Bonjour!
Bonsoir! Cette nuit comme toujours je cherche. J’ai commencé le cahier c’est
difficile. Je crois que la super-maman de Cantley va être de retour chez elle
aujourd’hui. J’imagine la joie des enfants… C’est dimanche, j’ai dormis, souvenir
de ces nuits d’angoisse enfantine quand les parents ne revenaient pas d’une
sortie nocturne. Je m’installais dans la fenêtre du salon pour guetter les
voitures qui passaient, y’en avais pas beaucoup c’était comme si mon cœur arrêtais
de battre à chaque voiture. J’espérais toujours que ce soit eux est venue un
moment, une nuit où je n’attendais plus, ça faisait trop mal j’avais trop peur
de ne plus les revoir. Un jour pour moi, à l’inverse, est venue le temps de partir,
j’ai jamais eu de clé de la maison familiale peu importe l’heure où j’arrivais
la porte n’était jamais barrée, verrouillée… À partir de cette nuit très
difficile il me fut impossible de rentrer à la maison, j’ai vécu une autre
sorte d’angoisse pourtant… Je comptais sur le patriarche pour me protéger
peut-être qu’il avait peur autant que moi. J’étais plus adolescent, j’étais une
sorte de Tanguy angoissé qui décollait plus de la maison. Tout ça se passait en
banlieue sur la couronne nord où je ne vais plus, j’ai trop de mauvais
souvenirs, ça fait déjà longtemps. Maintenant je vie dans le centre-sud de
Montréal. Je me suis accroché à mon logis après avoir galérer un peu partout.
Cette angoisse c’était peut-être à cause de ma sexualité débridée, de cet
onanisme que j’arrivais pas à contrôler… Maintenant je suis heureux c’est
disparu et je ne m’en porte que mieux. Un fou, un vrai fou! Heureusement c’est
plus doux et moins triste, y’a longtemps aussi que m’a quitté la psychose, j’écoute
plus beaucoup de musique, j’en ai pas besoin ça aussi c’était pesant, le volume
au boutte disait le poète, j’étais plus capable… Je crois être devenu un homme
mature. Je suis presque vieux, sexagénaire, je veux plus avoir affaire à la
police ils m’envoyaient toujours à l’hôpital, si je sors ce matin je suis
certain de croisé une voiture. Je vous mentirai pas parfois je vois pas de
policiers. C’est mieux comme ça… Je sais plus trop quoi vous écrire, c’est
toujours la nuit les oiseaux de nuit rentrent à la maison, eux je les attends
pas, ce sont pas mes parents, le patriarche est partis pour toujours, je ne
veille plus dans l’attente. Les nuits sont quand même tranquille, les voitures
passent, je me demande où vont tous ces gens, une question idiote… Je reviens
aux voitures comme au début, je les entends passer je suis sans angoisse. J’essaye
de me débrouiller en pensant aux lecteurs, lectrices… Cette semaine je suis
invité à la radio mais dans un différent studio… Je reviens au présent, c’est l’heure
de me coucher. Quelques mots encore pour terminer ce texte maniaque. Voilà! Je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours c’est la chute qui sais
pas. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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