dimanche 7 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Il a fait beau aujourd’hui, j’ai marché un peu. À la télé une émission sur les peintres fauves ça se passe à Montmartre au début du vingtième siècles. Quand je vais à Paris je pense toujours à cette avancée de l’art qu’a connus Paris. Je suis toujours enchanté de mettre les pieds là-bas. Je suis pas un dandy je suis trop angoissé. Quand j’habitais la Petite Bourgogne les anglophones disaient en me voyant Ho! What a dandy! Je crois qu’en anglais ça a pas vraiment le même sens. Quatre ans dans ce quartier qui à l’époque était assez mal famés. Maintenant je sais pas j’y met plus les pieds, y’en a qui dirais que c’est un exemple de mixité sociale des édifices d’habitations à loyer modique mêlé avec des tours à condos et des duplex, ça aussi je me demande si c’est un succès on en entend plus parler dans les médias. Je pense que Griffintown est plus dans l’ère du temps… C’est loin du Goulag Centre-Sud qui se développe tranquillement j’ignore si on peut dire gentrification de toute façon les loyers sont hors de prix partout à Montréal. Tout est fondue c’est le printemps. Demain matin c’est le boulot pour beaucoup de monde, les embouteillages de voitures, les pannes de métro c’est pas un cadeau. Je crois que mon lecteur retraité de la Rolls Royce est revenu de vacances avec sa douce ils ont ramenés le beau temps. Ouais ! Je me relis et je trouve que je suis bien ignorant. J’ai des souvenirs de promenades en solitaire sur la rue Saint-Denis et de mes pauses dans les bistros pour prendre un café. J’étais seul inutile et défait, les journées étaient longues chômeur sans métier. Tout ça y’a longtemps au prise avec la maladie mentale. Pas de nuage, lentement le soleil se couche, le soir j’arrive pas a trouver une émission de télé intéressante… La rue Saint-Denis au nord de Sherbrooke ça a déjà été intéressant mais maintenant? Vous avez pas droit a ma plus belle prose… Parfois je pense à la poésie de l’enfance, à son imagination, les efforts faits pour parler comme les grands. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! C’est terminé ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

08/04/2024


samedi 6 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je suis allé au supermarché, j’ai rencontré des gens gentils et sympathiques. J’ai marché quelques minutes j’espère que je vais me rétablir. La neige est presque toute fondue, le voisin parle seul, j’aime pas beaucoup ça mais il parle pas très très longtemps. J’ai encore de la peine du décès de maman. J’entend un avion qui passe j’ai hâte à mon prochain départ. J’ai un bon souvenir de mon dernier voyage au Portugal, je sais pas trop où je vais aller pour le prochain. Ici y’a des itinérants intoxiqués dehors, un demande à l’autre si il a de la dope. Dehors sur la rue un poste de commandement de la police de Montréal. Si rien ne change fin mai j’irai à Lévis. Cette semaine je participe à une formation sur la stigmatisation, deux heures, seize heure à dix huit heure la même chose pour les deux semaines subséquentes. Je vais essayer comme souvent de vous écrire mon monde intérieur, souvent c’est l’angoisse du solitaire. Y’a longtemps que je vie ça mais depuis que je peut plus parler à maman c’est plus présent, j’ai l’âme en loque. La semaine passée j’ai eu un comité patient partenaire. Je crois que ce serais une bonne chose si on rajoutais des comités et des patients, ça participe au rétablissement. La santé mentale c’est un domaine complexe mais y’a des solutions simples qui fonctionnent. Faut faire attention le rétablissement c’est un processus avec des avancées et des reculs, c’est a travailler à chaque jours. Je fais des efforts dans ce sens là, toujours des itinérants insouciants avec leurs sacs-à-dos, ça semble pas les inquiétez de savoir où ils vont coucher ce soir. Hier les constables spéciaux vidaient le métro… Je sais pas ce qui se passe la police est très présente. J’essaye de terminer sur une bonne note, je viens d’ouvrir la radio je les ai entendus dire que je suis niais. C’est possible… La radio me parle, ce sont les voix de la schizophrénie, je délire, je délire, je vous en dis pas plus long. L’angoisse hallucinatoire elle est là où on l’attend pas. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! Ciao! Bye !  Ça y est c’est fait ! À la prochaine je l’espère !

07/04/2024


vendredi 5 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’étais le ménage le matin et la répétition théâtre en après-midi. On a bien travaillé et la neige fond. Pour tout mes lecteurs et lectrices sachez que j’apprécie le temps que vous prenez à me lire. Ça reste toujours une espèce de journal intime. J’ai remarqué qu’il y a des gens qui sortaient et revenaient en mieux dans ma vie c’est bien. Vendredi soir j’ai hâte à l’été pour aller jaser autour d’un feu chez ma nièce c’est toujours plaisant. Je pense aussi à mon lecteur secret qui va faire mon rapport d’impôt, ça m’enlève une épine du pied un gros merci. La répétition était intense j’ai pas fait beaucoup de choses mais j’ai beaucoup écouté si c’est comme à l’habitude on va réussir. J’espère que ça iras bien on va jouer au Théâtre du Nouveau Monde. Ils ont la gentillesse de me laisser jouer mon texte entre autre. J’ai peur d’être vieux, trop vieux pour le jeu. J’ai pas de souvenirs, je pense à un moment passé au Théâtre de la Dame de Cœur c’était au début ils y jouaient du théâtre d’été, j’aidais pour la scène et les décors j’avais installé une porte qui servait de passerelle entre la scène qui représentais un bateau et le côté cour qui était un quai si je me rappelle bien. Je sais pas si j’ai des lecteurs, lectrices qui se rappellent du centre culturel de Terrebonne au vieux bureau de poste, on y faisait des événements, le Haïti Inn entre autre, avec toute la fougue de la jeunesse. Ma chute a commencé pas longtemps après ça, la folie était là j’ai longtemps nié ça. Tout ce qu’on trouvais a faire avec moi c’est de me donner des jobs de balayeur et me vendre un tacot infesté de souris qui sentais la mort. Autre chose papa qui pique une crise parce qu’un oncle voulais m’inscrire au Cégep en éducation spécialisé, le père avait pas aimé qu’on se mêle des affaires de sa famille il m’avait pas offert grand-chose pour remplacer, j’ai toujours vu que pour lui ce qui comptait c’étais l’argent, une bonne paye ça semblait suffisant. Je me permet d’en parler ils sont décédé. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine.

06/05/2024

 


jeudi 4 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! La bordée est tombée ça cesse lentement. J’ai manquée de politesse et de délicatesse hier je m’en excuse. N’empêche que ça m’a fait du bien, ce soir je vais beaucoup mieux . Les gens du midi de la France en visite au Québec sont heureux de voir la neige. Aujourd’hui j’ai regardé un documentaire sur la réparation de Notre-Dame j’étais heureux de voir que la flèche était terminée la restauration a été faite à l’identique avec le magnifique Coq. Je me promet bien d’y aller a ma prochaine visite à Paris. Je dis bravo et merci de mon humble chaumière à tous les ouvriers Français, ils ont un grand savoir faire. Y’a rien a faire j’aime Paris, Montparnasse Montmartre la rue Mouffetard et combien d’autre magnifiques endroits. Je me promet d’y retourner d’ici deux ans. En ce moment à Montréal la neige fond, moi je me rétablis parfois j’ai des rechutes de santé mentale mais y’a quand même des journées qui sont belles. Les snowbirds sont dans la rénovation de leurs roulottes. Le beauf travaille sur une table fait main c’est pas Notre-Dame mais quand même un grand artiste. J’ai hâte que ce sois vert ici. Ceux qui veulent mon dernier livre, intitulé Ce seras vert a Porto vous pouvez me faire signe à cette adresse b.saulnier@sympatico.ca . Le premier Obsession Parisiennes est aussi disponible. J’espère que ma fervente lectrice a bien reçu les siens. Ce soir c’est plus calme chez moi la folle du logis s’est apaisée. Ça se change en pluie, ça va vite fondre, j’attend les bourgeons et les fleurs. À la radio ils parlent d’accès aux rêves, moi j’ai toujours été un grand rêveur éveillé mon imagination même négative a jamais cessée, c’était les voyages, j’en ai pas fait dans ma jeunesse j’étais trop malade, maintenant je suis plus vieux et je suis allé dans beaucoup de villes et de capitales du monde. Il m’en reste encore beaucoup à voir. Pour le moment mon âme est pour Paris mais je peut toujours changer d’idée. Je suis inquiet j’ai peur que mes livres se soient pas rendus à ma lectrice. Voilà ! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Je suis heureux de vous avoir écris aujourd’hui. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

05/04/2024


mercredi 3 avril 2024


 

À soère ça va mal, ça va mal en sale, je suis psychotique anormal, ça me prendrais des balles pour faire sauter ma zone cervicale, faire taire l’animal qui se pense au bal quand yé rien qu’à Laval. Un cheval, un cheval une selle en aval, ça m’achale, ça m’achale comme une vieille pédale perdus dans un dédale, c’est la rafale des jours perdus parfumés au santal, je cherche un canal une voie d’accès primale, bein oui c’est ça c’est anal et atonal on ne va plus au Balmoral. Justement amoral y’é pas question d’épidurale l’enfant vivras plural dans le sidéral. Tout ça c’est banal on feras pas le total c’est pas minéral si on disait causal… et surtout pas à l’hôpital.

Vous voyez mon état, j’espère que vous aimez ça, c’est toujours une question d’écriture pour aller mieux. Parfois y’a que comme ça que j’exprime mon malaise, ma psychose, c’est pas a peler des pommes de terre qu’on deviens écrivain, on écrit pour le reste advienne que pourras. Introspection dans le délire c’est douloureux ça me brise. Je suis en larmes j’arrive à rien, les mots c’est beaux parfois c’est trop mais c’est le boulot. Parfois je suis à Babel.

Je brûlerai, je brûlerai avant l’été avant la vérité anesthésié  je vole les blés c’est pas périmé le poète les a laissé et encore je brûlerai au mensonge dicté par la finalité. Voilà Ti-Mé vous souriez je pleure sous estimé et toujours plus je brûlerai ne laisserai ça sans humilité. Je suis tout mêlé mixé mélangé dites moi l’été va-t-il arrivé. Je suis dupé périmé trop vieux, haché, scié vous m’ôtez je ne suis plus là isolé peiné aussi mes rimes sont pas des pieds. Je vais y arrivé c’est presque passé décomposé. Vivez, vivez, vous verrez.

Vivre quoi d’autre sur la rive en écoutant la grive avec un livre. Arrive, arrive et prive mais vive loin de la dérive. On me fait la prise du silence pour que je ne dise plus. Je tchèk la charrue dans la rue, c’est ce que j’appelle crû ces vers entendus. Je passe par-dessus et je termine apparus nulle part comme avant perdus. Allez j’y vais nu et toi tu monte sur le toit je serai pendu. Pour finir l’avenir est un mur un souvenir de murmure empoisonné au mercure, C’est ça c’est là je ne reviens pas. Voilà pour moi.

04/04/2024

 

 

mardi 2 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai peur, y’a toujours des empêcheurs de tourner en rond des gens à la langue blessante et assassine. Je continue quand même à vous écrire, parfois j’ai envie de me rendre de tout abandonner de devenir légume dans une chaise berçante… Pourtant ce soir il fait beau on annonce de la neige pour demain y’a des années que j’ai pas fait de mal du moins pas consciemment. C’est pour ça que j’écris j’espère blesser personne, j’ai le droit de vivre. Ils m’auront bien un jour mais je vais essayer de finir. Je vois tout de travers me sent menacé par une gang de motard. Les constables spéciaux du métro trouvent que je suis un pas bon, c’est bien important ? Pas vraiment. Je fais ce que j’ai à faire. J’essaye d’être honnête c’est pas simple. Ce soir j’écris des bêtises mais c’est ce que je sens. Je continus, je continus, je suis lourd trop lourd ma tête est trop occupée. Ce que je raconte là je le dirais à des policiers ils me diraient de me rendre à l’hôpital. Mais j’ai vu pire… J’essaye de me calmer, je suis chez moi le loyer est payé, ça va. Je suis vieux la fatigue est plus lourde, ça me fait tomber dans la paranoïa. Comme on dis on peux pas plaire à tout le monde et à son père surtout que le mien est plus là, je pense à mes cousins paternel, j’en ai vu quelques un aux funérailles de la matriarche je m’excuse auprès d’eux de pas leurs avoir donné plus d’attention. La prochaine fête c’est la fête des mères, ça va faire un grand espace à occuper elle va me manquer. Je suis déjà et encore triste. Aujourd’hui pourtant j’ai marché plus que quinze minutes ça a pas tuer l’angoisse. Un vrai fou qui pense qu’il fait concurrence à Québécor, LaPresse+, Le Devoir bein voèyons! Je pense que mon lecteur secret pourrait me diriger là-dessus. Ce soir c’est pas un texte agréable, j’y raconte une autre part de mon intérieur. Je finirai mes jours, seul, excentrique, mélancolique. Voilà c’est fini. C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao! Arrivederci ! Bye ! So long !

03/04/2024


lundi 1 avril 2024

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Voilà votre épistolier, je sais pas si on peut appeler ça une correspondance épistolaire n’en reste pas moins que c’est presque une lettre, une missive. Y’a toute cette forme du journal presqu’intime, j’arrête les questions. Je pense que c’est comme ça que je vais vous toucher en y allant au plus près… J’ai ouvert la fenêtre, un moment cet après midi je sais pas pourquoi je me sentais coupable. Ma petite voix unique a répondu que j’étais correct que j’avais pas à m’en faire. J’aime bien savoir que vous m’accompagné, que je ne suis pas seul. Quoi qu’écrire ça se fait toujours seul ne serait ce que pour écouter les muses encore ce sont des illusions. Aujourd’hui c’était lundi de congé, pas de théâtre c’est remis à vendredi. Je sais pas pourquoi ce soir ça me fait mal, y’en a qui dirais que je suis neurasthénique c’est pas la première fois que j’en parle… Je vous ménage pas avec mes folies. Souvenir du bistro, il était temps que j’arrête, j’étais un dérangé dérangeant. Ce soir je suis pas très inspiré, je pense encore aux funérailles de maman je crois j’ai pas été correct, ça me faisait mal mais j’ai pas pleuré encore aujourd’hui les larmes ne viennent pas. Je suis parfois malheureux. Je réinventerai pas le genre y’a longtemps que les poètes et les écrivains échangent par courriel, si je me souviens bien à l’époque où c’était expérimental le Conseil des Arts donnait des bourses pour ça aujourd’hui ce serait comme de subventionner le tricot. Je reviens là-dessus j’écris pas pour l’argent y’a longtemps que j’aurais arrêté, c’est pour l’expression une forme de dire apaisant. C’est vrai que si j’y met pas mes tripes c’est pas efficace. Je préfère la lourdeur à la légèreté. Ça fait que les mots déjà utilisés se bousculent dans ma tête, ont fait pas du neuf avec du vieux, semble qu’il y a plusieurs façons de dire la même chose. Je sais plus quoi m’arracher, le poète était dur pourtant émouvant, je peux, je veux pas faire pareil. Je réinventerai pas le langage j’en suis incapable, ça aussi je vous l’ai déjà écrits. Ils voulaient tous être drôle moi je suis triste et ça fait mon affaire. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! À la prochaine !

02/04/2024