Bonjour!
Bonsoir! C’est un dimanche de solitude. J’ai recommencé l’écriture des cahiers.
Je croyais que ça me démêlerais mais au contraire ça rajoute à la confusion. L’ami
trouve que je suis intelligent parce que je lui ai dit un mot qu’il cherchait.
Vous savez que l’intelligence c’est pas tout… Une petite famille, le papa la
maman et deux enfants passe sur le trottoir, lentement je deviens conscient de
ma folie, elle est émotive sans danger
pour les autres mais avec parfois un désir d’en finir avec moi. J’y vais
lentement sans poésie définitive, je veux m’installer dans la durée. Vous voyez
peut-être où ça peut me mener. Moi je sais pas, j’écris sans destin, sans
destination, sans dessein… J’ai beau vouloir ça mène à rien. J’aimerais avoir
les mots qu’il faut, les mots d’espoir… Tout à coup la foi s’impose et on me
ridiculise pourtant l’esprit est nécessaire, indispensable je dirais… Je le dis
pour rester présent dans ma quête. Je reviens avec mon manque de confiance, ma
paranoïa, parfois j’oublie de prier pour alléger ça. Non! Je suis pas un
gourou, je suis seul et n’embarque personne dans mes histoires. Voilà c’est là
que la poésie me quitte avec des mots de marins des expressions nautiques. En
fait c’est ce mot embarquer, que je ne peux faire puisque je n’ai pas de
vaisseau. Je répète je suis seul dans cette mer de mots. Ce vocabulaire c’est
mon barda que je traine ici-bas. Je me dis que j’y arrive mais le doute est
toujours là. Parfois je pense à ceux qui font le mal dans des lieux à vocation
spirituelle, je n’y vais plus, je n’y vais pas… Donner moi un peu de bonté, je
vous la rendrai pourquoi-pas? Je tente d’écrire
avec la foi, je me répète comme souvent. Je dois faire honneur aux mots, pesés
toutes leurs beauté et savoir les utilisés.
Je sais pas, tout simplement, c’est remplis de fautes et d’erreurs
pourtant j’y vais toujours et tout le temps pardonnez le pléonasme. Vous voyez
je me perd, j’avance parfois pour mieux sauter et me péter la gueule avec de
mauvais mots. Rien de nouveau, juste du doute sans héros. Je sais pas pourquoi
parfois quand j’écris je pense à mon bôf, peut-être parce qu’il m’inspire.
Pourtant il est loin d’être curé. Je suis entêté pourtant j’ai rien à prouver.
Y’a un personnage de bandes dessinées qui comme moi se réjouissais d’avoir
quelques centaines de pages consultées, c’est pas grand-chose… J’ai pris un
break pour regarder la fin d’une émission sur les avions, la British
Broadcasting Corporation c’est toujours intéressant. Une disgression voilà ce
que je vous écris en ce moment. C’est moins grave quand c’est pour terminer. Je
souhaite un bon voyage à la super-maman de Cantley elle rentre chez elle. Je
termine là-dessus, moi je pars pas, je vous remercie comme toujours d’avoir lu
jusque-là!!! On en rajoute un peu c’est pas fort, à la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!! Bye!!!
Bernard
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