Bonjour!
Bonsoir! Viens de terminer la rédaction du compte-rendu de la réunion de mon
groupe d’entraide. Comme toujours je pense que j’y arriverai pas, aujourd’hui c’est
gris mais le parc est enneigé. J’ai pas lavé la vaisselle, je crois que les
écrivains snobs font pas ça ils dînent à tout les jours au restaurant et
écrivent leurs plus beau flash sur une serviette en papier, voilà pour le
cliché. Je pense encore à cette époque où je passais mes journées au bistro c’était
pas vraiment différent de la brasserie. J’étais incapable de gagner ma vie. Je
la gagne pas plus aujourd’hui pourtant je suis plus heureux. Je me souviens la
propriétaire du bistro me montrais la porte quand elle en avait assez c’est à
ce moment-là que je partais errer dans le bas de la ville, me souviens de cette
taverne gay j’étais pas trop dérangé, là ils m’acceptaient. J’ai jamais rien
construis, quand j’écris j’essais de faire une œuvre de ma vie… Ce soir les
gens sérieux s’occuperont de leurs enfants pendant que les solitaires… Au fait
qu’est-ce qu’ils font les solitaires? Ils rentrent à la maison et s’écrasent
devant la télévision. Je pense toujours à ces saloperies que je faisais quand
je consommais, je volais mes amis… Aujourd’hui j’ai pas le choix je me dois d’être
honnête il y va de ma survie. Je pense aux Journées d’Amérique de Richard
Séguin https://www.youtube.com/watch?v=Q86SdmnoH38 Je me reconnaisait dans cette chanson là. L’errance,
la solitude, y’avait aussi Life in a Northern Town https://www.youtube.com/watch?v=9wLQNrr15sA Dehors un chien jappe, la nuit s’en viens
lentement. Je pense à l’œuvre équivoque de Guillaume LaBrie « s’en
tenir au cadre », je sais pas si j’aurais aimé être cadre. Les artistes
ont tous des démarches, moi c’est d’écrire malgré, c’est court mais ça dis bien
ce que je fait, écrire plutôt que mourir comme ça j’en aurai jamais finis. J’ai
fait de la publicité avec Facebook sur mes blogs ça a pas l’air de donné grand-chose.
Je me souviens je jouais au billard j’étais pas très bon sur la dernière boule,
les gorgées de bières m’empêchaient de trembler, parfois je gagnais une où deux
parties, j’essayais d’intimider l’adversaire. Je pense au Montreal Pool Room,
celui qui n’existe plus l’original qui était toujours plein de monde le midi et
la nuit. Les choses ont changées en deux jours on a deux édifices du patrimoine
montréalais qui ont brûlé. Dans le goulag ils ont remonté la façade de certains
édifices, ils ont fait des corniches, des bordures à moulures. Mon lecteur
designer à la retraite saurait surement comment nommer ça. La nuit est arrivée,
les gens rentrent chez eux comment vous dire que parfois je me faisais harcelé
quand je travaillais. Je devais oublier, fallait oublier mais un jour l’alcool
a plus fait la job. J’arrêtais où je crevais. Non je suis pas une victime, je
choisissais mal et ça donnais de mauvais résultat. Je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire