samedi 13 mars 2021

Chrono

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui on avance l’heure je crois. Me suis préparé des gaufres y’a longtemps que j’avais mangé ça. L’équipe de hockey locale a perdue son match. On avance l’heure à deux heures. Je suis sortis hier suis allé sur le plateau rue Mont-Royal acheté l’OBS. J’ai déjà rêvé d’avoir une maison par là rue Saint-Hubert j’avais pas toute ma tête …  J’essais d’apprendre mon texte c’est difficile. C’est toujours mon journal du confinement je suis un peu fada de répéter ça … Il y a si longtemps que j’attends. Je sais pas pourquoi je pense à la forêt aux bûcherons de Saint-Michel-des-Saints aux autochtones. Je vais vous illustrer ça avec une photo du parc Pimbina pas loin de Saint-Donat. Je suis vraiment en manque d’inspiration, c’est dimanche je vais faire du télétravail pour une formation sur le rétablissement. Je crois que j’en fait trop heureusement y’a des activités qui se terminent fin mars. J’ai toujours le désir de nommer mon tumulte intérieur cette folle cascade du senti cette tentative d’oxygéner ce moment ingrat de la prise de conscience facétieuse… Je sais pas trop c’est du délire tout ça voyons voir où ça va et pourquoi … Pour la destination je le saurai qu’après, le pourquoi c’est d’alléger le dis le sentis. J’ai ouvert la boîte de sirop  d’érable c’est vraiment bon. La rue cette nuit est tranquille y’a pas de camions, je sais pas trop comment et à quoi bon, j’ai l’intérieur lourd l’âme pesante. La difficulté c’est de nommer précisément le monde intérieur. Je sais pas pourquoi je pense toujours au docteur Ferron un fin épistolier … L’écriture ça passe par le journal, hier, samedi LaPresse+ présentait ses chroniques littérature d’habitude c’est le dimanche. Je trouve pas vraiment quoi lire à part le yoga d’Emmanuel Carrère. Tout à coup j’ai un sentiment de persécution j’ai brisé un tabou. Je suis trop poqué y’a rien a faire avec moi je devrais rester rangé et dans le silence pourtant il faut le dire… J’aurai tout dis tout vue cette nuit quand j’aurai finis cette écriture ce seras la lecture des nouvelles de France, c’est difficile de rafistoler une âme brisée de faire une sorte de patchwork émotif vouloir coudre un univers malade aux phrases douces. Voilà l’heure est avancée sur l’ordi, je dormirai moins. Je veux plus avoir affaire à des brutes qui respectent pas ce que je ressent, qui n’en veulent qu’au fric. Vraiment au fond j’aimerais ça savoir écrire, un peu de talent ce que vous lisez là c’est un griffonnage brouillon qui tente de dire mon monde intérieur… C’est pas en répétant que je vais arriver à me sentir bien. Quand j’écris ça passe … Ça me rend heureux de vous écrire, je termine la nuit avec quelques mots sans éclat, je vous aurai au moins dis ça. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Je vous en demande encore c’est la chute. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


vendredi 12 mars 2021

Migraine

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’avais une migraine, j’ai eu peur elle se calme. J’ai pris de l’acétaminophène, j’ai hâte d’avoir terminer cette représentation. Je suis loin d’avoir appris mon texte. On nous l’a encore dis l’idée c’est d’avoir du plaisir a jouer dans ces lieux mythique du théâtre à Montréal. Ce matin je vais aller acheter L’OBS, je vous fais pas de romance c’est toujours mon journal du confinement. Il neige on en a pas finis avec l’hiver. Je pense à l’amie si gentille qui va jouer mon texte elle le fait bien. Cette semaine j’ai reçu les vidéos pour les employés de L’institut … Je sais pas pourquoi j’ai toujours en mémoire ces compagnons d’alcoolisme, je me laissait blesser par eux et j’en redemandais, je buvais encore et encore … Bon c’est toujours la même omniprésence de l’alcool. Je me tourne vers mon senti, j’essais de bâtir quelque chose, mettre de la saveur dans un texte … Je m’auto stigmatise beaucoup moins, au théâtre ils semblent m’apprécier… On va tourner dans dix jours, ça me donne du temps pour mémoriser. J’épuise mon vocabulaire j’utilise le vernaculaire populaire, je me permet … Mais oui ! Je suis revenus à mon rythme de nuit. Maintenant ce qui est bien c’est que je peux rencontrer un ami sans lui quêter quelques dollars. J’ai hâte d’entendre ce que va donner l’entrevue sur la santé mentale à Radio-Canada ça devrais être en avril. Je viens de regarder une série de photos du regretté bluesman Stevie Ray Vaughan en plus de ses costumes et de sa guitare ce qu’il avait de remarquable c’est son tarin comme si on le lui avait péter. La neige a cessé je crois que c’est de la pluie, j’ai hâte au tournage … Je pense au regretté ami Michel je crois qu’il aurait bien aimé faire soin monologue avec nous, dans quelques mots j’ai placé deux personnes qui ne sont plus  c’est peut-être un peu trop. Je calcule le temps qui passe je deviens vieux bientôt je serai un ainé, je réalise pas… J’ai pas tellement changé je rêve toujours mon souhait c’est de partir en voyage, la Sicile où la Corse j’aimerais bien. Je croyais pas avec mes mauvaises pensées devenir sexagénaire, ça y est parfois j’ai de la difficulté à croire que je pourrais être le père de joueurs de hockey… Cette nuit je suis seul, je me souviens d’une douce qui aimait pas que je reste debout. Je pouvais pas faire autrement avec les antipsychotique. Je pense aux saisons d’Amérique du Sud pendant qu’ici on arrive au printemps eux se préparent à l’automne et à l’hiver. Quelques mots encore pour terminer, y’a un doux parfum…. Je vous laisse je m’en vais rêver c’est toujours la chute. J’ai mangé des chips je crois que ça va m’aider à dormir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On y est presque  je sais pas sur quel pied terminer. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


Cou


 

Bonsoir ! Bonjour ! Me voilà encore je vous parviens de la nuit. Hier je me suis allé au théâtre pour des directives sur la mise en scène. Ça pas été long je crois que je connais pas assez mon texte. J’ai travaillé ce soir et je travaillerai cet après midi j’espère avoir des résultats. C’est encore mon journal du confinement. J’ai rencontré un ami à la place des spectacles on a discuté assis près d’un aménagement ornemental c’était intéressant. Je lui ai parlé de mon désir de départ lui aussi veux partir pour la France … En attendant je répète j’ai hâte au tournage. Maintenant je me tourne vers mon monde intérieur, j’écoute ce que ça dis, je traduis avec peine mon sentis, les filles m’ont rappelé que pour les monologues l’idée c’étais d’avoir du plaisir. Y’avait pas mal de monde dehors, je vais essayer de rester éloigné des rassemblements. Je suis bien dans la nuit tout est calme j’écris, elles ont beaucoup aimé mon chandail bleu comme mes yeux. Ce que je fait seras une autre expérience dans mon bagages. J’ai recommencé à utiliser ma carte de transport en commun, cet après midi j’ai une réunion zoom … Je pense à la matriarche qui va mieux, elle à ses moments de solitude et de désespoir elle aussi mais elle s’en sort élégamment.  Dehors c’est grand vent un peu angoissant … Me suis couché tôt ça me permet de vous écrire, après je vais réviser mon monologue. Me suis servis un verre de jus d’orange, j’entend le tic-tac de l’horloge comme un toujours jamais. Je crois que mon lecteur collectionneur d’autos de Deux-Montagnes va faire mon rapport d’impôt la semaine prochaine je l’en remercie y’a pas beaucoup de sentis là-dedans. L’ami prévois partir dans six mois je crois que c’est un peu tôt. C’est difficile cette nuit, j’entends que le babillage ordinaire de l’ « esprit » juste des mots qui se placent un à la suite de l’autre et qui comme toujours tentent de dire.  Parfois j’ai un désir de m’éviscérer pour que le dis se fasse une place et devienne une réalité charnelle. Mais tout ça ne causerais que douleur et hurlement les tripes à l’air quoi faire, c’est étrange quand j’écris ça je pense au regretté Dédé Fortin. Le vent me fait peur, je salut tout les disparus. Je sais ça vous apparait comme de la romance. Hier j’ai réalisé que ça faisait des mois que j’étais en virtuel, des mois que j’avait pas rencontré les personnes en « présentiel » on va quand même finir par faire quelque chose … Je reviens à mes années de consommation, à toute cette médisance que je faisait … Voilà on y est presque, déjà la difficulté de la finale en cherchant une façon originale de conclure, c’est la chute, l’épilogue je souhaite que ça vous ais plut … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous êtes arrivé. À la prochaine je l’espère.

Bernard

mercredi 10 mars 2021

Plein air

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir la fenêtre est ouverte c’est un peu de plein air il fait doux. Bientôt quand tout le monde sera vacciné les choses reviendront à la normale. J’ai en tête cette dame qui dis ne pas croire au virus, je sais pas si elle aurais dis que la grippe espagnole n’existait pas … Y’a des gens des fois !!! Dehors c’est bruyant je pense à cette affiche sur un poteau de San Francisco. J’hésite à vous mentionner que c’est toujours mon journal du confinement. Je pense à la ferme laitière Macdonald à Sainte-Anne-de-Bellevue c’est le plus agricole que je peut- être si je me souviens bien y’avait une ferme expérimentale à Saint-Cyrille-de-Normandin au Lac Saint-Jean … Dans mon enfance j’ai passé quelques jours dans la ferme d’un oncle de la matriarche. J’avais peur du bœuf mais j’aimais bien l’odeur d’étable, souvenir de l’oncle qui se plaignais des cotas de lait, il voulait qu’on lui en demande plus. Dans le journal agricole y’avait la bande dessinée Onésime la plus vieille au Québec je crois. Y’avait les corneilles apprivoisées qui croassait et le petit poulailler pour quelques œufs. À l’époque des romantiques communes et du retour à la terre on admirait ces gens-là et leurs artisanats. J’ai toujours été urbain un gars de l’asphalte de la route et des autoroutes … Le goulag occidental c’est un peu pour ça je l’ai réduit à une agglomération pour les désoeuvrés, les pauvres exilés de leurs campagnes c’est la concentration à l’envers, la ville pour plusieurs c’étais la terre promise pourtant on couche dans les dortoirs partagés … Je pense à ceux qui â l’époque jumpais le train avec la pandémie on va plus très loin la maladie est partout le long de la track. La ville c’est maintenant l’exil, les prisons sont à la campagne on s’en échappe rarement, pas plus que du Goulag occidental. Le couvre-feu le confinement ça rappelle les pays de l’est … Avec ce discours là je dois être prudent, on est pas dans un pays totalitaire … Curieusement l’évasion se fait de l’intérieur on y parviens grâce à l’introspection, un regard honnête sur soi-même, on fait de son mieux là où on est … On peut y rajouter de la spiritualité, une façon de méditer pourtant parfois je pense à plonger en profondeur dans la douleur pour voir si ça va me mener à une sorte de rédemption … Une voiture passe, un avion il arrive où il part … C’est la nuit, une méditation zen c’est une prière ça allège l’âme transforme la cacophonie en calme mais c’est difficile d’y arriver à moins d’une pratique quotidienne. Je retrouve ça dans l’écriture. Vous donnez des mots c’est ma pleine conscience, j’ai encore quelques années avant de me taire, je me dois d’aller à l’essentiel. En ce moment c’est tout, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Un gros Oum padne !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard

 


mardi 9 mars 2021

Corne

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir la fenêtre est ouverte il fait doux. Je crois que bientôt on seras à l’heure avancée, comme toujours je rêve d’avions quand j’en vois à la télévision. Je sais pas si les voyages seront plus cher quand la pandémie seras terminée. Je partirais bien un mois enfin ça aussi c’est un jour à la fois … Les grands poètes québécois parlaient surtout du pays, moi ma poésie elle est dans un vol entre l’Amérique et l’Europe,. Assis six heures à regarder des films et à lire … Y’a pas que l’avion y’a le quai d’embarquement une fois l’enregistrement passé , c’est assez horrible de voir les aéroports vide plus personne qui part. J’ai entendu un écologiste dire que de toute façon y’avait trop de monde qui voyageais comme si c’étais permis que pour lui … Dans l’avion j’aime bien quand les dames se crèment les mains, ça sent bon. Bon ! C’est assez pour les voyages, je pense à ces dames sans domiciles victimes de la covid-19, elles couchent où elles peuvent sur un sofa où un tapis dans l’entrée d’un commerce comme j’ai vu ce week-end, l’itinérance j’y jette mon regard de paranoïaque qui parfois si je m’écoutais quand je me sens envahis me ferait prendre moi aussi le bord de la rue. Quand il fait doux comme ce soir ça donne une pause à ceux qui sont dehors mais y’a les contraventions du couvre-feu … Je prends mon temps pour vous écrire il est là le plaisir. Cet après-midi j’ai marché un peu ça m’a fait du bien… Je pense à celles qui font des passes dans les motels, de la dope et de l’alcool pour s’engourdir, je crois que c’est interdit d’écrire ça on censure pour les filles c’est toujours la dernière fois mais elles en sortent pas, quelques’une parfois… Le corps marqué par les traces de seringues pour la dope en intraveineuse quand elles sont en manque parfois elles deviennent psychotiques c’est pas le moment de parler du vaccin. Il est presque vingt heure parfois y’a des poétesses qui mettent fin à leurs jours, y’a le mystère de celle qui s’était immolée j’ai oublié son nom, y’a aussi Nelly Arcan elle avait tout pour réussir. Vous allez me dire c’est pas le moment d’écrire sur les femmes qui l’ont difficile quand même elles ont pas à se cacher à un endroit on a abusé d’elles faut les aider elles ont pas à fuir même si je sais que la dope les rends malhonnêtes … La vérité c’est que j’ai peur de ces femmes là. Les addicted sont venues au monde dans un parcours difficile, le mien est pas beaucoup  mieux, y’a un moment où tout bascule plus rien ne va que la dope. Elles y laissent leurs vies après le refuge. Voilà c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Un mot à la fois et vous allez y arriver. À la prochaine j’espère !!!

Bernard


lundi 8 mars 2021

Carré

 

Bonsoir! Bonjour ! Je pense à un gentil bistro de Milan où j’avais pris un café. J’y avais vue une dame qui s’était assise à la terrasse l’air aristocrate très digne … Ça me manque ces voyages ces café dans des bistros européens. Je pense qu’avec un passeport de vaccination on va pouvoir partir, en ce moment je me saoule d’images et de littérature d’outre-mer. J’espère qu’ici au printemps on va être vacciné et que les choses vont bien aller. Pour les restaurants je suis désolé mais j’allais pas y manger très très souvent, j’aimais ça quand j’étais accompagné. Vous lisez encore mon journal du confinement c’est qu’un blog parmi tant d’autre. Ce soir je me sent bien si j’ai bien compris à la réunion de ce matin je vais être dédommagé bientôt, ça m’enlève un poids. Une demie heure encore avant que le couvre-feu débute. Ce soir je regarde l’émission sur le Général De Gaulle … Je me souviens à Paris j’étais dans un hôtel pas loin de l’intersection  Vaugirard Convention je vous l’écris pour pas l’oublier, le métro était tout à côté. J’ai mis les mains dans l’eau et le récurrent pour nettoyer la salle de bain, elles me démangent c’est très désagréable. Bon encore ce soir on est dans la littérature ménagère. Malgré tout la France c’est quand même un grand pays on partage une langue et sommes de descendance française… Ça se tiens pas ce que j’écris j’ai une saveur de pastis dans la bouche … J’aurai pas eu un grand destin, je suis juste un prolétaire du troisième âge, maintenant un petit vieux. Parfois je suis romantique avec les vétérans mais je dois garder le souvenir de cet ancien soldat qui a faillis me tuer y’a rien de romantique là dedans, il était saoul et brutal… Je lis encore l’OBS ça me donne une perspective sur la France, on vie quand même dans des mondes violents. J’ai hâte d’avoir le vaccin, je respecte quand même les mesures sanitaires. L’équipe locale joue à  Vancouver ce soir, le match est diffusé tard, heureusement j’ai pas â me lever tôt, j’ai pas besoin d’angoisser sur la job. Bon! Encore une fois j’y vais avec mon senti, j’ai rangé la colère et le ressentiment. Je pense à ma lectrice privilégié de Gatineau qui je crois a pris une pause en cette journée de la femme. Dehors c’est tranquille pas de voiture, personne … C’est difficile de terminer, la télé est sur la station de hockey, j’écoute les commentaires. Ce serais bien si on avais un beau printemps même si il est un peu tôt pour en parler. Cette semaine ça devrais être doux. En ce moment je commence a avoir sommeil, je reste debout pour regarder le début du match. Y’a pas beaucoup de sensibilité dans ce que je vous écris là. Je termine comme toujours à ma manière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

 


dimanche 7 mars 2021

Dors


 

Bonsoir ! Bonjour ! Allez on remballe pour une autre semaine. Je suis nerveux je rencontre la metteur en scène. Une heure avant le couvre-feu ce soir, la rencontre c’est jeudi pour que les choses soient claires. Aujourd’hui je me disait que le prochain voyage ce serais en Corse et j’ai aussi pensé à la rue Mouffetard à Paris. Je pourrais prendre mon temps et passé du temps aux deux endroits. Je sais bien ce seras pas de si tôt n’empêche je peut rêver.  Je me vois assis sur la terrasse d’un bistro et siroter un café comme j’ai déjà fait, en Corse y’a peut-être des bistros au bord de la mer… Je sais pas si après la pandémie les français vont être heureux de revoir des touristes ? Je pensais à une expression pour dire qu’on est pas content « Ça me fend la face ! » Je l’utilise pas beaucoup, ça viens surtout de la matriarche. Je suis inquiet j’ai peur de pas être à l’heure jeudi et d’être incapable de suivre les directives de mise en scène … Comme vous constatez c’est encore mon journal du confinement y’a un moment où je sais plus quoi raconter, aujourd’hui j’ai lu l’OBS et j’ai regardé la télé. J’ai vue que certains psys prescrivaient la marche et la photo y’a longtemps que je savait j’ai exploré Montréal dans tout les sens et j’ai tenté quelques photos. Malheureusement tout est fermé on peux pas s’arrêter pour un croissant aux amandes et un café. J’écris pour me libérer dire la douleur et le mal bien  que parfois la joie me rattrape. Le bonheur ça disparait vite et faut pas trop le crier. Les bars fermés ça me fait pensés à l’époque de la prohibition aux États-Unis mais je crois que les succursales de la Société des Alcools sont ouvertes, j’en vois déjà qui prennent des cuites à la maison. Je crois que les gens « sensés » boivent une shot  de gros gin et c’est tout, moi je détestais le goût et ça me rendais fou à en pleurer. Je crois qu’il y a certaines personnes qui se promenaient avec un flasque que d’autre appellent un mickey et encore un dix onces, c’était à l’époque de l’alcool au volant on pouvait conduire ivre même si c’étais de la folie … Tout le monde trainait sa caisse de douze bières dans le coffre à bagage de sa voiture. Y’avait aussi, la cigarette la pipe et le cigare qui étaient permis on écrasait des mégots un peu partout à l’époque les enfants payaient dix sous pour prendre l’autobus. Je vous dis pas le salaire minimum. C’est loin tout ça y’a de l’eau sinon de l’alcool qui a coulé sous les ponts, j’habitais ce qu’on appelait pas encore la couronne nord, l’autoroute s’arrêtais là, à la radio le gars de la circulation automobile en parlais pas encore. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère.

Bernard