mercredi 25 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me suis fait couper les cheveux ai mangé du fast-food. Je viens de me réveiller j’ai dormis une partie de l’après-midi. D’habitude je suis content q uand je termine le texte pour le goulag occidental. On a encore placé un court vidéo de moi qui parle de rétablissement. J’ai un peu peur que ce soit éxagéré. C’est la journée on cause pour la cause, y’a un texte critique publié dans Le Devoir. Dans ces journées avec comme thématique la maladie mentale, je suis pas porte parole je parle en mon nom. Si vous voulez en savoir plus vous avez qu’à m’écrire. Je pense au travail aliénant souvent c’est la cause de la maladie. Je vais essayer de pas trop m’engager dans cette voie là je suis pas un expert et j’ai un peu peur. Vous voyez ça fait deux fois que j’écris ma peur, c’est ça la paranoïa… Me prépare un café, la nuit est tombée. Je remercie tous ces gens qui me suivent sur internet… J’ai décidé que ce soir j’écoute pas la télévision, je rédige le Goulag, les humeurs culturelles et le compte rendu de la réunion de Reprendre-Pouvoir… Je sais pas si je vais y arriver… Tout ça vous en dis pas gros sur mon senti, il s’agis toujours de se rétablir mais je sens l’excès d’écriture. J’ai pas envie de me planter, on est mercredi soir j’entends les voitures, les camions et les autobus qui passent dehors çà vous en dis pas long sur comment je me sent, un peu coupable mais je crois que c’est permis que je m’affiche que j’explique mon rétablissement. Bell c’est très gros j’aurais aimé qu’ils m’invitent encore, ils préfèrent les têtes d’affiches. Je crois que le monde ordinaire veulent pas entendre parler de maladie grave et intense comme la schizophrénie, c’est pour ça que j’en parle pour leurs ouvrir les yeux et les oreilles. J’arrive plus tellement souvent à vous toucher avec mes textes. Je réussis assez bien a faire taire les voix. Si on voulait pas que je me présente comme schizophrène, le psychiatre avait qu’a pas l’écrire sur le papier de l’aide sociale il y a de ça longtemps. Ça a pris deux pronostics de deux psy différent pour que je me range et me consacre à mon rétablissement. Je vais prendre mon temps j’ai comme je vous le disait au début toute la nuit pour rédiger différent textes. Je pense à ce jeune homme un voisin, qui viens à peine d’emménager et qui pense déjà à déménager. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus cette semaine. Faut toujours prendre le temps de s’installer et voir venir. C’est le silence dans ma tête, j’essais de donner une direction à mes pensées. Encore ce soir je vais arriver à écrire quelques choses. Lentement je termine en essayant de pas trop me casser la tête, j’aurais aimé écrire quelques chose de fort. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard


mardi 24 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu. Je présume que vous savez que je suis debout, je peux pas blogger dans mon lit. C’est toujours plus difficile d’écrire quand on est à peine réveillé. J’ai souvenirs des filles qui jouent dans la chambre au-dessus de la mienne, je demande à la matriarche d’intervenir pour qu’elle se tiennent tranquille et me laissent dormir. Je me souviens plus si j’étudiais où allais à l’école. Dans l’édifice du goulag occicental c’est tranquille… Je me demande si y’a des gens sérieux qui fréquentent les bars à une heure du matin. Je sais qu’on est dans une société libre mais la femme qu’on va rencontrer à cette heure elle va surement être étrange. Les schizophrènes de ma sorte risquent de rencontrer une bi-polaire, ça fait des couples dynamiques… Ce matin je perds toutes mes phrases il a encore neigé. Souvenir d’un appartement de la rue Clark chez un lecteur, sur un mur y’avait un escalier peint en trompe l’œil… Me souviens d’avoir essayé de travailler sur la production de la pièce de théâtre de Léo Lévesque, « Quand j’y ai dit ça à partis à rire », C’étais à la Polonaise une salle qui est maintenant le Café Campus et je crois qu’avant ça s’est aussi appelé chez Swan, mon lecteur de Deux-Montagnes pourrait m’en parler, j’aimais bien la mezzanine. Je sais pas si y’a beaucoup d’idylles qui se sont noué dans cet endroit mais c’était pas bon pour moi. J’en vois une qui danse, bien, mais à la façon d’une fille dont on a abusé. Le plus lointain souvenir de bar où d’hôtel que j’ai c’est à Sainte-Jeanne-D’arc  au Lac Saint-Jean où la cousine de ma mère nous avait amené quand on se faisait gardé. C’est vieux tout ça, ça fait plus de cinquante ans, y’a surement que moi pour se rappeler des choses pareilles. J’ai jamais aimé me faire garder j’avais toujours peur que mes parents ne reviennent pas, je pleurais me sentais abandonné. J’aurai quand même survécu à ces petites morts… Je me souviens aussi que j’avais peur de ces gros animaux que sont les vaches, c’est un blog fermier cette nuit… Je savais que je me réveillerais pour vous écrire cette nuit. Faute de culture on traite d’agriculture, je me souviens des immenses potagers, des deux corneilles jumelles qui venaient croasser au-dessus de la porte, le métier à tissé et les catalognes que faisaient la grande tante. Qu’est-ce que j’en fait de ces souvenirs? Ça me donne quoi de me rappeler ça? Pas grand-chose, je suis allé là une où deux fois dans mon enfance et j’y suis jamais retourné. Juste des souvenirs crû pas trop d’abus… Je suis triste comme un bonhomme de soixante ans… Je crois qu’ils arrosaient la route d’huile pour empêcher la poussière de monter. C’était une méthode barbare mais à l’époque y’avait pas beaucoup de conscience écologique. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bordée de neige aujourd’hui dans le goulag occidental. Je pense aux patins, ce matin y’avait assez de verglas pour patiner sur le trottoir… Dehors en face de chez moi y’a un vélo détruit dans la neige. J’ai mangé une pomme elle est pas passée je l’ai régurgité. Je croyais faire un arrêt cardiaque. Ai discuté avec un voisin qui pense déménager dans deux ans, d’habitude c’est mauvais signe, ils déménagent et se pètent la gueule en route pour une autre hospitalisation. Ce qui me passe dans la tête est pas très intéressant pour l’écriture. J’ai envie de manger un burger et une frite mais il fait pas assez beau pour sortir… Demain c’est on cause pour la cause de Bell, j’ai lu un article critique sur cette évènement je l’ai mis sur Facebook, on y parle de travail aliénant c’est souvent le cas pour les maladies mentale. Je sais pas où je suis rendu mardi où mercredi, on est mardi… C’est difficile de vivre un jour à la fois de pas trop faire de projet, faut laisser venir les choses, les occasions vont surement être là pour le voyage où autre chose. Aujourd’hui je me dénigre pas, je me félicite, je vaux autant que n’importe qui. Je crois que je vais m’acheter un cahier pour continuer… Je pense aux amis qui travaillent à l’institut, ils aident beaucoup de monde. Je sais pas si ils ont le temps de lire mes textes du goulag… Je lâche pas et m’exprime, il est toujours question du senti pourtant je suis au neutre je ressent rien, parfois je discute en croyant avoir raison mais j’ai tort… Y’a ces grandes journées vides, j’ai souvenir de l’époque où j’assemblais des machines à liqueur douce avec des anglais de Toronto encore là j’avais peur quelqu’un voulait me vendre une arme que j’ai pas achetée. C’est loin tout ça je suis chez moi et je garde la paix, je devrais plutôt écrire je reste en paix ce sont les policiers qui sont gardiens de la paix. Voilà y’a les livreurs de restaurant qui l’auront pas facile aujourd’hui dans les bancs de neige. Je commande rien j’ai à manger chez moi… Le four est en marche je vais réchauffer la bouffe. Je me dis que c’est facile écrire à la portée de n’importe qui, ce qui est plus difficile c’est d’écrire en suivant des consignes je crois pas être capable de faire ça. Je sais pas pourquoi j’écris comme ça, je le savait mais j’ai oublié, c’est peut-être une sorte d’exorcisme, une façon de m’arracher au mal et de faire « œuvre » utile. Le malheur c’est que je me souviens pas de ce que j’ai déjà écrit, j’ai la mémoire courte. Si je regarde en arrière j’ai eu qu’une vie et ce sont toujours les mêmes souvenirs. Y’en a que je préfère pas mentionner pour ne pas blesser personne. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


lundi 23 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La douce pente de l’introspection est absente. J’ai ouvert la porte, il faisait chaud à m’endormir.  J’ai vu des voyages pour l’Islande à rabais. C’est quand même l’hiver dans ce pays. Je deviens cruche j’écoute pas les actualités, je préfère vous écrire. Ce matin je suis allé à la réunion de mon groupe, c’était bien. Y’a quelqu’un qui participe qui a une maitrise en création littéraire, y’a pas plus éloigné de moi. Dehors un jeune garçon parle, je sais pas ce qu’il dis… Ai mis la télé en marche… J’écoute ce que ma voix intérieure me dis, c’est tout mélangé. Ça mène à rien ce soir. Je mâche de la gomme ça me fait saliver. À la télé des publicités pour les appartements de personnes agées. Je rajeunis pas je devrai y pensés. Ils annoncent de la neige pour demain. Je pense qu’il ne m’en reste plus beaucoup à vous raconter. Je synthonise TV5 c’est les actualités françaises, je coupe le son ça m’intéresse pas… Comment nommer ces « émotions » qui sont là, comme toujours je pense aux avions au voyage et la fébrilité avant de partir. J’ai refermé la porte vous voyez comme je suis plate ce soir. J’ai appris qu’il y a un certificat de mentor en santé mentale. Je suis trop vieux et j’ai pas la formation académique pour m’inscrire à l’université, je peux quand même écouter ceux qui souffrent, la souffrance de la maladie mentale je connais ça. J’aime pas l’idée des pairs aidants qui donnent l’espoir d’un job. Je veux bien me rétablir et donner de l’espoir mais je suis pas un centre d’emploi. Je me questionne sur la pertinence de mettre de l’avant mes valeurs, je pense toujours à ce milicien si différent de moi au cégep, il rêvait de soldats nazi, j’ai eu peur, j’avais aucun respect pour lui. Je devrais pas revenir sur le passé dans le moment je cherche à vous communiquer un état d’être un peu difficile. J’ai pas mal le téléphone sonne pas, qui peux me montrer à écrire? C’est toujours du crû, je pense à un mot, ornières, je fais pas de traces. Je me souviens avoir lu un court texte avec  ce mot là c’était touchant même si le mot étais pas utilisé à bon escient. Je crois que bientôt je vais commencer à rédiger avec d’autre un texte pour un autre cabaret poétique. Je croyais qu’il y avait un match de hockey ce soir, vous lisez présentement quelque chose de pas très inspiré. J’aimerais bien qu’on me dise le contraire. Je pense aux snowbirds et au chauffeur d’autobus lecteur de Mascouche qui préparent leurs départ. Je reviens souvent là-dessus, je suis jaloux j’aimerais beaucoup moi aussi partir… Ils annoncent de la neige pour demain, une bonne bordée. J’arrive à la fin de mon babillage pour ce soir. J’aurai donné ce que je pouvais, je suis pas tombé dans le gouffre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard


dimanche 22 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça fait pas beaucoup de temps entre mes deux publications. Je suis à peine réveillé, je vais essayer d’y arriver. Y’a ces bateaux sur le fleuve et la canne à pommeau d’or lequel vas y arriver. Ce matin dans ma tête j’entends de l’accordéon, y’avait cet oncle qui animait les soirées du patriarche avec son instrument. Il aimait pas beaucoup quand mes oncles du côté paternel discutait il préférait mettre le yable avec son instrument, c’était amusant. Je me souviens que ma grand-mère est décédé au jour de l’an ça avait cassé le party, c’est le moins que je puisse écrire. J’étais monté avec les cousins à Roberval au Lac-Saint-Jean pour le service funéraire, j’avais jamais vus autant de monde. Si c’est bien ça elle était venue au monde à Noël et décédé le premier de l’an. J’ai jamais réalisé le changement quand quelqu’un part, je crois toujours que je vais en croiser un. C’est triste ce matin mais faut se réjouir on a une nouvelle blanche du prénom de la grand-mère dans la famille pour cette enfant c’est l’arrière, arrière grand-mère. Bon! Je ferai pas de généalogie. Vous en faites pas y’a personne de proche qui est décédé c’est juste un souvenir. Encore je me souviens du côté maternel de descendre de travailleurs forestier. Mon père travaillait comme commis dans un campe pour la C.I.P. J’ai jamais pensés aller bûcher maintenant y’a des machines qui font ça. Je sais qu’il y en a qui trouvait étrange que je travaille pas dans une ville comme Montréal. J’ai dit la raison à la télévision http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges  J’ai survécu à cette folie mortifère jusqu’à aujourd’hui. Un lecteur me disait de surtout pas abandonner je le remercie, c’est encourageant. Je vous parlais des travailleurs forestiers, je pense à ceux de ma génération qui faisaient du tree planting dans l’ouest canadien, je crois pas que j’aurais été capable de faire ça mais j’aurais bien aimé préparé la bouffe pour tout ces travailleurs. Étrangement je pense au Klik et au Kam ces viandes en boîte américaine. Je sais que dans les campes maintenant on est macrobiotique où végétarien. Je pourrai dire que j’ai vécu en ville, la plus grande ville francophone d’Amérique, la deuxième plus grande au monde je crois. Je suis partis du port de Montréal avec ses générations de débardeurs pour me retrouver en forêt, au printemps les bûcherons pouvaient se retrouver avec leurs paye de l’hiver dans les tavernes des quartiers populaire de Montréal. Moi ce que je faisait c’est que je travaillais assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage, un chèque à toutes les deux semaines qui me permettait de vivre sans être trop malheureux. Je pense à cet immigrant chauffeur de taxi qui se vantait de n’avoir jamais demandé d’assurance chômage, bein cou donc! Si on avait tous été comme lui… Je sais pas quoi dire l’assurance chômage c’est pas pour les chiens. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un vrai gros légume, j’ai regardé les deux matchs de football américain. Je sais pas ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, j’ai pas regardé les actualités… Pour ce qui est de mon senti c’est bien, j’ai parlé à personne. Dehors c’est doux pour ce temps ci de l’année… Je me sent coupable de plus faire de sport, si jamais y’a une femme qui me lis et qui veux de la compagnie pour marcher où patiner qu’elle me fasse signe. Ça deviens un peu trop personnel ce blog… Ça vous intéresse pas de savoir que je fouille dans les tiroirs pour trouver des sous-vêtements propres. Dans la littérature on parle pas de ça ce sont plutôt les grands élans d’amour ou de colère rien sur les petites culottes, ce soir comme souvent c’est difficile… J’ai souvenir de quand je payais ma pension à la matriarche, je laissais l’argent sur la commode dans la chambre des parents, y’a qu’une fois où j’avais gardé cinq dollars pour monter à Québec, je me suis fait sermonner et j’ai jamais oublié. Je vous parle pas des loyers que j’avais de la difficulté à payer je pouvais pas manger. Pour Québec j’avais un copain qui jouais de la flûte sur la terrasse, je crois qu’il voulait vivre là pas moi. Ça fait quarante ans tout ça… J’étais confus, beaucoup plus qu’aujourd’hui… Je sais pas ce que j’aurais fait à Québec j’y connaissais personne et sans instruction j’y aurais fait les mêmes boulots déprimants qu’à Montréal. Le temps a passé j’ai réussis à me faire une vie dans le goulag occidental à Montréal, la dernière fois que je suis allé à Québec c’était pour un congrès santé-mentale et je couchais à l’hôtel… J’y ai mangé en bonne compagnie dans un gentil bar à vin, mais j’ai pas bu et c’est tant mieux je serais pas là pour vous l’écrire. J’ai jamais conçu avec la maladie pouvoir déménager pour travailler. Je crois que si j’avais fait ça je me serais pendu en peu de temps pourtant mes snowbirds de l’Outaouais c’est ce qu’ils ont fait, ils ont changé de ville se sont trouvé de bons emplois et y ont fondé une famille, j’ai qu’un mot à leurs dire bravo! Maintenant ils ont de petits enfants… Je crois que bientôt ils s’en vont en Floride et mon lecteur de Mascouche s’en va en Thaïlande, moi j’attends que l’occasion se présente. Je crois que je vais encore avoir du boulot. En attendant je pense à une ville que je pourrais visiter, Europe où Amérique du Nord. Ce soir je me vois au départ assis dans l’avion et partir pour je ne sais quelle destination… Un shack dans le bois ce serais pas plus mal, les pieds sur la bavette du poêle à bois à lire un livre. Je suis pas décidé, je crois que ce soir j’ai pas réussis à vous intéresser. Merci quand-même d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 21 janvier 2017

Au présent

À soère j’ai pas envie d’aller me coucher. Je veux pas me faire bercer par les voitures qui passent une armée. Je voudrais te le dire à toé, je suis resté, comme dans rest area fatigué. Je vais me garder près pour te toucher toé qui lis ça le mal-aimé. Comment te dire que je suis pogné plus que complexé. J’étais mal pris on m’a rien donné, on m’a laissé là enfermé à écouter les autos ronronné. Mon histoire, mon histoire ça en est pas une de tévé moi aussi j’avais le droit d’essayer et même de lire les imprimés. Je voudrais donc, je voudrais donc te raconter comment pourquoi je me suis trompé. Tout ça pour moi c’étais pas supposé compter. Je devais le faire sans attendre d’être payé, écrire au son à la portée en essayant de deviner pour qui pour quoi aimer sans pour autant voler, me faire mal me blesser m’égratigner. Vous supposez, vous supposez que dans l’histoire y’a des fées mais non, mais non y’a que des ratés des enragés qui veulent toujours la ramener et dire pourquoi faut espérer. Pourtant fallait bien manger et toujours compter ce qui restais pour acheter… Vous voyez là je m’arrête je suis pas enjoué j’ai juste envie de me tirer, m’évader. Je vais continuer et composer au rythme fou et m’en aller suivre ma destinée. Parfois ça saute parfois c’est brisé comme une planche scié, un arbre déraciné. Je suis rentré dedans je voulais me tuer mais encore une fois je me suis manqué. Je vous donne à lire, à pensés à réciter ma vie elle est soudé. Voilà ce soir je suis encore dans l’ordiné, le machiné, j’essais toujours avec le blé, les rues glacés, je reste enfermé. Vous blessez vous blessez je veux pas faire ça, je veux pas adonné dans ce langage batard, dans ce langage brisé, écoutez écoutez comment ça sonne comment c’est joué cette musique désacordé. Écrire comme ça sans s’arrêter c’est difficile c’est compliqué comme je vous l’ais dis je cherche la sonorité. Je vais y aller, je vais y aller sur ce chemin gravelé, glacé et essayer de pas glisser. Pardonner, pardonner le conjuguer est pas assimilé, on me l’a pas enseigné. Ça aussi c’est crû, c’est dessiné par un artiste de salon de soirée, c’est limité, c’est limité, tout entendu tout déjoué pourtant je sais je vais y arriver même si à ce jeux je me suis déjà brûlé. Je veux surtout pas vous écoeurer surtout vous remercier sans trop niaiser… Je sais pas où je voulais vous amener, le rythme saute sans s’emboiter. Dans quelques mots je vais terminer vous sentez pas obliger d’adoré, S’t’une écriture de nuit une écriture voilée. Mais oui, mais oui j’irai à vos pieds vous saluer, ce seras toujours ça de gagné. Tout ça c’est sortie de ma tête d’halluciné, ma tête de poqué désemparé. Me reste plus qu’à prier sans savoir où je me suis mené. J’arrête là pour vous remercier!!! Bé!!!
Bernard