samedi 6 mars 2021

Cheveux


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ouais! J’ai hâte qu’on puisse avoir des réunions de famille. Je m’ennuis ça fait au moins un an que j’ai rencontré la matriarche, on se parle au téléphone … Aujourd’hui j’ai fait des courses, j’ai aussi acheté l’OBS et je me suis fait couper les cheveux. J’ai le sens olfactif très développer chez moi ça sent très bon un beau parfum … Le tournage des monologues approche ça devrait être intéressant mon texte est encore à travailler. La télé diffuse le match comme souvent je vais y aller avec mon senti c’est difficile. Souvenir de soirées passées à regarder le hockey chez un copain rue Jarry, je regardais la partie et ensuite je descendais boire dans le bas de la ville c’est toujours la solitude qui me faisait faire des choses pareilles J’y vais avec un poème

 

Pourquoi pour moi ce poème

Sans anathème

Jurer le soir seul

Chercher la meule

Dire rien

Garder le frein

La douleur la peur la noirceur

Sans respect d’inspecteur

Pas de musique ni de rythme

Juste des mots

 

Ouais! C’est pas fort mon poème ce soir je pense à David Goudreault, comment ce qu’il écris est marquant. J’aimerais ça que la musique revienne j’arrive pas je ne sais  si c’est parce que j’y crois pas  question de foi combien de fois. J’ignore pourquoi j’allais me les geler dehors l’hiver. Je me saoulais aussi avec les néons multicolores la nuit. Dis les mais dis lé donc ce que tu ressent ton impression, je me parle comme si j’allais prendre l’avion … Aujourd’hui je suis sortis c’est bien, parfois on m’en veut de rester à l’intérieur. Demain dimanche, le matin y’a une autre émission littéraire, j’ai pas le temps de lire le prochain ce seras Yoga D’Emmanuel Carrère. J’aimerais ça écrire quelque chose de beau mais je suis pas assez intello une belle histoire sur les réseaux comment la vie m’a fait un cadeau mais quand j’essaye ça tombe à l’eau et je reprend mon air de nono. Si jamais les marmots lisent ça faites autrement que moi vous allez finir clodo … J’ai toujours l’écriture saccadé lentement les mots se détachent comme devant une armée. Je dirai, je dirai pourquoi j’ai aimé survivre halluciné. En ce moment je suis perdus les mots cognent à gauche et à droite dans ma tête, je vous dis … Je vous illustre ça avec une photo de votre humble serviteur. Ça fait Narcisse pourtant je vous donne mes textes, je suis distrait par le match de ce soir que l’équipe locale va probablement gagné… Quelques mots encore, le couvre-feu est là dehors y’a pas un chat. Je me demande si quelqu’un vous a dit je t’aime aujourd’hui ? Sinon je vous le dis. C’est l’épilogue, la conclusion, je suis un peu dérangé par le match … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas c’est la finale. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

vendredi 5 mars 2021

Foreur


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir ici y’a un morron qui cogne sa porte pendant ce temps une douche chante. Une heure encore et c’est le couvre-feu. Je sais pas si je vais continuer a acheter l’OBS ça fait déjà un mois que je le fait ça brise le temps pour mes autres lectures. Aujourd’hui avec l’aide des collègues j’ai répété mon monologue … Le tournage approche, quelqu’un m’a dis que je lui faisait pensés à l’écrivain Charles Bukowsky je l’ai relancé avec le gonzo writing, il connaissait Hunter S. Thompson c’est rare … Ces deux écrivains étaient des alcooliques finis un peu comme moi mais ils ont bu toute leurs vies on peut même taxer Thompson de grand délirant, Bukowsky se faisait péter la gueule dans des bars miteux voir le film Barfly… Thompson lui s’est fait péter la gueule par les Hells Angels c’était y’a longtemps… C’est une littérature étrange des bagarres, ces gars là étaient fait fort pour réussir a écrire même dans les pires bringues. Moi avant d’arrêter de boire je ne faisait que gribouiller des choses incompréhensibles, j’ai eu quelques bagarres mais si j’avait pas arrêter je serais mort. Je pense à Christian Mistral qui n’écris plus, il est mort très jeune, il écrivait quand même assez bien le monde underground interlope, je crois qu’il avait souvent des rixes autour d’une table de billard … Ils sont morts avec l’alcool comme muse. Je vous avoue que cette littérature m’intéresse beaucoup moins faut avoir vécu dans ces bouges avec toujours les mêmes histoires. Ce matin à la radio ils racontaient que ça prendrais encore un bon moment avant qu’ils ouvrent les bars, tout à coup je pense à l’écrivain poète David Gaudreault qui connais lui aussi les bas-fond sinon il les écris très bien, moi je ne bois plus je veux pas nourrir ma psychose … Un autre poète de l’ivresse de la dope Denis Vanier qui se plaisait à dire avant de mourir qu’il n’y avait plus de cause… Ce soir je vous les nommes tous même Francoeur des espèces de bouddha de la littérature marginale quoi que Francoeur c’est les rockers sanctifiés qu’on a trop tôt oubliés. Je pense à Biz des Loco Locass un grand talent pourtant … Le rock y’en a plus ce ne sont que nos vieux motards qui en jouent encore, je l’ai laissé derrière le rock avec « I almost cut my hair » de Crosby Still Nash & Young c’est du vieux stock. Bon! Je vous écrirai pas sur la night life y’en a plus, on regarde les shows à la télé où sur notre machine c’est virtuel je pense à Pierre Harel le poète méconnu et son sublime Faut que je me pousse. Ce soir c’est plus une nomenclature que de la poésie. Je me suis laissé aller vers une autre sorte de sentis. C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas ça y est presque. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

jeudi 4 mars 2021

Battu

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Y’a tu quelqu’un qui viendrais me chercher à soir je suis battu. Je sais c’est le confinement et ses règles strictes. Je vais faire ma nuit… C’est mon journal du temps, j’ai mis la télé sur le match de hockey… Ce soir chez moi ça sent bon … Je vous écris et j’écoute la description du match… Aux actualités françaises ils racontaient qu’il y a de l’huile de palme dans le beurre canadien il est dur à tartiner … J’ai regarder l’emballage y’en a pas, je pense à ce qu’ils font du beurre dans le film Dernier tango à Paris. J’ai pris de l’acétaminophène ça me fait du bien. Bientôt ce seras l’heure du couvre-feu, j’aurai personne à qui raconter ça ce temps de pandémie, je l’écris de toute façon je suis seul. Je parle à l’ami sclérosé je crois que ça lui fait plaisir quand je lui téléphone. Le confinement, la covid-19 ça ressemble un peu à ce qu’il vie depuis des années,  je vais vers mon monde intérieur ce qui est pas la solution la plus facile pour écrire. J’ai beaucoup de difficulté à apprendre mon monologue… La semaine prochaine je rencontre la metteur en scène … Je vais persévérer ça va surement donner quelque-chose, un personnage voilà ce que je vais jouer… C’est étrange l’écriture m’apaise, j’ai l’âme vide, le sentiment pas important, c’est difficile de me triturer l’intérieur, je m’appelle pas Brel. Je pense que je peux pas écrire un texte sans mentionner la France et Paris. Le midi je regarde les actualités de TV5 le soir aussi, je viens de terminer la lecture de L’OBS de la semaine, c’est de la folie cette obsession française mais je préfère ça au monde anglophone. Quand aux actualités d’ici tout tourne autour de la covid, des variants, je vais m’isoler… Parfois je me sent brisé, cassé la douleur intérieure m’emporte c’est pas une question de sentiment, c’est de l’émotion que j’aimerais vous traduire, vous écrire de la façon la plus pure, c’est difficile. Je dois accueillir les mots en souhaitant que ce sois les bons. L’émotion dure pas elle se promène de haut en bas de gauche à droite c’est à se rouler par terre, souvenir de ce temps où je pouvais pas rester à la maison sans me sentir coupable. Maintenant je suis un jeune retraité et personne peut me forcer à me rendre où je ne veux pas aller. Encore ce soir je mentionnerai pas mes folies oui y’a la maladie mais y’a d’autre obsession que je transforme avec et par l’écriture, c’est difficile de les nommer c’est de l’ordre de l’addiction de la toxicomanie, je dois rester dans le réel … Voilà! Je suis presque rendu à la conclusion, c’est toujours très difficile ça dois se détacher comme une île et vous laisser muet et immobile, je vous aurai écris. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est c’est terminé à la prochaine je l’espère !!!

Bernard


mercredi 3 mars 2021

Noisette

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis ému, je prend conscience que les réunions familiales me manquent. Je crois que dans quelques semaines ce seras possible. C’est toujours mon journal du confinement. Parfois j’écris des choses dures je dirais même qui font dur. C’est quand on cherche l’inspiration quelle est pas là. Y’a quelques minutes j’ai écouté et regardé la tête en gigue de Jim et Bertrand sur les archives de Radio-Canada là aussi j’étais ému souvenir de pleins de choses. J’avais vingt ans comme chantais Fernand c’étais pas de ma génération mais je m’en souviens quand même … Le temps a filé je croyais pas me rendre là… J’ai eu mon époques grano hippies, je m’habillais en ouvrier bottes de travail, jeans à pattes évasées, chemises carreautées et manteau de l’armée je me promenais avec un sac de toile de la défense civile, ouvrier je savais pas ce que ça voulais dire … Souvent quand je cherchais une job et qu’on me demandais quoi je marquais journalier c’étais général je me disait qu’une fois les pieds dans la place j’apprendrais trente six métiers trente six misères. Ce soir je suis triste, souvenir encore de la gang qui décide de se raser les cheveux, ça été notre période punk plus tard on écoutais Laurie Anderson … J’étais un gars de banlieue, les foufounes électriques étaient loin, dans le vieux-Terrebonne y’avait une boîte à chanson où je suis jamais allé, y’avait aussi quelques terrasses c’étais sympathique… Maintenant tout ça s’est changé il voudrais continuer le confinement le permettrais pas… Toujours boire de la bière dans une brasserie où l’autre du voisinage parfois on en visitait plusieurs. J’ai quand même eu du plaisir. Parfois j’allais à l’Hôtel Central je portais mes bottes de cow-boy Levis  ils trouvaient ça quétaine … Je réalise que c’est remplis de nostalgie tout ça. Je vous raconte pas les poings et les tapes sur la gueule. Est-venus un moment où on allais plus au parc c’étais une où une autre brasserie, y’avait ce sculpteur qui gueulait parce qu’il voulait voir du vrai monde il se rendait pas à la brasserie. Je sais pas si il voulait faire de la sculpture populaire. Autre senti la mélancolie se rappelé comme ça fait mal. Je pense au cinquantième anniversaire de l’école secondaire. que de mauvaises expériences…  Finalement je comprenais pas, j’ai tenté de reprendre mais j’en étais incapable … Déjà à seize dix sept ans j’étais perdus, parfois je travaillais et j’attendais la paye pour aller boire, je savais pas quoi faire de ma vie. Voilà c’est encore une histoire d’alcool. Je sais pas si les gars se sont rangés moi ça fait des années que je ne bois plus, je ne m’en porte que mieux j’en profite ici pour saluer l’ami disc-jockey. J’aimais bien la musique y’en avait partout. Quelques mots encore pour conclure, la chute, l’épilogue … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous y êtes presque, à la prochaine je l’espère !!!

Bernard


Jeux

 



Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai regardé le match en reprise l’équipe locale a gagné. J’essais d’apprendre un texte par cœur c’est difficile… Il neige un peu. Il est minuit vingt j’écoute mon âme et sa danse émotive sa position sentimentale. Pas de poème cette nuit les muses sont pas là, comment écrire que ça fait combien de vidéos que je tourne depuis des années celui là ce seras par nécessité à cause de l’impossibilité de jouer raison de covid-19. D’habitude on joue au théâtre … Hier matin au Québec la barre du Corona virus était en bas des sept cent c’est bon signe. C’est toujours mon journal du confinement, je reste toujours avec le sentiment que les choses se répètent que je les ai déjà joué, déjà vue, ça m’ennuie, ça me dérange … J’ai sommeil, souvenir de ce psychiatre qui était tout admiratif du travail que les communautés religieuses faisaient dans le passé, la ville de Gamelin en était un exemple maintenant avec l’aide sociale on hospitalise plus. Ça devait être difficile de dormir dans des dortoirs de vivre dans cette communauté, les plus chanceux y travaillaient je crois. Parfois y’avait de longues marches à faire pour un rendez-vous… On ne s’évadait pas c’était le lieu de vie. J’essais d’imaginer ce qu’aurais été ma vie là surement sèche sans substance sans alcool tout les jours à me dire que je ne suis pas fou… J’aurais peut être croisé Émile. Je sais pas si une sortie aurais été possible ? J’aurais pu vivre comme un hobo jumpant des trains pour vivre où je pourrais travailler dans le pays, faire les récoltes là où c’étais nécessaire. Aujourd’hui j’écris je sais que pour certains je suis devenus fou mais écrire maintenant c’est ma survie, parfois je croise de vrais artistes moi je suis toujours dans l’ombre dans une sorte d’underground. Longtemps la psychose m’a dictée ce que je devais faire ma tête bouillonnait j’appelais le neuf un un pour qu’on me soigne j’étais inconscient que la dope et l’alcool m’amenaient là … Parfois je frôlais la mort, c’est y’a longtemps dans une maison de chambres une maison de fous… Je sais on ne guéris pas d’une maladie mentale encore aujourd’hui parfois je me sent persécuté victime d’un complot, j’ai peur, la paranoïa est très réelle. J’ai bien conscience de vous avoir déjà écris ça ailleurs. Aujourd’hui y’a des refuges pour itinérants plusieurs ne veulent pas admettre qu’ils souffrent d’une maladie mentale. Je vais essayer de terminer en vous livrant mon monde intérieur, ma psychose ma névrose que parfois je perd dans la prière. Je ne vois plus rien je ne vois plus quoi m’emporte dans la douleur mais oui j’ai peur. Je préfère mes murs aux murmures de la folie, avant ils disaient que j’étais pur j’ai jamais compris pourquoi. Voilà! N’abandonnez pas c’est presque terminé c’est l’épilogue . Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Ber

lundi 1 mars 2021

Hors

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je sais pas si y’avait des insomniaques qui m’attendaient cette nuit mais me voilà ! Je pense aux enfants de la super maman de Cantley, j’espère qu’ils s’amusent bien. Y’a aussi ceux de la maman photographe de premier jours. Je sais pas si le gars a recommencé à jouer au hockey mais je suis comme lui j’ai hâte, C’est toujours le journal du confinement, je pourrais écrire de l’isolement, écrire ça aide à tenir le coup à faire passé la tristesse, la douleur qui reste quand on a cru être complètement rétablis de la schizophrénie.  Souvent je lis des textes immenses, allusifs quand à la maladie, on fait tout on tourne autour sans la nommer quand ce serais essentiel … Cette nuit la poésie attend pendant que je vire au vent comme le naviguant dans la tempête, le bateau qui vogue sur les moutons blanc maritimes … Je vais essayer d’être sentimental puisque je me tourne vers mon senti c’est pas facile je vais être prosaïque, hier je suis allé chez le voisin pour l’aider à débloquer sa cuvette, j’ai pas réussis, je crois que l’ouvrier y est allé et à débloquer avec ce que j’appelle un « phish » il a réussis … Je sais pas comment ça vas être après la semaine de relâche, j’espère que tout le monde va bien se porter. Je crois que la vaccination va nous aider, Y’a toujours cette voix qui bouscule qui veux que je choisisse les mots, écrire ça calme tout ça, le babillage s’éteins se calme pourtant je veux pas écrire n’importe quoi. Je me répète je veux juste donner un nom littéraire à ma souffrance malheureusement je suis pas de ces poètes à la précision chirurgicale, nommer les choses les écrire c’est important. Le grand Général De Gaulle avait écris son appel il connaissait le pouvoir des mots. Avec la pandémie on auras tous vécu notre moment d’histoire c’est beaucoup pour ça que je tiens mon journal je veux qu’on se rappelle. Les camions passent et épandent du sel des îles de la Madeleine , çe seras moins glissant, moins coulant comme ils disent au Lac-Saint-Jean … Pour le théâtre du Nouveau Monde on approche du tournage, j’ai réussis à mémoriser une partie de mon texte c’est pas facile. Je pense à cette allemande rencontré y’a un moment, elle aime bien les hommes costauds et virils les poètes très peu pour elle. Voilà! C’est presque finis pour cette nuit, la chute toujours difficile j’ai toujours le sentiment de vous avoir tout dis, c’est pas simple … Les camions qui passent devant chez moi sont très bruyant. J’essais de connecter mon âme avec ma tête c’est de la vie ça s’en approche. J’essais de voir ce qui me stimule pour le moment à la fin comme ça c’est diminué. J’ai terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes arrivé. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


Hello


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ouais! Je vous avais presque oublié, Je suis somnambule ça me fait un peu peur. Je me suis couché tôt. Samedi matin j’étais dehors et y’avait des toxicomanes qui réglaient leurs affaires de speed dehors. Encore et toujours ce même propos comme si ils ne se passait que çà dehors y’a aussi tout ceux qui négocient le journal des itinérants ça pas l’air clean clean tout ça, J’ai la toune Midnight Rider des Allman brothers dans la tête. Je croyais que la nuit était plus avancée. C’est toujours mon journal du confinement. Hier j’ai écouté l’émission La Grande Librairie et j’ai lu les chroniques littérature dans LaPresse+ j’ai pris des notes pour mes prochaines lectures. On dirais que vingt quatre heures c’est pas assez. J’essaye d’apprendre mon texte pour le Théâtre du Nouveau Monde c’est difficile … Y’a des gens dehors malgré le couvre feu, c’est lundi ce matin j’ai une rencontre zoom, je raconte toujours la même chose, en tout cas ! J’ai beaucoup de difficulté à vous décrire mon monde intérieur. Je cherche une façon différente tout ce qui me viens c’est la peur l’angoisse l’anxiété rajoutés y la mélancolie la neurasthénie et allons y pourquoi pas avec la schizophrénie, j’écris la même chose j’ai pas de nouveau propos… Je pense à la ville du premier film Blade Runner dehors ça me fait pensés à ça … Je crois que je vais être vacciner bientôt, le médecin m’a pas téléphoné pour les résultats des prélèvements j’en déduis donc qu’il y a rien de grave. Ce texte là passeras pas à l’histoire comme beaucoup d’autre d’ailleurs. Y’a que moi pour dire que c’est de la littérature … En plus du journal je lis L’OBS et un roman je me répète c’est comme si j’avais pas le temps. Faut que je me mette dans la tête que même si je réussis pas y’auras pas mort d’homme c’est pas grave. Pourquoi toujours chercher à dire surtout que c’est une vieille histoire, je sais pas trop si c’est de l’auto-fiction je comprends pas pourtant je l’écris. Cette entreprise de décrire mon senti semble bien futile, comme si j’écrivais pour la beauté de la chose voilà Narcisse… Ouais! C’est le ballet des camions dans le goulag occidental, on se pose là avec l’hiver, je pense aux itinérants à ceux qui se sentent persécuté dans un refuge … Ce matin je vais aller au super-marché faire quelques achats. Je suis pas très bon pour écrire les malaises surtout quand je les crois causé par les autres. En ce moment j’écris pas comme moi c’est un autre qui écris et c’est mauvais … Finalement j’espère que vous aimez ça que je vous donne le désir de lire où d’écrire mieux que moi … Je sais pas trop comment terminer je suis pas très inspiré, tout à coup y’a un parfum de soupe aux légumes voilà ça y est ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

Bernard