mercredi 21 avril 2021

Action

 

Bonsoir ! Bonjour !  Je suis content je viens de m’entendre à la radio c’était une bonne émission. On y a parlé des rôles de femme que j’ai tenu, un homme qui joue une femme comme avant la première guerre mondiale. Ceux qui veulent écouter peuvent aller là https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/8291/art-de-se-faire-du-bien à la date du vingt et un. J’essais de voir où ça me mène tout ça, je me ferai pas payer pour vous écrire c’est que du plaisir… Ce soir je suis sensible quoi dire ? Je me cache pas, je me cache plus j’ai aussi le droit de vivre. C’est la nuit je fais ça pourquoi ? Pour qui ? Ça joue du piano chez le voisin, ça reviens toujours au même tout ce qu’on ferais pour se faire aimer. Dites moi ce que je peux écrire pour vous aider, parfois ça va tellement mal on sait plus à qui où à quoi s’accrocher … J’ai connus ça, cette semaine la paperasse de l’Office Municipal d’Habitation est rendus on va m’envoyer le montant la semaine prochaine, le loyer parfois c’est du domaine de l’intime presque autant que la couleur de vos bobettes. Je pense à la jeune amie qui s’est enlevé la vie, c’est regrettable mais y’a l’autre amie qui joue la chanteuse d’un autre temps, j’ai hâte de voir la vidéo. Je suis loin de la sensibilité dont je vous parlais au début je vous écrirai pas sur ma vie sexuelle y’a rien a écrire y’en a pas … La paranoïa c’est une forme de sensibilité ça a je crois un rapport avec la vie sexuelle mais je sais pas comment l’expliquer. Ce matin je pensais à la vision qu’on avait du fou, seul dans son studio du bas de la ville essayant d’apprivoiser le normal un mot que je déteste …Ouais! En camion de livraison ils les voient tous les errants aux cheveux teints aux habits féminins quand t’est helper on te demande ce que tu va faire de ta vie si tu va devenir comme eux … Comme si, comme si on devait choisir la vie parfois c’est une histoire de drifter de dérive, de courant qui t’emporte on ne sais où, tu peux pas devenir autre chose qu’un voyou. Pendant ce temps là c’est toujours mon journal du confinement on est encore et toujours pris avec la Covid-19 … Encore une chose intime on m’a livré deux paires de chaussettes magnifiques que j’ai payé cher mais ça vaux la peine, je passerai pas tout de suite au travers, c’est pas de la littérature c’est de l’écriture de catalogue. J’approche de la finale quelques mots encore, l’ami disait toujours que c’est difficile de terminer il commençait jamais rien … C’est la conclusion l’épilogue j’espère que vous avez apprécier. Encore une fois ce soir je croyais pas réussir mais c’est ça qui est ça !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


mardi 20 avril 2021

Raison

 


Bonsoir ! Bonjour ! Je suis trop raisonnable pour être un bon poète, trop vieux aussi … Ici on me garde et j’ai peur avant je m’échappais pour mieux fréquenter l’asile. L’orgueil me fait espérer le génie pourtant le grand écrivain a créer son œuvre l’année de ma naissance. Je pars en retard … Je ne m’échapperai pas c’est finis je ne fréquente plus la nuit. De  votre regard vous voyez bien … J’ai trop voyagé la liberté étais là … L’ami regretté disait que l’institut Pinel c’est une prison. Je crois pas qu’ils encouragent les métiers des lettres … C’est le couvre-feu on ne peux plus sortir, à Alcatraz j’ai vu à quoi ressemblait les cellules aliénantes… Cet après midi j’ai reçu un appel téléphonique de l’Office Municipal d’Habitation, ils ont reçu tout les documents, la ligne téléphonique a coupé je suis sous écoute … La peur est plus réelle que la paranoïa ici y’a que moi je comprends pas mon complexe de persécution au mieux ce seras la gloire posthume. Je n’arrive plus a travailler les mots, la langue, incapable de bardasser c’est plate. Mais oui la raison fait que je me met à genoux, je prie … Si j’étais vraiment persécuté je crois pas que j’aurais un passeport, toujours la même histoire. Ce soir si vous voulez m’entendre pas longtemps vous pouvez m’écoutez ici dans la troisième émission https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/8291/art-de-se-faire-du-bien  Tout a coup j’ai ce désir d’autodénigrement, l’estime de moi viens parfois après une production. J’ai hâte que les monologues qu’on a tourné en vidéo sois monté … Bientôt je commence les formations sur le rétablissement et sur la stigmatisation ça aussi remonte mon estime … N’empêche je crois que le génie s’exprime souvent dans le malheur, je reviens donc à la raison. Ce soir j’ai presque raté une rencontre zoom on m’a téléphoné et je me suis branché. Bon! J’y vais avec de l’émotion, le poignard du désespoir, la corde du accroche toi, l’âme et le cœur ne sont et ne font qu’un difficile de trouver le bonheur. Je manque de vocabulaire pour exprimer mon désarroi angoissé, des mots sur la douleur c’est toujours difficile à trouver. Je me répète … Comment cesser ? La météo annonçais de la neige, on pourrais s’en passer … Je crois pas être fou un peu simplet c’est possible, les écrivains nomment ce qu’ils vivent mon écriture ça manque de personnage. On ne meurs pas de trop écrire parfois on est satisfait sans être suffisant et oui l’anxiété, l’angoisse je les ai-je crois que c’est la schizophrénie même si parfois j’en doute. Artiste par défaut je trouve pas ça fort fort quand même ! Je vais vous illustrer ça avec une œuvre de Rodin qu’on peut voir au musée du même nom à Paris. Voilà c’est la chute, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’abandonnez pas vous y êtes presque !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!

Bernard

 


lundi 19 avril 2021

Ratio


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens d’écouter la première émission de ce qui s’annonce comme une excellente série l’art de se faire du bien. J’avais oublié qu’un artisan de l’art brut ne cherche pas de public, c’est de l’art personnel, je sais pas comment dire une forme qui se regarde s’observe ne jette son regard que sur elle peux importe ce qu’on en dis demain il vont peut-être éclairé ma lanterne sur le malade mental créatif. Moi c’est toujours narcisse une vieille figure qui se pète la face dans le miroir… Je pense encore à la chanson le blues du businessman … Elle a été écrite ma création ne tiens pas de ça … Parfois j’ai mal quand j’entends les noms des grands artistes qui ont souffert, je suis pas de leurs taille. J’en ai retenue une plus malheureuse que les autres Camille Claudel la sœur de Paul Claudel et la maitresse de Rodin, elle était géniale pourtant elle a passé sa vie enfermé à demander de retourner à la maison ce qu’on lui a jamais accordé… Ça me donne le désir d’abandonner cette écriture, j’ai de l’estime de votre part mais pas de reconnaissance quand même… Je tisse reprend le métier pour en faire une espèce de couverture qui me cache, me tiens au chaud, mais oui c’est de l’artisanal que ça… Je suis plus crû que brut pourtant ces façons là se nomment pas, elles s’imposent d’elles mêmes  je suis pas si naïf… Je cherche, je cherche la poésie qui se sauve en courant quand je l’approche, poésie qui me regarde et me juge sans respect elle dirait un grand fou … Comme toujours c’est mon journal du confinement, j’y met aussi de mon senti, c’est pas de la grande poésie de la nuit, c’est épistolaire contrairement à la littérature des bouquins où on a de la difficulté à rejoindre les auteurs. Pourquoi? Pour rien ! Juste qu’écrire fait que je me sens bien sinon mieux et pourquoi pas heureux. J’ai quand même un fond triste y’a trop de désir dans mon affaire… Tant de jours et tant de mots souvent les mêmes une sorte de lumbago du cerveau ça va à l’eau avec le bébé… Je vous remet mon « ouvrage » jamais finis comme le fil d’un fuseau. Écrire ça coûte aussi la peau s’arrache à la chair des nuits d’insomniaques torturés par le temps. C’est pas la job d’un savant pourtant je ne suis qu’un urbain errant… Longtemps, longtemps on l’a attendu le printemps avec l’espoir d’un convalescent qui guette d’où viens le vent, une espèce de mutant qui descend devant pendant cent ans. Vous voulez que j’écrive comme une grive qui chante pour vous, je préfère rester seul dans l’expression en vous demandant quand même pardon voyons ! C’est ce que ça donne ce soir, un texte de foire… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez-pas, lâchez-pas !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

dimanche 18 avril 2021

Trouve


 

Bonsoir ! Bonjour ! Hier matin j’ai regardé une émission très touchante de la grande librairie, trois écrivains qui y parlaient de la mort dont une géniale femme rabbin  qui racontais des histoires juives et s’attaquais à la racine des mots. Ils ont bien mis en évidence la difficulté de dire l’irréparable, la « question » de Dieu aussi. Je sais pas pourquoi parfois je me sent hébreux peut-être à cause de l’absence de Dieu … Il est jamais là pour soigner les grandes tares du monde. Faut dire que je vois poindre la fin de mes jours ça va finir et j’aurai pas tout dis. Je pense aux amis qui ont mis fin à leurs jours comment maintenant j’ai une soif de vivre, la pandémie m’en empêche je dois rester en confinement pas question de voyages. J’ai soif de vie comme on a soif d’alcool, je veux me saouler de grandes villes et de grand air, je voyais dans le journal un vieil article sur la Scandinavie, les capitales, Oslo, Copenhague et Stockholm me semble que c’est à voir. Je reviens à l’écriture  c’est à ma façon si ça vous intéresse pas passez votre chemin. Cette semaine commence la série radio en trois épisodes, l’Art de se faire du bien. Souvenir de ce voisin toxicomane à qui on avait dis qu’il avait une vie palpitante, ça dépend du point de vue je crois pas qu’une vie à faire des petits vols pour payer sa consommation et faire du temps à Bordeaux pour moi c’est pas une vie de héros et encore il mélangeait tout avec la méthadone … Au début je vous parlais de l’émission la grande librairie comment elle m’a touché comment j’étais au bord des sanglots … Le toxicomane disait étudier en biblio-économie à l’époque la grande bibliothèque était pas ouverte, je souhaite qu’ils s’y soit trouvé un emploi. Parfois on crois que le temps passe à l’envers que le décompte pour mes funérailles est commencé. Voilà on est lundi… J’essais d’imaginer le nombrer de personnes qui lisent où écrivent cette nuit, c’est pas nécessaire on peux très bien vibre sans ça et se contenter de lire la boîte de céréale le matin. Je suis presque à l’épilogue je sais pas quel propos vous tenir, c’est toujours mon journal du confinement, j’espère que les gens vont aller se faire vacciner, espérer voilà un mot que j’utilise souvent je suis un faux pessimiste. Je pense à la scène rock québécoise y’a quelques années, je sais pas si c’est parce que j’en écoute plus mais tout ça semble disparus. Lâchez pas, je veux pas vous faire de fausse joie j’ai pas grand-chose à vous révéler, on y est presque… Je pense à deux groupes qui ont fait les beaux jours de la scène rock à Montréal Les parfaits salauds  et les vilains pingouins Les Parfaits Salauds - SOS - YouTube  Vilain Pingouin - Le train (vidéoclip officiel) - YouTube. C’étais le bon temps. Voilà c’est la chute la conclusion, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard

samedi 17 avril 2021

Écho

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir le soleil est là, bientôt ce seras le couvre-feu, la semaine prochaine je devrais recevoir des chaussettes de la Ligue Nationale de football américain que j’ai commandé. L’équipe locale a perdue son match cet après-midi. Ce soir j’ai chaud j’ai froid j’ouvre et je ferme la fenêtre. Je lis l’OBS y’a des articles intéressant dont un sur un tableau le « Salvator Mundi » le tableau le plus cher de l’histoire acheté par le prince d’Arabie saoudite on se demande si il a été vraiment peint par Leonard de Vinci, ça intéresserais surement l’ami historien de l’art. Je reviens à mon senti, ce soir je cherche l’émotion, qu’elle vous parle. Cet après midi j’ai fait la sieste et j’ai rêvé que j’étais avec une copine de mon adolescence qui me demandait si les médicaments et la façon dont je m’y prenais faisait que je baisait pas. Je lui ai emmené une tasse de café que j’ai renversé dans la soucoupe elle m’a engueulé tout ça c’était à une grande table chez le regretté patriarche, j’étais heureux de me réveiller. Y’a des gens même si on les vois plus qui restent présent dans notre subconscient, on en rêve parfois, on aimerais qu’ils soient tout près. Dehors ça deviens vert, les gens rentrent à la maison avant vingt heure. Cette semaine je vais passés à Radio-Canada, c’est pas vraiment une entrevue je répond à quelques questions sur l’art et la santé mentale ça s’intitule L’Art de se faire du bien à vingt et une heure mercredi prochain sur Première quatre vingt quinze point un à Montréal. https://www.facebook.com/denise.saulnier.50/posts/10160462266745348?notif_id=1618661788813624&notif_t=feedback_reaction_generic&ref=notif  Lentement le soleil se couche. Je suis pas bavard je préfère écrire, ce soir je vous raconte pas d’histoire de bas-fond j’espère que le Christ qui illustre ce blog va m’aider …. Mon écriture est quand même profane, cette semaine j’ai regardé le documentaire sur la réfection de la cathédrale Notre-Dame à Paris je crois que je vous en ai écris un peu là-dessus, c’est très intéressant, les cordeliers un corp de métier plein de courage. J’arrive pas à écrire mon état d’âme sur les gens qui trainent dehors malgré le couvre-feu, ils vont s’infecter et infecté les autres en se demandant pourquoi, j’ai peur de ça ce virus là quand même je suis vacciné j’attends la seconde dose. Je félicite mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pour son travail d’historien dans les archives de Terrebonne mon alma mater. J’espère que ma présence à la radio vas être bonne, ça devrais, le réalisateur m’aurais pas demandé. Y’a quelques jours je racontais mon rapport avec le doute toujours présent mais qui disparaissais une fois que j’avais fait les choses. J’espère que ça vous plait j’arrive à la conclusion, à la chute, à l’épilogue, c’est jamais facile de terminer, je vous laisse souvent sans avoir tout écris. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Abandonnez pas on y est. Au revoir !!!  

Bernard


vendredi 16 avril 2021

Vivre

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je cherche des souvenirs communs, j’en trouve pas, j’ai que ces jours de galère en tête. Je pense à quelqu’un avec qui je travaillais aujourd’hui je dirais qu’il souffrait de trouble de personnalité limite, c’est pas reposant… Quand il s’agit d’écriture virtuelle, de blog y’a des comédiens qui considèrent pas ça comme de la vrai écriture encore moins de la littérature. Je vous l’ais écris y’a que comme ça que je me sent bien. Des jours a cogner sur le même clou et j’y arrive pas, traduire cette folie de sentis je me cogne les doigts ça change le mal de place …. Y’a les jeunes et le confinement je crois qu’ils se sauvent la vie en restant chez eux. J’ai commencé tôt à trainer dehors trop idiot pour me trouver une petite job, les gars qui étaient sérieux travaillaient prenaient du métier, moi je fumais autour des tables de billard et des pin ball machines. Ce que je réussis maintenant c’est cette écriture, y’a que ça que je « sais » faire et encore  … J’écoutais l’histoire d’un grand bum que la police venait chercher chez son père ça me faisait rire incapable de voir que bientôt ce serait moi … Ce soir l’équipe locale a gagné, j’ai ouvert la fenêtre j’ai besoin d’air. Je pense encore à mon passé c’est inutile. Y’a tout ceux qui se faisaient un orgueil de travailler pour le Cirque du Soleil sans parler de ceux qui étaient dans le monde artistique. Je pense à David Goudreault j’ai  pas son talent mais devrais-je m’empêcher d’écrire pour ça. Je sais vous me suggérez de me taire plutôt que de faire de mauvais mots, j’écris à ma mesure croche et mal ça dis ce que ça dis, une sorte de débarras pardonnez moi. Ce soir j’ai préparé un macaroni comment vous dire qu’ici c’est moi qui fait la cuisine j’en suis heureux quand je me rappelle mes années de crève la faim. Aussi vous dire malgré tout je vous aime ma fratrie, je pouvais pas vous trainer avec moi dans les trous à rats, je suis pas un exemple quand même je crois que vous préférez ma « nouvelle » vie. J’ai plus de souvenir parfois ceux de l’asile me reviennent, la matriarche au téléphone me demandait ce que je faisait là, je le savais pas toujours comment lui dire ma paranoïa. J’avais retrouvé un copain de bringue qui consultait lui aussi un psychiatre, il est disparus je l’ai jamais revus … Ouais! J’écris pas pour le Sélection du Reader’s Digest  c’est ordinaire. Quelques mots encore et c’est la chute, vivre il ne s’agis que de ça, essayer d’être heureux en écrivant comme ça, c’est pas parfait mais c’est mon goddam best. Dormez bien ce soir je dirai une prière. Je suis content de vous avoir écris encore une fois. J’espère que ça vous a plu. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

 


jeudi 15 avril 2021

Timbré

 




Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir vous faites affaires a un timbré. J’en ai collé une couple de permanent sur une enveloppe sans savoir si ce seras suffisant. J’ai prié, dis une prière j’aimerais bien qu’on me téléphone demain pour me dire que c’est arrivé, au fond c’est pas si grave que ça mais j’angoisse … La poste c’est une institution faut voir les magnifiques enveloppes que l’ami historien de l’art peint. J’ai toujours attendus le facteur comme dans la chanson du regretté Sylvain Lelièvre, là à contrario je m’inquiète pour quelque chose que j’ai posté mais je vais dire comme on dis y’a pas mort d’homme. Faut comprendre que pour cause de COVID-19 les choses prennent plus de temps. J’ai aussi reçu une lettre du Ministère de la Santé et des Services Sociaux, Direction Générale de la Santé Publique où on m’invitais à prendre rendez vous pour le vaccin sans savoir que j’étais déjà vacciné. J’attends le rendez-vous pour la deuxième injection. Quand je vous écris je me calme c’est toujours mon journal du confinement.  Ce soir il pleut faut pas trop se plaindre on a eu pas mal de beau temps. Je sais pas pourquoi je pense au chroniqueur retraité de La Presse Pierre Foglia, je crois que c’est un des premiers à faire de la chronique, ce que vous lisez présentement c’est pas de ça qu’il s’agit, je pars pas à la chasse à l’histoire et c’est pas de l’éditorial, je raconte mon monde intérieur. Je veux vous donner à lire quelque chose de personnel. Je sais pas pourquoi le mot abrutis se démarque. Je me pauserai pas dans un jugement critique je ne fait qu’aligner les mots en essayant de développer, c’est le couvre feu les journalistes disaient que c’est triste d’être pessimiste mais les faits de la pandémie me font dire que ce seras long quoi qu’au Royaume-Uni ils semblent s’en tirer. J’ai un bon rythme cardiaque, je suis content ce matin j’ai marché et à la poste j’ai trouvé L’OBS c’est bien j’ai pas eu besoin de courailler. Je fait mes salutations à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes j’espère qu’il va dormir cette nuit qu’il feras pas d’insomnie. Je souhaite être assez plate pour l’endormir. Je vous ai pas écris sur mon rapport au temps que maintenant je trouve trop court, je peux pas faire tout ce que je veux… Quand au sommeil je dors mal comme un bonhomme de soixante quatre ans, mon’onk y’a de la misère mais je suis pas tellement triste en tout cas pas ce soir. Je pense au fils de la super-maman de Cantley qui a maintenant un scooter j’espère qu’il seras prudent. Moi je me suis péter la gueule une couple de fois avec ça dans mon adolescence, je savais pas comment ça roulais. Voilà on y arrive parfois je suis étonné de réussir à vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes, à la prochaine j’espère !!!

Bernard

P.S. La photo est de mon amie Nicole Khoury photographe.