Bonsoir!
Bonjour! Écrire quoi ce soir! La neige et les voitures qui glissent. Y’a une
chose qui me titille alors qu’on ferme des églises on bâtie des synagogues et
des mosquées. C’est pas que je demande l’interdiction mais je me pose des
questions. L’amie est revenue du Japon à temps, ils annoncent un tsunami, ici à
part les voitures qui prennent le clos pas grand-chose de dangereux. J’arrive
pas même en sondant profondément à vous parler de mon monde intérieur. Je sais
quand-aux relations sociale y’a des choses que je veux pas vivre, que je veux
plus vivre on s’est trop longtemps payé ma gueule. Écrivain voilà!!! Écrivain
émotif!!! J’ai fermé le son de la télévision, je me sens lourd et fatigué, ai
pris un café. Je veux vous dire délicatement ce que je vie, c’est pas un
malaise, aujourd’hui j’ai avoué que j’étais anxieux. Je révise ma copie à
mesure en pensant aux party de bureau qui vont commencer. J’espère que partout
il y auras un conducteur désigné. Me souviens quand je travaillais dans la shop
à bois du père de l’amie, la veille de noël on m’avait envoyé comme helper sur
la livraison avec son beau-frère. On s’était arrêté pour quelques bières le
midi dans un bar de danseuses remplis de monde, c’était un repos. Il est un peu
tôt pour les histoires de Noël de nos jours ce sont des embouteillages et des
routes fermées. Dans toute les jobs que
j’ai fait je manque à personne on m’a jamais rappelé. C’est pour ça que je vie
maintenant dans le goulag occidental dans ce qui s’appelle vraiment le
Centre-Sud. Je regarde dehors si il y a des décorations de Noël, il est un peu
tôt… Ce temps-ci c’est le plus moche pour se chercher une job… Je sais pas si
vous avez déjà marché dans les parcs industriel de Montréal-Nord où de ville D’Anjou
rien de réjouissant et encore pire quand on ne vous engage pas, la déprime et
ma schizophrénie voilà ce qui me tuais. Le matin j’épluchais les petites
annonces la section emploi, je visitais le centre de main d’œuvre et je
trouvais pas. Quand je trouvais c’était des milieux de tarés où je gagnais
juste assez pour manger… Je me disais t’a pas voulu aller à l’école bein
endure! Faut dire que j’étais idiot, le samedi je regardais les jobs de cadres
dans le journal. Cadre! Avec à peine un secondaire trois. J’étais condamné à
rester ouvrier prolétaire maintenant j’écris je vous donne un aperçu de ce que
j’ai vécu dans ce qu’on appelle le calvaire des jobs et je suis descendus, je
suis descendus jusqu’au dernier chèque de chômage pour ensuite passés à l’aide-sociale
avec un papier du psy qui faisait en sorte que le chèque était plus généreux.
Mais le mal était fait, la folie était là, j’avais plus d’autre choix que de me
rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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