Bonsoir! Bonjour!
Me revoilà, pour ceux qui l’ont pas encore lu je replace ce lien http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/de-retour.html
. Ce soir j’ai pas envie de regarder les actualités, le goulag occidental est
presque dans la nuit. Parfois je suis seul et je m’ennuie et pour le contraire
j’aime pas être en groupe. Souvent y’a des moments où je pense à Paris, je m’y
suis perdus mais j’y suis pas sortis la nuit. Bon! Je développe pas là-dessus.
Je pense à l’univers de maladie mentale dans lequel je suis, des femmes qui
parlent avec une voix d’enfant et des hommes trop humble pour que ce sois pas
une maladie. Le monde va mal, guerres, ouragans, inondations, tremblements de
terre et on survis dans tout ça, bientôt ici y’auras de la neige pas tout de
suite mais dans un peu de temps. Y’a toujours des tempêtes. Je vous écris ça
comme un gars qui sait pas de quoi parler, qui fait connaissance avant de faire
des confidences. Cet après-midi c’étais cuisine collective, soupe de courges,
pain de viande dans sa sauce et croustade aux pommes. Nous étions dix tout le
monde a mis la main à la « pâte ». J’ai aperçu une jolie jeune fille
elle avait affaire à un homme qui étais là, beaucoup plus vieux qu’elle c’était
peut-être sa fille où une jeune travailleuse sociale. J’aimerais ça qu’une
jeune femme comme ça vienne me voir. J’ai
l’air d’un vieux pervers, j’ai pas toujours conscience de mon apparence
physique, y’a longtemps dans ma vingtaine y’a un copain qui m’appelait le gros,
je me suis jamais trouvé gros. Je me souviens de mes débuts à l’école
secondaire on était trois copains Pierre, Marc et moi, Marc est disparus assez
vite je crois que sa famille a déménagé, Pierre est retourné à ses affaires et
moi je me suis fait d’autres copains pas recommandable. C’est terrible de se
souvenir de ça, ça fait presque cinquante ans. C’est les mémoires d’un loser
qui voulait aller en classe avec les copains du parc ça semblait impossible. Il
se fait pas mal tard pour regretter, je suis trop vieux, la vie m’a amené là où
je devais être chez les fous à l’affect démolis. Je devrais pas parler des
autres, le fou c’est moi avec un senti affecté et ce senti j’essais de vous l’écrire
à tous les soirs sinon à tous les jours. Ça fait deux où trois jours que j’ai
pas croisé de siffleur, c’est bien. Je pense aux familles de mes lectrices
puéricultrices. Je les félicite c’est pas facile d’éduquer une famille. Tout le
monde semble heureux et c’est tant mieux. Je vous écris, écrire c’est ça qui me
rend heureux. Y’a ces idiots qui voulait me voir pendus avec une plume dans le
cul, excuser moi, la plume c’était un crayon. C’est cruel et y’a encore des
hommes qui parlent de cette façon là. Je termine sur ces insultes en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard
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