lundi 19 avril 2021

Ratio


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens d’écouter la première émission de ce qui s’annonce comme une excellente série l’art de se faire du bien. J’avais oublié qu’un artisan de l’art brut ne cherche pas de public, c’est de l’art personnel, je sais pas comment dire une forme qui se regarde s’observe ne jette son regard que sur elle peux importe ce qu’on en dis demain il vont peut-être éclairé ma lanterne sur le malade mental créatif. Moi c’est toujours narcisse une vieille figure qui se pète la face dans le miroir… Je pense encore à la chanson le blues du businessman … Elle a été écrite ma création ne tiens pas de ça … Parfois j’ai mal quand j’entends les noms des grands artistes qui ont souffert, je suis pas de leurs taille. J’en ai retenue une plus malheureuse que les autres Camille Claudel la sœur de Paul Claudel et la maitresse de Rodin, elle était géniale pourtant elle a passé sa vie enfermé à demander de retourner à la maison ce qu’on lui a jamais accordé… Ça me donne le désir d’abandonner cette écriture, j’ai de l’estime de votre part mais pas de reconnaissance quand même… Je tisse reprend le métier pour en faire une espèce de couverture qui me cache, me tiens au chaud, mais oui c’est de l’artisanal que ça… Je suis plus crû que brut pourtant ces façons là se nomment pas, elles s’imposent d’elles mêmes  je suis pas si naïf… Je cherche, je cherche la poésie qui se sauve en courant quand je l’approche, poésie qui me regarde et me juge sans respect elle dirait un grand fou … Comme toujours c’est mon journal du confinement, j’y met aussi de mon senti, c’est pas de la grande poésie de la nuit, c’est épistolaire contrairement à la littérature des bouquins où on a de la difficulté à rejoindre les auteurs. Pourquoi? Pour rien ! Juste qu’écrire fait que je me sens bien sinon mieux et pourquoi pas heureux. J’ai quand même un fond triste y’a trop de désir dans mon affaire… Tant de jours et tant de mots souvent les mêmes une sorte de lumbago du cerveau ça va à l’eau avec le bébé… Je vous remet mon « ouvrage » jamais finis comme le fil d’un fuseau. Écrire ça coûte aussi la peau s’arrache à la chair des nuits d’insomniaques torturés par le temps. C’est pas la job d’un savant pourtant je ne suis qu’un urbain errant… Longtemps, longtemps on l’a attendu le printemps avec l’espoir d’un convalescent qui guette d’où viens le vent, une espèce de mutant qui descend devant pendant cent ans. Vous voulez que j’écrive comme une grive qui chante pour vous, je préfère rester seul dans l’expression en vous demandant quand même pardon voyons ! C’est ce que ça donne ce soir, un texte de foire… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez-pas, lâchez-pas !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

dimanche 18 avril 2021

Trouve


 

Bonsoir ! Bonjour ! Hier matin j’ai regardé une émission très touchante de la grande librairie, trois écrivains qui y parlaient de la mort dont une géniale femme rabbin  qui racontais des histoires juives et s’attaquais à la racine des mots. Ils ont bien mis en évidence la difficulté de dire l’irréparable, la « question » de Dieu aussi. Je sais pas pourquoi parfois je me sent hébreux peut-être à cause de l’absence de Dieu … Il est jamais là pour soigner les grandes tares du monde. Faut dire que je vois poindre la fin de mes jours ça va finir et j’aurai pas tout dis. Je pense aux amis qui ont mis fin à leurs jours comment maintenant j’ai une soif de vivre, la pandémie m’en empêche je dois rester en confinement pas question de voyages. J’ai soif de vie comme on a soif d’alcool, je veux me saouler de grandes villes et de grand air, je voyais dans le journal un vieil article sur la Scandinavie, les capitales, Oslo, Copenhague et Stockholm me semble que c’est à voir. Je reviens à l’écriture  c’est à ma façon si ça vous intéresse pas passez votre chemin. Cette semaine commence la série radio en trois épisodes, l’Art de se faire du bien. Souvenir de ce voisin toxicomane à qui on avait dis qu’il avait une vie palpitante, ça dépend du point de vue je crois pas qu’une vie à faire des petits vols pour payer sa consommation et faire du temps à Bordeaux pour moi c’est pas une vie de héros et encore il mélangeait tout avec la méthadone … Au début je vous parlais de l’émission la grande librairie comment elle m’a touché comment j’étais au bord des sanglots … Le toxicomane disait étudier en biblio-économie à l’époque la grande bibliothèque était pas ouverte, je souhaite qu’ils s’y soit trouvé un emploi. Parfois on crois que le temps passe à l’envers que le décompte pour mes funérailles est commencé. Voilà on est lundi… J’essais d’imaginer le nombrer de personnes qui lisent où écrivent cette nuit, c’est pas nécessaire on peux très bien vibre sans ça et se contenter de lire la boîte de céréale le matin. Je suis presque à l’épilogue je sais pas quel propos vous tenir, c’est toujours mon journal du confinement, j’espère que les gens vont aller se faire vacciner, espérer voilà un mot que j’utilise souvent je suis un faux pessimiste. Je pense à la scène rock québécoise y’a quelques années, je sais pas si c’est parce que j’en écoute plus mais tout ça semble disparus. Lâchez pas, je veux pas vous faire de fausse joie j’ai pas grand-chose à vous révéler, on y est presque… Je pense à deux groupes qui ont fait les beaux jours de la scène rock à Montréal Les parfaits salauds  et les vilains pingouins Les Parfaits Salauds - SOS - YouTube  Vilain Pingouin - Le train (vidéoclip officiel) - YouTube. C’étais le bon temps. Voilà c’est la chute la conclusion, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard

samedi 17 avril 2021

Écho

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir le soleil est là, bientôt ce seras le couvre-feu, la semaine prochaine je devrais recevoir des chaussettes de la Ligue Nationale de football américain que j’ai commandé. L’équipe locale a perdue son match cet après-midi. Ce soir j’ai chaud j’ai froid j’ouvre et je ferme la fenêtre. Je lis l’OBS y’a des articles intéressant dont un sur un tableau le « Salvator Mundi » le tableau le plus cher de l’histoire acheté par le prince d’Arabie saoudite on se demande si il a été vraiment peint par Leonard de Vinci, ça intéresserais surement l’ami historien de l’art. Je reviens à mon senti, ce soir je cherche l’émotion, qu’elle vous parle. Cet après midi j’ai fait la sieste et j’ai rêvé que j’étais avec une copine de mon adolescence qui me demandait si les médicaments et la façon dont je m’y prenais faisait que je baisait pas. Je lui ai emmené une tasse de café que j’ai renversé dans la soucoupe elle m’a engueulé tout ça c’était à une grande table chez le regretté patriarche, j’étais heureux de me réveiller. Y’a des gens même si on les vois plus qui restent présent dans notre subconscient, on en rêve parfois, on aimerais qu’ils soient tout près. Dehors ça deviens vert, les gens rentrent à la maison avant vingt heure. Cette semaine je vais passés à Radio-Canada, c’est pas vraiment une entrevue je répond à quelques questions sur l’art et la santé mentale ça s’intitule L’Art de se faire du bien à vingt et une heure mercredi prochain sur Première quatre vingt quinze point un à Montréal. https://www.facebook.com/denise.saulnier.50/posts/10160462266745348?notif_id=1618661788813624&notif_t=feedback_reaction_generic&ref=notif  Lentement le soleil se couche. Je suis pas bavard je préfère écrire, ce soir je vous raconte pas d’histoire de bas-fond j’espère que le Christ qui illustre ce blog va m’aider …. Mon écriture est quand même profane, cette semaine j’ai regardé le documentaire sur la réfection de la cathédrale Notre-Dame à Paris je crois que je vous en ai écris un peu là-dessus, c’est très intéressant, les cordeliers un corp de métier plein de courage. J’arrive pas à écrire mon état d’âme sur les gens qui trainent dehors malgré le couvre-feu, ils vont s’infecter et infecté les autres en se demandant pourquoi, j’ai peur de ça ce virus là quand même je suis vacciné j’attends la seconde dose. Je félicite mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pour son travail d’historien dans les archives de Terrebonne mon alma mater. J’espère que ma présence à la radio vas être bonne, ça devrais, le réalisateur m’aurais pas demandé. Y’a quelques jours je racontais mon rapport avec le doute toujours présent mais qui disparaissais une fois que j’avais fait les choses. J’espère que ça vous plait j’arrive à la conclusion, à la chute, à l’épilogue, c’est jamais facile de terminer, je vous laisse souvent sans avoir tout écris. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Abandonnez pas on y est. Au revoir !!!  

Bernard


vendredi 16 avril 2021

Vivre

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je cherche des souvenirs communs, j’en trouve pas, j’ai que ces jours de galère en tête. Je pense à quelqu’un avec qui je travaillais aujourd’hui je dirais qu’il souffrait de trouble de personnalité limite, c’est pas reposant… Quand il s’agit d’écriture virtuelle, de blog y’a des comédiens qui considèrent pas ça comme de la vrai écriture encore moins de la littérature. Je vous l’ais écris y’a que comme ça que je me sent bien. Des jours a cogner sur le même clou et j’y arrive pas, traduire cette folie de sentis je me cogne les doigts ça change le mal de place …. Y’a les jeunes et le confinement je crois qu’ils se sauvent la vie en restant chez eux. J’ai commencé tôt à trainer dehors trop idiot pour me trouver une petite job, les gars qui étaient sérieux travaillaient prenaient du métier, moi je fumais autour des tables de billard et des pin ball machines. Ce que je réussis maintenant c’est cette écriture, y’a que ça que je « sais » faire et encore  … J’écoutais l’histoire d’un grand bum que la police venait chercher chez son père ça me faisait rire incapable de voir que bientôt ce serait moi … Ce soir l’équipe locale a gagné, j’ai ouvert la fenêtre j’ai besoin d’air. Je pense encore à mon passé c’est inutile. Y’a tout ceux qui se faisaient un orgueil de travailler pour le Cirque du Soleil sans parler de ceux qui étaient dans le monde artistique. Je pense à David Goudreault j’ai  pas son talent mais devrais-je m’empêcher d’écrire pour ça. Je sais vous me suggérez de me taire plutôt que de faire de mauvais mots, j’écris à ma mesure croche et mal ça dis ce que ça dis, une sorte de débarras pardonnez moi. Ce soir j’ai préparé un macaroni comment vous dire qu’ici c’est moi qui fait la cuisine j’en suis heureux quand je me rappelle mes années de crève la faim. Aussi vous dire malgré tout je vous aime ma fratrie, je pouvais pas vous trainer avec moi dans les trous à rats, je suis pas un exemple quand même je crois que vous préférez ma « nouvelle » vie. J’ai plus de souvenir parfois ceux de l’asile me reviennent, la matriarche au téléphone me demandait ce que je faisait là, je le savais pas toujours comment lui dire ma paranoïa. J’avais retrouvé un copain de bringue qui consultait lui aussi un psychiatre, il est disparus je l’ai jamais revus … Ouais! J’écris pas pour le Sélection du Reader’s Digest  c’est ordinaire. Quelques mots encore et c’est la chute, vivre il ne s’agis que de ça, essayer d’être heureux en écrivant comme ça, c’est pas parfait mais c’est mon goddam best. Dormez bien ce soir je dirai une prière. Je suis content de vous avoir écris encore une fois. J’espère que ça vous a plu. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

 


jeudi 15 avril 2021

Timbré

 




Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir vous faites affaires a un timbré. J’en ai collé une couple de permanent sur une enveloppe sans savoir si ce seras suffisant. J’ai prié, dis une prière j’aimerais bien qu’on me téléphone demain pour me dire que c’est arrivé, au fond c’est pas si grave que ça mais j’angoisse … La poste c’est une institution faut voir les magnifiques enveloppes que l’ami historien de l’art peint. J’ai toujours attendus le facteur comme dans la chanson du regretté Sylvain Lelièvre, là à contrario je m’inquiète pour quelque chose que j’ai posté mais je vais dire comme on dis y’a pas mort d’homme. Faut comprendre que pour cause de COVID-19 les choses prennent plus de temps. J’ai aussi reçu une lettre du Ministère de la Santé et des Services Sociaux, Direction Générale de la Santé Publique où on m’invitais à prendre rendez vous pour le vaccin sans savoir que j’étais déjà vacciné. J’attends le rendez-vous pour la deuxième injection. Quand je vous écris je me calme c’est toujours mon journal du confinement.  Ce soir il pleut faut pas trop se plaindre on a eu pas mal de beau temps. Je sais pas pourquoi je pense au chroniqueur retraité de La Presse Pierre Foglia, je crois que c’est un des premiers à faire de la chronique, ce que vous lisez présentement c’est pas de ça qu’il s’agit, je pars pas à la chasse à l’histoire et c’est pas de l’éditorial, je raconte mon monde intérieur. Je veux vous donner à lire quelque chose de personnel. Je sais pas pourquoi le mot abrutis se démarque. Je me pauserai pas dans un jugement critique je ne fait qu’aligner les mots en essayant de développer, c’est le couvre feu les journalistes disaient que c’est triste d’être pessimiste mais les faits de la pandémie me font dire que ce seras long quoi qu’au Royaume-Uni ils semblent s’en tirer. J’ai un bon rythme cardiaque, je suis content ce matin j’ai marché et à la poste j’ai trouvé L’OBS c’est bien j’ai pas eu besoin de courailler. Je fait mes salutations à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes j’espère qu’il va dormir cette nuit qu’il feras pas d’insomnie. Je souhaite être assez plate pour l’endormir. Je vous ai pas écris sur mon rapport au temps que maintenant je trouve trop court, je peux pas faire tout ce que je veux… Quand au sommeil je dors mal comme un bonhomme de soixante quatre ans, mon’onk y’a de la misère mais je suis pas tellement triste en tout cas pas ce soir. Je pense au fils de la super-maman de Cantley qui a maintenant un scooter j’espère qu’il seras prudent. Moi je me suis péter la gueule une couple de fois avec ça dans mon adolescence, je savais pas comment ça roulais. Voilà on y arrive parfois je suis étonné de réussir à vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes, à la prochaine j’espère !!!

Bernard

P.S. La photo est de mon amie Nicole Khoury photographe.

 

mercredi 14 avril 2021

Soyeux


 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai de nouvelles chaussures elles sont très confortables. La télé est sur le match de l’équipe locale. Je sais pas quoi vous écrire, y’a toujours des dindons qui respectent pas le couvre-feu.  Vraiment je suis vide, une voiture stationne devant l’édifice et je deviens angoissé. Je crois que je devrais arrêter parfois vaux mieux se taire … J’ai fermé la télé ça s’en va vers une défaite. Aujourd’hui comme souvent je pensais à mon adolescence comment j’aurais aimé avoir de vrais chaussures Adidas. Cinquante ans après c’est ce que je me suis acheté. Je suis puéril. Y’a longtemps dans le quartier y’avait un parfum de houblon fermenté, on y brassait de la bière… Cet après-midi j’ai commencé a regarder une série de super héros Marvel c’est pas mal. Vous voyez je fait toujours la même chose bonne raison pour avoir rien à dire. Je manque d’imagination incapable d’inventer un blind pig, un endroit où on peut boire et se geler hors-la-loi, y’a tout ce tabou autour du monde de la drogue en public faut surtout pas le dire qu’on a eu affaire à ça … Mais j’ai arrêté je pense à ce gars qui travaillait dans le même édifice que moi et qui croyais qu’à la pause dîner j’avais consommé. J’avais marqué ma réponse en signalant que moi je savais que c’étais pas le cas … Je transportais des blocs de ciment des parpaings comme disent les français … Je crois qu’encore une fois je vais me rabattre sur mon monde intérieur cette éternelle torture des mots qui défilent en essayant de nommer mon ressentis. Je cherche toujours à quoi ça sert cette folie, dire toujours dire et écrire même si je m’y prends mal de quelle étoffe suis-je fait ? Y’a qu’en écrivant que j’arrive à m’apaiser, que je calme l’angoisse. On me qualifiait de tête folle j’irai pas plus loin avec ces mots dénigrants. Dehors c’est toujours très calme, il est vingt et une heure et chacun est chez soi d’un moment à l’autre y’a une voiture avec de la musique africaine. Ouais! La semaine tire à sa fin, je sais pas pourquoi je veux m’éviscérer, ça mène qu’à la mort et plus je vieillis moins j’ai envie de mourir. J’ai de bons souvenirs des monologues qu’on a écris et qu’on a tourné j’ai hâte de voir le tout monté, le tournage, le jeu ça monte l’estime de soi …  Si je vous écris c’est parce que je me rétablis tout ce que je fait jeu, atelier de formation Recovery College, écriture ça participe à la même dynamique de rétablissement. Voilà! J’ai presque terminé quelques mots encore je suis votre humble et dévoué bloggeur. Je me tiens loin de la transe et de la psychose, tout à coup ça sent l’ail c’est étrange … C’est la chute, la conclusion, j’espère que vous avez apprécié. J’écris toujours le même épilogue. Comme d’habitude je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard

 

mardi 13 avril 2021

Solde


 

Bonsoir ! Bonjour ! Voilà un texte pour pas cher en fait c’est pas qu’une solde c’est gratuit. Les oiseaux chantent dehors, je sais pas qu’elle espèce mais c’est beau. J’ai finalement posté mon avis de cotisation à l’Office Municipal d’Habitation, avec un départ comme ça c’est difficile d’arriver à la poésie. Je sais pas combien vous êtes à me lire, vous semblez assez indifférent, sans commentaire. J’aimerais que ce sois comme un livre qui vous enchante sans prendre le temps d’écrire à  l’auteur. Je sais que le senti c’est un sujet délicat que beaucoup d’entre vous se cachent derrière un verre de vin où de bière, quelques minutes encore avant le couvre-feu, je pense aux amis de l’Outaouais comment ils sont éprouvés, ici à la télé dans un message spécial  ils nous ont dis de rester loin des hôpitaux. Heureusement que j’ai changé de vie je serai pas hospitalisé pour cause de psychose. Le parc est vert les arbres commencent à bourgeonner. Je suis pas un grand penseur, j’ai lu plusieurs philosophes mais j’ai pas retenus grand-chose je lis pour arrêter ce brouillage incessant dans ma tête. La fenêtre est ouverte et dehors y’a un parfum d’alcool. Je sais pas si pour vous l’alcool est aussi omniprésent on dirais que la vie est bâtie là-dessus, heureusement je ne bois plus. Je suis rester avec mon senti à l’affect brouillé partagé entre la personnalité limite et la schizophrénie paranoïde. Je ne m’attache plus, je ne veux plus m’attacher à personne ça fait trop mal… J’écris toujours la même chose avec quelques variantes. Je pense souvent aux amis de Terrebonne à la belle époque du centre culturel c’était l’avenir maintenant je suis vieux et y’a rien qui s’est réalisé dans ma vie. Que de l’ennuis, que de l’ennuis … Si au moins j’y avais crû. Viens de regarder un reportage sur l’incendie de Notre-Dame en ces temps de COVID-19 elle est où là grande Notre-Dame, on l’a oublié … Je dis encore merci aux pompiers parisiens, je pense à la cathédrale et à une prière. Je sais pas si dans un prochain voyage à Paris elle seras reconstruite et si je pourrai y faire une prière … Tout ça c’est, je sais pas comment vous dire, les rues des grandes villes sont sous couvre-feu et déserté. J’entends un avion qui passe, il est pas confiné ? Je reviens à mon senti, j’ai sommeil pourtant je continue cette écriture qui meuble ma soirée de solitude. J’aime beaucoup vous écrire, je m’arrache pas toujours le cœur on dirais que cette période est passée. J’écoute et ma cervelle mon cœur est muet sans parler de mon âme imparfaite. Parfois quand je suis comme ça je mériterais une couple de bonnes baffes sur la gueule. Voilà j’y arrive et je cherche de la même manière, j’ai une pensée pour mon beau-frère qui rénove, fait des travaux dans sa maison. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard