dimanche 21 avril 2024


 

Bonsoir ! Bonjour !  Je viens de passer un rare dimanche où j’étais bien. Le mois d’avril tire où s’étire à sa fin. Ce matin je suis allé manger un croissant et boire un excellent café à l’épicerie Polonaise Wawel ça m’a fait beaucoup de bien de marcher. Lentement le ciel se dégage. J’ai regardé un documentaire sur les dessous de Montmartre, Barbès ect… et là je regarde une série française qui se passe à Paris je me saoule de Paris. J’ai comme on dis ici pogné le fix sur cette ville. Demain j’ai une répétition théâtre, le temps passe vite on va y être bientôt. Je vais essayer de placer des mots sur ma vie intérieure, c’est difficile de nommer cette douleur de l’absence.      C’est très présent pourtant je suis plus un enfant, je sais pas pourquoi je pense au rituel des curés. La messe c’est désarmant pourtant les prêtres ont plus une bonne réputation. Mardi j’ai une consultation chez le physiothérapeute ensuite la dernière formation d’une série de trois. Ce soir pour souper j’ai mangé des hot-dogs et des frites rien de transcendant là dedans, j’en suis plus à m’arracher l’âme pour écrire pourtant un rien me dérange me déstabilise. J’ai encore en tête les enfants qui s’amusent aux funérailles de maman, c’étais bien, c’étais beau… Je dis merci à mon lecteur secret pour son annotation sur Facebook. Il est encore et toujours question de Paris après les jeux il seras toujours temps d’y aller. Voilà lentement je digère mon souper en pensant à l’époque où j’avais rien à manger. Bon ! J’ai lavé la vaisselle une chose sérieuse de faite. Si vous me rendiez visite j’aurais pas honte de ce que vous allez voir où sentir, c’est propre… Je pensais que mon aspirateur avait rendu l’âme mais non il fonctionne encore ça me rend heureux. J’aimerais donc ça être un vrai écrivain, tout ce que je sais pour en devenir un faut écrire pis laisser faire les choses de transfuge de classes. Je pense que ces quelques mots sont suffisant pour me faire traiter de woke… Enfin j’ai pas étudier j’avais pas les moyens ma formation je l’ai acquise dans les ailes psychiatriques c’est là qu’on vois l’humanité dans la souffrance. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt !

22/04/2024

samedi 20 avril 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai marché une bonne demie heure, ça va mieux, j’ai commencé à lire un bon roman. C’était un beau et bon samedi, fait quelques achats au marché. Un voisin m’a salué c’est agréable… Les gens passent en vélo Bixi. La semaine prochaine je serai pas mal occupé, théâtre, formation, physiothérapeute, entrevue, Montréal se fait belle. Je crois que ce soir il va pleuvoir, je pense aux charmantes musiques de Fauré. Semble que les espagnols n’aiment plus les touristes quand j’y suis allé ils étaient pas désagréables. Beaucoup aimé Barcelone et Madrid. Ça me rend nostalgique du voyage, je partirai encore. Y’a des bandes dessinées comme Placid et Muzo qui ramènent à l’art crû à l’enfance toute dans la simplicité. Je vous écris là-dessus et je suis ému c’est avec ça que j’ai appris a aimer les œuvres dessinées. Hier y’avait une émission sur le musée impressionniste D’Orsay, j’ai appris qu’il était situé exprès entre Beaubourg et le Louvres. L’émission c’était une visite solitaire du gardien de nuit. J’attends un peu et je retournerai à Paris, Beaubourg je remet toujours ça mais cette fois là j’irai. Je suis de bonne humeur aujourd’hui, c’est un beau samedi. Semble que les snowbirds vont revenir avec le beau temps. L’avion pour Paris part toujours le soir de Montréal vers vingt heures. C’est pas les snowbirds qui partent ils reviennent en voiture de Tampa Floride à Aylmer dans l’Outaouais. Si je m’écoutais je m’auto-stigmatiserais des fois je me paie la traite pour rien. Je pense à la méthode paranoïaque auto-critique de Dali un grand génie qui paralyse les grands malades. Ça donne rien de savoir ça pour passer la serpillière dans les édifices public. Je sais plus quoi vous écrire c’est juste mes sentiments de perdus mes malaises d’égocentrique. Lentement mon propos glisse vers le néant du non-dit je fais à peu près dans l’automatique. Écrire c’est pas dire… Ce soir mon dessert c’est une pomme Empire sucrée. Je trouve pas comment terminer, comment vous laisser, je pense à vous lecteurs et lectrices c’est toujours mon monde intérieur l’impression de mes sentiments. Quelques mots encore j’espère que je vous choque pas trop. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

21/04/2024

vendredi 19 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai acheté de la lecture, dans le métro quelques itinérants et une jeune fille qui faisait une overdose. C’est difficile le bas de la ville, les constables spéciaux sont occupés. J’ai hâte de commencer mes lectures, j’arrive pas a apprendre mon texte pour le théâtre, je devrai le lire. Ça va mal, les gens tentent de s’immoler, c’est vraiment de la folie, à la radio ça crie à l’aide. C’est le début du week-end, le ménage a été fait, je suis dans un passage psychotique j’entend mon nom à la radio pour rien comme ça. J’ai hâte à l’automne pour entendre le balado santé mentale auquel j’ai participé. Ce soir j’ai beaucoup mangé, une baguette de pain, du fromage en grains, des légumes et une côtelette de porc. Je sais pas pour vous mais ici il fait chaud. J’ai beaucoup marché… Je sais pas si je vais arriver à vous écrire ce soir, parfois le voisin d’en haut cogne sur son plancher. À vol d’oiseaux mon studio c’est pas le raffinement des lignes pures nordiques, y’a quand même quelqu’un qui est entré ici et qui trouvais ça beau. Quand le ménage est fait ça sent bon c’est bien. Lundi prochain répétition théâtre , visite chez le physio mardi et en fin d’après-midi formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement après je crois que c’est fin mai. Je vous parlerais bien de mes sentiments intimes, j’essais de prendre plaisir à vous écrire, je suis pas un influenceur mon affaire c’est l’écriture l’expression… J’ai mal pour le gars qui s’est transformé en torche humaine, fallait il qu’il sois à bout. Ce soir assis à mon bureau je vous répète que ça sent bon, je pense à mes implications ma façon de combattre la stigmatisation est-ce la bonne ? Je pense au transport en commun comment je préfère ça à l’automobile quand je reste dans le centre. Le stigma on le ressent souvent trop tard, les stigmatisants sont destructeurs et font mal ça brise l’esprit du beau du bon, ça enlève le crédit à ce que je peut écrire, y’a les amis aphasiques comment ils doivent souffrir. Je termine comme ça. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

20/04/2024


jeudi 18 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! Lentement dehors ça verdis. J’ai préparé des légumes que je vais manger avec une côtelette de porc. C’est toujours mon journal presqu’intime j’apprécie toujours beaucoup votre lecture. La semaine se termine c’est jeudi y’en a plusieurs qui vont prendre une bière après le travail. Je me rappelle je sortais du métro Berri rue Maisonneuve je prenais la rue Saint-André jusqu’à Ontario et je prenais un verre au Cheval Blanc, c’est pas rester intéressant longtemps je descendais tout le temps. Ça fait longtemps tout ça j’y retourne pas. Le temps que je passait là je faisait rien d’autre… Et je cherchais, cherchais quelqu’un avec qui boire et raconter de mauvaises histoires, on adorait Bukowski qui avais de la bouteille lui aussi. Pendant ce temps là les gens sérieux se bâtissaient une vie. La vie a passé j’ai écris, j’écrirai à la fin de mes activité alcooliques je ne faisait que des gribouillis illisibles. Ce soir l’union des artistes manifeste pour le soutiens aux arts vivants. Cet après-midi j’ai parlé avec mon jeune bro ça m’a touché affectivement j’ai entendus des mots qui ont pas été dis j’ai vérifié mon bro a été assez gentil pour me démêler. Je l’en remercie. Ce week-end je vais aller me chercher de la lecture y’a au moins quatre livres que je veux lire. J’ai des amis discrets c’est pas nécessairement ceux qui parlent le plus fort mais je les aime. Je vous parle souvent d’alcool de son caractère dépressif je buvais et je pleurais c’était pas agréable pour personne. Je pense encore beaucoup à la matriarche ses appels téléphoniques me manquent. À la radio ils parlent des chiens sans laisse je me rappelle des marches de la maison au village de Saint-Charles-de-Mandeville les chiens jappaient et partaient après moi. Je sais pas si j’ai toujours mon lecteur secret mon message sur l’impôt je crois qu’il étais pas nécessaire. Cette semaine je bosse pas vendredi, j’espère qu’il feras beau. Évidemment que coin Sainte-Catherine et Frontenac y’a beaucoup de circulation les gens rentrent chez eux. Là je vais ailleurs je souhaite une belle et bonne grossesse à ma nièce la femme de mon neveu. Voilà!  C’est tout, la chute ! L’épilogue ! La conclusion! La finale ! Comme toujours je dis merci à ceux qui ont lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

19/04/2024


mercredi 17 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! Chez moi ce qui est étonnant c’est que j’arrive pas à rester en paix longtemps. Je me préoccupe souvent de choses sans importances. J’ai un toit sur la tête et à manger mes comptes sont payés que demander de plus ? Je pense aux fraudeurs qui essaient toujours de m’en passer une. Je suis toujours anxieux… J’ai recommencé a regarder des guides sur Paris ce seras pas avant deux ans y’a toujours a visiter et ne serait ce que flâner sur une terrasse de bistro ça vaut la peine. Je me souviens de la terrasse du bistro le Lithographe y’avait au moins trois personnes pour me servir c’était extraordinaire si vous voulez y aller c’est Boulevard Raspail, métro du même nom. Je m’ennuis des longues marches dans Paris des discussions avec un sans domicile fixe contrairement a ce que vous pouvez pensé c’est agréables. La rive Gauche c’est intéressant juste de se rappeler des grands noms qui sont passés là… Pourquoi pas y retourner ? J’attend après  les jeux olympiques et j’irai visiter Beaubourg et la Cathédrale Notre Dame. Pour loger je vais essayer d’avoir le même hôtel à Montparnasse, Le Royal Rive Gauche. Y’a plein d’endroit que je veux voir, la place des Vosges par exemple. Le Lithographe ça me rappelle les gars des arts graphiques que j’ai fréquenté longtemps ça a toujours été inspirant pour moi qui veux publier des livres. J’aime beaucoup marcher seul, j’espère que je vais me rétablir de mon problème aux jambes. Marcher le long de La Seine c’est bien aussi. En attendant j’espère veiller autour d’un feu de camp cet été avec ma sœur ses enfants ma nièce et mon neveu Aquin. Mes frères j’aime tellement ça je vous l’écris et je suis déjà ému. Y’a plein de souvenirs dans ce que je vous écris aujourd’hui. J’ai pas besoin d’une chambre de luxe à Paris, un trois étoiles c’est suffisant. Je vous écris ça et déjà je suis anxieux de partir, Paris est belle Paris est bonne ça ferais le quatrième séjour que j’y ferais. Je partirai pas en peur comme on dis je suis pas rendu tout ce temps… Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

18/04/2024


mardi 16 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Déjà deux sessions de formation données, il en reste une et c’est terminé pour le printemps. Ce soir y’a un magnifique soleil, j’essaye d’avoir un discours positif. Demain j’irai peut-être m’acheter une baguette et du fromage. Je suis souvent dans les souvenirs, je me suis rappelé ce commis caissier à la caisse qui m’appelait ti-pèt d’une façon méprisante. La caisse est fermée le commis est partis et moi je suis encore ici. Ce matin dans le journal ils parlaient de l’hôpital Notre-Dame qui dessert des gens défavorisés. J’ai pas encore vu de châteaux dans Le Goulag Centre-Sud mais lentement ça se gentrifie des édifices à condo un peu partout. La solitude semble que je ne serai plus jamais seul pourtant c’est au fond de moi le mal du solitaire. Je veux surtout pas dire que je suis incompris, toutes ces années a chercher je ne sais quoi ? L’autre peut être ? Elle avait trouvée le moyen de briser mon canif, rapidement une autre m’avait acheté un couteau suisse. Je sais pas, je sais plus à mon âge la musique est moins importante. J’ai ouvert la fenêtre, un peu d’air frais c’est pas mal. Je sais pas pourquoi cette semaine dans mon quartier de pauvres j’ai croisé deux très jolies femmes, elles doivent pas vivre ici. J’irai pas essayer de discuter au bistro, ça cause pas beaucoup ils sont là pour vendre de l’alcool. La folie elle est beaucoup là tomber en amour avec une barmaid d’un bar du centre-ville en sachant que tu peux pas lui dire un mot et que de toute façon tu est trop saoul pour savoir ce que tu dis. Je ne bois plus mais toutes ces années m’ont marquées. Dehors un itinérant a ramassé assez d’argent pour se payer un dix onces de rhum, ça va juste l’aider a couler un peu plus profond. Au fond ils veulent rien sentir, s’anesthésier  et respirer. J’ai jamais compris la fascination affective qu’exerçais un staff de bar. Je préfère quand même regarder mon écran d’ordinateur que le miroir et les bouteilles d’un bar. J’évite les lieux sombres j’ai trop donné là. On vois rien, le bar que je fréquentais est disparus. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine !

17/04/2024

lundi 15 avril 2024


Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui répétition c’était spécial on a fait notre premier enchainement. Venez vous allé aimer ça, on est trois gang réunies les gens du théâtre Aphasique, Les Impatients et les gens de l’institut Universitaire de Santé Mentale du Sud-Est de Montréal. Ce soir je regarde mon écran comme si c’était un aquarium y’a des remous dans ma tête. Je pense toujours à mon rétablissement, je crois que maman serais contente de voir que je continue mon cheminement. Le ciel semble vouloir se dégager, dehors un camion de L’Anonyme passe, y’a des drifters qui arrivent à Montréal pour l’été, ils sont tout équipés je crois qu’ils savent où ils vont coucher ce soir mais après? Je pense à la crise de vingt neuf j’y vois une parenté avec la pandémie de toxicomanie pour moi c’est une crise de société la dope. Les toxicomanes ont souvent le sentiment de vivre dans un monde en crise sans parler des guerres, l’alcoolisme et la toxicomanie quand on est en manque c’est un combat souvent on y arrive pas, on cherche juste un endroit où se poser et récupéré un peu mais encore un mais la drogue de rue est une arme mortelle elle tue. Ouais ! Ils arrivent des petites villes de province à Montréal, ils veulent pas conquérir la ville ils sont trop défait, ils vont vite s’inscrire à la sécurité du revenu et souvent partager un logement insalubre, ils vont essayer de faire un deal de dope sans trop marcher dans les plates bande d’un autre. Souvent ils vont s’éteindre après avoir mendié assez pour faire une overdose. Je reviens toujours à ce qu’on leurs offre, pas grand-chose les meilleurs deviendront poète ça remplis pas le frigidaire. Le coucher de soleil est magnifique ce soir rose bleu blanc et orange… Je parlais de la crise de vingt neuf je voulais mentionner le grand Woody Guthrie qui a chanté les travailleurs agricoles qui jumpaient les trains. La crise c’est le logement les gens ont plus les moyens de payer avec le doux temps ont va créé des campements c’est quand même précaire on campe plus pour le plaisir. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Quelques mots encore pour dire que j’appuie les sans-logis ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

16/04/2024