Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui on avance l’heure je crois. Me suis préparé des gaufres y’a
longtemps que j’avais mangé ça. L’équipe de hockey locale a perdue son match.
On avance l’heure à deux heures. Je suis sortis hier suis allé sur le plateau
rue Mont-Royal acheté l’OBS. J’ai déjà rêvé d’avoir une maison par là rue
Saint-Hubert j’avais pas toute ma tête …
J’essais d’apprendre mon texte c’est difficile. C’est toujours mon
journal du confinement je suis un peu fada de répéter ça … Il y a si longtemps
que j’attends. Je sais pas pourquoi je pense à la forêt aux bûcherons de
Saint-Michel-des-Saints aux autochtones. Je vais vous illustrer ça avec une
photo du parc Pimbina pas loin de Saint-Donat. Je suis vraiment en manque d’inspiration,
c’est dimanche je vais faire du télétravail pour une formation sur le
rétablissement. Je crois que j’en fait trop heureusement y’a des activités qui
se terminent fin mars. J’ai toujours le désir de nommer mon tumulte intérieur cette
folle cascade du senti cette tentative d’oxygéner ce moment ingrat de la prise
de conscience facétieuse… Je sais pas trop c’est du délire tout ça voyons voir
où ça va et pourquoi … Pour la destination je le saurai qu’après, le pourquoi c’est
d’alléger le dis le sentis. J’ai ouvert la boîte de sirop d’érable c’est vraiment bon. La rue cette
nuit est tranquille y’a pas de camions, je sais pas trop comment et à quoi bon,
j’ai l’intérieur lourd l’âme pesante. La difficulté c’est de nommer précisément
le monde intérieur. Je sais pas pourquoi je pense toujours au docteur Ferron un
fin épistolier … L’écriture ça passe par le journal, hier, samedi LaPresse+
présentait ses chroniques littérature d’habitude c’est le dimanche. Je trouve
pas vraiment quoi lire à part le yoga d’Emmanuel Carrère. Tout à coup j’ai un
sentiment de persécution j’ai brisé un tabou. Je suis trop poqué y’a rien a
faire avec moi je devrais rester rangé et dans le silence pourtant il faut le
dire… J’aurai tout dis tout vue cette nuit quand j’aurai finis cette écriture
ce seras la lecture des nouvelles de France, c’est difficile de rafistoler une
âme brisée de faire une sorte de patchwork émotif vouloir coudre un univers
malade aux phrases douces. Voilà l’heure est avancée sur l’ordi, je dormirai
moins. Je veux plus avoir affaire à des brutes qui respectent pas ce que je
ressent, qui n’en veulent qu’au fric. Vraiment au fond j’aimerais ça savoir
écrire, un peu de talent ce que vous lisez là c’est un griffonnage brouillon
qui tente de dire mon monde intérieur… C’est pas en répétant que je vais arriver
à me sentir bien. Quand j’écris ça passe … Ça me rend heureux de vous écrire,
je termine la nuit avec quelques mots sans éclat, je vous aurai au moins dis
ça. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Je
vous en demande encore c’est la chute. À la prochaine je l’espère !!!
Bernard