Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de passer un rare dimanche où j’étais
bien. Le mois d’avril tire où s’étire à sa fin. Ce matin je suis allé manger un
croissant et boire un excellent café à l’épicerie Polonaise Wawel ça m’a fait
beaucoup de bien de marcher. Lentement le ciel se dégage. J’ai regardé un
documentaire sur les dessous de Montmartre, Barbès ect… et là je regarde une série
française qui se passe à Paris je me saoule de Paris. J’ai comme on dis ici
pogné le fix sur cette ville. Demain j’ai une répétition théâtre, le temps
passe vite on va y être bientôt. Je vais essayer de placer des mots sur ma vie
intérieure, c’est difficile de nommer cette douleur de l’absence. C’est très présent pourtant je suis plus un
enfant, je sais pas pourquoi je pense au rituel des curés. La messe c’est
désarmant pourtant les prêtres ont plus une bonne réputation. Mardi j’ai une
consultation chez le physiothérapeute ensuite la dernière formation d’une série
de trois. Ce soir pour souper j’ai mangé des hot-dogs et des frites rien de
transcendant là dedans, j’en suis plus à m’arracher l’âme pour écrire pourtant
un rien me dérange me déstabilise. J’ai encore en tête les enfants qui s’amusent
aux funérailles de maman, c’étais bien, c’étais beau… Je dis merci à mon
lecteur secret pour son annotation sur Facebook. Il est encore et toujours
question de Paris après les jeux il seras toujours temps d’y aller. Voilà
lentement je digère mon souper en pensant à l’époque où j’avais rien à manger.
Bon ! J’ai lavé la vaisselle une chose sérieuse de faite. Si vous me rendiez
visite j’aurais pas honte de ce que vous allez voir où sentir, c’est propre… Je
pensais que mon aspirateur avait rendu l’âme mais non il fonctionne encore ça
me rend heureux. J’aimerais donc ça être un vrai écrivain, tout ce que je sais
pour en devenir un faut écrire pis laisser faire les choses de transfuge de
classes. Je pense que ces quelques mots sont suffisant pour me faire traiter de
woke… Enfin j’ai pas étudier j’avais pas les moyens ma formation je l’ai
acquise dans les ailes psychiatriques c’est là qu’on vois l’humanité dans la
souffrance. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion !
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt !
22/04/2024