Bonsoir !
Bonjour ! Je viens d’écouter la première émission de ce qui s’annonce comme une
excellente série l’art de se faire du bien. J’avais oublié qu’un artisan de l’art
brut ne cherche pas de public, c’est de l’art personnel, je sais pas comment
dire une forme qui se regarde s’observe ne jette son regard que sur elle peux
importe ce qu’on en dis demain il vont peut-être éclairé ma lanterne sur le
malade mental créatif. Moi c’est toujours narcisse une vieille figure qui se
pète la face dans le miroir… Je pense encore à la chanson le blues du businessman
… Elle a été écrite ma création ne tiens pas de ça … Parfois j’ai mal quand j’entends
les noms des grands artistes qui ont souffert, je suis pas de leurs taille. J’en
ai retenue une plus malheureuse que les autres Camille Claudel la sœur de Paul
Claudel et la maitresse de Rodin, elle était géniale pourtant elle a passé sa
vie enfermé à demander de retourner à la maison ce qu’on lui a jamais accordé…
Ça me donne le désir d’abandonner cette écriture, j’ai de l’estime de votre
part mais pas de reconnaissance quand même… Je tisse reprend le métier pour en
faire une espèce de couverture qui me cache, me tiens au chaud, mais oui c’est
de l’artisanal que ça… Je suis plus crû que brut pourtant ces façons là se
nomment pas, elles s’imposent d’elles mêmes
je suis pas si naïf… Je cherche, je cherche la poésie qui se sauve en
courant quand je l’approche, poésie qui me regarde et me juge sans respect elle
dirait un grand fou … Comme toujours c’est mon journal du confinement, j’y met
aussi de mon senti, c’est pas de la grande poésie de la nuit, c’est épistolaire
contrairement à la littérature des bouquins où on a de la difficulté à
rejoindre les auteurs. Pourquoi? Pour rien ! Juste qu’écrire fait que je me
sens bien sinon mieux et pourquoi pas heureux. J’ai quand même un fond triste y’a
trop de désir dans mon affaire… Tant de jours et tant de mots souvent les mêmes
une sorte de lumbago du cerveau ça va à l’eau avec le bébé… Je vous remet mon « ouvrage »
jamais finis comme le fil d’un fuseau. Écrire ça coûte aussi la peau s’arrache
à la chair des nuits d’insomniaques torturés par le temps. C’est pas la job d’un
savant pourtant je ne suis qu’un urbain errant… Longtemps, longtemps on l’a
attendu le printemps avec l’espoir d’un convalescent qui guette d’où viens le
vent, une espèce de mutant qui descend devant pendant cent ans. Vous voulez que
j’écrive comme une grive qui chante pour vous, je préfère rester seul dans l’expression
en vous demandant quand même pardon voyons ! C’est ce que ça donne ce soir, un
texte de foire… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!
Lâchez-pas, lâchez-pas !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À
bientôt !!!
Bernard