dimanche 28 mars 2021

Truck

 


Bonsoir ! Bonjour ! Dernier dimanche avant Pâques c’est le carême, y’a longtemps déjà les gens se mortifiaient, ils assistaient à toute les messes de la semaine sainte. J’ai pas confiance en l’église y’a quelques semaines dans l’OBS ils traitaient de la commission Sauvé en France sur les abus sexuels des enfants par des prêtres. Je crois que c’est arrivé ici aussi mais c’est bien caché, les gens osent pas en parler. Pâques pour moi c’est du sucre du chocolat je crois même que les parents nous faisait cadeau de livres, de bande dessinées et parfois de vrais petits chats. Quand c’étais pas trop tôt on portais nos culottes courtes souvent mon parrain et ma marraine nous rendaient visite. Je crois qu’on dinais de jambon. La cabane à sucre c’étais pas vraiment dans nos coutumes au Lac Saint-Jean y’en avait pas, je me souviens d’y être allé à Carillon où à Deux Montagnes je sais plus. Je m’étais écrasé le pouce dans la porte de la voiture et il étais devenus tout collant de tire et de sirop, je le léchais ça faisait mal… Parfois le dimanche j’étais bien habillé mais les chandails et les bas me donnaient des démangeaisons, ça piquais … J’avais remarqué que les monsieur allaient souvent dans le coffre de leurs voitures pour y prendre une bière tablette en écoutant le joueur d’accordéon, c’est étrange cette fois là où je m’étais blessé c’est comme si j’étais seul avec mes parents. Ils m’avaient fait boire de l’eau d’érable et je crois que j’avais attrapé le va-vite… Je portais mes souliers loafers du dimanche et je devais faire attention de pas marcher dans la boue. C’étais pas bon pour mes dents qui étaient déjà très mauvaises cariées avec une dent cassé en avant et une dent creuse … C’est étrange j’ai pas le souvenir d’autres enfants, j’étais trop habillé j’avais chaud et j’étais triste je crois que j’étais resté assis dans la voiture, l’ongle arraché sucré. Cette année de confinement y’en auras pas de cabane à sucre, on peux pas se rassembler. Au cas où je vous aurais égaré vous êtes toujours dans mon journal du confinement, j’ai un peu laissé de côté mon senti… J’aimais pas beaucoup faire des tours de carrioles, j’avais peur des chevaux d’énorme percherons par contre les chiens étaient très gentils des bouviers bernois mélangés. Les acériculteurs avaient déjà commencé à intubé les arbres mail il en  restait quelques un avec un chalumeau, les autres avec le tuyau je crois qu’ils étaient branché sur une pompe… C’étais y’a longtemps maintenant si il y avait des repas des sucres ce serait comme au restaurant. Je me rappelle j’étais tellement timide j’étais déjà fou, Cette fois là j’avais hâte de rentrer à la maison pour me laver les mains et soignés mon pouce déjà que je détestais l’odeur de la voiture. Voilà !!! Comme toujours c’est la conclusion et je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


samedi 27 mars 2021

Vertige

 

Bonsoir ! Bonjour ! Samedi de télé et de lecture. Je cherche une nouvelle thématique, je veux pas qu’elle sois alcoolique, les souvenirs se font rare. Je me vois pédalant à toute vitesse sur mon vélo Saint-Tropez sur le boulevard Des Seigneurs. J’aurai fait du sport maintenant j’ai abandonné. Hier le médecin m’a téléphoné pour me donner les résultats des prélèvements, je suis en santé, y’a longtemps déjà  y’avait pas de piste cyclable. Je pense au camarade potier avec qui un soir avant les olympiques ont avait sauté la clôture vitré du stade pour descendre sur le terrain c’était impressionnant. J’ai toujours aimé faire la fête en groupe pourtant ce ne fut pas long je me suis retrouvé seul avec personne à qui parler la seule idée de me saouler … J’ai beaucoup aimé « jouer » le monologue que j’ai écris, toute l’équipe de tournage, l’esprit de troupe je suis prêt à tenter une autre expérience … Ce soir la solitude me pèse, y’a longtemps que c’étais pas arrivé… Je marchais sur Beaubien pour prendre Saint-Hubert jusqu’à Jean-Talon et la Petite Italie… C’est à cette époque que Tiger Nain le fils de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce est venue au monde. Ce soir je cherche encore à vous écrire mon senti, je pense à ces soirées au bistro à essayer de me faire aimer c’était peine perdue, y’avait une gang mais personne me téléphonait pour quoi que ce sois j’étais tellement désagréable … Je pense que l’écriture ce soir me demande trop, je sais pas pourquoi j’ai le propriétaire du bistro qui jouait du saxophone, j’en ai rien à dire de ce gars là c’était moi qui étais en faute… Avec le couvre-feu et les restaurants fermés plusieurs vont tomber dans la dèche de toute façon les tenanciers ont pas les mêmes valeurs que moi. Non vraiment ce soir j’y arrive pas, j’ai que les gens plus vieux que moi en tête j’essais de voir où ils en sont … Y’a ce bar célèbre qui s’appelait le Lux littérature bouffe et bière jusqu’à minuit y’a des années que c’est fermés, cette nuit la ville est vieille y’a plus vraiment de night life en occident. J’ai vu une mauvaise publicité de la Société des Alcools du Québec qui paye un repas à un itinérant pour tout achat de produit du Québec des conneries celui qui achète c’est souvent celui qui a faim. Tout à coup j’ai de la peine, la larme à l’œil c’est mon journal du confinement. J’ai pleuré longtemps et souvent la tristesse d’une mauvaise expression … Voilà! Maintenant je cherche une façon élégante de finir en mouillant le clavier avec des larmes, vous devriez pleurer en lisant ce texte pathétique. Quand même ce soir malgré tout vous écrire m’a rendus heureux … J’arrête pour mieux cacher la douleur, c’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


vendredi 26 mars 2021

Gris


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir c’est gris, je pense à Londres, on ne peux plus partir le Royaume-Uni a sa part de COVID-19. Je suis vacciné je vais m’en tirer. Je reste confiné c’est le journal de ce confinement, y’a des gens qui trainent dehors comme si les visites étaient pas interdites, c’est d’un je m’en foutisme assassin. Ce matin je suis sortis j’ai acheté un roman et L’OBS, je m’en veux un peu je devrais plutôt acheter le journal Le Devoir pourtant le magazine français est très intéressant y’a aussi l’Actualité mais ça me dis pas de le lire. C’est plus le temps de rêver de la France c’est trop loin en distance et en maladie… Je pense à l’ami sclérosé qui a passé des années à Marseille. J’ai démarré avec Londres pour revenir tout de suite à la France, Je vais comme toujours tenter de vous écrire mon senti en pensant à ce gars dans le métro la cheville tordue, péter c’est douloureux, moi j’ai les genoux qui claquent et j’arrive pas à marcher aussi longtemps qu’avant. J’en ai parlé au médecin je devrais m’y remettre mais à cause de la COVID je ne sors que pour l’essentiel. J’entends le train qui passe, je sais pas comment s’appelle sa sonnerie, je pense au train grande vitesse entre Roissy et Lille. J’y retournerai, j’y retournerai regarder la campagne du nord français … La nuit est tombée le couvre-feu approche les adolescents doivent trouver ça difficile, je pense au plus vieux de la super-maman, je me souviens de mes soirées d’adolescence passées devant un café au restaurant El Rancho à Terrebonne, je soupais et je partais tout de suite après comme le grand bum que j’étais. Pas de sport organisé le seul sport que je pratiquais c’étais le vélo. La vie pour moi est vite devenue sérieuse, je ne riais plus, je souffrais y’a longtemps déjà … Mon très aimable lecteur collectionneur de voitures a fait mes rapports d’impôts, je le remercie beaucoup. Dans le bas de la ville y’en a toujours qui crient tout seul, ça été long avant que je me pause que j’arrive à vivre et à atténuer cette douleur de mort, parfois je réalise que ma thématique est toujours la même, un beau grand voyage à l’étranger serait pas de trop, on verras après la pandémie … Voilà le week-end qui commence, je vais lire et écrire comme toujours. J’ai hâte de vous montrer le fruit de notre travail au Théâtre du Nouveau Monde, je félicite tout les collègues. Encore une heure et c’est le couvre-feu comme toujours il y en a qui comprennent pas. Quelques mots encore pour terminer, je sais pas trop quoi vous raconter encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici !!! N’abandonnez pas ça y est presque, j’espère que ça vous plait j’essais de faire remonter l’émotion c’est pas facile, voilà !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Ciao !!!

Bernard


jeudi 25 mars 2021

Mythe

 


Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vais bien, la fenêtre est ouverte j’aime bien cette température. Aujourd’hui je suis allé au supermarché et à la pharmacie, une journée à la saveur d’un vrai printemps. C’est toujours mon journal du confinement avec le souvenir d’un passage par temps gris su la côte nord, j’étais désespéré … Maintenant je me gave d’actualités françaises télé et revue. J’ai hâte de voir la production à laquelle j’ai participé au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai pas encore abordé Proust ça me semble une œuvre trop phénoménale qui va me bouffer, je m’y mettrai bien un jour, j’ai quand même lu l’Ulysse de James Joyce je crois vous l’avoir déjà écris Proust est plus méditatif que Joyce tout en mouvement. J’y vais avec mon senti une pensée pour la matriarche et ma lectrice privilégié de Gatineau, j’espère qu’elle va se faire vacciner bientôt. Je crois que demain c’est la dernière journée de tournage après ce seras le montage une étape difficile.  Encore aujourd’hui je suis resté sobre, je pense à l’ami pianiste qui bois de la bière beaucoup de talent que l’alcool va diminuer. Vendredi le mois de mars tire à sa fin encore une semaine. Je plonge, je plonge, je plonge dans mes entrailles innommables, dans mes viscères sans nom que j’arrache pour dire pour écrire, c’est violent je sais mais parfois y’a que la violence sur soi qui est fertile … Cette chose de vingt et un grammes qu’on appelle l’âme et qui ne se laisse pas extraire entre la cage thoracique et la cervelle et puisqu’il le faut, dire à vous tous que je vous aime d’un amour passé, un amour illicite pas permis, j’irai plus jamais me cacher à la brasserie … Hé oui ! Je dansait avec toi gay, homme, femme je prenait du plaisir maintenant heureusement c’est finis. Je suis quand même pas Oscar Wilde. Ce soir je suis parfumé, j’aime ça, j’espère que je suis pas trop kitch, je traine pas l’odeur d’œufs pourris de la brasserie. Ouais! Ça commence à faire longtemps que j’ai posé mes affaires dans le goulag occidental, je pourrais écrire sur les quais tout près avec le fleuve, je crois que les bateaux amènent le sel des îles de la Madeleine. Je sais pas pourquoi quand j’écris j’ai toujours les vers de Lucien Francoeur « Prend une chance avec moé m’en va toute te donné… » Je sais pas à qui je parle, je pense à la jolie libanaise. Je trouve plus les mots c’est le couvre-feu, ce soir les itinérants sont contents. Voilà! C’est presque l’épilogue, j’ai plus mal à la tête, je veux bien être poétique mais c’est tout ce que j’ai j’arrive pas a faire des images, des métaphores je sais pas pourquoi je pense au mot prolégomène pour pas grand-chose. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas ça y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


mercredi 24 mars 2021

Bannière

 

Bonsoir ! Bonjour ! Journée toute tranquille, il fait doux ça a fondue. Je pense à mon séjour à Lille y’a quelques années. Je regarde les actualités à TV5, hier la maquilleuse était une française de Vendée, très sympathique… J’y vais toujours avec mon journal du confinement, j’ai une migraine … Westjet a repris les vols intérieurs c’est bien. Je vais poursuivre avec mon sentis. Je lis les premiers manuscrits D’À la recherche du temps perdus de Marcel Proust … J’écoutais une vieille toune d’au moins cinquante ans « A horse with no name » d’América le monde trippait sur cet air country folk. Ça me rend nostalgique je sais pas pourquoi je pense au gars qui faisait la sécurité dans le bar que je fréquentais. J’ai lu et j’ai survécu, je lirai et je survivrai, ils ne parlent plus beaucoup du couvre-feu ça semble passé dans les mœurs. La nuit est tombé, j’ai plus de douleurs, je suis assis devant l’écran et j’écoute, les gens rentrent à la maison, Montréal est célibataire on mange vite sur le coin de la table… Quand j’étais plus jeune je lisais toujours en mangeant, fourchette d’une main journal dans l’autre parfois j’arrêtais à la brasserie et je téléphonais à la matriarche pour lui dire que je rentrais pas souper. C’est loin  tout ça la brasserie était presque une garderie mon beau-frère disait que c’étais mon bureau à l’époque y’avait de la draught et de la bière des grandes brasseries, je buvais de la cinquante quand même pour moi elles étaient toutes pareilles. Je devrais pas vous écrire ça mais ça me donne pas soif pour aujourd’hui plus tard abrutis et alcoolisé la schizophrénie est venue me chercher. Ce matin avec l’ami on parlait d’aller à La Réunion quand la pandémie serait passé, pourquoi pas ? Une soirée sans douleur, je salue tout les nouveaux lecteurs. J’essais toujours d’écrire sans la peur loin des jugements c’est par l’écriture que je m’accomplis une façon de vous dire merci … Adolescent revenant de la messe on écoutais le disque de Woodstock qu’un ami abonné chez Columbia avait acheté avec les timbres, il avait toute sorte de bébelles, il étais plus vieux quand même on voulait les mêmes … C’était du jeu tout ça la vie m’a emporté sur des sentiers dégradés, je dirai pas lumineux pour pas être confondu avec les révolutionnaires sud-américains communistes Péruviens … J’ai envie d’écrire sur le rétablissement comment ça été difficile avant d’y arriver comment parfois les gens se donnent un diagnostic pour faire du sens avec la souffrance qu’ils ont vécu, mais oui je me rétablis de différentes psychoses ça s’appelle la schizophrénie, j’aime pas quand les gens appellent pas les maladies par leurs noms … J’écris pour dire au plus jeunes que le rétablissement est possible qu’il n’est jamais trop tard… Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! L’épilogue, la conclusion pour vous souhaiter du bonheur !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard


mardi 23 mars 2021

Pizzicato


 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai finalement  fait mon monologue, aujourd’hui il a fait très beau, le quartier des spectacles était très animé, y’a beaucoup de neige qui a fondue c’est toujours le journal de mon confinement moins difficile au printemps. En face dans le parc les jeunes ont commencé à jouer au ballon … Quand je joue, quand je tourne j’aime bien me faire maquiller, je sais pas si ça se dis, sur le plateau tout le monde étais gentil, gentille. J’ai hâte de voir le résultat final, l’équipe technique m’a dis que j’allais  être content … Parfois j’ai des petits moments de bonheur malgré que la COVID-!9 sois bien là, c’est difficile de vous écrire ce soir, je pense à la stigmatisation à tout ce que je fait pour la combattre et vivre décemment et honorablement. Y’a quelques temps j’ai donné une entrevue à Radio-Canada ça devrais être diffusé bientôt. Je vais me tourner encore ce soir vers mon senti essayer d’écrire avec poésie cette vie que j’aurais pas dis ça avant j’aime tant … J’avance en âge c’est pour ça que j’écris au moins laisser une trace quand je ne serai plus ici … L’amour un mot que j’avais oublier, l’amour et le plaisir de réaliser, parfois j’en ai trop d’amour je sais pas comment vous en donner c’est comme si ma « poésie » étais pas suffisante. C’est un peu mielleux tout ça ce soir mais prenez le je vous le donne c’est pas ce qu’il y a de plus facile pour moi. Je crois que plusieurs d’entre vous vont profiter du beau temps ce soir, les plus hardis vont s’allumer un B.B.Q. le beau temps c’est comme un pansement sur la plaie COVID-19… Les journées ensoleillées c’est du bonheur, lentement le mois de mars s’en va … Je vais essayer une autre poésie

 

De ta pause de prolétaire

Avant d’aller en guerre

Contre tout les propriétaires

De naguère

Tu t’installe en fer

En misère et en faire

Le métal du couteau de l’enfer

Poète qui veux plaire

Comme l’ancien distraire

Serre serre

Comme le ferait un père

 

Je sais y’a de meilleure poésie mais je lui dois bien ça à la poésie surtout la nuit pour faire cesser le bruit. Je dis merci à tout les poètes qui ont nourris ma passion et que j’essaye de suivre avec mes mots … Je vous remercie pour les commentaires, je sais pas si les itinérants avec ce doux temps vont remonter les tentes, les nuits douces comme celle là je sais pas si la rue est plus facile ils s’intoxiquent quand même … Je sais pas pourquoi ça me mène toujours vers ça. J’essais de rester sage pas d’alcool ni de dope c’est mieux pour tout le monde. Encore une heure et c’est le couvre-feu, on reste chez soi, j’essais de pas terminer avec des niaiseries encore une fois je vous dis merci d’avoir lu jusque-là !!!  C’est terminé à la prochaine je l’espère !!! Au revoir.

Bernard

lundi 22 mars 2021

Retaille

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris comme la couturière fabrique des retailles et en fait des chiffons aux couleurs des vêtements. C’est toujours mon journal du confinement j’aimerais bien que ce sois un texte savant, mais non, j’ai lu L’Évasion d’Arthur du fils du praticien ressource retraité de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont c’est un bon roman mais pas marquant… Ce midi pour la semaine des travailleurs sociaux y’avait une conférence de David Goudreault sur la littérature et l’écriture comme pratique dans le travail social. J’ai pas pu lui parler, je cherche à lui dire que comme lui je trouve la poésie importante dans le rétablissement mais je me questionne sur l’après en pensant à cette mère de famille à qui on cherchait a faire découvrir l’art et qui relançais avec un appel pour avoir de la nourriture pour ses enfants… J’oserai pas vous écrire sur la prison je connais pas ça mais je suis pas certain que c’est eux qui ont le plus besoin de poésie, en ces temps de pandémie je la cherche la poésie pas nécessairement celle au rythme de vie de rock star, pour ça on a le rocker sanctifié Lucien Francoeur et je me questionne toujours sur ce qu’est devenus Léo Lévesque. Les cols bleu sont pas très poétique dans leurs tracteurs, là aussi consommateur de poèmes on prend pas le temps d’en écrire, monsieur Goudreault disait que la poésie c’est la liberté qu’elle peux prendre toute les formes qu’il n’y a que le désir… N’empêche je doute toujours … Ouais! Écrire des poèmes carcéraux après avoir été condamné pour quelques homicides ça ramène pas les morts, c’est facile de dire qu’il faut pardonner mais la mort c’est assez définitif… Je lis il ne me reste que ça semble que ça aide à changer, j’ai entamé ma carrière de poète un peu tard, ce que j’ai à dire au plus jeune c’est qu’ils peuvent se rétablir de ne pas perdre espoir, la difficulté c’est de ne pas faire de morale. Je pense à tous ces drames qu’il faut survivre malgré tout en cherchant le bonheur sans savoir où il est. Demain c’est le tournage du monologue ce seras pas facile, je vais faire de mon mieux. Ce soir il fait très doux la fenêtre est ouverte, je pense encore à la Corse comme destination de mon prochain départ, je sais c’est pas demain, je peux toujours rêver … Parfois je crois que la poésie c’est pour les solitaires, on ne lis et n’écris bien que seul, le reste c’est des histoires d’égo et de gros volumes. J’ai le souvenir de psychoses et de lecture du dictionnaire Larousse, une chose est importante c’est de rester sobre à partir de là tout peut arriver de bien. Je sais pas si je vais réussir à dormir cette nuit, je vais relire mon texte. Voilà c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore et ça y est, à la prochaine je l’espère !!!  Bye

Bernard