mardi 15 septembre 2020

Doux


Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire je partirais en voyage? Parfois y’a des parfums des odeurs qui me rappellent  des  villes que j’ai visité, on a beau dire un jambon beurre à Paris c’est pas n’importe quoi… J’irais bien visiter le château de Chantilly le Musée Condé… J’aime la France… Je vois pas le jour où je pourrai y retourner en ces temps de covid-19… Ma langue c’est quand même le français avec l’accent oui mais je comprends absolument… C’est toujours et encore mon journal de confinement, ils parlent de deuxième  vagues pire que la première ça me fait peur… Je veux pas y passer surtout que ma demande de pension est faite je veux avoir le temps d’en profiter… Je pense aux amis qui étaient près a partir et que la pandémie à retenue. On viens de changer de couleur faut être plus que prudent, j’irai pas trainer dehors, les buveurs sont malheureux ils peuvent pas amener le goulot de la bouteille à leurs lèvres. Ceux qui sont contre le masque c’est je crois la clientèle des bars… Je cherche ce qu’il me faut faire pour être courageux… Le courage c’est je crois de faire les choses malgré la peur. Dans les phrases qui précèdent j’avais écris que ma demande de passion étais faite, beau lapsus, ma passion c’est ce que vous lisez et j’espère que l’esprit m’inspire… Viens d’écouter plus on est de fous plus on lit, ils parlaient de Gotlib ça éveille chez moi toute sorte de souvenir. J’aimais tellement la bande dessinée, des années à lire en même temps que je lisait des romans classiques, y’a quelques années j’étais en voyage à Paris et j’ai vu l’exposition Gotlib au Musée d’Art et d’Histoire du judaisme c’était magnifique, j’ai jamais oublié les pages dans Pilote et dans d’autre magazine. J’avais la chance d’avoir des petits frères et comme eux je lisais Pif gadget, y’avait aussi de petits recueils c’est la matriarche qui les achetait… Maintenant je lis des Marvel Comics… Je pense à Gai-Luron c’était malade, je crois que Gotlib avait fait un pastiche du cuirassé Potemkine d’Eisenstein c’était vraiment capoté… À une époque les gens de grande culture ne considéraient pas beaucoup la bédé, ils disaient qu’on y apprenaient rien, pourtant les Pilotorama pour ceux qui s’en souviennent c’étais quelques choses.  Je crois que c’est les meilleurs souvenirs de mon enfance, je rêvais la bande dessinée m’aidait… Parfois je m’amusait a dessiner mais j’ai pas continué… Y’avait tout ceux qui confondaient dessins animés et bandes dessinées c’est deux arts… Plus tard j’ai découvert le raffinement du Corto Maltese de l’Italien Hugo Pratt… Récemment j’ai replongé dans les magazines Spirou c’est jamais aussi bon que Pilote mais y’a quand même des dessins intéressants. Je vous parle pas du Concombre Masqué de Mandryka trouver un album vous aller vous régaler. Là je pense au père d’Achille Talon qui aimait bien la bibine. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard


lundi 14 septembre 2020

Simplement


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai donné un coup sur le ménage… Je trouve toujours les fins de semaines difficiles. Je pense qu’avec ma tonalité déprimante j’ai perdus plusieurs lecteurs, lectrices… Mes histoires de fou ça intéresse personne, j’arrive pas à écrire de la fiction mon imaginaire est déglingué. Je pense à tout ceux qui manifestent contre le masque, ils vont en rendre plusieurs malades à mort et vont dire que ce n’est pas de leurs fautes. Je me tiens loin de ces gens là. Pour ce qui est du succès la plupart des gens voient ça en pièces sonnantes et trébuchantes… Imaginaire paranoiaque, je suis pas Salvador Dali, ce matin j’ai encore croisé des policiers en revenant du super marché, rien à craindre j’avais un masque mais parfois… C’est la fin de l’après-midi, l’ami disait que j’étais parfois nocturne d’autre fois diurne c’est pour voir si ça change mon écriture… À la radio ils parlaient d’un auteur américain qui avait signé un contrat de trois cent millions de dollars avec une compagnie de production… Je crois que je vais continuer à tricoter, c’est quand même toujours mon journal du confinement, plusieurs ont dû s’y mettre avec plus où moins de succès, les plus jeunes vont dire plus tard « dans le temps de la crise » une dame me disait qu’elle aurais jamais crû voir ça de son vivant… Je suis simplement ça fait une écriture compliqué, j’ai retrouvé des photos que j’avais égaré, je me dis toujours quelqu’un est entré et les a remis là, ça aussi c’est de la folie ma grande thématique. Les schizophrènes ça écrit pas, c’est pas crédible… Tout ce que je peux faire c’est marcher et encore j’espère que bientôt ils vont ouvrir les frontières, je crois qu’on en a pour un bout de temps. Vous croyez que je vais arrêter, mais non, les neurones et les synapses se bousculent dans ma tête. Je connais pas de langage technique, tout ce que j’écris c’est de la « culture » générale… Je regrette beaucoup de plus avoir de musique avec les mots, ça chante plus, ça ne fredonne même pas… Je prends de votre temps, j’écris ça pour vous donner le mien… La radio est toujours sur la même station, tout ces mots pour ne pas mourir sans rien dire pourtant j’ai tout ce qu’il me faut je manque de gratitude… Je sens que vous vous éloignez de mon blog, ne m’abandonnez pas… Comme toujours je regarde le boubla et je pense à la Race de Monde de Victor Lévi Beaulieu… Mon exotisme à moi il étais dans les soins psychiatriques, je me suis rendu… Maintenant c’est la retraite, ce que j’écris paye même pas le beurre de peanuts sur mes toasts, quand même y’a qu’en faisant ça que j’arrive à être â peu près bien. Voilà! Je termine, quelques mots encore pour pas trop vous dépayser, conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 13 septembre 2020

Vocalise


Bonjour! Bonsoir! J’ai fermé la télé, ce soir je vie comme si on voulait me faire planter…. La peur l’angoisse d’utiliser des photos sans permission, ai souper d’un smoked meat. Je crois qu’on veux me faire décompenser… Ça sert à rien on écris pas pour devenir célèbre… J’écris que des bêtises ce matin j’ai regardé la grande librairie, on y avait invité des femmes, je sais pas trop comment dire, je veux pas parler pour elles mais elles avaient vécu des épreuves… Je regarde trop de télévision, j’essais de lire et les livres que j’ai lu on peux pas me les enlever… C’est pas des voix que j’entends c’est le voisin qui crie, je sais pas ce qu’ils attendent pour s’en occuper… C’est pas très bon ce que je vous écris en cette fin d’après-midi, y’a des auteurs qui citent les grands écrivains, je suis incapable de faire ça… Je suis très négatif, ce que je vous écris c’est n’importe quoi… Y’a longtemps que j’ai pas eu de vos nouvelles j’arrive plus à vous plaire avec mes écritures je pense à la grotte et à la source du coteau on y montais en traversant, malgré le danger, l’autoroute vingt-cinq derrière l’école polyvalente… Autour de la maison du patriarche tout était en chantier, c’était une des premières sur la rue on venait tous d’ailleurs… Je vous raconte pas quand j’étais camelot j’avais réussis à faire faillite ça montrais bien où je m’en allais, un grand bum qui ne réussis rien, la seule chose que j’ai réussis dans ma vie ce sont mes vingt-sept ans de sobriété. Ça aussi c’est à moi on peux pas me les enlever… Quand je vous écris comme ça, ça m’apaise, je chasse le sentiment de solitude… Quand-même je me rétablis de cette sordide schizophrénie, ça été long je savait pas ce que je faisais… Je suis ému, l’automne s’en viens, l’hiver avec le masque ce seras pas facile, j’essais de trouver des souvenirs communs à toute la famille, y’en a pas beaucoup un moment j’étais pas souvent là, j’empêchais mes frères de profiter du sous-sol, je m’en excuse… Tiens tout à coup chez moi ça s’est calmé… L’angoisse m’a un peu lâché, je me confine je veux pas être victime de la COVID-19… J’étais perdus j’avais pas d’ambition et quand j’en avais j’avais personne pour m’aider, y’a quarante ans de ça la psychologie en était qu’au nouvel âge… Ça été long avant que j’admette que j’étais malade mental et alcoolique… Quand je pense à l’alcool, je pense à son omniprésence pour moi, l’alcool m’a permis de faire un bout mais à un moment ça ne marchais plus je m’enfonçais dans les bas-fonds… Maintenant j’ai tout ce qu’il me faut, je dis merci avec ce parcours ça aurait pu être pire. C’est la conclusion je dis aussi merci à tout le monde de m’avoir lu jusque-là!!! N’hésitez pas à commenter, la machine aime ça, l’épilogue c’est toujours difficile. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard

samedi 12 septembre 2020

Dire


Bonjour! Bonsoir! Il fait beau temps mais je suis un peu triste… Je devrais pas le voisin s’est calmé, chez moi c’est tranquille. Je sais pas pourquoi parfois quand j’écris je pense à mon beau-frère d’Aylmer peut-être parce qu’il raconte si bien, j’aimerais faire comme lui avec ma prose… Je suis solitaire et je pense à ce voyage à Boston avec la douce du moment… Je me dis qu’une fois la pandémie stoppé j’irai passé du temps en France à Paris et en Provence… Ce matin j’ai lu les chroniques voyage de LaPresse+ c’est ce qu’on peut faire au Québec, malheureusement j’ai pas de voiture… Je pense aux enfants de mes sœurs et aux petits enfants, j’espère qu’ils font un beau retour à l’école, je crois qu’il y en a un qui patine et joue au hockey, c’est bien… Moi je continue mon cheminement dans la sobriété ça va bien, un jour à la fois… J’essais de méditer un peu et de prier… Je pense aux changements de personnalités de ceux qui consomment de l’alcool les plus aimables et sociables deviennent dangereux et détestable… Pour vous je sais pas mais pour moi c’est comme ça. Je voudrais pas perdre cette stabilité chèrement acquise… Hier soir je regardais la télévision et je me disait que j’aurais pas été capable d’imaginer avoir un écran haute définition et un ordinateur performant, merci à mes lecteurs, celui qui est chauffeur d’autobus de la couronne nord et l’autre qui habite Deux-Montagnes, je mentionne même pas ma tablette ça fait beaucoup de bébelles… Je vous mentionne pas mes lectures, un bon livre ça bat bien des amusements… Vous écrire c’est aussi un plaisir. Je prends le temps…
Poésie?
Soir et nuit
L’envie
Le désir
Pire
Soupir
Un où deux mots
Escargots
Lents qui mirent
Désir
Vouloir sentir
 C’est une autre tentative d’une sorte de poème impressionniste, j’arrive pas toujours à toucher… Les grands textes savants c’est difficile. J’ai beaucoup lu avec l’âge je me rends compte que rien ne bat l’expérience vécu, parfois les grands maitres écrivains décrivent bien mais on comprend qu’une fois dedans… Quand j’écris je pense souvent à nos grands auteurs ceux qui m’ont accompagné pendant toute ces années autant dans mes bibliothèques que dans la Grande Bibliothèque… J’ai toujours aimé le papier… J’aborderai pas le sujet de l’intelligence au Collège d’Enseignement Général et Professionnel on m’a dis que je comprenais pas ce que je lisait pourtant… Hugo, Flaubert, Stendhal c’est quand même bouleversant de beauté n’avoir compris que ça ce serait suffisant… La littérature celle que j’essais d’écrire est souvent remplie d’orgueil pourtant je termine souvent en pleur quand les mots me font mal… Y’a aussi le savoir l’adresse à trouver le bon mot, c’est difficile, je me répète… Voilà! C’est presque la chute, vous êtes lecteurs mes seuls juges, toujours la difficulté d’une conclusion…. Je termine en épiloguant comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore je souhaite que ça vous plaise. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

vendredi 11 septembre 2020

Copier


Bonsoir! Bonjour! Je viens de finir un atelier une formation je sais plus trop sur Zoom. Ici j’en suis qu’au copier-coller, j’apprend un peu les fonctionnalités de Zoom. Je suis perdu dans tout ça j’avais oublier qu’on expérimentais les modes de présentation virtuelle. J’avoue que je trouve pas ça facile, je doute de ma place parmi ces docteurs ces étudiants universitaires… Pourtant au départ j’ai passé une entrevue et on m’a engagé mais comme toujours au moindre obstacle je veux abandonner… Je suis triste je vois bien que je suis pas tellement intelligent… J’essaye de me rétablir… J’ai oublié de prendre le nom de l’artiste qui présente cette magnifique enseigne de motel, ça rappelle les années cinquante l’époque où on en cachette tout étais permis, l’enfance aussi et le moment où pour la première nuit il a fallu quitter le domicile familial… Si vous voulez voir l’enseigne elle est dans l’exposition Aires ouvertes dans le quartier gay… Les motels miteux le long de la deux on s’y arrêtais pour une passe rapide, une petite vite comme on dis… À un moment dans ma paranoia je ne couchait plus chez moi, c’est là que j’ai connus les mauvais hôtels et motels. Je sais pas si vous vous souvenez du Two Hundreds Motels de Frank Zappa j’avais eu le disque en cadeau même aujourd’hui je sais pas comment le qualifier, du rock abstrait? De la musique absurde? En fait les albums de Zappa c’était toujours des concepts étranges… Il avait réussis à intituler une pièce « Shut up and play your guitar » faut le faire, c’était un grand critique de la musique populaire américaine… Mais disont que je lui laisse ses muses les Mothers of Inventions. Mais oui la semaine passée je me suis acheté de la lecture heavy et j’ai marché sur la maintenant désolante rue Sainte-Catherine, c’est triste les terrasses ouvrent tard… Plus de karaoké ça va faire des malheureux mais j’ai jamais rencontré le bonheur dans les bars… Pour revenir à Zappa le magazine Rolling Stone avait toujours des critiques particulières de ses shows… Je crois qu’avec Cheecch & Chung ils étaient l’esprit californien, c’étais pour Zappa sauté à jeun… La musique c’est plus ce que c’étais y’a différent courant chacun trouve sa niche… Je m’excuse à l’artiste qui a créé l’enseigne j’ai pas trouvé son nom, si vous le savez dites le moi je le mentionnerai. Quand je vous écris ça m’apaise, je reste un sans génie mais j’y met tout mon cœur, j’essais d’être honnête… La musique à l’époque j’écoutais celle des plus vieux, ceux qui allaient à l’université, vous voyez je tourne en rond jamais à ma place… C’est mon senti pour aujourd’hui je vous permet de rire… J’écris c’est pas la vie de rock star, je pense à la cent dix sept du regretté Tabra interprété par Éric Lapointe. Voilà! C’est la chute, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir ! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 10 septembre 2020

Fatras


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis fatigué, vous me dites c’est pas de la littérature on trouve ça dans les bouquins… Une autre semaine de passée. Je reste confiné ne participe à aucune activités de groupe. J’aurai vécu quelques crises sans parler de toute ces périodes de chômage et de maladie. Je me souviens je regardais les annonces classées des journaux pour trouver un emploi, une job, j’ai jamais été capable de les garder, maintenant je suis en pré-retraite dans un an ce seras vraiment ça… Le football américain commence ce soir… Y’a eu un temps où je fréquentais des bandits, j’avais raison d’avoir peur. Je me vois marchant seul dans la foule sur la rue Sainte-Catherine ouest, j’étais déjà déprimé la schizophrénie s’en venait… Je vous parlerai pas des femmes j’ai jamais su comment m’y prendre avec elles… Souvent je discutais avec les femmes qui avaient déjà un copain, sans parler lorsqu’elles étaient deux a s’asseoir avec moi. Je devenais fou je savais pas laquelle choisir… Tout ça c’est des confidences un psy dirais de pas vous les faire… Je pense à un cousin avec qui j’avais traversé le pont Pie-IX pour se rendre au baseball du parc Jarry, c’étais probablement quelqu’un de plus fréquentable que ma gang… Je vous raconte ça c’est des enfantillage on peux pas revenir sur le passé… Aujourd’hui je pensais à Charlie, moi j’étais un fan du magazine Charlie Mensuel, les articles et les bandes dessinées en série… À part la littérature j’ai jamais eu de grandes passions, j’étais plutôt dépendant affectif, c’étais mon malheur qui se conjugue très bien avec schizo… Je viens de terminer la lecture d’un roman cruel, ça donnait pas dans l’Arlequin… C’est toujours étonnant mes retours sur le passé quand je vous écris… J’ai jamais su diriger un canot… Mais oui, je suis vieux et j’écris pour ne pas tout rater à la fin il resteras ça et encore qui liras? La culture c’est une affaire de sociologue, ça prend du temps et parfois c’est pas tout beau, les prolétaires comme moi c’est tout juste si je sais me servir d’un couteau et d’une fourchette, je mange avec mes mains… C’est quand même fascinant de voir l’intérêt pour les téléséries je crois pas que ça existais y’a cinquante ans… Ouais! Parlant culture cette année ça auras pas été le B.B.Q. l’automne s’en viens et je crois vous avoir déjà raconté mes expériences de cueilleur de pommes… J’irai plus passé la nuit au Dunkin Donuts de Granby… Je crois que les campeurs de la rue Notre-Dame sont toujours là bientôt il va faire froid, ils ne se contenteront pas d’un refuge ça va leurs prendre un logis, la ville a acheté un édifice rue Hutchison, ça va être convertis en logement si les paliers de gouvernement s’y mettent. Quand même je sais qu’il y a encore plusieurs itinérants juste en passant Square Gamelin. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 9 septembre 2020

Trait


Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est calme, je viens de terminer une petite réunion virtuelle de travail d’une fois à l’autre la mémoire me joue des tours… En ce moment je lis un roman difficile qui traite de pédérastie chez les prêtres comment peut-il y avoir des gens aussi cruel… Ça me tord le cœur. Juste de vous écrire ça je crois que vous allez vous éloigner de moi. Je sais pas trop… Le temps passe si vite et les stigmates sont toujours là, j’aurais pas cru me rendre à soixante quatre ans, je suis encore curieux de voir où la vie va m’amener… Encore réparé une chaise je vais devoir pensés a m’acheter du mobilier… J’ai parlé du voyage à Londres avec un collègue, du thé et des sandwichs que j’avais pris avec la charmante directrice. Elle était très occupée au téléphone c’était à l’époque de la réforme Barette dans le système de santé, j’avais parlé devant un auditoire de professionnel, ça devait pas être marquant je me souviens plus de mon propos je devais délirer. Par la suite à l’institut j’ai rencontré des psy français qui étais là et qui se souvenait de moi. Je continue à m’impliquer au centre d’apprentissage santé et rétablissement, Recovery College… J’essais de voir les effets de la COVID-19 sur les gens qui ont un problème de santé mentale, moi le premier. La pandémie a stoppé toute les activités, tout les comités administratifs où je pouvais participer à partir de mon savoir expérientiel… Je sais pas comment maintenant on traite les psychotiques à l’hôpital… La santé on entends parler que de ça, je me tiens loin… J’ai changé de chaise avant de me péter la gueule… Marcher dans Londres, Abbey Road, Hyde Park, Speakers Corner, Trafalgar Square, la Tamise, les pubs… C’était bien. J’ai raté la relève de la garde… Je reviens dans mes vieilles affaires c’est la nostalgie ces petits bars dans les rues où tout le monde se connait, le restaurant de poissons frais… Le temps passe j’espère un autre voyage je ne sais où après le vaccin, tout ça c’est comme si ma vie était en suspend. Cette semaine le football américain commence, je sais pas comment ils s’arrangent avec la pandémie moi j’irais pas probablement qu’ils vont jouer pour la télévision dans des stades vides. C’est long apprendre à vivre avec cette maladie qui rôde… J’ai sommeil pendant ce temps là le monde brûle… Le voisin du dessus piatonne, pas moyen d’avoir un peu de calme… Le goulag occidental ce seras toujours ça avec ses poches de solitude et de pauvreté… Bon! Je suis presque rendu à la chute ici ça circule plus le soir que le jour… Les artistes ont de la misère ils peuvent pas donner de show autre que virtuel, ça me fait de la concurrence…. Faites vous en pas j’y arrive, j’espère que vous aimez ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est la conclusion je termine à la prochaine je l’espère !!!
Bernard