dimanche 16 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà, j’en ai sauté une… Pardon, pardon j’ai plutôt passé une chronique, lentement décembre s’en va bientôt Noël encore une semaine et on y est… C’est lundi le week-end est terminé, je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes a préparé ses bagages. Je crois que le week-end prochain il va être partis, je pense aussi aux petits enfants de Gatineau, je pense qu’on dis plutôt de l’Outaouais. La super-maman va en avoir plein les bras je crois que c’est bientôt les vacances scolaires… Ce midi je suis invité au resto ça risque d’être sympathique et cette semaine j’enregistre une émission radio ça aussi j’aime bien. Malheureusement j’ai plus de souvenirs de Noël je vous les ai déjà raconté, la fébrilité des nuits de l’avent… Je me souviens de la messe de minuit à l’église Saint-Louis-de-France à Terrebonne j’y allais en espérant toujours croisé une copine… Mais ça arrivais jamais je crois qu’elles se cachaient. J’ai discuté avec le cher ami on s’est dit que si on avait un moment de faiblesse on se téléphonerait.  Hier à l’heure du souper un livreur de poulet B.B.Q. s’est trompé il a sonné chez moi en me demandant si j’avais commandé, j’ai dit non mais ça m’a quand même inquiété, j’ai pris ça comme un message comme tous bon paranoïaque. Voilà! Minuit est passé on est vraiment lundi… J’ai hâte de voir la matriarche et mes frères et sœurs, je crois qu’il y en a que je verrai pas, la sœur seras occupé avec les enfants quand même y’a au moins un frère et la matriarche qui vont être là… Souvenir d’une hospitalisation, dans la salle commune une fenêtre était ouverte, il faisait froid, je l’ai fermé quand je suis retourné dans ma chambre le préposé avait ouvert la fenêtre, j’ai toujours cru qu’il voulait me passer le message que c’était lui le « boss », à part jouer aux cartes, au crible et regarder la télévision y’a pas grand-chose à faire là, la vie est rythmée par la prise des médicaments, et les repas on attend toujours le psy qui ne nous dit pas grand-chose… Si vous pouvez je vous conseille de vous en passer à moins d’une psychose et de la stricte nécessité. Je pense à mon épais dossier psychiatrique, je sais pas ce qu’il y a là-dedans, j’ai cessé d’y contribuer, y’a longtemps que je consulte plus de psy et je vais plus à l’urgence psychiatrique. Je me rétablis… J’en veux à personne c’est toujours à moi que je dois m’en prendre, c’est toujours moi qui est dans la douleur à cause de ma façon de sentir les choses… Quand même j’ai parfois de la difficulté avec certains thérapeutes qui ne croient qu’en leur méthode, des espèces de nouveaux curés qui nous disent comme à l’époque « Hors de l’église point de salut ». Je termine comme ça, c’est la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

samedi 15 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un peu de bonheur, l’équipe locale a gagné hier… Cette nuit c’est encore et toujours mon senti. J’essaye de pas sonner trop trop nazi, j’ai un peu dormis c’est la nuit de samedi à dimanche, hier sur les réseaux sociaux j’ai regardé une émission de radio, ça se voulait drôle mais on voyait bien que les animateurs avaient des rires empruntés, c’était au quatre-vingt-quatorze trois la radio énergie, fausse énergie je crois… Ils essayaient de faire de l’humour avec leurs vies d’enfants pauvres mais on voyait bien qu’elle leurs était resté en travers de la gorge… Y’a des choses qui sont longues avant d’en faire de l’humour… J’ai remarqué qu’aux stations « populaires » tout se doit d’être drôle parfois on se prend à écouter la talk trash radio de Québec. Il est une heure trente la nuit se poursuit, ils ont la tête dans la sonorisation du bar, s’entendent pas parler mais veulent s’aimer, la rencontre auras pas lieue la musique et l’alcool les abrutis. Ils vont rentrer seul chacun chez eux… Souvenir d’une ancienne copine qui avait une cicatrice au rectum, elle était bipolaire mais je crois que sa maladie partait toute de cette blessure… On se demande ce qu’un psychiatre peux faire dans des cas pareils. Défoncé on l’avait défoncé, c’est dur cette nuit mes écrits, parfois il faut bien, une épave rencontre une autre épave, moi ma cicatrice je l’ai dans la figure, quand je me la suis fait on a pas pris le temps de bien me soigner on a simplement recousu je crois que j’aurais eu besoin de rencontre avec un psychologue comme ça, ça aurais peut-être couté moins cher à la société la schizophrénie aurais cessé de me guetter. Je sais pas, tout ça c’est hypothétique… Retour au bar, je croyais que c’était grands mais non, pourtant, les dimensions on les perds souvent dans l’ivresse… Cette nuit je suis perdus, je pense à Noël qui arrive… Je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes s’en va au Mexique la semaine prochaine… J’espère que les petits gars de la super-maman on du plaisir à la lecture des recueils Spirou… Cette nuit je manque de délicatesse, un peu plus de trois mois avant la visite à San Francisco… Voilà qu’on veut soigner en psychiatrie avec les substances expérimentales que sont le LSD et l’ectasy, ça me fait pensez aux folies de Timothy Leary… Je crois que pour un paranoïaque le LSD ça décuplerais sa maladie, il serais plus bon qu’à être enfermé… Ça me rappelle les recherches financées par la CIA à l’Institut Allan Memorial fin des années quarante jusqu’au début soixante, on y faisait des lavages de cerveau. Je crois que ça a contribué à la grande peur qu’on les gens des soins psychiatriques… Voilà! Cette nuit je sais pas trop comment terminer, quelques mots encore en espérant que vous restez. Je vous remercie d’avoir pris la peine de lire jusque-là!!! C’est la chute et je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je viens de regarder une vidéo sur la stigmatisation, moi j’ai choisis de le dire que j’ai une maladie mentale et même que je me rétablis avec une puissance supérieure. Je crois que les gens qui ne le disent pas c’est parce qu’ils ont peur d’être stigmatisé, y’a rien de plus triste qu’avoir la foi mais seul dans la foule. Je me rétablis et je veux servir d’exemple, quelqu’un d’honnête et de responsable. Je me rétablis mais j’ai pas cessé de souffrir parfois ça reviens et les minutes semblent des heures, mais une minute à la fois je m’en sors.  Parfois je me sent tellement bien que je me crois guéris mais c’est là qu’il faut que je porte une grande attention, que je poursuive mon traitement et mes implications, le doute dans la schizophrénie c’est un symptôme. Je dois raisonner tout ça c’est beaucoup de travail… Oui! Le rétablissement c’est du travail et de l’action parfois on a juste envie de rester chez soi en se demandant pourquoi?... Je crois que sans spiritualité y’a pas de rétablissement possible, c’est un signe de force pas de faiblesse c’est comme demander de l’aide ça aussi ça montre de la force. Ce matin j’étais heureux d’avoir les commentaires sur les réseau sociaux de vieux amis qui sont toujours là… Je veux dire à ceux qui me lisent et qui souffrent de pas se gêner pour demander de l’aide neuf un un où quelques lignes que ce soit et si on vous envoie une ambulance vous gênez pas c’est que vous en avez besoin, ça aussi, la demande de soin d’urgence c’est souvent stigmatisé mais nécessaire cette demande… Parfois on a fait le tour des parents, des amis et eux n’y peuvent plus rien il faut donc aller vers l’aide de dernier recours avant de passés à l’acte. Allez-vous êtes-fort! C’est à vous que j’écris, la personne que je connais pas mais qui a des problèmes… Ce matin j’ai entendus aux nouvelles qu’il y aurais bientôt un site de dernier recours pour les itinérants à Montréal, n’hésitez pas ce seras un bon endroit pour demander de l’aide. Je veux pas faire la morale a personne ni jugez ses choix de vie mais parfois on se la fait plus difficile qu’elle doit être… Je vais revenir à mon senti ce matin j’avais de gros sanglots, mais j’en ai parlé à un ami et ça s’est passé. Ça aussi les pleurs c’est pas de la faiblesse c’est l’expression du désarroi… Je suis plus calme, plus serein cet après-midi, je souffre encore de schizophrénie mais j’ai la paix… Surtout ne pas dire qu’on est schizophrène mais plutôt qu’on souffre de schizophrénie après tout c’est une maladie… Mais oui j’ai parfois des poussées émotives, c’est pas facile, je me suis déjà pincé pour être conscient que j’étais vivant…Je ferai bientôt une autre émission de radio, je vous le signalerai. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 14 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai beaucoup trop dormis, me suis réveillé pour vous écrire… Je trouve pas quoi… Je vais me faire un café. J’espère qu’il y a pas trop de calcaire dans la bouilloire que c’est pas ça qui m’affaiblis. Aujourd’hui c’est samedi, le cahier voyage dans LaPresse+, j’ai hâte de partir… Aller voir les murales du quartier Mission, à Montréal y’en a des pas mal aussi. Si tout va bien la semaine prochaine j’enregistre une émission radio c’est diffusée à cette station https://canalm.vuesetvoix.com/  et aussi ici http://radiocentreville.com/wp/  je crois que c’est seulement là qu’on peut l’écouter sur la radio habituelle à 102,3 FM le jeudi à neuf heures. Je crois qu’il y a des chicanes de clochers à Radio- Centreville l’émission semble plus disponible en ligne et un dernier endroit https://www.facebook.com/groups/68668061971/  voilà avec ça vous devriez être capable de me trouver. Bon j’y vais avec mon senti quoi que là je devrais y aller avec mon sent bon je me suis lavé… Je vais vous illustrer ça avec des espèces de tag en murale, je peux pas en dire plus je connais pas les artistes comme c’est interdit je crois qu’ils préfèrent rester anonyme. Je pense que j’ai une difficulté parmi tant d’autre c’est de mettre en mots l’émotion que me fait vivre une œuvre, la poésie du regretté Denis Vanier me fait vivre ça elle me touche et me chamboule sans que je sois capable de décrire l’émotion. Je vous l’accorde c’est de la poésie dure rien à voir avec le « roses are rose violet are blue… » Essayer de trouver le Allô, police du même Denis Vanier vous aller trouver que c’est fort. https://www.youtube.com/watch?v=f9naUs_Eyts  voilà je vous l’ai trouvé en vidéo à la nuit de la poésie de mille neuf cent soixante-dix . La révolte était présente j’avais quatorze ans et ces gars là c’était mes idoles mes héros. Je sais Vanier c’était pas ce qu’il y avait de plus gentil mais il devait vivre à sa hauteur. Les grands poètes sont rarement des êtres délicat, dans un autre poème il écrivait « il ne faut pas être dupe de soi même »… Je pense aux tatouages à comment c’est devenus banal, les gens n’ont même plus l’ambition de faire une œuvre d’art de leurs corps, des tatous de Mickey Mouse on a déjà vue ça. En ce moment je lis de la littérature underground des années soixante-dix une belle époque, je devrais peut-être lire Vice c’est plus contemporain avant on avait quand même le journal Voir, je sais pas trop comment le qualifier mais à ses débuts y’avait de la matière, du style et à lire et à écouter tout ça je ne suis rien devenus, non, non je ne m’auto-dénigrerai pas… J’étais pas révolutionnaire, j’aurais bien aimé, les discours j’en avait rien à faire drogué, les gars se sont tous rangé, y’avait plus de révolte possible on est rentré dans le rang. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vendredi après-midi, ce matin on m’a demandé si je buvais beaucoup de bière, la personne semble pas comprendre que je suis alcoolique… J’ai dû insister pour dire que j’en bois pas du tout. Au fond c’est moi qui dois le savoir que je suis alcoolique, les autre c’est pas important… Ça me fait mal quand on met en doute mon abstinence. J’ai pas envie d’aller me tuer dans l’alcool… Je pense à ce guitariste que j’ai croisé dans mes années de galère, il ne buvait pas… Cet après-midi je réfléchis j’ai mal, je me sens lourd… Mon dieu faites donc pour que j’y aille pas, je sais que le vendredi après-midi vers trois heure les bistros se remplissent, me souviens de cette barmaid qui m’avait signalé que le bar étais fait pour boire pas pour jaser. Je suis certain que je vous l’ai déjà écrit…  J’ai téléphoné aux amis… Y’a rien de bon dans la consommation d’alcool. J’écoute ma petite voix intérieure qui me dis n’y va pas… Pas aujourd’hui en tout cas… Pas plus dans le temps des fêtes. Je me souviens comment je suis détestable quand je bois. Je vais changer de propos je vous en ai assez dis. Je pense à l’ami qui rentrais de travailler s’achetait un six pack et un peu de coke et y passait la soirée… J’ai de la peine je veux pas faire ça. L’abstinence c’est parfois difficile. Je suis mieux de rester à jeun si je veux prendre l’avion dans trois mois… Je m’en vais vers mon senti, si je me saoule y’auras personne… Les cravings ça dure pas, je vous l’écris là… Je sais pas comment faire pour changer de propos, mettre un peu de lumière et d’espoir là-dedans un jour à la fois… Souvenir de Besançon l’hiver dans la neige, c’était un beau voyage, la fondation de la psychiatrie citoyenne que plus personne ne semble mettre de l’avant, y’avait de belles promesses mais on semble revenus aux bonnes vieilles méthodes. Quoi que la pleine citoyenneté et mon implication me permettent le rétablissement. À bien y pensés j’irai pas, je veux pas briser tous ces beaux vingt-quatre heure. Je suis pas guéris je prie… C’est un alcoolique qui dans les années soixante a lancé la réforme des soins de santé mentale, dans la postface on dit qu’il était guéris, je crois pas qu’une chose pareille soit possible. Au fond c’est émotif mon affaire si vous lisez ça faites-moi signe pour me montrer que je suis pas seul. La paranoïa a ça de bon, j’ai pleinement conscience que si j’y retourne je vais mourir. Bon! Je lâche prise… Je suis impuissant devant l’alcool. Je vous aurai encore une fois entretenu à propos de la pire des obsessions. Je vais terminer en récitant la prière de la sérénité « Mon Dieu donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaitre la différence ».
Bernard

jeudi 13 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’équipe locale a gagné, vous allez rire cette semaine j’ai acheté des sous-vêtements trop grands. C’est gênant de vous raconter ça mais je vais faire avec… Je pense à la femme à qui j’ai téléphoné qui voulait savoir ce qu’est la schizophrénie, elle me disait que ses médicaments lui donnait des démangeaisons. Je crois qu’elle a réveillé quelque chose chez moi, j’ai pris une douche et j’ai changé de savon j’espère que ça va cesser… Je pense au silence comment ça m’angoissais sans parler de la peur, la paranoïa… Le voisin est réveillé il ne ronfle plus. Je sais pas pourquoi je pense aux bécosses, comment c’était inconfortable de sortir dehors faire ses besoins… Sous-vêtements, besoins voilà des choses intimes mais pas très littéraire, j’ai aussi acheté de l’eau de toilette Britt de Burberry, ça sent bon en tout cas meilleur que dans la bécosse au printemps… Je croyais avoir acheté Rythm mais c’est pas ça, y’en a un peu plus dans le vaporisateur. Ouais! Je suis pas très bon quand vient le temps de faire des achats. J’aime pas ça je me dépêche pour sacrer mon camp. De toute façon je crois qu’il vaut mieux avoir des sous-vêtements trop grands que pas du tout… Méchante littérature!!! Eau de toilette et bobette… Je sais pas pourquoi dans ma jeunesse on aimait pas les parfums, pourtant c’est si agréable de sentir bon surtout dans les avions… Je m’inquiétais pour l’argent en voyage, je crois que je vais me servir de ma carte de crédit ça aussi c’est pas de la grande poésie. Cette semaine j’ai regardé une émission sur le Maroc vue du ciel, c’était très beau, juste un petit défaut le narrateur avait un défaut de prononciation il parlait comme on dit sur le bout de la langue. Bon! Le Maroc ce seras pour une autre fois, je suis mieux de voir pour San Francisco quitte à acheter un autre guide, j’aurai rien vue et j’y serai… J’ai hâte, c’est un peu le cadeau de Noël que je me suis fait. J’ai entendu à la radio le gars de la défense des droits du malade mentale, il parlait de la nécessité pour un patient-partenaire lorsqu’il participait à un comité où tous les gens sont payé de lui aussi être dédommagé, ça va de soi et ça se défend, ils devraient peut-être changer la règle au gouvernement. Je sais pas si vous avez remarqué mais la nuit c’est beaucoup moins mon senti douloureux. Pourtant, la douleur c’est ce qui me guide, n’hésitez pas à me commenter ça me fait toujours plaisir d’avoir votre avis, quatorze décembre Noël s’en viens déjà il me semble qu’hier encore il faisait chaud. Voilà! J’ai trouvé la photo pour illustrer ça. C’est la chute qui arrive, lâchez-pas y’a encore quelques mots. Je suis toujours content de vous écrire. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’étire lentement en vous souhaitant à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai une grande fatigue, j’arrive pas à bouger… J’ai passé la journée couchée… Je suis battus je crois que c’est mon blues d’automne. Je vous écris en écoutant l’émission Folie Douce sur la santé mentale. De retour dans le silence… Je fais comme si rien n’étais, la fatigue c’est peut-être mes nuits entrecoupées d’écriture. Je sais que si j’écris je vais me trouver plus confortable quand j’aurai terminé… La semaine prochaine je participe à l’émission de radio, je pose ma vision de patient-partenaire sur une critique du livre les fous crient au secours. Je me suis trompé j’ai écrit les patients… Peut-être parce que patient c’est plus humain que fou… Je me sens mieux quand je me retrouve devant mon écran, derrière mon clavier… Une semaine encore et c’est officiellement l’hiver… Je sais pas pourquoi je pense à tous ces vieux couples qui se défont, moi mes relations de couple ont jamais duré, je tiens personne responsable de mon état, j’espère que je tomberai pas malade avant de partir pour San Francisco… Les retraités de la Gatineau s’en vont en Arizona en janvier, je pense que c’est un endroit magnifique… Moi avant de partir je lis nos racines psychédélique, y’a beaucoup de notre mode de vie qui viens de San Francisco, ne serait-ce que les hippies, Haight Ashbury et la poésie. J’ai rêvé aux grandes pentes de Frisco. Souvenir d’un film où le gars se faisait embarquer dans une secte, il réussissait à s’en sortir et devenait déprogrammeur de ces sectes… Je pense aussi à la taxe sur le carbone en Californie et au Québec… J’ai un peu peur pour l’avion mais je crois qu’une fois en vol ça va aller… Un peu moins de quatre mois encore, je me répète… Le soleil s’est couché, bientôt la nuit. Les partys de Noël sont commencé, je sais pas si comme avant plusieurs vont être éméché… Je suis sortis de ce monde d’alcool et c’est tant mieux. Je prie pour ne pas y retourner… Je pense à ma bêtise quand je suis ivre… Bon! Je vais essayer d’écrire sur autre chose que l’alcool. Je pense que le jeudi soir plusieurs ont leurs paye et vont budgéter, ça va prendre de l’argent pour les cadeaux. Surtout pour ceux qui ont des enfants, y’a tous ces jeux électroniques. Les tablettes électroniques aussi qui parfois sont nécessaires en classe. J’entends de la grosse guitare électrique dans ma tête. Je crois que depuis que je ne bois plus je suis moins déficient, aujourd’hui j’ai dormis ça tiens loin la paranoïa… La voisine a cessé de circuler sur la passerelle, c’est tant mieux… Ce soir mon senti est pas très intense, je sais pas si on a l’air bête deviens-t-on un meilleur écrivain. Je croyais pas y arriver encore, c’est pas de la grande littérature mais je fais du mieux. Voilà! J’en suis rendu à la chute. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici… Encore quelques mots qui vous plaisent. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard