Bonjour!
Bonsoir! Je semble avoir perdus des lecteurs. Je sais pas trop ce qui se passe,
mon blog est loin d’être viral. C’est la nuit dehors il pleut, ce sont des
nuits difficiles pour les itinérants. Ils vont essayer de trouver une piaule,
je sais que ça existe j’ai déjà passé des nuits là, dans la crasse, la fumée et
les fauteuils défoncées. Tout le monde étais gelé un gars vendait un semblant d’héroïne
dans les toilettes infectes et bouchées. Pour cinq dollars t’avait droit à une
tasse de mauvais alcool. C’était ça où le harcèlement des créanciers chez, ce
que tu ne pouvais plus appeler chez toi. J’étais très malheureux. Quand je
sortais de là je puait la fumée de cigarette et la sueur, je me trouvait très
cool. Je croyais même que la fumerie d’opium dans le film de Lauzon ça existais,
quel épais j’étais. Au bistro ils avaient raison de se payer ma gueule, j’étais
une espèce de « Cowboy junkie » https://www.youtube.com/watch?v=x4XVJj4jER4 c’étais y’a longtemps. Je me souviens d’avoir
fait faire une tournée des boîtes de nuit à l’ami Guillaume un français, ça m’avait
valu une réprimande de l’assurance chômage. C’était y’a plus de vingt-cinq ans
depuis j’ai changé de vie et je me fait vieux. Dehors une voiture la musique au
fond. Je me souviens d’un voisin de chambre brillant mais qui se shootait par-dessus
sa méthadone. Il gardait son urine d’abstinence pour l’analyse à la pharmacie.
Ça lui permettait d’avoir son traitement. Il avait toujours hate d’amener ses
doses chez lui plutôt que de se rendre à cette même pharmacie. « Chambre
avec vue » http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19488219&cfilm=2336.html c’était pas l’atmosphère romantique de ce
film, la vue de ma chambre donnait sur les ruines d’un vieil hôtel dont je me
rappelle plus le nom, y’avait beaucoup de gens du Nouveau-Brunswick dans la
maison. Je me permettais quand même d’avoir des rêves, je me souviens plus
quoi, j’ai arrêté de consommer sinon je serais mort. Ça me fait peur de vous
écrire ça, mes vieux fantômes vont peut-être revenir quoi que je pense que
plusieurs ne sont plus de ce monde. Je sais pas ce que ça vaux ce que j’écris,
c’est de vieilles choses déjà vécu… Une chose que je sais cependant c’est que
le sociologue d’Ottawa voulait me sodomiser… Comme souvent une fois rendu au
quatre cinquième du texte je trouve plus de quoi vous entretenir. Je crois qu’à
cette époque le patriarche aurait aimé que je retourne habiter à sa maison. C’est
peut-être des illusions que je me fait j’aurais amené mes problèmes avec moi et
j’étais vieux, trop vieux pour habiter avec mes parents. Je me souviens y’a
longtemps d’être allé au restaurant avec eux, le patriarche était encore
vivant. Je suis chanceux c’est tranquille dans l’édifice, je peux dormir quand
j’aurai finis de vous écrire. Ça s’en viens, vous découragez pas. Je termine
comme toujours de la même façon, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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