Bonsoir!
Bonjour! Le temps des fêtes qui arrive, y’en a plusieurs qui verront pas la
différence, ils prennent un coup à l’année longue… Étrangement et je sais pas
pourquoi, je pense à ceux et celles qui couchent pour avoir une job, c’est rien
de très beau et de très vertueux mais ça se fait. Ce soir je vais y aller avec
mon senti, je travaille mais je couche pas, on fait appel à mon expérience dans
le réseau de la santé mentale autrement dit à ma folie, c’est comme si la
maladie, la psychose m’a laissé conscient des aspects désagréables du monde des
soignants, d’un côté j’étais malade et de l’autre y’avait un monde critique en
anglais on dirais split personnality. Je crois qu’il y a beaucoup de
schizophrénie là-dedans bien que la schizophrénie ce sois pas un dédoublement
de la personnalité ça peut y ressembler. Je pense à ce copain qui passait sous
le bistouri aujourd’hui on lui faisait une biopsie j’espère que tout s’est bien
passé. Cet après-midi j’ai dormis, je prends congé des actualités… Avec l’âge
je me sens beaucoup moins oppressé, je crois que l’écriture m’aide. Voyons ce
que je vais vous sortir ce soir, je vais écrire à mon lecteur de Repentigny que
non je ne m’ennuie pas, je préfère pour le moment être seul, la danseuse je la
laisse à ses affaires. Je pense à cette dame qui disait que j’écris près de
moi, c’est toujours ce que je tente de faire inscrire et décrire mon monde
intérieur. Ce sont parfois des mots épars que je suis obligé d’assembler pour
faire une phrase et je les compte les mots pas qu’ils soient rares mais ils
sont difficiles. C’est pas très clair ce que j’écris là mais je compte sur
votre compréhension. C’est déjà la nuit, bientôt le mois de décembre, ça va tellement
vite quand on vieilli, j’irai pas chanter sous la pluie https://www.youtube.com/watch?v=D1ZYhVpdXbQ elle est trop froide. Je veux pas mentir, je
veux pas voler, juste vous dire monsieur le juge la pure vérité. J’ai souvenir
des moments tristes de ces débuts d’hiver, cette chambre minuscule où j’allais mourir,
fallait que j’en sorte, je crois que je vous l’ai déjà écrit. Je vie toujours
comme un prestataire c’est un régime spartiate et frugal, je dépense pas ce que
j’ai pas et je mange ce qu’il y a. Mardi soir, y’a tout ceux qui font du temps
supplémentaires pour payer les cadeaux, je pense toujours à cette usine sordide
et huileuse où là aussi je me tuais à petit feu. Soudain j’ai une odeur de
pommes de terre frites dans le nez. Je trouve plus à vous raconter. Dehors l’autobus
passe la circulation est dense. Je fais chauffer le four et mes pensées intimes
me disent que c’est bien de vous écrire ça. Je vais comme toujours, essayer.
Mais oui je ne fait que ça essayer et je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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