Bonjour! Bonsoir ! C’est la nuit j’entend la télévision du
voisin. Les snowbirds ont trouvé un RV mais ils ne l’utiliseront pas cette
année. J’essais de trouver un thème pour un projet d’écriture. Je veux partir l’automne
prochain ça fait au moins deux choses à pensées. Aujourd’hui j’ai pas à sortir
pour autre chose que de savoir si mes jambes vont mieux. J’ai parlé au médecin,
il m’a donné rendez vous, il veux savoir si j’ai des problèmes neurologique. C’est
étonnant comment je démarre jamais en poésie. Le défi est toujours le même c’est
que mon journal quotidien, je suis sans pudeur je vous laisse connaitre ma vie,
je peux pas vraiment y aller avec mon imagination j’en manque. Je pense à cette
ville que j’ai habité longtemps Terrebonne et à l’île des Moulins avec tout ce
beau monde qui grenouille autour… À
Montréal les patinoires sont pas encore prête, hier l’équipe de hockey junior
canadienne a remporté le championnat mondial c’était à Halifax et à Moncton.
Bon! Je tente la poésie comme on approche un cratère en
éruption, les mots je les veux brûlant comme la lave… Qu’ils m’étouffent ces
mots qu’ils m’étouffent puisque derrière
eux y’a toujours une intention, ils ne sont pas plus pur que l’auteur en larme
au bar, on lui sert un verre avec dégoût les larmes ont toujours fait peur tout
ça c’est une anachronique… Tout ça c’est littéralement une scorie, elles
retombent du volcan ignorant cachés dans un atoll des mers du sud. J’écris pour
vous plaire j’aimerais bien réussir. Ces phrases coulent et laissent un sillon
insignifiant. J’arrive pas a donner du sens, je cherche… L’air et la cendre me
serrent les poumons j’ai plus de souffle y’a quand même une odeur de souffre…
Tout ça ne prétend pas être un magma.
À genoux! À genoux ! Pauvre ignorant, ici je me parle en
espérant une rédemption par la poésie beaucoup de poète ont essayé ça, la
poésie j’en parle faute de pouvoir en écrire ça sonne faux pourtant je cherche
la vérité, j’entend le brouhaha du bar, l’alcool leurs fait croire à la
grandeur de ce qu’ils ne sont pas, ivre d’illusions pendant ce temps là dehors
la sirène et les gyrophares de la police, anxieux on s’arrête. C’est la chute
je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la
prochaine j’espère !!! Au revoir !!!
06/01/2023
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