
dégueulasse je me suis enlevé une peau dans le nez, ça me fait du bien ça me
détend. Le bleu de la mer c’est dur à battre, je sais pas si y’a des risques de
se faire piquer par les oursins, à Sainte-Anne la plage était tranquille, Au
Gosier y’avait plus de monde. Des accras ces boulettes de poissons panés et
frites c’est délicieux. Au restaurant je croyais que si je demandais du poulet
on allait le tuer devant moi. Quand je vous parle de bouffe comme ça j’ai faim,
c’est ce que je vais faire après avoir terminé cette rédaction, manger. Moi à
la plage je crois que je ressemble à Aldo Maccione https://www.youtube.com/watch?v=eTm0X93l8vk
avec mon corps « d’Appolon ».
Dans la froidure du goulag occidental je rêve de pays chaud, de sable fin et de
mer. Je suis aussi ça https://www.youtube.com/watch?v=8ly2wZwy9s4 Je me rappelle ma lectrice de l’Outaouais
avait une chaise semblable, je savais pas plus qu’Elvis comment l’utiliser. Je
m’arrête ici en pensant à Basse-Terre capitale de la Guadeloupe. Je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui y’a un petit bug pas très grave avec Explorer, mon lecteur
de Mascouche a essayé de le réparer mais il a pas trouvé de toute façon je suis
capable de faire d’autres choses. Lentement je lis de la bande dessinée pendant
que dehors c’est froid, on gèle. Parfois quand j’ai des bugs comme ça je crois
que c’est de la persécution, paranoïa peut-être? Ai fait une sieste, je vous
reviens c’est difficile d’écrire mon senti. Il fait noir les jours sont de plus
en plus court. Je pense à cet ami qui avait le VIH, ll est disparus, je crois
qu’il est décédé. J’ai passé une couple de veille de Noël chez lui c’était
intéressant… J’ai un peu de nostalgie, le jour de Noël c’est dans une semaine.
Je crois que ce soir les magasins sont pleins. Je me croyais dimanche soir on
est plutôt lundi soir. Demain je vais préparer le souper, un ragout de
boulettes, pour les voisins. Mon lecteur de Mascouche, le chanceux, s’en vas en
Thaïlande. Je serais bien allé mais ça demande trop de mon bas de laine. Deux
semaines c’est pas suffisant pas le temps de vraiment se rétablir du décalage
horaire. Je peux pas vraiment utiliser de truc pour dormir sur les longs vols.
Je crois que depuis le Tsunami la Thailande à bien besoin de touristes… On est
une famille de voyageurs, y’en à qui sont allés en Turquie et avant en Grèce ,
d’autre vont au Mexique, d’autre en Asie et d’autre en camping motorisé en
Floride moi je suis allé à Cuba et en Guadeloupe. Les avions me font toujours
autant tripper. Je sais pas trop où aller cet hiver. J’aimerais bien me louer
une cabane dans le bois pour chauffer le poèle et lire après être sortie dans
le grand froid. C’est pas pareil comme les voyages dans le sud évidemment mais
entendre le feu crépiter y’a quelque chose de plaisant là-dedans. Avec mes
frères et mes sœurs on était une assez grosse famille, six enfants c’est pas la
douzaine de certaines mais je trouve que c’est beaucoup, suffisant en tout cas
pour ne pas s’ennuyer. La lectrice puéricultrice de Cantley dans l’Outaouais en
à quatre de nos jours c’est beaucoup, c’est une femme généreuse, les
grands-parents sont bien heureux, le lecteur informaticien à le sien et les
enfants de mon autre sœur ont tous les leurs, c’est bien! Dans le temps des
fêtes je pense beaucoup à eux je suis ému… Cette semaine je crois vous l’avoir
dis je vais dîner au restaurant Italien avec les amis du groupe d’entraide. Les
années passent et c’est toujours un jour à la fois. Je suis plus calme et pense
aux amis qui sont partis pourtant c’est la fête de la naissance, un sauveur est
né… Partis comme c’est là je verrai pas l’hiver, je m’ennuis pas quoi que je
pense à tous les disparus. Je termine en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
dimanche 18 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir Facebook plante chez moi et je sais pas pourquoi. Dans sept
jours on sera à Noël. Je pense à tous les bénéficiaires de la sécurité du
revenu qui auront de l’argent seulement au jour de l’an où un peu avant, ça
fait des Noël triste… Ce soir je suis tranquille, j’ai un souvenir d’avoir
chanté Partons la mer est belle, dans une grosse fête, j’avais fait un tabac
dirait nos amis français, c’était une sorte de concours d’amateurs que le
regretté ami Raymond voulait absolument gagner, il parlait toujours de son
projet « Moi je construis des marionnettes » https://www.youtube.com/watch?v=gk1Q3aqHC-o C’était déjà vieux, Raymond il était resté
accroché sur ces projets pour jeunes adultes chômeurs, remarqué que moi, c’était
pendant l’année internationale de la jeunesse en mille neuf cent quatre vingt
cinq, j’avais l’idée de fonder un journal http://archives.radio-canada.ca/sports/jeunesse/clips/6908/
, la ressource en a démarré un qui existe encore qui s’appelait le Ruisseau et
maintenant c’est sous le titre de Mentalité https://www.facebook.com/Maison-L%C3%89chelon-Revue-Mentalit%C3%A9-684593921684523/
C’est une longue histoire tout ça, c’est là que j’ai commencé à écrire avec
parcimonie. Écrire! Voilà je me souviens d’avoir suivis des ateliers au Loisirs
littéraire du Québec, je vous parle de mon échec à l’étude en traduction… Ce
soir je sais pas trop quoi vous écrire, je pense aux gars qui sont disparus c’est
pas de beaux souvenirs… C’est pour ça que j’écris je veux pas disparaitre, je
croyais pas me rendre à soixante ans. L’ami viens de me téléphoner parfois j’ai
pas envie de parler. Je sais qu’affectivement je suis dérangé. C’est juste pour
aujourd’hui ce que j’écris, le dimanche c’est tranquille les gens s’en vont au
travail le lundi. La semaine prochaine ce seras la trève des confiseurs, y’en a
qui vont s’en donner à cœur joie en ski. Je sais pas si la pêche sur la glace c’est
pour bientôt… Je pense aux cabanes sur le lac des Deux-Montagnes et aux
poissons des chenaux à Sainte-Anne-de-la-Pérade… J’ose plus marcher tôt le
matin depuis que cette fille m’a agressé en me poussant dans le dos. Je suis
vite à bout de souffle. C’est vraiment n’importe quoi ce que je vous écris j’essaye
d’y mettre un sens une espèce de pensée linéaire mais je l’ai pas ça saute de
gauche à droite… Je pense que j’ai déjà des problèmes aux poumons, je ferai pas
de vieux os… Je vous parlerai pas de la boucane, de ces fous qui veulent vendre
du pot, c’est nocif je vois d’ici les psychotiques, ça auras beau être légal ça
va rendre les gens malades… Je sais que pour certain c’est un médicament mais
va falloir qu’ils contrôlent ça plus que ça. Je vois la foule devant les
échoppes de vente, j’ai pas vu personne là-dedans qui avait pas un air de
miséreux. Je ne fume plus et je ne veux plus fumer d’un côté on ne veut plus de
cigarettes de l’autre… Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
samedi 17 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Hier soir j’ai souper chez mon lecteur de Deux Montagnes, c’était très
agréable et je l’en remercie lui et sa dame. La matriarche étais là et trois
autre lecteurs et lectrices. Je sais quand j’écris je peux pas plaire à tout le
monde et à mon père. J’essaye de vous ménager, je crois que bientôt je vais
retourner dans mes cahiers de papier. Ce soir Facebook a planté, je soupçonne
quelqu’un… J’ai regardé la reprise du match de hockey, on a gagné… Moi j’ai l’idée
qu’on veut se débarrassé de moi, je vais continuer quand même à écrire jusqu’à
la fin, de toute façon je me fais vieux et dans le goulag occidental on meurt
plus jeune à cause de la pollution atmosphérique. C’est la nuit je crois qu’on
me déteste, je suis un grand niaiseux, ce que je réussis c’est de vous écrire,
une grosse salope voilà! Cette nuit je me dénigre pourtant on est dans le temps
des fêtes on devrait tous baigner dans l’amour et je pense à cet enfant blessé
d’Alep, je devrais me taire je suis privilégié. La neige s’est arrêtée, j’ai
beaucoup apprécié que la matriarche me parle de la grand-mère paternelle, la
mère du regretté patriarche. Je crois que j’ai un grain d’elle… Je reste
tranquille chez moi, les bars sont ouverts encore une heure, j’ai pas d’affaire
là… On a parlé d’un ami qui attend la mort, c’est triste il a le cancer… Ce
soir je vais essayer de pas me détruire, mon « édifice » d’écriture à
pas des fondations très solides, je devrais faire livreur de dépanneur quoi que
livrer à des gens à crédit c’est pas très payant. Mon lecteur et sa douce de
Deux-Montagnes s’en vont à Cozumel https://fr.tripadvisor.ca/Tourism-g150809-Cozumel_Yucatan_Peninsula-Vacations.html je leurs souhaite un beau voyage. Moi je part
pas, c’est un peu la cigale et la fourmi, je veux pas trop chanter et me
ramasser avec rien. Tout à l’heure j’ai écouté Gérald Godin https://www.youtube.com/watch?v=NBmRCPfV7lk
assez vindicatif, y’a pas grand-chose à dire après ça. Je commence à avoir
sommeil, la nuit est bien avancée, je suis un mal-aimé. Ce soir au souper je
vous ai raconté des anecdotes que vous connaissez. La matriarche savait pas que
j’allais voir le baseball au centre civique de Terrebonne il y a longtemps avec
le regretté patriarche. Cet endroit-là a changé de vocation c’est devenus un
stationnement pour le théâtre. Quoi que je fasse je serai jamais à ma place, je
pense aux gars de la rue j’ai peur d’aller les rejoindre. Le pudding aux
chômeurs était excellent. Cette nuit je sais pas où me garroché veuillez me
pardonner pour ma bêtise, la bêtise c’est aussi un bonbon, un berlingot à la
menthe moi je suis plus un berdingo. En tout cas c’est pas que je vous aime
pas, j’ai de la misère à m’aimer c’est comme on dis charité bien ordonné
commence par soi-même. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Je suis à la gare centrale. J’attend le train pour me rendre chez mon lecteur de Deux-Montagnes. Ça fait longtemps que j’ai écris dehors de chez moi. Je veux pas encore me faire voler ma tablette. Y’a du monde, ça circule, ici ça parle anglais. J’en ai pour deux heures à attendre, c’est bien, je suis ailleurs, je fait pas les cents pas chez moi. La musique est pas mal c’est pas de la mauvaise musique de Noël. Les gens parlent de réveillon je crois, c’est des langues que je reconnais pas... Me suis payé un bon café un espresso double allongé. La gare est décorée, je sais pas si y’a des gens qui vont passé Noël dans leurs régions... Les gares c’est moins agréable que les aéroports c’est quand même toujours des départs et des arrivées. J’aime quand même ça, du vieux jazz. Quand les gens rigolent je crois qu’ils se payent ma gueule c’est ma folie...Je vous laisse là-dessus. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Bernard
vendredi 16 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! J’hésite à vous écrire ce soir, je sais pas quoi vous communiquer. Mon
bon vieux senti veux prendre des vacances pourtant je suis pas mort… On a de la
neige tôt cette année, j’aime pas ça quand on fait de la scatologie en parlant
de la neige. Je suis bloqué, j’ai la jarnigoine endormie… Je pourrais
facilement prendre une photo et coller ça avec ce bout de texte ce serait mon
blog ce soir. Mais je le ferai pas, c’est toujours dans la durée que ça se pose.
Je suis seul chez moi, je regarde les voitures qui passent, je pense à cette
jeune fille malade que j’avais rencontré dans un bistro, elle aussi souffrait
de solitude, je suis allé chez elle, c’était dans la petite patrie, nous étions
deux perdus, elle est bien vite disparue. Tout à l’heure j’ai rencontré l’intervenante,
elle a dit merde, je sais pas pourquoi. Parait que je suis partout, ça soigne
ma paranoïa. Toutes ces interventions médiatiques vont se terminer un jour, je
n’y mettrai pas fin par un suicide. Je confie tout ça à Dieu…Cette machine
mérite t’elle que j’y consacre tout ce temps. J’écris comme un enfant, le gars
de la caisse populaire a été gentil ce matin, y’a des jours comme ça, je suis
sortis et j’ai pas croisé de voiture de police, ça aussi c’est bon pour ma
paranoïa. Un cancre voilà ce que je suis un cancre pas une bolle. Hier je racontais
que ça fait plus de vingt ans que j’habite au même endroit, on me félécitais
pour ma stabilité. Je peux pas dire grand-chose j’ai pas d’endroit où fuir. Ce
soir ceux qui rentrent à la maison à pieds vont devoir marcher vite. Ce matin
place Gamelin les gars essayaient de se réchauffer dans la station de métro. J’en
entendais un brassé un contenant de comprimés. C’est pour se geler d’une autre
façon. Ça pas de bon sens ma prose elle est pas bonne, je devrais retourner
sabler des skis où en moppologie pourtant j’aime ça écrire, semble que ça
suffit pas, alors voilà j’y vais, je vous écris ça… D’une façon je suis content
de plus avoir à faire de démarche pour me trouver une job. Un blanc de vingt
ans dans le c.v. ça s’explique mal. Je suis trop vieux… J’aurai le mérite d’avoir
tenu un moment cette espèce de journal du temps qui passe. Le merde qu’elle a
lâché peut-être que ça s’adressais pas à moi… Voilà les épines sur lesquelles j’accroche,
ce soir je suis heureux le loyer est payé et c’est chauffé. Je prends peut-être
un peu trop de café mais enfin… Dehors y’a une patrouille de police qui arrête
une voiture. Je vais où avec ça, ça fait pas très, très, temps des fêtes. Il
fait tellement froid les clous éclatent on se croirais dans les belles
histoires des pays d’en haut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
jeudi 15 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je me questionne sur ma prose. Est-elle assez fluide? Est-ce que ça
coule à la lecture? Je sais pas ce que ça vaut. Je sais que d’un côté c’est pas
de l’or de l’autre c’est pas de la merde. Je cherche juste l’équilibre. Faut
que je vous l’écrive, aujourd’hui j’ai donné une entrevue à une journaliste de
Radio-Canada. J’ai hate de voir le résultat final. J’aime beaucoup faire ce
genre de chose. Je suis un peu ému, je pense à l’ami Luc qui s’est déplacé pour
ça. Luc c’est un gars avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir en voyage… C’est
déjà le soir, il fait noir, j’étais heureux d’accueillir chez moi tous ces gens
aujourd’hui. Va falloir que je la travaille ma prose… Facile à dire difficile à
faire faut que j’évite les clichés comme celui-ci. Aujourd’hui j’ai eu une
invitation au théâtre, y’a des gens qui pensent à nous tous du cabaret
poétique. Parfois je vais trop vite, je prends pas le temps de bien choisir mes
mots. Je doute, je crois pas avoir une si bonne plume que ça, une patte…
Quand-vous me lisez et que vous m’en parlez, souvent j’ai pas retenus ce que j’ai
écrit. Je dois comme me l’écrivait le poète prendre tout mon temps. Je suis un
peu déçu le texte que j’avais écrit pour le site de l’institut est pas bon, je
me dis on peut pas tout réussir. Le goulag occidental c’est pour vous tenir
tout près de moi mes amis. Aujourd’hui à l’émission radiophonique Folie Douce
ils parlaient d’analphabétisme, je pense à tous ces gens qui ne peuvent me lire
mais y’a tous ces autres qui me lisent avec un regard critique en disant c’est
de la schnout ce qu’il écris. Quand J’écris ça je pense à tous ces « artistes »
du Cheval Blanc, du Quai des brumes qui éclusent la bière avant d’aller pondre…
Moi ça va beaucoup mieux depuis que je ne me saoule plus, j’y arrive un jour à
la fois. Je sais que les afficionados du houblon considèrent pas la toile, l’internet
comme un lieux artistiques pour eux c’est du délire de matante, l’avant-garde
elle est pas là, j’ose pas écrire que je suis déjà post-moderne, une vieille
prose pour un vieil homme… Je sais pas avant de travailler le fond faut
travailler la forme? Cet après-midi j’ai dormis ça a été une grosse semaine, la
semaine prochaine c’est les différents soupers des fêtes, je crois que ça va
être agréable. Encore pour en revenir aux poules des tavernes, on fait pas d’omelettes
sans cassés des œufs, un autre cliché, comme de cassé du sucre sur leurs dos,
ce jeux là je veux pas trop le jouer ça pourrait me couter beaucoup. Parfois j’essaye
trop d’être parfait, je ne suis qu’humain, simplement humain, pour toucher un
faut que je parle de l’autre, je sais pas si vous comprenez. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
mercredi 14 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’ai fait ma journée, beaucoup parlé de stigmatisation, me voilà
devant l’écran, ai bu mon Gatorade, mon contrat d’écriture les Humeurs
Culturelles se termine au mois de Mars après je sais pas vous pourrez toujours
lire mon blog. Ce soir dans le goulag occidental il vente et c’est froid. Comme
toujours dans ces moments la je pense
aux gars qui vont coucher dehors, ce soir bien que j’ais pas vu une de leurs
voiture je pense à la police, la psychiatrie légale aussi, je veux pas m’en
aller vers ça je crois pas être un criminel. C’est toujours la tentative du
senti, je pense à la petite fille que ma mère gardait, je m’amusait bien avec
sans lui faire de mal. Je pense que je suis resté longtemps un enfant. Je
faisais du karaté dans le sous-sol avec
mon lecteur de Deux-Montagnes c’était le fun comme on dis. Je veux pas tomber
dans l’auto-dénigrement même si le doute c’est important. Ça fait vingt ans
aujourd’hui que l’Homme Rapaillé est décédé, un grand poète intemporel. Je me
souvenait pas que mon ami de L’association québécoise de réadaptation
psychosociale était venus tourner chez moi, j’en perd des bouttes!!! Je pense
aux ressources alternatives en santé mentale, elles me font peur, je ne saurais
vous dire pourquoi une piste serait ma paranoïa et l’angoisse en les
fréquentant de retomber en psychose… Aujourd’hui quand je termine mes journées,
je me rends pas à la taverne, je rentre chez moi tranquillement bien au chaud
et j’écris et je lis. Je veux pas d’ennuis. Viens de manger une pomme, j’ai eu
de la difficulté à la faire passer mais j’y arrive. Y’a mon lecteur de
Terrebonne et l’autre de Deux-Montagnes qui s’entrainent, je comprends mais moi
j’ai pas de voitures parfois je marche un minimum de quinze minutes pour me
rendre au supermarché où au Métro. Quand je reviens de l’institut je marche
aussi, parfois une bonne âme me donne un lift jusqu’au métro. Sans parler des
escaliers que je grimpe à bout de souffle. Y’a des gens qui aiment bien ma
manière d’écrire et qui me le disent c’est gratifiant, je vais essayer de
continuer. Parfois j’arrive pas à comprendre que les gens avec qui je travaille
sont pas tous mes amis, pas des ennemis mais des collègues encore que mon
statut de travailleur sois bien incertain. Je suis à bout de mots, j’entends
les camions qui passent, ce soir dans le métro c’était plein de monde, la rame
s’est arrêté brusquement au passage d’une rame dans l’autre sens. Je veux pas
vous dire mon truc pour produire des textes à peu près égaux en nombre de mots.
Je sais pas si vous avez remarqué… Je pense à cette bonne femme qui m’a
engueulé la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. Je sais pas ce
qu’elle voulait elle gueulait pas en français. J’arrête, je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 13 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je me suis calmé… J’ai reçu le recueil du magazine Spirou, si vous
saviez ce que ça me fait quand je le tiens dans mes mains, une douce émotion
comme dans mon enfance, c’est très agréable. Je crois que je vous ai déjà parlé
de mon amour perdu pour la bande dessinée, amour que j’ai retrouvé avec la
simplicité de Spirou… Je cherche un conifère dans le parc en face, y’en a qu’un.
Pour revenir sur la bande dessinée les dessins ont beaucoup évolué, les
scénarios aussi, j’écris scénario parce que pour moi c’est semblables aux
cinémas. J’ai vu le film l’Arrivée, un film intelligent sur les extra-terrestre,
je vous en raconte pas plus je veux pas vous couper le plaisir de le voir. Il
ont déjà déneigé le devant de l’édifice, la rue est prête pour la circulation
dense de la rentrée à la maison. Parfois j’écris et je vous laisse connaitre la
cuisine de mon écriture, la recette, ça peut être raté quand j’y met trop de
condiment où que je fais pas assez chauffé, je suis pas le Bocuse de la
littérature web, c’est parfois cru comme un tartare, ça me fait parfois frire
la neurone, sauté la synapse, sans parler de ces retours en arrière genre
baloney. Je remercie de leurs commentaires mes deux lecteurs… Fin de journée
plusieurs vont s’asseoir à la brasserie, j’ai en tête la publicité du gars qui
achète de la bière et qui se fait offrir une baguette magique pour savoir ce
que sa blonde va faire, elle est tannée de le revoir rentrer saoul et le quitte…
Moi j’ai plus de blonde mais je ne rentre pas saoul, je passe mon tour j’ai
assez donné dans l’ivrognerie. Dehors une dame est tombée sur le trottoir, elle
a glissée, incapable de se relever un passant l’a aidée. Les éboueurs discutent
de je sais pas quoi… Ce soir y’a de la neige au nord, les déneigeurs sont
heureux ça leurs fait du travail. Y’a pas beaucoup d’émotions dans ce que j’écris
aujourd’hui ça manque de vernis. Lentement la nuit arrive, demain j’ai une
grosse journée pas le temps de m’ennuyer. Aujourd’hui j’ai fait du ménage… L’autobus
de la dame est arrivée, c’est toujours plus long l’hiver, ça fait des années
que je vous écris, j’en tire toujours une petite satisfaction, ça me rend pas
millionnaire le but c’est pas celui-là, c’est de me rétablir un peu plus chaque
jour. Parfois j’avance un peu comme ce soir d’autre fois je recule comme hier
soir. C’est pas de la grande prose, je m’appelle pas Jacques Ferron, mais c’est
la mienne celle d’un petit vieux qui est jamais allé à l’école, a jamais
étudié. Je fait ce que je peux avec ce que j’ai vous me direz. Y’a des choses
qui nous font sentir moins que rien, le mémorandum de Dieu par exemple ça me
tue. J’arrête là-dessus, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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