vendredi 10 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop où je vais. Séance de photos dans deux semaines. Cet après-midi je suis encore fatigué, vendredi soir le week-end arrive.  Je veux pas me répéter… Je fais chauffé de petites saucisses cocktail. Ai tapé et rédiger une partie du texte pour le cabaret poétique au Théâtre du Nouveau Monde, c’est crû, je sais pas si ça va être retenus. Les gens de théâtre sont je crois plus raffinés que le texte que je propose mais je veux être « vrai » je sais pas si j’y arrive. J’espère leurs indulgences si j’y arrive pas. J’arrête de pensés aux avions et aux voyages, je reste chez moi à essayer d’écouter la voix, inconsciente? Subconsciente? Je sais pas mais elle est là, je l’ai toujours eu avec moi elle m’a longtemps fait peur mais maintenant je l’assume… Je pense à ces vieux trente-trois tours que j’ai laissé à une ancienne copine, je sais pas ce qu’elle est devenue ont souffraient ensemble sur la neuvième dans Rosemont. Ça fait très longtemps plus de vingt-cinq ans presque trente… Lentement le ciel se couvre, pour le Gaz Métro la vie est en bleu. On va m’envoyer de la paperasse pour me dire quoi améliorer dans la propreté de mon logement. Je crois que ma lectrice snowbird de la Floride à pas aimé mes derniers textes, j’ai pas eu de commentaire, j’y parlais peut être trop de ménage… Je veux trop plaire ça m’enlève un espace de liberté… Je pense à l’ami qui travaille au Cimetière Côte-des-Neiges, je sais pas si il me lis encore. Je crois que l’hiver il livrait des mets chinois. Avant j’étais fatigué et je buvais de la bière qui masquait artificiellement la fatigue. Si j’y allais seulement pour une o.k. mais je me saoulais jusqu’à la psychose. Vous voyez c’est encore mon thème de prédilection, ce soir je reste à jeun, je veux embêter personne… Ouais! Le café Campus à l’époque où il était sur la rue Decelles c’est le plus proche de l’université que je me suis rendu, j’étudiais pas… Y’avait aussi Le Hazard tout près de l’UQAM là aussi c’est le plus près de cette université que je me suis rendus. Je dansais à gogo. J’étais souvent seul maintenant je préfère la solitude à la maison, de toute façon personne me parlais pas même la barmaid, même eux trouvaient que je buvais trop. C’était tellement déprimant boire comme ça, boire,  se doper, boire encore et arrêter en devenant psychotique et suicidaire, je suis heureux d’en avoir finis avec ça. Il fait encore jour il est seize-heure vingt-huit…  Ça m’a pris du temps avant de devenir adulte, d’être un citoyen responsable… Parfois je crois que les gens ont des problèmes mais ils n’en parlent pas, de toute façon pour les bars je saurais plus où aller et je n’aurais pas les moyens. J’ai finis de radoter. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Bye!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis debout. Ai préparé un café, j’ai très mal dormis on arrive au week-end. J’ai des brûlements d’estomac. J’ai trop mangé ce cochonneries, ça vous intéresse pas, je vous crois. J’ai Voodoo child https://www.youtube.com/watch?v=IZBlqcbpmxY  de Jimmy Hendrix dans la tête, ma lectrice de Deux-Montagnes m’avais mis la version de Stevie Ray Vaughan dans l’esprit. Cette musique la elle m’aura accompagné toute ma vie. Ce matin je prends mon temps pour vous écrire, c’est encore une histoire de sentis. Hier j’ai préparé mon agenda pour la semaine prochaine. Je suis pas mal occupé… Ai trouvé un roman policier intéressant, je vais l’acheter, probablement la semaine prochaine. Le matin je suis pas anxieux disons que ça va mieux. J’ai quand même peur de vieillir de devenir un bonhomme impotent… Je répète souvent les mêmes mots c’est pas très poétique ni artistique. J’essais de mettre de la délicatesse dans ce que j’écris c’est pas facile. Le matin je fais comme si je partais en voyage… Je pense aux itinérants j’espère qu’ils vont se trouver un abri pour les prochaines nuits ça vas être très froid. Je trouve pas, je trouve pas comment vous dire. J’ai cessé d’avoir peur la nuit, le danger pour moi il est quand je suis avec un autre, je risque de faire mal, je préfère être seul, une solitude vivable cependant. Je mange trop de chips, c’est pas bon pour le cœur… Je pense à mon lecteur de Terrebonne, à l’époque où je faisais la tournée des brasseries, bars et hôtels de cette région… Je recommencerai pas ça, quand je suis saoul je me fais pas d’amis et la bière ça me déprime. Je sais que certain s’en servent comme un remède mais moi ça me tue. Le bistro c’est là que les gens ont leurs vies sociales, rien à dire contre ça mais moi j’ai déjà donné et longtemps. Je m’y suis presque tué. Buvez en paix vous me verrez pas là… Je sais pas où en sont mes snowbirds, ils ont du plaisir à la chaleur… Je pense au combat de Georges Saint-Pierre j’irais bien le regarder avec mes lecteurs mais c’est trop loin… Goût de vanille dans la bouche… J’ai regardé la pesé du match et les deux combattants qui s’insultaient. Je crois que l’adversaire de GSP à une trop grande gueule. Pour terminer je vais vraiment essayer de vous dire comment je me sent. On est au matin j’ai la tête vierge, encore parlé à personne, c’est une nouvelle journée qui commence. J’écoute la folie qui se promène dans ma tête, pense au livre que j’ai prêté à l’intervenante je sais pas si elle va me le rendre. J’ai encore Voodoo chile qui me joue dans la tête. À quelque part y’a une poupée à mon image qu’on transperce d’aiguilles mais pour moi ça fait un peu comme de l’acupuncture ça me soigne. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 9 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On gèle… Je suis pas sortis de la journée, les dames du ménage sont passées, elles sont pas restées longtemps. C’est propre, j’avais nettoyé. Je vous écris en regardant passer les camions et en rêvant de voyage comme toujours… J’aime toujours autant les avions… Ce toujours, c’est comme si j’en avais encore pour l’éternité. Je crois qu’à Cuba c’est quand même pas si mal, La Havane j’irais bien malheureusement je parle pas espagnol… Non! Vaux mieux que je pense pas à partir pour le moment, j’ai des engagements je dois les remplir. Dehors y’a un grand vent fatigant comme dirais la matriarche. Jeudi je crois que c’est la journée de la paye pour les salariés. Souvent quand j’étais payé le jeudi je rentrais pas le vendredi. Je vous dirai pas ce que je faisais vous le savez… J’attendais je ne sais quoi assis au bar… C’est finis tout ça je me rétablis, bien que parfois je m’ennuis. Les ouvriers de Gaz Métropolitain ont fini leur journée, ils ont plus qu’à rentrer la machinerie. J’écoute comment je me sent, y’a des moments vides comme ça où j’arrive pas à traduire mon état… Le groupe de sauvetage technique passe sirène hurlante, l’échelle mobile aussi… Je pense aux musiciens qui font trois sets la nuit, est-ce qu’ils répètent le jour? Y’a longtemps tout près de chez moi y’avait un bar salon, un trou! Heureusement c’est fermé… C’est toujours l’hiver, un hiver sec. J’ai la tête calme pour écrire faudrait qu’elles sois agitée, le docteur Destouches parlait de Sartre comme de « l’agité du ciboulot ». Je prétends pas à ça, cet après-midi j’ai écouté la station de radio rock, ça vieillis bien. Mon lecteur technicien à la Rolls-Royce regarde des vidéos de golf je crois qu’il a hâte d’aller faire un dix-huit trous. Je devrais m’y mettre au golf ça m’aiderait pour ce qui est de marcher. Maintenant j’arrive plus à marcher deux heures, une demi-heure et je fatigue. Je sais pas si ma lectrice puéricultrice et mère de famille de Cantley est toujours là. Je lui fait le message que bientôt je vais poster un autre recueil Spirou à Antoine. Elle peut le lire moi je les lis avant c’est bon pour les grands enfants comme moi. Lentement le ciel se dégage, je crois que c’est des cumulus c’est bon pour les pelleteurs de nuages comme moi. Je sais pas ce que vous pensez de la construction de mes textes, c’est mon journal quotidien que je vous donne à lire, il se passe pas tellement de chose dans le goulag occidental et c’est tant mieux comme ça, à part la voisine qui passe et repasse sur la passerelle… J’ai hâte au printemps pour aller m’asseoir dans le parc et prendre un café avec le très cher ami. Le pire c’est qu’elle avait raison que je serais content après avoir fait le ménage. Je sais qu’ils vont revenir avec les détails. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère !!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est encore une histoire de ménage. Je vais essayer quand-même de m’en tenir à mon senti… Je pense à ma regretté sœur, si elle avait vécu ça aurait été une belle personne pour nous aider. J’essais de voir comment je me sens. C’est là nuit, les bars vont bientôt fermer, étrangement ça sent l’ail… Je dors très mal mais cette nuit c’était mieux. Dehors la neige est fondue c’est gris. Aujourd’hui je vais aller à la pharmacie, il manque quinze comprimés dans l’ordonnance. Le matin c’est difficile de vous parler de mon senti… Je suis anxieux j’ai peur de me faire mettre dehors parce que tout n’est pas comme ils veulent chez moi. Je vais les laisser entrer mais je ne parlerai pas. J’ai fait ce que j’ai pu, c’est pas une très belle phrase. Souvenir de Raymond qui s’était fait mettre dehors de son appartement et qui s’est suicider. J’ai sortis pas mal de chose hier, je sais pas de quoi on risque le plus de crever, de la vermine où des gaz d’échappement de la circulation automobile? Parais que la pollution atmosphérique en tue plusieurs dans le goulag occidental. https://www.google.ca/?gws_rd=ssl#q=tout+est+rose+eric+charden&*  une vieille chanson ce matin, c’est ce que j’ai en tête… L’inspection ça me fait piquer une crise, je me dis, je vais pas chez ces bonnes femmes voir si il y a de la vermine pourquoi elles viennent chez moi? Je sais c’est pas comme ça que ça marche mais je peux pas m’empêcher de penser qu’il y a une sorte de contrôle là-dedans. Dehors y’a un grand vent, je fais trempé la vaisselle. Je crois que je vais devoir sacré le camps je ne sais où… J’y arrive pas, j’y arrive pas ce matin de vous parler de moi, de mon narcissisme aigu, de mon égocentrisme latent. En fait j’ai nettoyé et c’est comme ça je peux pas faire plus. Je me répète, c’est une obsession… Le ménage ça toujours été mon point faible même quand je vivais avec une femme, je le faisais pas. Je ramassais ce qui trainait ici et là mais pas plus. Hier, j’ai tout mis dans des bacs que j’ai laissé dans l’entrée et comme toujours j’ai mal ce matin c’est difficile, ce que j’aime pas c’est me faire dire quoi faire… Ce matin je me sens à l’étranger, je ne sais où y’a des jours que c’est comme ça parfois c’est agréable d’autre pas. J’ai retrouvé mes gants d’hiver, je peux pas m’empêcher de pensés au patriarche à qui il manquais trois doigts de la main gauche. Ce matin je crois que je vais pleurer… Tout ce que je veux c’est qu’on m’oublie… Mais maintenant on est sortis de la nuit, les gens vont faire leurs boulot le plus salaud, ils vont s’excuser parce qu’ils ont une job à faire pour moi c’est pas une raison les nazis fonctionnaient comme ça, J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 8 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La radio est sur la station rock de Montréal. C’est la journée internationale des femmes je leur en souhaite une bonne, une libératrice… Je suis très mal placé pour parler d’aliénation l’étant moi-même pas mal. Elles se libéreront sans moi… En attendant j’ai fait un peu de ménage. Souvenir d’avoir pawné une radio et une fois l’argent en poche je me sentais tout puissant, un malade pour vingt-cinq piastres… Ça fait longtemps au moins vingt ans que je suis pas allé à la pawn shop, c’est un endroit peu fréquentable. Maintenant on veut que je me débarrasse de mes boîtes de carton, j’attends à demain je verrai ce qu’ils vont dire… On vient de me téléphoner pour donner une entrevue dans un journal traitant de santé-mentale c’est pour la semaine prochaine. Je suis déjà fatigué. Je crois que je serai pas capable de tenir tous mes engagements. À la radio Kashmir de Led Zeppelin. Je me sent battu mais battu comme si un train m’étais passé dessus… Je pense que le défunt oncle avait raison, je suis pas capable de me torcher. Me souviens de ces moments sans labeur, chômeur, tellement perdus que je passais mes journées au lit, pauvre fou je sais même pas à quoi je voulais en venir. Je pense qu’il y en a qui vont sortir leurs motos. Je suis triste j’ai pas assez travaillé maintenant je suis retiré, retraité. Je vous parlerai pas des sociétés de tempérances comme les Lacordaire. Je les ai pas connus je suis pas assez vieux. Les voitures passent rapidement dans le goulag occidental. J’ai envoyé les cartons au recyclages, ai passé l’aspirateur et j’ai croisé le grand boss je lui ai dit que je voulais pas passer pour « un gros ostie de cochon ». Je fais trop de choses à la fois, me suis un peu ramassé, la vaisselle est dans l’évier. C’est très loin de mon senti ce que je vous écris là, c’est le quotidien plate qu’il faut faire… J’ai souvenir du gars qui chez lui dans toutes les pièces avait un bon trois pieds de détritus. Ils s’en trouvait pour ne pas vouloir qu’il abandonne ça, moi j’ai aidé le propriétaire à barricader, fallait que l’autre se fasse soigner… Paranoïa pour la propreté, bacs de plastique, ziplock, sacs vert, je pense que je vais demander à Ti-Mé de venir ramasser… On peut quasiment appeler ça le ménage du printemps, les peintures dans des sacs vert, les écritures dans des bacs, pourquoi on me demande pas de jeter ça aux vidanges, ça vaut rien, parfois j’aimerais avoir une pièce de débarras…Ils vont passer demain, je dirai pas un mot. J’aime pas qu’on vienne me bousculer chez moi… Je me souviens plus, je crois que je suis allé au supermarché ce matin et après j’ai fait la lessive. J’en ai assez fait pour aujourd’hui j’ai le goût de brailler. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Je vous laisse!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 7 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai pas sommeil, la télé est sur le match. Ce soir j’ai mangé mon chili, c’est vivant sur Facebook à cette heure, il est vingt-trois heure. La neige est toute fondue dans le goulag occidental. J’écris plus lentement, il est toujours question de mon senti. J’ai fait la sieste cet après-midi… Ils vont faire l’inspection des logements jeudi, je crois que chez moi c’est très vivable. J’essais de respirer par le nez. Y’avait cette vieille histoire qu’on me racontais « T’a qu’un défaut tu respire ». C’était rien pour augmenter mon estime. Je me souviens j’aimais bien quand la nuit arrivait, j’avais plus besoin de sortir me chercher une job, tout était au ralentis… J’étais bien quand j’étais à l’abri mais à un moment les créanciers harcelaient même les voisins. J’ai jamais su vivre… Y’a comme un parfum de tabac chez moi, je sais pas vraiment c’est peut-être l’after-shave… J’ai survécu mais que suis-je devenus? J’écris, j’écris ça vous dis rien sur mes nuits, mes nuits noires en plein jour, toujours obscurs même à midi de quoi tuer mes envies. Je reste debout, j’ai des souvenirs de roadies à déménager des caisses de matériel sonore, à la fin des shows. Ce matin j’ai eu un appel pour faire un déménagement mais j’en fait plus c’est trop difficile, trop épuisant. Soixante ans voilà mon âge,  un mon’onk, je sais pas si mes snowbirds ont du beau temps, c’est surement pas froid mais peut-être qu’il pleut… Je me vois vieillir c’est épeurant, j’ai plein de petits bobos, il parait qu’à mon âge quand on en a pas c’est qu’on est mort. J’ai commencé jeune à me mettre la tête dans les speakers, les haut-parleurs, ça me surprend de pas être sourd. Oui! Oui! Encore ces nuits à la discothèque la tête dans des boîtes de quatre pieds, on s’entendait même pas parler. Bon! Le match viens de se terminer, les Canadiens ont gagné, ça fait parfois oublier ces désirs de partir. Ce soir je vous en place une de Milan l’hiver sous la pluie, on fait de la romance comme on peut… Je sais plus quoi vous raconter ma grosse tête est vide. Pourtant… Le goulag occidental est lui aussi vide, ça m’inquiète plus d’entendre les voitures ronronner. J’essaye de terminer sur une bonne note… C’est vraiment la nuit et j’ai pas de place pour l’ennuis. J’entends les voitures rouler dans l’eau… Milan c’était au mois de novembre 2012 déjà, j’ai parlé je crois que c’était O.K. Novembre c’est l’automne, c’était quand même exotique d’être là… J’ai pas acheté de parapluie… Ici le printemps s’en viens du moins je l’espère. Vous voyez le bonhomme radote. Je vous aurai raconté ma soirée, parfois je suis éloigné de mon senti, c’est pas que j’essaye pas, parfois cette prose me trahis au moins j’ai pas mentis. Je souhaite encore une fois un bonjour où une bonne nuit à tout le monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il pleut je peux pas m’empêcher de pensés au temps qu’il faisait quand je suis allé à Milan. J’aimerais ça partir, tout à coup je suis tout dans ma tête… Je pense au bistro sur la place. J’ai beaucoup dormis, le temps est triste… J’aime avoir de nouveau lecteur. Je marche plus beaucoup, j’avance lentement comme un petit vieux. Ai lavé la vaisselle et passé l’aspirateur… Je suis toujours étonné de voir comment les prestataires se contentent de pas grand- chose… Y’avait ce vieux soldat qui me disait si t’est barré dans les missions tu vaux rien. Je n’y vais plus, me fait à manger chez moi, je suis pas barré mais quand j’allais là je me sentais humilié… Les voyages, je suis pas Tintin, je sais pas si je serais capable de marcher dans une ville étrangère, je crois que oui. Je pense aux avions, je prendrais un vol pour n’importe où, vous n’aimez pas que j’écrive ça? Le voyage ça se vie aussi dans la préparation, y’a l’Espagne y’a l’Italie de beaux pays plein d’histoire. J’essaye de me tenir loin des clichés, me semble que j’irais voir une corrida même si c’est sanguinaire. Le doux temps c’est bon pour les itinérants mais la pluie c’est difficile faut se garder les pieds au sec, ça fait mal de toujours marcher, d’avoir de mauvais souliers. Pour revenir aux voyages je suis un gars de plage quand je suis pas seul quand j’ai quelqu’un avec qui discuté. Quand je suis allé à Cuba j’ai pas niaisé longtemps au bord de la mer, c’est beau mais j’ai marché en regardant l’horizon. J’aime les villes remplies d’histoires, les vieux pays. Souvenir du directeur de l’hôpital Robert Giffard à Québec, je savais pas trop comment lui adresser la parole, par son prénom? Monsieur? Docteur? Je crois que ça lui a pas plus quand je lui ai demandé, il m’a dit appelle moi monseigneur! Ça m’a fait penser au roman Le ciel de Québec du grand écrivain Jacques Ferron, les rapports avec l’autorité religieuse. Sans me diminuer je pouvais pas vraiment y aller d’égal à égal. Je crois que je vous ai déjà raconté tout ça. Je peux pas réinventer ma vie. Écrire vous me direz! On en a déjà vu d’autre, quand même je persévère… Aujourd’hui je suis tranquille chez-moi je peux pas vraiment partir j’ai beaucoup de choses à faire. Dans mon écriture y’a ce rapport avec le pouvoir quand j’écris que je peux où je ne peux pas. Je demande une certaine force mais je crois plus au désir. Dehors les éboueurs passent, le temps est toujours gris… Je pense à mes snowbirds, je pense aussi au Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes, on est pas dans point limite zéro, Vanishing point en anglais. J’entends les corneilles croasser, l’après-midi défile le temps passe trop vite, je ne déprime pas. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard