mardi 6 décembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous laisse mon cœur parce que mon âme se meurt. J’y arrive pas ce soir j’ai laissé mon génie ailleurs pas besoin d’avoir peur c’est toujours l’heure ce que j’écris n’a aucune valeur ce sont les phrases mes sœurs qui m’aident a rester digne dans la douleur. Bon! J’arrête là c’est pour votre bonheur j’aimerais qu’il y ais de la chaleur sortir quelques pleurs arriver dans les couleurs j’aimerais trouver preneur pour faire lire mon malheur. Vraiment! C’est terminé avec ces mauvaises rimes. Le match viens de se terminer c’est la nuit. Je suis plus calme moins négatif moins paranoïaque. Cette semaine je partage une formation au Centre d’apprentissage santé et rétablissement modèle Recovery College. J’ose pas écrire, la nuit s’étire j’écoute du rock, on est encore dans la polémique des armes à feu moi je crois que les armes devraient être interdites. J’ai regardé la cinquième émission de Yellowstone, des armes à feu, des bagarres, de l’alcool, des cigarettes mais les magnifiques paysages du Montana, c’est parfois émouvant mais c’est pas pour les enfants. J’ai sommeil, je me lève il est tôt le matin ça sent l’étable. À la radio des comédiens qui discutent de leur art, je vous écris du matin, j’ai fait des courses des commissions. Ça me fatigue un peu d’entendre leurs confessions, elle parle de testament. J’écoute toujours Radio-Canada je pense à l’Outaouais les émissions sont pas les mêmes, la tristesse me rejoint. J’ai parlé à l’ami quand il va bien ça me réjouit. Un paquet de parlage mais personne ne sait… Je retourne dans l’introspection, je fouille, je fouille ça me brise ça me casse je sais pas pourquoi hélas! Je sais pas si je vous l’ai écris au théâtre certain on dis qu’on est des chiens savants, c’est méchant. Un peu tôt pour parler de Noël, je pense à mes voisins itinérants pris dans la routine de la consommation Noël c’est pas différent… Y’a des urgences qui nous passent sous le nez, intoxiquer a en crever… Parfois y’a des folies comme tu paye ton loyer tu peut consommer. Ils appellent ça la réduction des méfaits, vas-y tu peux crever… Encore quelques mots c’est pas mal échevelé ce que j’écris, un jour j’écrirai mieux Voilà! Maintenant je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

06/12/2022

 


dimanche 4 décembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je me fait des illusions avec cette écriture, vraiment, si j’avais voulu écrire je serais resté à l’école pourtant je me souviens plus depuis combien de temps j’ai ce désir d’écrire. C’est encore la pandémie de COVID19, je pense aux amies qui sont malades. Je reste chez moi, je crois pas que je partirai le printemps prochain je vais essayer de mener à bien le projet théâtre. Je pense à mon enfance quand je jouais dehors parfois pour me désennuyer je dessinais en grands formats les logos des équipes de la ligue nationale de hockey c’était quand il pleuvait, parfois je lisais les Pif Poche avec Gai-Luron et autre Nasdine Hodja, J’y ai passé beaucoup de temps dans les bandes dessinées, j’ai quand même lu de la vraie littérature pourquoi? Je sais pas ça me fascinait les classiques pour la culture générale c’est bien mais à part écrire quoi faire avec ça ? C’est dimanche comme souvent je suis triste, le temps a passé les gens sérieux finissent de payer l’hypothèque, moi j’ai cessé de me rendre à la discothèque. J’ai survécu sans apprendre de métier… Des bandes dessinées y’en avait tellement, dans la Presse du samedi, le Petit Journal Photo Journal, La Patrie et c’est sans compter les magazines ont avait toujours le nez là-dedans. Je peut dire que ça a aidé a forger une certaine culture, le patriarche savait lire et les enfants aussi ont avait tous des héros, je pense à Vaillant au journal de Mickey quand y’avait plus rien à lire on les relisait,  Les super héros Marvel, les DC comics, Tintin, Pilote, Charlie mensuel je trouvait toujours le temps et l’argent. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça ce soir, je m’ennuis je pense à un cher ami qui lisait à peux près la même chose mais lui s’est instruit il est allé à l’université. Je pense aux grands artistes que sont Bilal, Druillet, Moebius,  des œuvres magnifiques. La bande dessinée j’ai pas fait que la lire je l’ai étudié librement, je connais personne qui a pas lu Astérix où Tintin c’était du rêves sur papier. Chez nous on était plusieurs générations ça faisait beaucoup de lecture. Je regrette d’avoir vendus mes livres de référence sur la BéDé. Voilà je termine là-dessus payez vous un comic book ça vaux la peine. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt

04/12/2022

 


 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est le milieu de la nuit je suis tout endormis. Je sais pas pourquoi je vous écris, hier je me suis relu j’ai pas beaucoup de talent. Hier dans une lettre ouverte au journal je me suis posé comme écrivain… J’hésite à vous en parler ça parlait des services en psychiatrie qu’il n’y avait pas que le manque de psychiatres… [Opinion] Faut-il passer par les tribunaux pour avoir des soins en santé mentale ? | Le Devoir  Je suis à mon pupitre dans le calme de la nuit j’entends dire on s’en fout.  Je suis dans ce qu’on appelait à l’époque l’aile G pour les soins psychiatrique, il y fait très chaud, c’est long trop long je veux pas mourir là. Hier j’ai appris qu’un dramaturge homme de lettre était mort. Je le soupçonne de s’être enlevé la vie… Y’a ce pair-aidant qui a cessé ses médicaments. Il a mis le feu chez lui un joli petit appartement, il est sortis avec un couteau en espérant se faire tuer par les policiers c’est ce qu’il demandait. Il a tout perdus il recommence encore une fois à zéro c’est pour ça que je porte attention à tout ce que je fait à mon rétablissement. Cette semaine je commence a donné des formations, j’ai hâte j’ai quand même peur de pas être à la hauteur. Cette nuit j’ai mis de la musique qui me rappelle plein de choses, des mauvais moments qui ont duré longtemps. Je souffre encore mais c’est moins intense, la psychose me rendait souvent suicidaires. J’en reviens toujours à ça. Montréal est quand même triste sans neige c’est gris c’est sombre. La dernière fois que j’ai été hospitalisé c’était avec l’ambulance on m’a donné un « rain check » pour le lendemain c’était longtemps avant la pandémie. C’est pas des voix que j’entends cette nuit c’est une voix qui est toujours là je la dirige en vous écrivant. L’introspection j’y arrive pas toujours souvent je reste en surface mais c’est assurément bien localisé dans mon crâne, un des cinq sens … J’arrive à la chute, à la radio c’est une chanson où on répète U.S.A. le rock c’est très américain j’aime quand même ça. Ce que vous lisez c’est une nuit au Canada en Amérique du nord. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

04/12/2022


samedi 3 décembre 2022


 

Bonsoir ! Bonjour ! Dites qu’êtes vous devenus, vous qui dans la nuit dansiez à me faire pleurer, vous que j’essayais de croiser pour partager mon amitié, vous que je n’ais pu aimer car votre amour était déjà donné à celle qui partageais votre identité. Qu’êtes vous devenus à la fin de ces soirées où j’attendais un sourire pas même un baiser, vous qui filiez dans la nuit dans un état achevé vous que j’aimais à me saouler. Qu’êtes vous devenus qu’êtes vous devenus quand je ne pouvais rire et que je préférais pleurer, vous qui fuyiez quand je tentais de m’approcher vous à qui j’aurais aimé que vous pardonniez, vous qui briser tentiez de m’éviter Qu’êtes vous devenus qu’êtes vous devenus dans les rues du quartier a courir comme une mal-aimée vous qui preniez tout ce que vous pouviez à ceux que vous croisiez, vous que je ne cherchais pas a baiser je n’étais qu’un étranger. Qu’êtes vous devenus vous au cœur dur comme l’acier au sourire périmé vous qui mélangiez mais mélangiez les substances et la félécité les virées nocturnes a s’arraché. Qu’êtes vous devenus vous et vos airs policé vos folies engendrées, vous la danseuse qui tentais de me calmer en me faisant entendre le ré en me faisant espérez que vous m’accompagniez pour un café. Qu’êtes vous devenus vous ma muse aux cheveux cendré vous qui m’inspiriez vous qui ne m’avez jamais laisser vous approcher. On ne s’est jamais parler j’aurais bien aimez vous me quittiez avant d’être arrivé. Vous pour qui le bonheur c’étais pas assez vous me laissiez m’en aller je venais pas de l’université j’étais pas scolarisé ce qui comptais pour vous c’étais money. Qu’êtes vous devenue dans quel univers vous baignez ? Celui des illuminées, je sais vous me donnerez pas la clé vous me garderez enfermé derrière cette porte laminé cette cloison fortifié, mais oui je vais m’éloigner quand j’aurai récupérer en pensant à vous ma mal-aimée. Qu’êtes vous devenus, qu’êtes vous devenus vous m’avez assez inspirer, je vous regarde vous habiller dans la loge avant de quitter. Je vous aurai vue danser pour une dernière fois, quelques larmes j’aurai versées j’essairai de vous oublier. J’écris ça par amitié une fois sobre pas trop beurrée et encore qu’êtes vous devenue qu’êtes vous devenue qu’êtes vous devenue …

vendredi 2 décembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Quelques mots une autre tentative, l’écriture un baume sur ce que je ne dirai pas. Les journées sont courtes ce soir innocemment je calculais le nombre de bière qu’on pouvais boire avec six cent dollars. Aujourd’hui je vais essayer de pas boire j’ai pas envie d’aller faire l’épave dans un bar de troisième ordre. J’ai mis de la musique… Vendredi soir le week-end commence je pense aux gens qui travaillent dans les hôpitaux. Je me rétablis je suis chez moi y’auras pas de sortie, je consommerai pas même si je trouve la solitude bien lourde. C’est très plate mon affaire toujours le même discours. Vous les lectrices je vous apprécie je veux pas vous ennuyer. J’ai été jeune, j’ai été fou je laisse plus passé le rock’n’roll les vieux rockers se cachent… Les motos sont rangées remplacées par des voitures aux sièges chauffant, l’hiver y’a jamais trop de confort. Le plus terrible avec la solitude c’est de réaliser que même avec quelqu’un on a rien à dire… Je retourne pas sur les lieux de mes anciennes frasques banlieue de la couronne nord ça a surement beaucoup changé, les vieux de la vieille sont toujours là dans un bistro pour eux. Je crois l’avoir déjà écrits j’aime plus la nuit, le manque de lumière derrière lequel on se cache, fut un temps comme tout les jeunes hommes les néons la couleur nocturne m’attirais maintenant j’essais de vivre au grand jours. La musique radiophonique des années quatre vingt c’est fait pour la nuit où peut-être le souvenir des sorties en ville avec les copains ça reviendras jamais et c’est tant mieux. Je sais bien que je dois pas entretenir cette nostalgie. Je peux pas avoir les mêmes souvenirs de chantier dans le bois qu’avait le regretté patriarche, les boulots que j’avais étaient difficiles je les ai jamais gardé. Je me demande quel sentiment la musique viens chercher, on veillais en buvant de la bière. Je me souviens plus ce qu’on se racontais, le dernier film? Le dernier show? Le match de hockey? Ça parlais beaucoup est venus un moment où je discutais plus au prise avec ma toxicomanie mon alcoolisme… Parfois je crois que j’étais un mésadapté encore aujourd’hui. Je suis retraité à un moment il a bien fallu que je gagne ma vie. Voilà c’est tout, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine.

02/12/2022


 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis, la vie est moins noire. L’équipe locale de hockey professionnel a gagné son match hier… Le voisin du haut fait les cent pas ça me ramène plusieurs années en arrière quand au dessus de l’appartement que j’avais loué ça cognait sur le plancher toute la nuit, j’étais déjà fou. C’est le milieu de la nuit je ferai sans poésie mon désir est détruit ne reste que la folie. J’ai besoin d’une certaine protection un peu comme lorsqu’on prend l’avion. J’essais de figurer ma prochaine destination, les départs sont presque revenus à la normale. Cette fois ci je partirais en solitaire en essayant de retrouver le confort de quelques instants vécu au Royal boulevard Raspail à Paris… Je pense à mes snowbirds qui partent bientôt ils ont loué une petite maison en Floride d’où ils vont partir à la recherche d’une roulotte pour y passés encore plusieurs hiver. J’étais trop bien un voisin connard s’est mis sur mon cas je veux pas avoir affaire à lui. Je vais faire abstraction de tout ça, les écoeurants sont bien vivant. Mais oui je rêve encore de Paris y’a encore à voir la dernière fois j’ai été bien accueillis.  J’ai dormis un peu cette nuit dehors j’entend un rollerblade rouler. Finalement aujourd’hui la poésie ça s’écris sur les murs. J’ai envie de cogner au plafond pour qu’il cesse… J’irai le voir plus tard pour lui parler face à face, les problèmes domestique ça fait pas de la bonne poésie. Les bars devaient être envahis ce soir avec la réception de l’argent de Québec. Je suis certain que beaucoup l’avaient dépensés avant de le recevoir… La nuit est presque finis c’est la vie dans une ville du nord. Ce matin je travaille avec un collègue on prépare une formation, j’ai quand même le trac. Je réalise que je vous écris toujours mon journal intime je sais pas si vous trouvez ça intéressant. Les réseaux sociaux ça va dans les deux sens, je préfère donner à lire qu’engager une conversation avec des inconnues. J’aime bien quand on commente mais je garantis pas le retour. Y’a toujours le problème de la chute finale, je sais pas comment faire. Voilà! Je vais y aller à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Arrivederci !!! Ciao !!! Bye !!!

02/12/2022


jeudi 1 décembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Tout le talent du monde m’empêcheras pas de mourir m’enlèveras pas ce désir de mort. Je vie une journée à la fois pourtant parfois c’est plus fort que moi j’ai des idées mortifères. La mort c’est pas la meilleure des muses, l’angoisse mène souvent là dans la plus mortelle des poésies. Ça fait des années que je vie avec ça j’ai des amis, des copains des connaissances qui se sont enlevés la vie. C’est triste moi j’ai consulté pendant des années mais je suis resté avec cette idée récurrente. Aujourd’hui c’est la guignolée des médias on semble pas pensés à cette désespérance plus grande que la faim, ma vie est parsemée de ceux là qui sont partis se sont enlevés la vie semble que je suis comme eux. J’aimerais bien leur parler, il est trop tard. L’amie m’a dit un jour que ça servait à rien de précipiter les choses il me reste plus beaucoup de temps à vivre, c’est encore quelques années. Je vous écris ça parce que ça allège ma peine, ma douleur, mon angoisse. J’ai une pensée pour eux tous… Parfois les plus privilégiés les plus talentueux l’ont pas pour vivre. Quoi dire d’autre on auras beau faire toute les promesses la vie est dure. La ligne téléphonique d’aide m’a revirée de bord une fois je téléphone plus là. L’urgence je vois pas ce que j’irais faire dans un corridor d’urgence surpeuplé. Va s’en trouver pour me dire que je manque de gratitude c’est vrai, je leurs dis merci. En finir ! me tuer avec le mal. Envoyez pas personne je vais finir la soirée sans m’estropier, me briser. Je pense a une dame très proche qui est partis y’a un moment, parfois je lui parle, je sais pas où elle est mais je suis certain qu’elle m’entend comme tout les autres. Avant de mourir je vais repartir encore une fois à la recherche de je ne sais quoi. Maudite vie j’aurai pas réussis, ces pensées que des ennuis, le désespoir est silencieux il fait pas de bruit Je réfléchis je vais passés au travers de cette soirée de cette nuit. Demain on verras on ce seras au moins rendus là. Voilà c’était ça pour le moment. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore, une prière peut-être ? Au revoir, À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

01/12/2022