Re-bonsoir!
Bonjour! Dimanche égaré, toujours les même chevaux de bataille. La
stigmatisation et le dédommagement… Le rétablissement aussi… L’argent à un
grand rôle dans tout ce qu’on fait. J’ai une petite anecdote pour illustrer ça,
à une époque pas si lointaine on nous consultais déjà mais on nous payait avec
un ticket d’autobus ce qui fait que si je voulais un café j’étais obliger d’emprunter
où de quêter quelques dollars pour me le payer ça contribuais pas à mon
rétablissement mais encore aujourd’hui on nous dédommage pour notre savoir
expérientiel, ça me permet de me payer un café et le montant d’argent donne de
la valeur à ce que je dis, ça rehausse l’estime que j’ai de moi. Y’a encore
beaucoup de problème à régler mais je crois qu’on était sur la bonne voie semble à ce qu’on dis que le ministère veux
arrêter ça, faut comprendre que ces activités contribuaient activement à mon
rétablissement et selon moi permettais d’éviter des hospitalisations qui si on
fait la balance des comptes une activités payer une somme minime versus une
hospitalisation des coûts dispendieux, me semble que le choix est pas très
difficile. Je parle souvent des devoirs versus les droits quand on est
bénéficiaire de la sécurité du revenus on roule pas sur l’or certains doivent
parfois faire le choix entre payer le loyer, un devoir où acheter de la bouffe.
Le petit montant qu’on nous donne permet de joindre les deux bouts. Hier je
disais on est pas un pays du tiers monde on est un pays riche qui devrais
permettre à ces citoyens les moins bien nantis d’ajouter à leurs assiettes de
revenus, sans pénalité. Je me souviens toujours de l’époque où je ne recevais
qu’une centaine de dollars et où je dormais dans le salon des copains, pour en
sortir et me permettre de retourner au étude j’ai du faire faire un papier du
médecin qui disait que j’étais schizophrène. Je réussissais à payer le loyer et
payer de la bouffe, je faisais du stop pour aller à l’école malheureusement j’ai
pas terminé, les professeurs étant donné mon âge déjà avancé me conseillait de
m’inscrire directement à l’université. Tout ça c’est passé, je vais mieux, je
me suis trouvé tardivement une vocation j’essais d’aider mes pairs en
propageant le mot que le rétablissement est possible, qu’on peut aller mieux.
Je ne suis pas guéris en santé mentale faut s’éloigner de ceux qui se disent
guéris, cette semaine mon propos aux journées du Centre Collaborateur de l’Organisation
Mondiale de la Santé seras de cette teneur, toujours la même thématique, « Patient
Partenaire une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? »
De vous écrire ça, me permet d’y voir plus clair, je sais qu’académiquement ça
vaut pas grands choses, je suis pas aux études, je ne participe à aucune
recherche, c’est juste le son de cloche d’un patient partenaire qui se rétablis
et essais de faire un peu plus que survivre. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Ciao!!!
Bernard
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