Bernard
samedi 31 mars 2018
Au présent
Bonsoir! Bonjour! Comme vous l’avez vu ce matin je suis allé marcher dans le centre-ville de Lille. C’est un exemple avec ses rues piétonnières. Ceux qui se demandent comment s’appelle la tour sur les photos c’est un beffroi. Cet après-midi je me suis reposé j’ai regardé la télé, à l’hôtel il faisait des travaux électriques… Je quitte demain dimanche de Pâques, j’ai bien fait de prendre quelques journées de plus. Je suis un peu inquiet je veux pas rater mon train. Enfin! Je peux pas tout prévoir, je vais rester dans le moment présent. Je vais faire mes bagages. C’est étrange en voyage mon discours intérieur est presque absent,ça m’auras fait du bien de partir. C’est pas une très belle phrase, hier aux journées y’avait de très jolies dames… Ici la nuit s’en viens, je vous dirais que je suis pas dans de beaux draps, j’ai remarqué qu’il y avait quelques itinérants, pas beaucoup on m’a demandé de l’argent et une cigarette deux où trois fois. Je pense que c’est une réalité pour toute les villes. J’ai bien aimé voir qu’il y avait une brasserie André, je pensait à mon lecteur de Deux-Montagnes, j’y ai pas mis les pieds je fréquente plus ce genre d’endroit. Voilà ce seras tout. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Bernard
vendredi 30 mars 2018
Au présent
Bonsoir! Bonjour! Lentement mon voyage s’achève, j’ai bien dormis, ici il est deux heure du matin.. Je serai bientôt de retour si tout va bien. Aujourd’hui je vais peut être aller marcher au centre-ville si il pleut pas trop. J’ai rencontré des gens sympathique aux journées empowerment . Je pense à un ami directeur d’hôpital et j’ai eu une bonne discussion avec un jeune psychiatre. Parlé aussi avec un gars qui travaille à la mythique hôpital Sainte-Anne à Paris.Une amie belge m’a donné du chocolat pour mon groupe de support. La télé est ouverte sur une chaîne de nouvelles,j’ai réussis à écrire mon « rapport » sur les journées, me suis servis de mes notes. C’est samedi saint et demain Pâques, le chocolat… J’ai deux heures entre le train et l’avion dimanche ça devrais le faire. J’ai beaucoup aimé mon expérience. Y’a un hollandais que j’ai trouvé un peu rough, il disait avoir eu la schizophrénie comme on a un rhume et que si tu a pas de cœur tu devrais pas être là. Tout ces gens ont du cœur de la compassion. Y’a cette femme sympathique qui deux fois en deux jours m’a appelé un taxi, j’ai bien rie avec elle. Je crois avoir atteint mon but j’ai parlé de ce dédommagement monétaire qu’on veux nous enlever. Ça me fait tripper d’être en Europe. Je vais essayer de vous parler de mon senti, c’est pas mauvais je suis pas tellement angoissé, voilà ce que j’avais à écrire cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Bernard
jeudi 29 mars 2018
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Quand je suis en voyage et que je veux me faire plaisir je m’achète une orangeade Fanta. Je la trouve toujours meilleure que chez nous. Je reviens sur la journée d’hier ça c’est bien passé, les gens ont aimé ma communication. J’en avais tant à leur dire, j’en ai beaucoup oublié. Demain vendredi saint les journées se terminent. J’ai beaucoup parlé d’argent les budgets qui ont diminué, comment pour les patients partenaire le dédommagement monétaire est important. Quelques personnes se sont avancées pour dire qu'elles étaient d’accord avec moi. Une T.S. A parlé de bénévolat, ça m’irrite d’étre autour d’une table avec des gens grassement payé et moi d’en être qu’au bénévolat. Voilà pour tout de suite je vais essayer de rèdiger un rapport.
Bernard
Bernard
mercredi 28 mars 2018
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je vais essayer de vous en donner plus à lire. Aujourd’hui il vas y avoir quelques éclaircis. Je suis nerveux je fait ma communication cet après-midi. Le centre ville de Lille est presque tout piètonnier, y’a des boutiques avec des produits dispendieux, hier soir j’ai regardé l’émission des Racines et des Ailes. On y montrais la forteresse de Besançon, une ville où je suis allé lors d’une visite précédente. Je crois que le nom de l’architecte c’est Vauban. Je reviens à mon senti, je suis toujours étonné de vivre de si bon moments. Hier je cherchais mon chemin pour me rendre à l’office de Tourisme, les gens ont répondus très gentiment. Malgré le froid y’a quelques bistros qui installent les chaises et les tables en terrasse. Je crois qu’on veux faire arriver le beau temps. Voilà un signe d’évolution, on envois un « malade » faire une communication q-mer. J’ai quand même hâte d’être aux journées. Les gens sont gentils ils me disent bonsoir… C’est la nuit je suis remis du décalage horaire,ça se promène quand même beaucoup dans ma tête, dans le train entre Paris et Lille en passant on peut voir beaucoup d’éolienne.J’arrête,je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!
Bernard
Bernard
Au présent
Bonjour!Bonsoir! Aujourd’hui c’était Lille sous la pluie. Je me suis perdu dans les rues piétonnière du centre ville, ai cherché l’office du tourisme où je me suis procuré une carte de la ville. On dirais que le temps s’éclaircit. J’ai dormis cet après-midi, je me remet du décalage horaire. C’est quand même une belle ville Lille. Y’a pas de photos je les ai pris avec mon appareil. Pour ce qui est de mon senti en voyage c’est plus calme. Hier tout s’est bien passé le vol et la correspondance avec le train.Voilà!
Bernard
Bernard
mardi 27 mars 2018
Au présent
Bonsoir! Bonjour! Je suis maintenant à l’hôtel, suis allé manger de l’agneau dans un bistro, c’étais bon. J’ai dormis une partie de l’après-midi. Suis passé sur la rue Marguerite Yourcenar. Dèjà mercredi demain, ici il pleut c’est triste à mourir, heureusement qu’il y a les bistros pour mettre de l’ambiance. Je crois que je vais bien dormir cette nuit. Demain j’ai ma journée, je vais essayer d’aller au centre de Lille voir le beffroi. Pour vous c’est le matin je suis tout à l’envers!
Bernard
Bernard
lundi 26 mars 2018
Au présent
Bonsoir!Bonjour! J’ai passé la fouille, je suis maintenant sur le quai d’embarquement. J’ai voulu manger mais les sandwichs à douze dollars c’est un peu cher… Y’a un gars qui' avait spotté mon sac à dos, il m’a dis qu’il fallait être millionnaire pour avoir un sac pareil. Je sais c’est dispendieux mais c’est de la qualité. Je suis loin de mon senti ce soir, lentement l’horaire d’embarquement approche. J’ai de la lecture, le programme des journées. Je vous laisse là-dessus.
Bernard
Bernard
dimanche 25 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Me voilà dans la nuit, un peu moins de vingt-quatre heures avant le
départ. Mes bagages sont presque prêt… Je vais vérifier si le vol est prévu. J’ai
un peu dormis comme souvent je suis réveillé dans la nuit. Je serai pas partis
longtemps c’est pas la peine de sortir les mouchoirs. Je vais me rendre à l’aéroport
assez tôt. J’ai hâte de prendre le train à grande vitesse pour Lille. Mon mal
de dos est disparu… C’est lundi y’a des façons plus désagréables de commencer
la semaine. Douché parfumé, je vais changer de continent, l’Europe, La France.
J’espère qu’il y aura du beau temps… Un copain me demandait combien de fois j’étais
allé en France? Quatre ou cinq fois je l’aime bien la France… Je vais me rendre
à l’aéroport avec les transports en commun. J’essaye d’y aller avec mon senti,
je vous écrirai peut-être quelque chose dans l’avion à moins de changement je
vais avoir un terminal vidéo à mon siège… Étrangement j’ai souvenir de ce
drink, le stinger, cognac et crème de menthe… Non! J’en boirai pas, j’ai pas
envie de me tuer… Viens de manger deux croissants, c’est toujours la tentative
de dire comment je me sent mais j’y arrive pas… Toujours le souvenir de la
maladie dans son plus intense… Je sais que le bof est un de ceux qui crois que
tout a été dit dans l’art, oui mais pas par moi, l’unicité, ce qui fait qu’on
est unique personne n’écris comme moi… Mon ami l’agent de programmation devrais
me téléphoner avant que je parte. Je vous écris ça et après je retourne dormir.
Je pense à mon coin préféré à l’aéroport, je m’installe presque toujours là
avant de passer les douanes. J’aime beaucoup m’asseoir sur le quai avant l’embarquement
et regarder les avions. J’arrive toujours tôt pour être bien certain d’embarquer.
Cette nuit c’est très silencieux, y’a pas beaucoup de circulation automobile. J’ai
sommeil. J’ai le nez sec ça me fatigue, un autre petit bobo qui va disparaitre.
Je sais pas comment ils vont m’accueillir là-bas. J’espère qu’ils seront pas
trop dur. Je vais partir de chez moi vers dix heures et demie, onze heures.
Cette nuit c’est pas très intense ce que j’écris, je suis heureux d’avoir le
temps de partir. J’ai le siège du côté de l’allée dans l’avion… Je suis anxieux
pas angoissé, j’écoute ce que dis ma voix intérieure, pas grand-chose. Je vais
essayer de rien oublier comme bagage. Il va pleuvoir à Lille, je me souviens
plus qui disait il faut faire les choses pas se laisser arrêter par des gouttes
de pluie. De la gare à l’hôtel je vais prendre un taxi… Le frigo viens de s’arrêter,
je ne me laisse pas emporter par l’anxiété, ça devrais pas être trop compliqué
à l’aéroport c’est fait pour du monde, ils ont dû y penser. Vol direct sur
Paris après le train jusqu’à Lille. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Départ demain… Aujourd’hui c’était un beau grand soleil, vraiment le
printemps… J’ai regardé un film sur le décollage d’un avion d’Air France…
Demain je serai à l’aéroport Trudeau. Je suis un peu nerveux, je m’arrache les
poils du nez. L’aéroport et l’avion ça va c’est quand je serai en France pour
ma correspondance avec le train vers Lille j’espère que ça va bien se passé. C’est
un peu ça l’aventure… Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour tous les
services qu’il me rend. Je vais essayer de bloguer avec ma tablette
électronique en France… Je pense que la nuit va être courte et la journée de
demain longue. Je vais vers mon senti, je pars lundi soir j’arrive mardi matin,
je vais vérifier si j’ai toute la paperasse qu’il me faut, le billet
électronique, le voucher de l’hôtel, l’adresse, et l’adresse des journées. L’ami
agent de programmation dois me téléphoner demain pour le moment tous se passe
bien… Je me souviens du transfert vers le métro à Heathrow à Londres, ça c’était
fait facilement, ça doit être simple aussi pour le train à Charles-de-Gaulle…
Au pire je demanderai à un agent de bord comment faire… Demain je vais
commencer à prendre des notes dans le cahier… Je pense au snowbirds et à leur
Courailleuse, quand ils vont revenir le beau temps va être là. Je vous écris ça
lentement ce soir, j’ai rien de spécial à vous raconter, je veux juste vous
faire lire pour le plaisir. Je suis pas tellement anxieux, j’essais d’imaginer
ce que ce serait si je restais bloqué à Lille avec des hallucinations… Ce sont
des journées santé mentale je crois qu’ils comprendraient mais ça me sert à
rien de mettre ça au pire… Je m’en vais pas visiter l’hôpital psychiatrique, je
vais parler de patient partenaire de rétablissement et de dédommagement toutes
des choses que le ministère questionne. Je vais essayer de ramener une couple d’idées
et d’être prudent pour un paranoïaque ça va de soi. J’ai hâte de voir la
chambre d’hôtel c’est un trois étoiles avec petit déjeuner… Le soleil se
couche, ça va me faire un autre voyage. Je dois être à l’aéroport au moins
trois heures à l’avance et un jour à la fois je vais essayer de pas consommer.
Ma lectrice de Deux-Montagnes va bien je suis heureux pour elle. Tout le monde
sait que je pars en voyage, personne va me chercher… Ce sont les journées du
Centre Collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche
et la formation en santé mentale. J’imagine que les sommités en santé mentale
vont être là… Je vais faire ma communication humblement, c’est comme je
racontais à mon ami agent de programmation, je suis un ti-pit… Je pense quand
même que c’est important ce que je fais, il y va de mon rétablissement… J’y
suis arrivé encore ce soir, j’ai écrit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
J’essaye de terminer sur une bonne note. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
samedi 24 mars 2018
Au présent
Re-bonsoir!
Bonjour! Dimanche égaré, toujours les même chevaux de bataille. La
stigmatisation et le dédommagement… Le rétablissement aussi… L’argent à un
grand rôle dans tout ce qu’on fait. J’ai une petite anecdote pour illustrer ça,
à une époque pas si lointaine on nous consultais déjà mais on nous payait avec
un ticket d’autobus ce qui fait que si je voulais un café j’étais obliger d’emprunter
où de quêter quelques dollars pour me le payer ça contribuais pas à mon
rétablissement mais encore aujourd’hui on nous dédommage pour notre savoir
expérientiel, ça me permet de me payer un café et le montant d’argent donne de
la valeur à ce que je dis, ça rehausse l’estime que j’ai de moi. Y’a encore
beaucoup de problème à régler mais je crois qu’on était sur la bonne voie semble à ce qu’on dis que le ministère veux
arrêter ça, faut comprendre que ces activités contribuaient activement à mon
rétablissement et selon moi permettais d’éviter des hospitalisations qui si on
fait la balance des comptes une activités payer une somme minime versus une
hospitalisation des coûts dispendieux, me semble que le choix est pas très
difficile. Je parle souvent des devoirs versus les droits quand on est
bénéficiaire de la sécurité du revenus on roule pas sur l’or certains doivent
parfois faire le choix entre payer le loyer, un devoir où acheter de la bouffe.
Le petit montant qu’on nous donne permet de joindre les deux bouts. Hier je
disais on est pas un pays du tiers monde on est un pays riche qui devrais
permettre à ces citoyens les moins bien nantis d’ajouter à leurs assiettes de
revenus, sans pénalité. Je me souviens toujours de l’époque où je ne recevais
qu’une centaine de dollars et où je dormais dans le salon des copains, pour en
sortir et me permettre de retourner au étude j’ai du faire faire un papier du
médecin qui disait que j’étais schizophrène. Je réussissais à payer le loyer et
payer de la bouffe, je faisais du stop pour aller à l’école malheureusement j’ai
pas terminé, les professeurs étant donné mon âge déjà avancé me conseillait de
m’inscrire directement à l’université. Tout ça c’est passé, je vais mieux, je
me suis trouvé tardivement une vocation j’essais d’aider mes pairs en
propageant le mot que le rétablissement est possible, qu’on peut aller mieux.
Je ne suis pas guéris en santé mentale faut s’éloigner de ceux qui se disent
guéris, cette semaine mon propos aux journées du Centre Collaborateur de l’Organisation
Mondiale de la Santé seras de cette teneur, toujours la même thématique, « Patient
Partenaire une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? »
De vous écrire ça, me permet d’y voir plus clair, je sais qu’académiquement ça
vaut pas grands choses, je suis pas aux études, je ne participe à aucune
recherche, c’est juste le son de cloche d’un patient partenaire qui se rétablis
et essais de faire un peu plus que survivre. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis de retour, de la bibliothèque de Boisbriand et de l’événement
Livre Ouvert. C’est quand même demandant de parler de soi et de faire un retour
en arrière sur ces maudites années de souffrance. J’espère que je fais une
différence, mon idée c’est toujours d’aider, dire que le rétablissement est
possible… Aujourd’hui dans le centre-sud la neige à beaucoup fondue. Y’en a qui
ont sortis leurs motos. J’ai bien aimé passer ces quelques heures à la
bibliothèque. On m’a demandé si j’étais heureux, j’ai répondu oui des
événements comme ça permettent de parler sans le brouillage alcoolique, la
comorbidité. On rencontre des gens intéressants qui nous font parfois des
confidences, je respecte ça. Encore une couple de dodos et je m’envole pour la France,
Lille. Dans l’avion je vais essayer de préparer ma communication… Ce soir je
suis chez-moi et je vous écris… La nuit tombe, je répète l’intitulé de ma
communication « Patient Partenaire une pratique éphémère dans le réseau de
la santé québécois? » Y’a des choses de l’ordre du dédommagement monétaire
qu’on accepte pas dans le réseau de ce côté-là on peut pas jouer le livre
ouvert, uniforme voilà ce qu’on veut avec un emploi détestable qui nous fait
suer et la peur de le perdre à tous moments. Je sais vous aller dire que je
suis un loser, mais je fais avec ce que j’ai. On me demandait sur quoi j’écrivais?
J’ai répondu mon senti avec de l’autofiction bien que ce soit rare que j’invente
des choses. Les voix elles étaient dans ma tête, elles sont disparues, il en
reste plus qu’une c’est la voix de ma conscience qui s’agite. La question de la
littérature, les barjos comme moi devraient se coucher et dormir là-dessus, l’idée
c’est pas d’être une rock-star mais juste un écrivain… Je pense à mon nom de
famille très français, j’aime ça. À la bibliothèque j’ai vu de magnifiques
livres Taschen sur les super-héros Marvel, ils étaient vraiment beau… Demain je
crois que je vais aller à la librairie essayer de trouver un roman qui se passe
à Lille. J’entends le tic-tac de l’horloge, mon écriture a pas vraiment une
belle forme, c’est pour ça que j’écris c’est jamais définitif… J’avais mal dans
le dos ça a finis par partir. Je sais! Je sais! Les blogs c’est pas sérieux ce
sont les paparazzis de la littérature, c’est pas de la vrai écriture! Mais
enfin qu’est-ce que vous voulez? La plume et l’enluminure? Je pense au décalage
horaire , c’est pas si mal ce seras pas la première fois… Je baille, j’en ai
beaucoup donné aujourd’hui. Je crois toujours que les gens aiment pas ma façon
de vivre, mes revenus. Je finis comme j’ai commencé ça m’obsède et ça me fait
mal… Je suis pas un raté non! Non! Non! Ce soir je suis calmement chez-moi et
je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour
dire que j’apprécie. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
vendredi 23 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Voilà encore que je m’adonne à ma passion, ce matin je vais à
Boisbriand pour une séance de Livres Ouvert. Me reste plus que deux nuits avant
de partir. Mes bagages sont fait me reste que quelques articles de dernières minutes. Me
suis réveillé avec des brûlements d’estomac, c’est la pizza y’a rien de
poétique là- dedans c’est sans artifice ce n’est que la vérité qui on le sait n’est
pas poétique. Le mensonge voilà un fil, la poésie qui ment, qui trouve de la
beauté dans les actes barbares, le poète savait venir nous toucher avec ces
mots. Parfois je cherche au yable au vert et c’est tout près de moi… J’aurais
aimé être un homme de lettre sortis de Brébeuf, le seul collège que j’ai
fréquenté j’y suis allé qu’une journée et de toute façon je connais personne
qui l’a fréquenté qui sois haut placé, une réputation usurpée? Cette nuit j’ai
la toune Pleurer des rivières https://www.youtube.com/watch?v=0bR60Y-t0v8 dans la tête. Je pars sur Air France j’espère
qu’il y auras pas grève. J’ai dormis à peu près quatre heures, je suis debout
pour vous écrire. J’écoute ce que ça me dis, j’ai une douleur dans le dos, j’ai
pris un cachet ça devrais soulager. Y’a des moments où je me dis si j’avais
mentis je serais pas où je suis… J’ai toujours trouvé que c’était moins
compliqué de dire la vérité. C’est pas facile de rester simple et de s’engager
dans la poésie, on sort des mots de la canne comme si c’était un stew irlandais
et on le mange pour notre salut. Ça ressemble à un prêche tout ça, j’essais de
racheter vos âmes comme un faux-prêtre vous ne serez pas sauvé. Voilà! J’écris
des bêtises digne des chtis. J’entends des avions qui passent au-dessus de
Montréal. Je crois que pour tout ce qu’il y avait de scolaire on était déjà
discriminé, les enseignants étaient pas là pour nous aider. J’étais déjà perdu
dans les études secondaires. Je m’égare suis trop loin de mon sentis. Je
réussis au moins ça écrire… Mais je suis loin des belles images évocatrices, je
suis trop terre à terre… Faut surtout pas que j’oublie mon passeport, minuit
est passé c’est samedi, y’a pas de château fort pour mes mots, vous pouvez les
attaquer je ne sais pas si ils résisteront en tout cas ils seront là à attendre
votre lecture critique si il y’en a. Ça tiens du désir tout ça… Je crois que
dans l’avion on à la télévision individuelle… J’ai pas connus l’époque où on
servait de l’alcool à volonté me souviens quand même d’un voyage où on m’avait
servis plusieurs verre de Tia Maria où d’Amaretto… À l’époque je buvais
beaucoup d’alcool. J’ai choisis mes sièges pour le voyage, j’espère que l’enregistrement
va bien se passer. Pendant le vol je vais essayer de mettre de l’ordre dans mes
idées pour la communication. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
jeudi 22 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je reviens c’est la nuit. J’ai dormis j’ai entendu à quelque part que
pour « créer » ça prenais des nuits d’insomnies, c’est pas ça qui
manque… J’essaye de me faire une vie en écrivant encore faut-il que je l’écrive
cette vie. Toujours la même recherche, une écriture simple voilà ce que je veux
atteindre… J’essaye de figurer comment je vais m’habiller pour partir en
voyage, je crois que ça va être léger. Aujourd’hui je vais faire ma valise.
Encore trois dodos comme on dis au enfant. Je crois que je me réveille la nuit
parce que je ne veux pas entrer dans cette petite mort qu’est le sommeil… Cette
nuit c’est tranquille je remplis l’écran de phrases et de mots. Je sais que
vous cherchez le fil conducteur de mes écritures, y’en à pas c’est surtout d’écrire
le moment, l’instant présent, c’est pas toujours simple parfois je dois prendre
du recul avant de plonger dans ce qui se passe dans ma tête… Je prends les mots
du grand écrivain, je suis un agité du bocal, c’est pas fin fin mais ça me
décris bien. Y’a cette pièce de théâtre à écrire collectivement, c’est pas
simple de faire parler des personnages, j’ai écrit une scène, pour le reste j’y
arrive pas… En voyage je vais essayer de m’y mettre. Je suis ce qu’à une époque
on appelait un échappé de l’asile, j’ai toute ma liberté je ne veux pas qu’on m’y
ramène, je reste loin de la psychose. Je contrôle rien parfois j’ai peur,
pourtant je suis tranquille chez moi à vous écrire… Je pense aux petits gars
aux enfants de mes nièces, y’en a un qui à commencer à jouer au hockey, c’est
bien, j’espère que celui de Cantley apprécie les bandes dessinées… Je devrais
faire un bon voyage tout le monde me le souhaite. Aujourd’hui c’est congé j’ai
toute la journée à moi, je le répète j’ai hâte d’être dans l’avion, l’ami
sclérosé me disait de me calmer les ovaires comme si j’étais une hystérique, je
suis un homme et plutôt neurasthénique… Y’a des gens qui sont disparus de ma
vie et c’est tant mieux, hier quand je suis arrivé chez moi en fin de journée j’ai
eu un craving, un désir de boire avec les potes mais si je fais ça aussi bien
signer un acte de mort. Je reste loin du faux repos que procure l’alcool. Sans
parler de son côté déprimant, c’est toujours la thématique de ce senti, comme
souvent la nuit je me suis douché et parfumé, j’aime ça. J’aurai encore une
fois mis des mots sur la nuit, éclairé mon insomnie… Je pense à d’autre nuits
moins agréables, heureusement elle sont finies. J’essaye de vous terminer ça
sur une bonne note mais l’optimisme c’est pas mon fort. Quelques mots seulement
pour dire une forme de désir, désir de partir, j’irai bientôt. Voilà je vous
remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Ne vous découragez pas il en
reste un peu!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Encore quatre dodos et je prends l’avion pour la France. Je suis un
peu inquiet à cause de la grève dans les transports français mais j’y vais je verrai
sur place. Lentement la neige fond aujourd’hui j’étais à la bibliothèque de
Ville Mont-Royal. J’étais en lutte contre la stigmatisation en santé mentale,
je voulais faire savoir que le rétablissement est possible. J’ai quand même de
la difficulté à me situer dans toute cette mouvance du rétablissement. Ma
communication à Lille seras « Patient partenaire, une pratique éphémère
dans le réseau de la santé québécois? ». Je vais encore me rabattre sur
mon senti, aujourd’hui je suis fatigué, je le dis pas souvent mais l’âge fait
ses ravages… Demain je fais mes bagages… Je suis tout mêlé entre les mentors de
rétablissement, les pairs aidants et toutes les autres appellations du réseau
de la santé mentale, quand je parle d’argent aux directeurs on me prend pour un
bouffon, mais sans argent y’a pas de rétablissement. J’y met du mien j’y travaille
à mon rétablissement ça vaut quelque chose, mais parfois je crois qu’on
aimerais mieux me voir dans une chambre de soins psychiatrique. Aujourd’hui une
dame m’a dit que j’avais l’air bien, mais de quoi ça à l’air une personne qui
souffre de schizophrénie? Ce midi j’ai vu mon ami le marcheur qui parle seul,
il a maintenant une grosse barbe et porte des lunettes, il ne se retourne plus
à tous les trois pas, je crois qu’il va mieux. La nuit est tombée, c’est un
jeudi soir du printemps, y’a des mots que je sais pas utiliser quand je pense à
cette sœur perdue. Je continue, je continue malgré tous les malgré, je verrai
ce qu’il y a au bout… Je pense au Train à grande vitesse français, j’espère qu’il
y aura de la place la semaine prochaine. Je radote et j’en suis conscient,
demain c’est congé, samedi je serai un livre ouvert à Boisbriand, y’a un journaliste
qui veux me parler. J’ai lu un article où on mentionnait mon nom, parfois je
pense à la prison je me rétablis pour pas me retrouver là. Avec le temps ça
deviens de plus en plus difficile de dire ma folie. Parfois je réussis à vous
en écrire des bribes, y’a des moments où elle me laisse tranquille, on m’a
demandé si il y avait déjà eu des femmes dans ma vie, mais oui! J’étais pas un
cadeau avec ce désir de mourir pour en finir avec la souffrance. J’ai survécu
jusqu’ici je compte bien continuer loin des alcools. Je sais plus quoi vous
écrire et comment je vais illustrer ça, lentement j’y arrive… Je vous écris ma
vie comme un branle-bas de combat, mais oui je résiste remplis de paradoxes de
contradiction. Je sais pas vous, mais moi ça m’a longtemps gâché la vie. J’aurais
aimé être tout d’un bloc, sans doute mais semble que la vie c’est pas ça. Je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard
mercredi 21 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je suis là cette nuit, je viens de me réveiller. Hier j’étais à Livres
Ouverts, j’ai fait de belles rencontres. Ce midi si tout va bien je serai à la
bibliothèque de ville Mont-Royal. Hier encore j’ai croisé l’adjoint à la
direction j’en ai profité pour lui glisser quelques mots sur les budgets. Les
transports sont perturbé en France. J’espère pouvoir me rendre à Lille sans
trop de problèmes. Je trouve des écouteurs partout dans mes poches. Aux
informations de TV5 on parle pas de perturbation sur les vols internationaux d’Air
France. Je pars lundi qui viens, l’ami agent de communication m’a dit de m’amuser,
je vais essayer… J’y vais comme toujours avec mon senti, j’ai pas encore
réussis à lire Marcel Proust, je crois qu’il faut le mériter… Dehors je vois
que quelqu’un fouille dans les bacs de rebut, on cherche les bouteilles et les
cannettes vides… Je pense à Achille Talon le héros de bandes dessinées, il
était toujours mal pris à s’engueuler avec son voisin sans parler de son père
qui était alcoolique dans une bande dessinée c’est comique dans la vrai vie ça
l’est moins. En voyage j’amène un cahier je vais essayer de noter quelques
bonnes idées. Je suis toujours heureux de voir que ma tablette électronique à
récupérer toute ses fonctions. Je pense à la chanson évidemment par la regretté
chanteuse France Gall https://www.youtube.com/watch?v=eXsox2-70VE Une chanson très touchante de Michel Berger,
c’est un peu ridicule d’être ému par une chanson pendant que des enfants meurent
en Afrique… Parlant d’Africain j’aime bien celle là https://www.youtube.com/watch?v=WDr3qCcXKXk
parce qu’on vient de loin de Corneille. Cette nuit je suis très musique, j’aime
bien les balades comme on appelle ces chansons… Si les trains sont en grève
pendant mon séjour en France je prendrai l’autobus. C’est un court séjour j’ai
pas tellement de temps à perdre. Au retour comme c’est le congé de Pâques j’imagine
que les trains vont être bondés. Je confie ça à Dieu, ça vaux mieux pour moi, c’est
pas dans mon pouvoir de changer ces choses-là. Je pense à l’habillement des
gens, comment y’en a qui portent des habits dispendieux mais qui sont très
discret, très sobre… Lentement la semaine passe, dans quelques jours je serai à
l’aéroport, j’ai hâte mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a
dit « tu vas te contenter! ». C’est vrai… Je sais plus trop quoi vous
écrire, encore quelques mots en rêvant aux avions, je crois que je vais faire
mes bagages demain et peut-être demander au libraire si il connait un roman qui
se passe à Lille… Je crois que ça va me faire du bien de passer quelques jours
à l’hôtel… Encore ce soir les mots sont apparus dans l’écran, j’en ai fait le
tri dans ma caboche, je suis toujours étonné et heureux d’avoir réussis à
communiquer… Voilà où j’en suis cette nuit, encore quelques mots, merci d’avoir
lu jusque-là!!! Ma finale ce seras pas l’apothéose. À la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Un peu à court mais je vais essayer quand même de vous en écrire un.
Ce matin c’est À livres ouvert, j’espère qu’on va m’emprunter souvent que je
vais être occupé… Je pense à Lille où je serai la semaine prochaine, je crois
que ça va discuter pas mal… Ce matin j’ai pas beaucoup d’inspiration c’est
juste du travail, quelques mots arrachés à mon senti, j’ai bu mon café. Dans ma
tête y’a que quelques mots sans importance. Je voudrais bien que ce soit
poétique mais c’est futile, sans valeur, la poésie c’est du domaine de l’émotif
je crois, on cherche à faire vivre un sentiment une émotion. J’y arrive jamais
mon senti a besoin d’une permission, je là lui donne mais ça semble pas
suffisant. Je cherche à nommer une douleur puisque la joie ne se donne pas en
spectacle et que souvent il est plus facile d’écrire le malaise. Je vie avec l’espérance
de faire œuvre utile et de mon mieux, j’y vais avec un classique les muses m’ont
abandonné, je respire par le nez… Quelques nuits encore et c’est le départ,
faut pas que je me leurre je m’en vais travailler… Je sais pas pourquoi je
pense à Hubert Aquin, peut-être à cause de son séjour en Suisse dans son roman
L’invention de la mort. Je sais pas jusqu’à quel point je commande ce qui me
passe par la tête, comment je peux avoir du « contrôle » sur mes
pensées. Je me parle me dis parfois de me laisser tranquille, ça fait pas de la
belle écriture tout ces moi, tout ces me… Tu me lis et tu te demande où je veux
en venir je le sais pas plus que toi, c’est juste l’expression spontanée, ça
fait pas de grands textes c’est juste un dérapage contrôlé. Ce matin je
pleurerai pas, j’essaye juste de mettre de l’ordre dans ma caboche. Plus tard
je serai dans le hall d’entrée d’un hôpital pour partager mon vécu avec la
schizophrénie paranoïaque… Je pense à cet appel hier d’une femme qui travaille
à l’association québécoise de réadaptation psycho sociale, elle m’a fait mal en
me traitant comme un plouc du haut de sa job de chargé de projet, bein non j’en
donnerai pas d’entrevue au journal le devoir et c’est tant mieux, je peux pas m’entendre
avec tout le monde. Vous le croyez peut-être pas que je souffre de
schizophrénie mais moi je le sais, j’ai beaucoup souffert, ça aussi c’est laid
comme phrase, j’ai eu mal très mal mais heureusement ça a diminué. Je crois que
c’est bien ce matin s’agit de démarrer… Je sais pas trop où vous amener dans ce
monde intérieur, y’en a qui me font suer elles me jugent parce que je travaille
pas au sens classique du terme. Le stigmate est aussi à l’intérieur des
organisations de santé mentale. Je termine là-dessus. Merci d’avoir lu
jusque-là!!! Vous en ferez ce que vous voudrez. À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 20 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je pense à l’affaire Facebook et cette façon de recueillir les données…
Moi quand j’écris, je vous partage ma vie privée pourtant c’est toujours comme
ça que j’ai vu la littérature, une plongée au plus profond de soi… Mais tout ça
permet pas la distance, l’éloignement que permet l’imprimé et je vous en donne
des données, comme le matin chez le boulanger c’est tout chaud ça sort du four
et on va me manger. Je sais l’écriture c’est difficile à digérer pour certain
pourtant dans notre monde de communication tout est écris. Je crois l’avoir
déjà dit. Ce soir j’arrive pas à écrire mon plus intime, je sais pas si c’est
de la « nouvelle » littérature, les vrais écrivains sont tous à leurs
chaires, écrivent de leurs créneaux… Je sais on est plus au moyen-âge pourtant…
J’ai pas d’histoire juste je le répète mon monde intérieur. Je sais bien que
lire à l’écran c’est très différent que de tourner les pages d’un livre…
Pourtant j’aime beaucoup les mots, les phrases qui prennent forme dans l’écran…
Je prends mon temps j’ai pas de romance, je sais pas pourquoi je pense aux
chevaux. C’était avant le moteur, y’avait aussi les moines et les enluminures,
je pense aux ruelles gothiques de Barcelone, ça tiens pas debout ce que j’écris
ce soir mais je préfère ça au tricot. Ça prend un peu de sérieux, j’ai jamais
vraiment eu le sens de l’humour, parfois j’esquisse un sourire et c’est tout…
La nuit est tombée, demain j’ai une activité… Je viens de regarder les
snowbirds qui se promènent en bateau en Floride, disons que c’est pas la misère
du goulag occidental… Je pense à tous ces jours d’alcooliques actifs que j’ai mené,
au prix que coûtait la bière dans les clubs et à la quantité que je buvais, c’était
plusieurs voyages en Floride. C’est pas très intéressant ce que j’écris là, la
semaine prochaine je serai tout de même en France. Ce que je vous donne quand j’écris
c’est un peu ma vie, j’invente rien c’est toujours mon senti. Je suis à la
chasse à l’émotion… Je pense à ma lectrice privilégiée qui a surement de la
difficulté à s’ajuster à mes horaires de publications. Parfois je change la
routine ça m’aide. J’invente rien, je crois que je suis incapable, je reste
dans le réel, je peux pas mentir, souvenir de ces moments où sans un sous je
faisais du stop de Montréal-Nord à Terrebonne pour aller voir des amis. J’étais
fou, maintenant je reste chez moi… Je suis encore fou mais d’une folie moins
douloureuse, je passe de meilleurs moments je me suis calmé avec le temps.
Demain je serai à Livres ouvert, je vais raconter ma vie dans la maladie à ceux
qui veulent bien l’entendre. Je me rétablis un petit peu plus à chaque jour ce
seras jamais terminé. Voilà, c’est tout pour tout de suite, merci d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! De retour avec un deuxième blog rapproché, décidément vous saurez
tout! J’ai mal à la tête je prends des comprimés d’acétaminophène. Hier aux
nouvelles j’ai entendus dire que les personnes âgées prenaient des
antipsychotiques de trop, le ministre a même parlé, on voie bien qu’ils n’y
connaissent pas grand-chose. Les pharmaciens aussi s’en mêlent… Je sais pas
pourquoi les médias pognent le fix sur la médication, ils sont tous de la
génération du tout naturel, de la verveine on veut soulager des maladies graves
avec des poches de thé. Moi je suis certain que si j’arrête ma médication on va
me retrouver à l’urgence de l’hôpital dans pas long, sans parler des gestes que
je pourrais pauser avec cette maladie de fou. Un jour le ministre dis qu’il est
pas là pour soigner avec des soins ésotériques, l’autre jour il dis qu’on
soigne avec trop de médicaments, c’est paradoxal, la maladie mentale ça existe
et je veux pas me soigner avec des méthodes expressionnistes. Dans mon mal y’a
pas juste la parole, la folie, la schizophrénie c’est compliqué, vous pouvez le
constater la paranoïa disparait pas facilement, pour les orthodoxes du tout
naturel les médicaments sont interdit. J’ai envie de vous emmener voir au
centre-ville de Montréal, ce que ça fait des malades pas soignés, je sais pas
si vous me comprenez . Ils essayent de s’en sortir seul loin des autres et de
toutes médication vous les voyez parler seul sur la rue, pas lavée ils se
disent qu’ils vont s’en sortir sans aide, même avec une ordonnance de cours ils
ne suivent pas les soins, les malades c’est les autres pas eux, c’est juste une
mauvaise passe qu’ils se disent les voix vont disparaitre j’ai pas besoin de l’hôpital.
Les fous c’est eux je sais qu’on m’en veux au prochain chèque je fuis à
Vancouver, je me refait une vie ils ne m’y prendront pas… J’essaye de rentrer
dans la tête de celui qui est victime d’un complot en attendant je poursuis mon
traitement, je vais mieux, je les vois d’ici ceux qui vont tenter d’arrêter la
médication, ils vont remplir l’urgence des hôpitaux. Je sais y’a des méthodes
de soins durs, la médication est de celle-là et y’a des méthodes douces mais il
faut avoir les moyens encore la maladie mentale faut pas mettre ça dans les
mains de n’importe qui. J’ai pas de solution facile, faut faire face à nos
engagements à nos obligations et parfois accepter des moments délirants, la
fuite ça à jamais de bon sens… J’espère que j’irai pas de sitôt dans un centre
hospitalier de soins de longues durées, encore là je peux comprendre les vieux
qui préfèrent la rue. Bien que parfois y’a des abus du laisser-faire pour les
droits des malades, c’est pas simple surtout quand vous êtes pris dans le
délire. Heureusement cette nuit je suis chez-moi, j’ai pris ma médication tout
va pour le mieux. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
lundi 19 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je vous raconte ma vie en direct, les réseaux sociaux je devrais
laisser ça aux enfants. Écrire aujourd’hui ça veut dire ça, facebook et le
blog. Je vais y aller comme toujours avec mon senti, aujourd’hui la journée s’est
bien passée, lentement le soleil se couche, me suis abonné au service expert
conseil de mon fournisseur de service, pourtant c’est mon lecteur de
Deux-Montagnes qui en a fait le plus… J’essaye de rester dans le calme, c’est
rare mais j’entends gueuler chez le voisin. J’ai l’âme en paix quand j’écris je
pense au regretté poète Gaston Miron et aussi à monsieur Jacques Ferron, des
écrivains des années cinquante-soixante mais toujours actuel… J’aimerais avoir
autant de beauté qu’eux dans ce que j’écris, de la finesse aussi un pays pour
un, de la dérision pour l’autre… Quand même je voudrais pas être à part, je le
suis par ma condition, je suis plus prolétaire mais je fais ce que je peux pour
rester en contact avec mes semblables…Voilà, on me traite de maudit chien, je
crois que c’est les voisins mais j’ai déjà vécu pire, tout à coup j’ai peur, le
blog c’est aussi ça l’angoisse. Mes écrits intimes deviennent public et comme
on dis chez les français ça me fout les boules. Je regarde dans le ciel espère
voir passer un avion, la semaine prochaine ce seras le départ… Quand j’écris j’ai
pas la distance qu’apporte le livre, l’imprimé y’a personne qui veux m’éditer…
Les bums du bas de la ville ça reste tranquille de toute façon j’arrive jamais
à rien. Le gueulage a cessé, je me sens mieux, je pense aux amis européens que
j’ai jamais rencontré. Paris est sous la neige, ici lentement ça se réchauffe…
Je crois que la machine va me tuer, l’agonie est longue. Je pense à la
communication que je vais faire à Lille, tout ça c’est du domaine de l’intime
je vous l’écris mais je paye le prix. Pour eux écrire c’est faire des rapports,
prendre des notes sur les maladies de leurs semblables, je sais pas où je vais
avec ça c’est n’importe quoi… Les snowbirds sont dans le springbreak, méchante
phrase. Je les envie quand même de les voir sur la plage. Je pense à cette
époque souffrante où je croyais que la télévision parlait de moi! C’est plutôt
moi qui ai fait une apparition y’a quelques temps et si on cherche bien on me
retrouve sur les réseaux sociaux. J’ai hâte de voir la température de la France
la semaine prochaine. Je suis loin de mon senti avec tout ça, si je m'écoute je
pleure c’est tellement pathétique ce que j’écris. Voilà! J’écris des niaiseries
y’a rien d’émouvant dans tout ça. Je me relis et je suis déçu, j’espère qu’au
moins ça vous plait un peu. Je me serai encore perdu au fil de cette écriture.
J’y suis quand même allé de bon cœur. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’ai une toune du regretté Alain Bashung dans la tête. Je me suis
couché tôt, j’étais debout somnambule et je cherchais quelque chose qui n’existe
pas. Ce matin j’ai une réunion, c’est un peu surréaliste ce que j’écris là, j’écoutais
une interview où quelqu’un disait aimer marcher que c’était le départ d’une
aventure, le risque de rencontrer quelqu’un, c’est vrai… C’est le silence dans
ma tête, j’arrive pas à trouver quoi vous écrire, dans exactement une semaine c’est
le départ vous allez me trouver fatigant mais en ce moment c’est ça qui me
préoccupe, je vais avoir quelques journées de libre, je vais en profiter…
Encore très très heureux du travail qu’a fait mon lecteur de Deux Montagnes,
cette semaine c’est à livre ouvert, Mercredi vous pouvez venir me voir dans le
hall d’entrée de l’hôpital Santa Cabrini , jeudi à la bibliothèque de Ville
Mont-Royal et samedi à la bibliothèque de Boisbriand c’est un événement
national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je pense aussi à
la communication que je vais faire à Lille. Finalement quand je regarde tout ça
je suis heureux malgré tout. C’est le petit bonheur du poète, « Quand t’est
né dans le Vercors voleur d’amphores au fond des criques » -Bashung. Je
bois de l’eau, j’aime ça… Cette nuit je suis calme j’hésite à écrire que je
suis pas angoissé. Je pense à l’ami de Repentigny, j’espère qu’il va mieux.
Encore l’avion qui me reviens en tête, pas parce que j’ai peur mais bien parce
que j’aime ça. Je sais pas ce que j’attends quand je vous écris, ça vient pas
facilement. Je me visualise assis dans l’avion, y’a rien à faire juste à se
laisser transporter et regarder la tévé… Me suis pris un bonbon, c’est des
saveurs souvenir d’enfance quand on vieillis on oublie souvent ces petits
plaisirs. Un mot sur ces fameuses boissons alcoolisées que vendent les
dépanneurs, c’est de la scrap! Ça peu juste servir à développer un alcoolisme
latent. Ça prend un peu de contrôle même si les adolescents aiment bien la
transgression… Même chose pour le cannabis ça aussi c’est de la scrap, on va
remplir les urgences des hôpitaux avec des psychoses toxiques. Je poursuis mon
rêve, ce désir d’être écrivain, je sais pas si ce que j’écris est suffisant,
encore des souvenirs du patriarche qui à chaque matin faisait ses exercices. Me
souviens aussi de la matriarche qui passait l’aspirateur tôt le matin, ça me
réveillais faut croire que je suis paresseux… Maintenant je ne dors plus
tellement, l’aspirateur c’est il y a tellement longtemps… Bon! Je me vois au
comptoir d’un bistro à Lille, mais je crois que je vais plutôt essayer de
visiter un groupe d’entraide mutuelle. Question de me fabriquer encore de bons
souvenirs. Cette nuit ça se termine avec l’angoisse qui reviens… Aujourd’hui ça
devrais être ensoleillé. Me reste que quelque mots pour terminer. Je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard
dimanche 18 mars 2018
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je veux rien voler aux poètes, j’essaye la mienne de poésie! J’ai
marché une bonne demie heure, tout ça pour me faire insulter par la caissière
du supermarché. Dans ces moments là je me sent bien seul. Quand on me rabaisse
je crois l’avoir mérité. Je crois que je suis trop présent sur les réseaux
sociaux quand même j’ai qu’une centaine de visites par jours. Une semaine
encore avant de partir, j’espère qu’on va me donner la clé USB avec le montage
power point demain. J’ai une réunion de mon groupe, je sais pas trop comment
écrire aujourd’hui. Parfois j’ai envie de sortir dehors et de me mettre à
crier, ça ferais rien on est en ville les gens passeraient leurs chemins. Tout
ça c’est probablement ma paranoïa… Je remercie le bof pour son commentaire, ça
me coûte cher de folie ce que j’écris… Je sais plus vraiment où me cacher, je
reste chez moi c’est tranquille. La télé est allumée, j’essaye de trouver
pourquoi je vie ce sentiment de persécution… Tout à coup j’ai sommeil, la
vaisselle est lavée et rangée. J’abandonne pas je continue à écrire même pour
ceux qui n’aiment pas ça… Je le répète j’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je
pense à des choses aussi futile que comment je vais m’habiller… Je vous raconte
ma vie, c’est parfois la poésie. Je me souviens de la vie dans cette maison de
chambres, je voulais aller à l’université mais j’étais dans l’enfer de l’alcoolisme
et de la toxicomanie. Maintenant je suis bien chez moi. Je viens de regarder le
téléjournal Français avec un long reportage sur les jeunes et la pornographie,
ça me rappelle la chanson « p’t’être bein que je mélange la vie pis les
vues ». J’ai souper ai encore mangé mon mijoté en ai discuté avec l’ami
sclérosé, il fait toujours clair c’est l’heure avancé, le soleil entre chez
moi, je me souviens encore de ces appartements sombres au sous-sol… La
schizophrénie c’est aussi le lieu où vous passé votre vie et les gens aussi. Je
cherche comme jamais quoi vous écrire. Mon senti oui! Mais je ronfle presque
devant l’écran de l’ordi. Je peux pas toujours avoir des textes forts vous le
savez parfois ça m’ennuis. Me suis fait une beurrée, une tartine de Nutella
même si c’est pas très bon pour la santé j’en mange pas souvent, je me souviens
de leurs publicités dans les revues de bandes dessinées françaises, je crois qu’à
cette époque- là y’en avait qu’en importation dans les épiceries fines. Le
premier ministre français disait que la France et le Québec marchaient côte à
côte. Ça vole bas les français et le Nutella, voilà où j’en suis, c’est pas
très inspirée… J’espère que ma semaine à Lille seras pas gâché par les grèves
dans les transports. Bon! Je salut tous mes lecteurs, lectrices et comme
toujours je les remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour
terminer, je persévère. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! C’est un retour rapide, j’ai quand même dormis, l’autre appareil
fonctionne très bien. Il reste vingt cinq minutes au couche-tard pour étancher
leur soif, ça n’arriveras pas on le sait bien, un coup partis on sait jamais
quand ça va arrêter. Encore à peu près une semaine avant mon départ. C’est
dimanche, le jour du Seigneur, je Lui dédie ma journée… Je vais encore aujourd’hui
essayer de passer la journée sans alcool… Je pense toujours aux avions, une
salutation toute spéciale à mon ami historien de l’art qui m’a gentiment
signalé la nouvelle émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, de toute
beauté ce pays, vraiment magnifique. Mais je vais à Lille dans le
Pas-de-Calais, je fais erreur c’est le chef-lieu des Hauts-de-France, tout près
de la Belgique… J’ai pris une douche je veux sentir bon, je pense au voyage,
aux amis qui me permettent d’aller-là… Voilà! C’étais le last-call on a de la
misère à tenir debout, l’alcool nous a endormis. La semaine prochaine je quitte
l’aéroport enneigé de Montréal pour celle que j’espère moins enneigé de Paris.
Ce matin je pense encore au travail qu’à fait le lecteur de Deux- Montagnes c’est
fantastique j’en reviens pas. Je vois les gens évachés sur des sofas dans un
afterhour, ils s’y passe beaucoup de chose y’en a certains qui se font des
injections… Je pense à ce gars qui dis pogner un buzz avec des intramusculaires
d’antipsychotique, c’est de la bull shit… Je me tiens tranquille pense à cet
ancien voisin qui est déménagé et qu’on a trouvé mort pas longtemps après, qu’est-ce
qu’il savait je crois qu’on l’a tué… De toute façon dans ma paranoïa y’a
toujours un complot. Je crois que dans le vol pour la France, je vais avoir un
écran vidéo pour moi seul, c’est bien. Hier c’était la folie informatique ça
valait la peine tout est en marche et fonctionne beaucoup mieux. Je pense que
cette semaine je vais faire beaucoup d’insomnie. Je participe à des événements
contre la stigmatisation en santé mentale. Ce matin j’ai préparé des muffins,
ça aussi c’est bon. Pendant que le four chauffe je vous écris ceci… Les muffins
sont au four, la télé diffuse une émission de voyage au Portugal. Je vais
revenir à mon senti, ai fermé la télé quand je vous écris c’est un peu mon
yoga, je médite… Je trouve pas quoi vous écrire les mots se précipitent dans ma
tête sans ordre précis, parfois ça fait même pas une phrase. Je vais en
profiter pour saluer les snowbirds et espérer qu’ils vont ramener du beau
temps. Demain, lundi je rencontre les amis de mon groupe de patient partenaire…
Ça me rend un peu malheureux qu’on ais enlever les lithographies égyptiennes du
mur. Encore cinq minutes et les muffins seront prêt. Quelques mots encore au
son du voisin qui ronfle à faire tomber les murs. Voilà je termine là-dessus en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
samedi 17 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’attends un téléphone de mon lecteur de Deux-Montagnes. J’ai quelques
problèmes techniques qu’il va m’aider à régler… Ce soir je suis loin de mon
senti, j’ai mangé mon mijoté… Dehors c’est grand soleil, je viens pas à bout de
mes problèmes… Je laisse ça là et je vous écris, les faits c’est que je suis
pas un génie. Ma tasse de thé c’est la littérature, un bon à rien voilà comment
je me sent maintenant, si je m’écoutais… J’ai pas à me dénigrer ce ne sont que
des épithètes, ça a quand même pas de maudit bon sens. Y’a rien de grave, faut
que je respire par le nez. Je me rends compte que pour le strict « nécessaire »
tout fonctionne… Je pense à mon voyage dans un peu plus qu’une semaine que je
vais passer à faire le livre ouvert. Je pense aux avions, à la neige sur Paris,
le temps est déglingué, j’ai la larme à l’œil, envie de pleurer… J’écoute ce
que ça me dis, j’ai beau dire que la force c’est demander de l’aide j’étais
gêné de le faire. Va bientôt falloir que je fasse mes bagages, j’ai regardé où
est la gare à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Je crois que j’aurai pas trop de
difficultés, lentement le soleil se couche dans une belle couleur orange.
Pâques à la fin du mois c’est le dimanche de mon retour, y’a ce vieux dicton
qui dis « patience et longueur de temps font plus que force et rage ».
Bientôt je serai dans l’avion en espérant qu’il y ais pas grève, un ami m’a dis
tu à qu’a rester là… Pendant que je parlerai dix minutes à Lille un
conférencier très connus seras à l’institut… Syndrome de persécution, les
lampadaires qui clignotent, un ami m’a dis que lui aussi croyait ça on est donc
deux… J’ai fermé les rideaux , je crois qu’en France il seras trop tôt pour s’asseoir
à la terrasse des bistros. Je suis très heureux mon lecteur de Deux-Montagnes à
réparé le bug, moi je pense que c’est un génie… Voilà une autre soirée de
passée avant le voyage… Je reviens à mon senti ça faisait des semaines que je
pensais à ce bug, j’arrivais pas à trouver qui pourrais le réparer, je vais
pouvoir partir avec un appareil qui fonctionne bien. Si mon lecteur de
Deux-Montagnes me lis je veux qu’il sache que c’est très apprécié… C’est la
nuit, ici c’est très tranquille… J’entends les voitures qui passent, je vous
écris quelques minutes avant d’aller au lit, je vais peut-être revenir cette
nuit, d’habitude je dors pas d’une traite. Ça me rassure d’avoir des gens comme
mon lecteur autour de moi. Parfois je crois que dans l’administration y’a un
autre langage, je sais pas pourquoi je vous écris ça… Aux journées du CCOMS de
Lille je vais prendre des notes en français, beaucoup si possible comme
conseillé. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je suis contant d’être réveillé, je faisais un cauchemar parfois quand
je vois sur facebook qui s’implique en politique c’est un cauchemar éveillé…
Mais la démocratie veux ça… Une autre nuit qui passe le voyage approche, c’est
samedi, le week-end, je « travaille » encore à mon blog pour moi y’a
pas de jour férié. Je sais qu’il y en a qui se paient ma gueule parce-que j’écris.
Je vous laisse derrière, vous avez jamais rêvé toujours terre à terre y allant
pour l’argent. Cette nuit je ferai pas d’éditorial, je pense à cette douleur
dans laquelle j’ai longtemps été plongé, je suis du un pour cent de ceux qui
ont souffert et qui souffrent encore. Ça me fait moins mal, j’ai déragé,
envoyez moi pas de texte que vous trouvez beau où bon, je les lis pas et si
vous aimez pas les miens passez votre tour et allez voir ailleurs. Je reste
polis c’est mon sentis de cette nuit, bein non! Je suis pas Saint-Exupéry… Il
est quatre heure du matin, hier soir j’ai regardé l’émission de plongée
sous-marine en pensant à l’ex-directrice de l’institut que j’ai-je crois l’honneur
d’avoir comme lectrice. Ce mois-ci je continue la tradition voyage et santé
mentale initiez par cette même personne. Je réfléchis à tout ça, à ce que je
vais raconter sur la pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois, ce
voyage c’est un peu de la résistance… Je veux aussi dire au chargé de projet de
L’association québécoise de réadaptation psychosociale que j’appuie son
dévoilement à cent pour cent et le remercie pour son honnêteté. Ce blog ça me
tiens en vie… La nuit est calme, je pense à l’événement national de lutte
contre la stigmatisation en santé mentale. Je veux parler à ceux qui croient
que la schizophrénie ce n’est que de la monstruosité criminelle, mais non! Je
me rétablis toujours et ça va mieux. J’ai souvenir de tout ce parcours que j’ai
fait pour demander de l’aide et qui s’est terminé dans les corridors de l’hôpital
Maisonneuve-Rosemont. Je suis pas guéris mais ça va mieux, la schizophrénie c’est
pas de vivre sans émotion mais de les vivres avec difficulté… Écrire! Écrire!
Voilà mon désir essayez de traduire cette plongée affreuse et douloureuse dans
la folie, quelques un d’entre vous croient pas que je suis schizophrène, mais
moi je vie toujours des choses pour me le rappeler, même moi je me laisse
prendre je souffre de schizophrénie paranoïde avec comorbidité ce qui est
différent de dire je suis schizophrène.
C’est pas un état c’est une maladie qui se traite et dont on peu se rétablir.
Je sais y’en a d’entre vous qui préfèrent les textes vaporeux, désincarné, mais
moi je veux écrire bien vivant bien en chair… Quand je termine je suis bien
heureux, j’ai traduit ce que je vie en mots, un exercice difficile. Je termine
en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine
j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
vendredi 16 mars 2018
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! La journée est avancée. J’ai fait un peu de popote à la manière du
chef Berny. Je pense que ça va être bon ça mijote. Encore quelques jours
et je prends l’avion… Je vais me préparer pour ma communication, j’arrive
quelques jours avant les journées santé mentale j’ai le temps. Ce que je
cuisine ça sent bon, cet après-midi je me sent bien, je vous l’écris et je sais
que ça dureras pas. Il fait froid c’est encore l’hiver… Tiens je vous donne ma
recette, saucisses chorizo découpées on fait revenir avec des oignons, bouillon
de bœuf, rutabaga en cube, carottes en rondelles et choux, on rajoute un litre
et demi d’eau et on laisse mijoter lentement. On touille de temps en temps. Je
vous le dis encore ça sent bon. Ça va bien et quand je le réalise ça dure pas
comme si ça devais toujours aller mal… Je sais pas si ça se dis mais je crois être
francophile, un grand pays dont je partage la langue… Ici, on a souvent affaire
à des espèces d’Elvis en admiration devant les États-Unis d’Amérique… C’est
bien aussi, je me souviens de mon voyage à Washington, une magnifique ville et
une grande capitale. La neige dans la rue à fondue, encore sur les U.S.A. et
leurs stupides lois sur les armes à feu. Ici c’est interdit de se balader avec
une arme, et c’est tant mieux. Je vous écris ça et je pense à nos snowbirds en
Floride… Ma cuisine c’est pas ce qu’il y a de plus raffinée, c’est un peu rough
mais c’est bon… Avec la journée qui se termine je sens l’angoisse m’envahir
pourtant y’a pas de raison, je suis tranquille chez moi… J’ai éteint le rond de
la cuisinière, ça a assez mijoter… Cet après-midi j’ai regardé la magnifique
émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, que de belles images! Quel beau
pays! Ça m’a sortis de mon ennuis. Je vous écris lentement en essayant de
revenir à mon senti, je vais beaucoup mieux j’ai retrouvé mon rythme de marche.
J’ai coupé le sel. J’ai compté mes médicaments je vais en avoir assez pour
partir en voyage, je vais renouveler l’ordonnance en revenant de voyage. Viens
de recevoir un appel, ça parlais pas, j’ai rappelé et la personne qui a répondu
m’a dit que c’était un faux numéro où qu’on s’était trompé de numéro. Je vous l’avais
dit que ça durerais pas que l’angoisse arriverais… Viens de manger, c’est un
bon repas c’est très gouteux, piquant aussi. Je sais pas comment on écrit,
ouvert? Allumé? La télévision mais enfin elle diffuse la chaîne info, on y
donne la météo. Quand j’écris comme ça c’est comme si je voulais pas vous
écrire ce que je sens, ce malaise angoissant. C’est ensoleillé ça devrais
soulager mon mal. Aujourd’hui je suis pas sortis. Quelques mots encore,
toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ça y
est j’y suis, à la prochaine j’espère!!!
Bernard
jeudi 15 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je suis debout j’en profite pour vous rédiger le blog, la musique que j’entends
et qui m’accompagne c’est les quatre saisons de Vivaldi, l’hiver, c’est
vraiment génial… https://www.youtube.com/watch?v=lmdQYavtUMI même si bientôt ce seras le printemps. Lentement
je bois mon café, j’entends de la machinerie qui roule dehors… J’essais de me
préparer pour mon départ dans quelques jours, un peu plus d’une semaine… Là-bas
je vais essayer de noter des choses qui m’apparaissent importantes. J’espère
que le jet lag seras pas trop fort, mes insomnies servent un peu de répétition
pour ça… Fin mars un grand chantre du rétablissement donneras des conférences à
l’institut pendant que je serai à Lille. Je crois que je vais m’en tirer sans
trop de dommage pour les grèves dans les transport ce seras après mon passage,
je me croise les doigts, je touche du bois… Hier y’avait la diffusion de l’émission
Des Racines et des Ailes, je l’ai pas toute regardé j’avais trop sommeil. Pas
de reprise à la télé, ni d’émission sur les aéroports et les avions finalement
j’y serai réellement… Devant chez-moi y’a des camions qui attendent d’être
chargé de neige, ça mène un de ces boucan. À mon époque de paranoïa intense j’aurais
cru qu’ils étaient là pour moi… J’ai comme une vibration d’Europe une sorte de
senti , neuf jours encore. Je vais leur parler de mon vécu, de l’institut, des
patients partenaire et du rétablissement comment le dédommagement monétaire
participe à ça. J’aime beaucoup vous écrire comme ça la nuit, mon senti et l’angoisse
sont pas omniprésent, y’en a plusieurs malheureux qui rentreront pas à l’ouvrage,
une nuit de jeudi trop arrosée. Les camions sont partis, le silence est revenus…
Je sais pas pourquoi j’ai un peu peur d’être mal accueillis à Lille, pourtant
on va parler de stigmatisation, je crois qu’il en rajouterons pas… Je vais
placer une photo de gare. Cette nuit je
suis pas trop triste, les journées passent vite. Je le croirai pas et je serai
dans l’avion, à l’aéroport je vais me prendre un carosse pour trainer mes
bagages… En France j’espère que le transfert avion train va bien se faire… J’aime
beaucoup être assis dans l’espace d’embarquement après être passé à la fouille
ça rend le départ imminent… Je me cherchais un départ, j’en ai un, ça devrais
bien se passé. C’est la nuit, il est une heure vingt-cinq, toujours en malaise
de poésie, une phrase vaporeuse comme ça de temps à autre. Cette nuit je laisse
pas faire j’écris… Quelques lignes encore, toujours ravis de voir les mots s’aligné
pour donner à lire à qui veux bien. Y’a longtemps déjà quand le copain me
quittais à cette heure-ci je devenais psychotique, c’est terminé tout ça, je
reste chez moi loin des folies nocturnes, des blindpigs aux odeurs de sueur et
d’alcool… Là-bas je vais faire la job du mieux que je peux, j’aime pas beaucoup
les gens qui boivent de la bière et qui parlent de rétablissement. Merci! À la
prochaine!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! C’est un échec tout ça. J’ai de la difficulté à être positif. Encore
onze jours et je prends l’avion. J’ai hâte j’arrête pas de le répéter. Je crois
que ma communication à Lille va être une réussite pour tout le monde. J’ai
quand même le trac. Aujourd’hui c’est ensoleillé mais il fait froid… J’oublie
jamais que les paranoïaques comme moi on quand même des ennemis. J’espère que
les snowbirds étaient loin de la passerelle qui s’est effondrée en Floride…
Quand je sais pas trop quoi écrire de vieilles chansons me trottent dans la
tête. Y’a plein d’événements culturel à Montréal. Je suis resté chez moi pour
ne pas briser la paix dans laquelle je suis. La neige dans la rue à fondue. Je
sais toute la poésie du monde est écris, y’a rien de nouveau sous le soleil,
les grands poètes sont disparus et je renouvellerai pas le genre. C’est des
postures tout ça, des amanchures de mots, il faut lire… Les skieurs sont
heureux, un ignorant se vantaient de ne prendre aucun médicament, le ski selon
lui le gardaient en santé. Moi j’en ai fait beaucoup de sports, marche, ski, et
cyclisme ça m’a pas empêché de tomber malade, tant mieux pour lui si il a
jamais été malade mais qu’il parle pas trop vite. Y’a pas de façon facile de se
rétablir, pour aujourd’hui je réussis, la paranoïa est légère, l’angoisse
aussi. J’ai essayé beaucoup de choses je crois qu’écrire est un bon moyen de me
rétablir… Comment vous dire? Y’a pas de recette facile, un peu d’exercice une
saine alimentation et ça devrais faire, pourtant j’ai connus des gens qui
menaient des vies tout ce qu’il y a de plus équilibrés et qui sont décédés dans
la cinquantaine!!! Aujourd’hui je remercie le Bon Dieu pour toutes les journées
qu’il me donne. Jeudi, après-midi souvenir des jours de paye. Je suis heureux j’ai
plus de « hangover », je tiens debout à chaque jours, je sais que ça
plait pas à d’anciens copains que j’écrive… C’est pas une belle phrase comme
souvent, mais j’écris pas de la littérature de fonctionnaire. Je me souviens j’avais
une voiture et je savais pas trop quoi faire avec, je travaillais pas et je
roulais jusqu’au bout du chemin, désespéré. Je passais sur les chemins de
campagne… Maintenant la banlieue de la couronne nord où j’habitais est développée,
Centre d’achats et maison de banlieue… Tout ça pour écrire que maintenant même
si y’a des transports en commun les voitures sont omniprésentes, plus on s’éloigne
du centre plus on attend l’autobus et je veux pas critiquer le travail de mon
lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Avec le temps les jours sont
devenus moins lourd, j’ai enlevé mes habits noirs, je sais le monde va mal mais
moi j’essais d’aller mieux. J’ai survécu jusqu’ici avec moins d’ennuis. Voilà
pour le moment! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots
pour terminer, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir! Bonjour! Me voilà, j’espère qu’il y en a pas trop
qui m’attendais. Hier je suis allé préparer ma communication au colloque de
Lille. Y’a un chercheur de l’institut qui seras là. J’ai hâte d’être assis dans
l’avion, j’ai un peu le trac. J’espère que la Société Nationale de Chemin de
Fer seras pas en grève où plutôt qu’ils vont donner le service Paris-Lille. Je
pense que je vais aller sur la place. Je sais pas si ils ont bien mon nom pour
la présentation… Je serai partis qu’une semaine c’est déjà bien, dans l’avion y’a
un téléviseur individuel… Hier à l’institut j’ai rencontré des gens qui ont
travaillé pour moi pour que je me rende à Lille. Semble que ça va être long
avant d’avoir le remboursement des frais, je vais faire la job et après je
verrai. La semaine prochaine je serai un livre dans le cadre d’un événement
national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je serai à trois
endroits trois jours différents. Je termine le mois avec ça et après je m’envole
pour Lille. J’ai situé l’endroit de ma
première intervention à Livre ouvert… Cette semaine y’a pas d’émission sur les
avions mais y’a là splendide Des racines et des ailes… Je suis pas mal éloigné
de mon senti, je me rappelle plus qui a dit que l’écriture c’est pas viril! Je
voudrais le voir mettre deux mots à la suite de l’autre, être en contact avec
sa très vivante voix intérieure qui parfois parasite tout et m’empêche d’être
au plus près de l’émotion. Deux semaines, dont l’une à Lille, sans répétition
création théâtrale. J’ai écrit un petit quelque chose, je sais pas si ça va
être utile. Je pense à l’illustration qui va accompagner ce texte… Je pense que
ça va être une sculpture espagnole, désolé pour l’ami historien de l’art je
peux pas en dire plus… Ça se bouscule aux portes de l’écriture, les mots
arrivent et c’est n’importe quoi, je pense au dictateur Franco… C’est intéressant
les émissions voyage à la télé mais j’arriverai jamais à voir ce qu’ils voient
faut pas oublier que c’est une équipe de tournage télévision… Je dois toujours
essayer d’être positif, de voir le bon dans toutes les situations… Il neige
encore, nous sommes jeudi, la semaine est presque finie. Pour Lille je me
prépare à prendre beaucoup de notes… C’est vrai que pour trouver deux ou trois
bonne idées faut être attentif. Ce soir je remarque que mon écriture change
déjà, ma thématique est différente. Aujourd’hui je reste chez moi bien que j’ai
hâte d’être à l’hôtel… D’habitude les petits déjeuners y sont sympathiques…
Parfois j’ai la cervelle et la pensée couper en deux, deux discours, c’est un
peu ça la schizé bien qu’on se tue à dire que la schizophrénie c’est pas un
dédoublement, une séparation. Voilà je crois que je vais terminer avec ça je
deviens confus. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 13 mars 2018
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Voilà un blog de nuit, je ne sors plus à cette heure. La dernière fois
que je suis sortis je me suis fait voler ma tablette électronique et les
policiers étaient pas très sympathique, on m’a conseillé de laisser tomber et
de collecter les assurances sauf qu’à l’époque j’en avais pas où le déductible
étaient de cinq cent dollars. Ce matin je me rends à l’institut pour mettre au
point la communication que je ferai à Lille. Je salut mon lecteur technicien à
la Rolls-Royce qui est de retour. Il neige beaucoup je crois que ce sont les
derniers sursauts de l’hiver. Je pense à la générosité des gens avec qui je
fais du théâtre… Je commence à voir où ça s’en va tout ça. On a deux semaines
de break pendant ce temps-là j’en profiterai pour me rendre en France. C’est
vrai que l’écran lumineux ça réveille, je suis totalement réveillé. J’aime voir
apparaitre les mots sur l’écran. Hier j’ai rédigé le compte-rendu de la réunion
de mon groupe d’entraide. Je veux pas être plus catholique que le pape, y’a
aussi du bon chez les gens en rétablissement… Me souviens de ces nuits d’insomnie
maladive où j’écoutais la regretté et grande animatrice Mira Cree et son
embarquement, c’est une des émissions radio les plus trippantes que j’ai jamais
écouté. Je sais pas si y’a des archives de cette émission… Mira Cree c’était la
classe incarnée. J’ai regardé à quelle heure on diffuse les émissions voyage
que j’aime bien. Je trouve pas quand ils vont diffuser les émissions sur les
aéroports et les avions. Dehors la charrue passe et mène un bruit d’enfer. Y’a
une cité dans le ciel qui est diffusée jeudi. Par contre je vais regarder les
émissions voyage ce soir. La télé prends beaucoup de place tout-à-coup. Bon!
Revenons au côté senti, parfois faut être laconique c’est comme ça, moi j’étire
parfois comme de la tire de la sainte-Catherine. La Matriarche sainte femme en
faisait à la maison, y’a pas eu de vieilles filles mais y’a un vieux garçon. Je
vous aurai tout raconté plus de secret, ce matin je me rends à l’institut, il
neige encore, le sol est devenus plus froid la neige s’accumule. On peut tout
dire même si parfois ça fait mal. Je dirais que mes compatriotes sont des
hommes de peu de mots surtout ceux qui sont pas scolarisés, on souffre en
silence. L’idiot souffrais et croyais que la vie n’était faite que de douleurs,
il est mort avant qu’on ais pu le soigner. Voilà! Je vous aurai montré à quoi
ressemble mes nuits, ça se passe en deux parties, je dors un peu avant minuit,
je vous écris et me recouche vers deux heure et demie trois heures. Je vais
devenir plus fou à tout vous raconter comme ça, pourtant quand je termine je
suis content, je fais de mon mieux. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Me voilà, mardi fin d’après-midi, il neige, les journées passent
lentement. Je pense à mon départ bientôt. J’ai hâte d’assister aux journées internationales
du Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé à Lille…
Souvenir de la bande de l’époque du bistro, le propriétaire nous avait emmené
chez lui et avait enfilé une djellaba c’est tout ce que je me souviens je crois
qu’il avait essayé de m’impressionner de toute façon comme d’habitude j’étais
trop saoul pour comprendre quoi que ce soit. Y’a longtemps déjà, pendant toutes
ces années j’ai pas trouvé moyens d’épouser quelqu’un. Je suis resté vieux
garçon comme on disait. L’autobus passe, vous l’ais-je dis? Je pars avec Air France,
ce qui est bien c’est que je raterai pas une répétition pour le théâtre, la
salle est pas disponible pour deux semaines dont une où je serai partis. J’ai
commencé à rédiger des scènes, c’est pas facile. Hier j’ai donné une interview
à propos de la bibliothèque vivante que je ferai avec des collègues à Ville
Mont-Royal, c’était pour le journal de la municipalité… Je crois que je vais m’en
tenir à mon classique senti, comme je dis souvent si vous voulez me parler je
me cache pas, vous avez qu’à m’écrire où me téléphoner je suis sans danger. Je
crois qu’il y a des gens qui me haïssent pour ma vie passée, j’ai changé de
toute façon j’ai déjà écrit là-dessus, je suis moins dégueu que j’étais… J’aurais
de quoi à dire sur le respect des valeurs et la psychose. Parfois j’ai de la
peine d’avoir mis tout ce temps à comprendre ça. Je regrette, je regrette
vraiment c’est pas la faute des autres mais la mienne, maintenant je suis sobre
et crois faire les bonnes choses. Je suis pas parfait et le serai jamais, mais
j’ai moins mal, la solitude me pèse moins… Je fais tout pour pas me faire
ramasser par l’ambulance où la police. J’aime pas attendre à l’urgence de l’hôpital
pour consulter un psychiatre, je préfère mener une bonne vie et rester chez
moi, la schizophrénie est moins virulente. Je ferai pas de réclame en me posant
comme pire que je suis, parfois la maladie m’ennuie… La folie aussi, j’écris, j’écris
j’en ai jamais finis, je me rétablis c’est une façon de faire, une presque
manie. Je raconte toujours la même histoire avec ce court voyage j’aurai
peut-être autre chose à écrire. Je pense au lourd silence du psychotique, cette
façon de croire qu’en se tenant muet on va s’occuper de lui. Que malade
ambulant on peut lire dans sa tête, c’est difficile très difficile à l’urgence
avec tous ces malades, des vieux qui souffrent silencieux aux bébés qui
pleurent dans la douleur. Y’a longtemps que j’ai vécu de crise, c’est mieux
comme ça… La neige tombe toujours, la journée se termine dans la lumière. J’essais
moi aussi de terminer éclairé. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore
quelques mots d’usage et ce seras tout, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
lundi 12 mars 2018
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Je suis debout, j’ai fait un
cauchemar je croyais avoir brisé le clavier de mon ordi, c’est pas grave,j’ai
pas le don de Glen Gould pour jouer sur un clavier. Aujourd’hui j’ai rien
au programme quand je vous rencontre et que vous m’avez lu, j’ai rien à vous raconter. C’est ça, le vide sidéral, je pense à ce
vieux copains qui sur un post parlait de La rubrique-à-brac de Gotlib. Moi
aussi j’ai lu ça avec plaisir, j’ai même vue une exposition Gotlib au Musée de
la culture juïve de Paris, c’était vraiment étonnant juste ça valait le voyage.
Dans un peu moins de deux semaines je pars pour Lille, ce départ c’est comme si
j’allais mourir, je suis angoissé mais je vais le faire le voyage. Tout serait
parfais si y'avait pas cette paranoïa… Je comprends que je vais être l’ambassadeur
de l’institut auprès de l’organisation mondiale de la santé. Cette semaine je
prépare la communication avec mon ami l’agent de programmation, il est vraiment
généreux de son temps. J’aimais les mêmes choses que les amis de mon âge qu’est-ce
qui à mal tourné et où? Je suis devenus alcoolique mais maintenant je ne bois
plus, heureusement. Hier soir un journaliste du journal de Ville Mont-Royal m’a
posé des questions sur la maladie et sur la bibliothèque vivante. J’ai répondus
du mieux que je pouvais. Je vais essayer d’écrire un dialogue pour la pièce c’est
pas facile écrire une scène de théâtre. Je veux pas faire de mauvaise
métaphore. Hier on y est allé de courtes improvisations, c’était bien… Parfois
je me pose la question « mais qu’est-ce que je fait là ? » C’est
comme si je retournais refaire des choses que j’ai raté dans ma vingtaine. Les
filles semblent savoir où elles vont, moi je vais rédiger quelques choses, j’efface
quelques mots parfois quand je vous écris je me répète… J’ai très hâte d’être
dans l’avion de partir pour cette autre aventure. Je crois que les snowbirds
déménagent la Courailleuse aujourd’hui. Mais oui! Je vais écrire en voyage,
juste le fait d’être quelques jours à l’hôtel c’est comme des vacances, c’est
mieux pour ma santé mentale qu’un séjour à l’hôpital. J’entends les gens qui
parlent en passant… Hier au guichet banquaire à côté de moi y’avait un
policier, ça n’en prend pas plus pour démarrer ma paranoïa. Mon lecteur de
Deux-Montagnes dis qu’il y a des gars qui leurs adressent la parole, moi je
prends pas de chance ils me font peur. C’est toujours la nuit, y’a pas beaucoup
de monde qui lisent mes mots de blogger… Je me vois déjà dans ma chambre d’hôtel,
j’espère me faire quelques amis. J’ai presque terminé pour ce soir… Quelques
mots encore, je suis un peu étourdis pardonnez-moi j’ai pas l’inspiration
pour en écrire plus. Je sais pas trop sur quoi vous laisser en guise de
conclusion. Ça y est! Ça s’en viens! Je termine comme toujours en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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