vendredi 15 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Voilà, c’est toujours la nuit, je pense encore au sourire de la fille hier si elle savait comme c’est réconfortant elle le ferait plus souvent. Ai lu sur facebook qu’une tante avait eu bien du plaisir avec ses enfants et ses petits enfants à jouer à des jeux de société, bravo! On souhaite de belles fêtes à cette famille la! J’y vais encore une fois avec mon senti, ils ont déjà commencé à empêcher la porte de l’édifice de se fermer, je sais il fait froid on cherche un abri vous voulez pas être affilié d’aucune façon à un hôpital, un organisme ni même recevoir un chèque d’aide sociale. Je comprends… Pourtant vivre dehors l’hiver c’est très difficile ne serait-ce que pour les pieds gelés. Les engelures… J’espère que la super-maman va bien recevoir l’enveloppe…  J’essais de me connecter sur mes émotions, j’ai hâte de savoir si je vais pouvoir me rendre en France au printemps avec les collègues. Je laisse les choses suivre leurs cours.  Dans ma respiration y’a de grands croassement de corbeau mais oui je suis un drôle d’oiseau… Je ne vole pas je ne fais que des survols de ma vie émotive. Pour le moment y’a personne dans ma vie, je sais pas comment nommer les émotions qui m’envahissent enfin je crois… Je sais que la peur est omniprésente… Je pense à ces personnes qui veulent pas se soigner et préfèrent fumer du hash bientôt quand le cannabis seras légal ça va faire bien des malheureux qui vont vivre des psychoses toxique qui c’est qui va les ramasser? Le système de santé. C’est pas une façon de faire des économies. Quand ils auront le cerveau bien mûr, ils vont se bercer ad vitam eternaem dans la salle commune d’une aile psychiatrique, c’est sordide… C’est sans compter les gestes fous que posent les gens psychotiques. Je sais je m’en vais à l’envers de mon combat  contre la stigmatisation, mais par expérience je sais très bien que ceux qui souffrent doivent éviter la dope. Ce souvent eux qui disent qu’ils sont pas malades pourtant la toxicomanie est toujours présente dans les maladies mentales c’est ce qu’on appelle la comorbidité. Voilà un bien petit exposé sur ce que je ne veux plus sentir, la psychose… C’est pas très poétique mais c’est un autre mythe que je veux combattre celui qui dis qu’on est plus créatif une fois intoxiqué, c’est pas vrai… la psychose et la névrose sont pas du même ordre, les gens pour la plupart sont un peu névrosé, c’est pas tellement douloureux quand à la psychose ça fait vraiment mal comme si on avait le cerveau dans un étaux, ça serre, ça serre et on comprend tout à l’envers dans l’angoisse. Cette nuit je suis calme, mon senti survie… Vous pouvez rire de votre grand rire d’intoxiqué, je m’en fout je suis pas gelé. Je vais terminer bien à jeun en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 14 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Suis sortis manger un sandwich, sur le trottoir j’ai croisé une femme qui m’a fait un joli sourire, ça fait ma journée. On essaye d’avoir des fonds pour se rendre dans un congrès à Lille faire une présentation un compte-rendu de notre création le Banquet de la mémoire. J’espère que ça va se faire. Pour ce qui est de mon senti, j’ai payé mes dettes ça me rend plus léger. Petit message à la super maman, le recueil est dans le courrier. Dans le temps des journées comme ça je partais faire du ski de fond, j’avais beaucoup de plaisir… Je m’ennuis un peu de tout ça, on partais avec un copain sur le coteau à Terrebonne et on faisait quelques kilomètres, me semble que la vie étais moins compliqué dans ce temps là. C’est de la nostalgie je sais, faut pas s’en vouloir de se rappeler le bon temps.  J’entends les commères du Tim Horton chialer sur le sort de leurs progéniture qui à tout selon elles mais qui travaille pas. Elles se racontent en disant nous on travaillais on restais pas à rien faire sans comprendre que voilà quarante cinquante ans la vie était pas pareilles. Je peux parler je suis assez vieux. Je travaillais jusqu’au moment fatidique. Je pense au stigmate à comment on me blesse… J’ai quand même aimé ma journée, j’ai hâte de savoir si je vais partir avec les collègues, je pense qu’on fait une bonne présentation mais va falloir attendre que l’hiver passe pour se rendre là-bas. Aujourd’hui c’est le froid qui mord… Ils ont déblayé la neige assez vite. Je pense à cette dame qui travaillais dans la guenille, à la pièce elle était toute fière de fournir celles qui venaient après elle et qui suaient, même à son âge plus de soixante dix ans elle rêvait d’y retourner son orgueil était là dans cette saudite confection que maintenant ont fait dans des pays où la main d’œuvre est moins dispendieuse. J’ai habité un bachelor dans un sous-sol où tout à côté ronronnais les machines à coudre. Ça aussi c’étais de la folie. J’ai jamais compris le principe qu’il fallait souffrir à l’ouvrage pour rentré chez soi dans la paix. J’ai jamais eu de travail assez payant pour être confortable chez moi. Maintenant je suis bien chez moi, les voisins aussi veulent la paix… Je réussis pas à tout les coups à écrire un texte fort. Je suis quand même content d’être sortis dehors aujourd’hui, je me suis pas senti harcelé. Je crois qu’aujourd’hui pour les journaliers et les doigts de fées c’est le jour de la paye, onze jours encore et c’est Noël semble qu’ils ont retardé à livrer les achats de la matriarche, elle est faite forte moi je me serais mis à paranoïer. Voilà encore un peu de senti la ville c’est une jungle et j’essais d’y vivre le mieux possible. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je reviens à mon cycle de nuit qu’ais je à dire? Je regarde dehors c’est vraiment l’hiver. J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour le voyage je sais pas si ça va se faire… Je crois être suivis et c’est pas un suivis médical, on me harcèle parce que je « travaille » pas, on veux m’exaspéré pour que je pète les plombs et m’enfermer… Je pense à ça ça couterais cher de mettre une équipe qui me poursuivrais pour récupérer quelques dollars… J’en ai pas d’argent on mettras pas de fourmi pour récupérer des miettes de pain. C’est comme toujours la paranoïa qui prends le pas. Je sais vraiment pas comment régler ça, ça fait une couple de mois qu’on me paye pas, je suis un pauvre… J’ose plus sortir. Voilà ce que ça donne mon senti de cette nuit, mon angoisse, chacun y met du sien pour que je capote. C’est la nuit, je suis seul chez-moi, y’a beaucoup de choses que je comprends pas, je me bat pour quelques dollars, je sais qu’on préférerais que je fréquente la banque alimentaire mais je trouve ça humiliant… Je suis pas assez costaud pour tout abandonner et prendre le bord de la rue, c’est l’hiver… Je vais sortir ce matin et rester poli comme ça je vais m’éviter des problèmes… Chez moi les crayons ont pas changé d’endroit où je les ai ranger, fou braque je suis fou braque mais je devrais pas me dénigrer comme ça où que j’aille quoi que je fasse cette paranoïa cesseras pas… J’aimerais bien être poétique cette nuit… Je pense à l’ami qui parle en marchant qui engueule ceux qui le suivent mais y’a personne quand il passe devant chez moi je vois bien… Je crois que je vais faire comme lui, marcher et gueuler après ceux qui me persécutent. Je me dénigre pas y’a longtemps déjà que c’est comme ça la schizophrénie paranoïde avec comorbidité. Pour le morbide j’en ai rayé quelques une mais la paranoïa reste là. Je suis revenus à mon senti, ça fait déjà presque dix ans que je suis impliqué avec mon groupe et sept ans que j’ai fait mon premier voyage en France pour ce qu’on appelle la psychiatrie citoyenne maintenant la pleine citoyenneté… Pour le prochain voyage on m’a dit que j’ai pris une bonne initiative, reste à savoir si ça va se faire… Je sais pas si la super-maman de Cantley me lis, je veux juste lui signaler que je poste un recueil de bandes dessinées aujourd’hui j’espère que les petits gars vont aimer ça. Voilà où j’en suis cette nuit, c’est tranquille chez moi, y’a des crayons qui sont jamais disparus, ça fait un bout de temps qu’on a pas déplacé des choses chez moi, du moins que j’en ai pas eu la sensation. Dehors y’a le bip des charrues qui reculent… Me reste que quelques mots à vous écrire pour terminer ceci. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 13 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’y arrive pas… La télé est sur les actualités, politique et argent. J’ai mis la radio sur la station rock anglophone. J’imagine les gens qui rentrent à la maison dans la neige, ils écoutent les publicités, ça semble quand même avancer. Jimi Hendrix y’a longtemps que j’ai entendus ça. Maintenant je suis dans le silence… Je suis vide, un ami m’a téléphoné on a pas discuté longtemps… Comme toujours je cherche à exprimer mon senti, je peux pas toujours développer les grands thèmes. Les magasins sont surement bondés. J’ai jamais été un grand magasineux, un grand consommateur, mes consommations je les faisait au bar du coin. C’est fini ce temps-là comme est finis le temps des bébelles de Noël. J’ai quand même hâte d’aller chez mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, je vais aussi rencontrer la matriarche et le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Je sais pas si je suis devenu plus sage mais j’ai moins de difficulté à pas être accompagné.  Je pense aux pauvres enfants qui vont être déçu de pas avoir le dernier jouet à la mode. Je me rappelle j’avais eu un jeu d’assemblage qui s’appelait Super City et une autre fois un vrai jeux de Mécano, des plaques et des petits boulons de métal. Je crois que sur les chaînes de télévision francophone il est interdit de faire la publicité des jouets. Souvenir aussi quand le patriarche recevais, ça veillait tard le soir et j’avais de la difficulté à m’endormir. Les oncles, les tantes, cousins, cousines, pépère et mémère… J’ai beau dire je m’ennuis quand même du patriarche dans le temps des fêtes. Moi je considère que j’étais un enfant gâté, j’ai jamais manqué de rien et y’avait même du surplus. Je sais pas pourquoi mon caractère d’enfant s’est transformé à l’adolescence, j’étais détestable et ça a duré longtemps. C’est loin tout ça, ça fait plus de cinquante ans, je suis pas vraiment dans le présent. Le patriarche avait acheté une maison en banlieue pour l’enfant que j’étais c’était presque un village, je me souviens encore des gars du coin. Ce soir je suis angoissé, j’ai peur de mourir… Pourtant y’a pas de raison, la paranoïa c’est souvent comme ça… Je crois que de nos jours y’a beaucoup de fêtes virtuelles. C’est pas bon, la famille y’a que ça qui tiens. Vous pouvez me dire que je suis sensible c’est possible. Le temps passe rapidement. Arrivé ici j’ai de la peine, c’est pas utile de vous le dire, je savais pas où je finirais, le bas de la ville, ce que j’appelle mon goulag occidental. Je finis ce post bientôt, une soixantaine de mots pour vous dire que je vous aime, que j’apprécie votre lecture. Parfois c’est pas évident, je file je laisse couler, ça glisse un peu sur pas grand-chose. Je vais y arriver encore une fois moins fort mais bon… Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

mardi 12 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit c’est bruyant, on entends les charrues… Ai vu la video sur la première classe d’air Emirates, c’est vraiment malade https://www.youtube.com/watch?v=a7NJ6Gek9v4&feature=youtu.be   Je volerais comme ça j’aurais plus une cenne à l’arrivée. Ce soir j’ai de la difficulté à écrire.  Je veux nous inscrire aux journées internationales du Centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale  http://www.ccomssantementalelillefrance.org/?q=journ%C3%A9es-internationales-du-ccoms-save-date-et-appel-communication. J’ai peur que si je le mentionne dans ce blog on accepte pas ma demande de communication. C’est en France à Lille, j’attends d’avoir le formulaire pour les frais. J’essais de m’inscrire je suis impatient je voudrais que tout se fasse tout de suite. Viens d’apprendre qu’un de nos chercheur est correspondant du CCOMS, je sais pas si ça va m’aider. Je plonge avec mon senti dans ce propos, on veut que les patients-partenaires participent mais on ne leurs facilite pas les choses. C’est pas mal administratif ce que j’écris ce soir. Je vais revenir à mon senti, je remets tout ça à plus fort que moi. La neige a cessé, les mélancoliques sont tout content d’avoir un Noël blanc. Je pense que je réussirai pas à y aller à ce colloque, je suis pas membre de leur organisation. Je pense aux diplômes de tout ce beau monde parfois ils me stigmatisent, à eux les voyages à moi le bâton, on me cogne pour que j’avance… Liberté, égalité, fraternité ce sont de belles valeurs mais on auras toujours plus de respect pour un professionnel que pour un patient-partenaire. Je pense à ce voyage j’aimerais le faire… Viens de changer une ampoule je ferai pas d’histoire de newfie. Je crois qu’ils parlaient de E-empowerment je crois que mon blog tiens de ça… Comme toujours dans mon texte je pense trop. C’est la nuit le temps passe tellement vite, ce voyage je le confie à Dieu, pour le moment ça s’annonce pas bien… Je reviens à mon senti, ça se feras si ça doit se faire, je vais y travailler mais je peux pas donner plus que j’ai. J’attends des nouvelles j’ai donné deux appels de téléphone, on me les a pas retourné… Je pense aux chevreuils que souvent on risque de frapper. Je dis rien, absolument rien mais je peux pas y aller toujours dans les grands thèmes… J’ai mis le chauffage, il fait froid… J’ai pas dis grand-chose cette nuit, je sens la chaleur qui monte… C’est pas des vacances que je demande, c’est un voyage pour montrer les pratiques d’avant-garde au Québec en santé mentale. Au CIUSSS de l’est de Montréal entre autre. Comme toujours je me cherche une chute qui a du bon sens quelques mots encore, j’ai la Bohemian Rhapsody https://www.youtube.com/watch?v=fJ9rUzIMcZQ de Queen dans la tête… C’était pas terrible cette nuit voilà je suis pas hypocrite quand j’écris. J’aurai encore une fois essayé de dire mais de façon plus superficielle. Voilà! C’est le mot de la fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi certaine personnes deviennent violentes quand on leurs parle de la neige… Ce matin il neige un peu. Je crois que si vous me lisez en rafale c’est fastidieux pourtant chaque fois y’a une tentative vers la nouveauté, je sais dis comme ça on se croirais dans une épicerie. La machine marche très bien, je pense à la liberté, je sais pas trop pourquoi, être libre c’est souvent vécu sans qu’on y pense trop trop on ne s’en rend pas compte. Hé oui! Je suis libre, la seule chose qui restreint cette liberté c’est cette maudite schizophrénie. Parais qu’il y a quelque chose de grisant à tout abandonner et prendre le bord de la rue, la liberté on en parle tant mais souvent on est attaché à une substance, prisonnier de la nuit, prisonnier du temps qui passe, incarcéré dans un boulot qu’on déteste en essayant de vivre cette liberté. Libre, libre ça prend de l’argent et dans la rue elle est difficile à « gagner » faut faire toute sorte de petit trafic et parfois même se prostituer. Chez moi sur la table y’a un recueil du magazine Spirou, c’est plus qu’un souvenir, c’est un sentiment une sensation que j’avais enfant c’est dans ces lectures que je la trouvais la liberté. On a voulu m’attacher me mettre sous la contention du quotidien en m’empêchant de rêver à autre chose que l’ordinaire de la survie. Je peux pas parler de la prison, de la taule j’y suis jamais allé. J’aime bien savoir que je peut ouvrir la porte et sortir dehors, ma prison elle est dans ma tête et y’a pas de façon de m’évader. La geôle et la gnôle  c’est pareil on s’y tiens jusqu’à ce que le temps arrête. Je m’excuse si vous ne comprenez pas j’essais d’écrire comme je le sens, j’étais un vrai grand bum. Je suis maintenant un petit vieux qui écris, c’est pas interdit mais je crois que ça déplait, Sartre écrivait l’Enfer c’est les autres et laissez-moi vous dire que ces autres ils me le font savoir. Je sais vous ne faites pas partis de ceux là, ils voudraient bien m’enfermer  me priver de cette satané  liberté, m’attacher et me couler.  Rentre dans le rang, pointe le matin et le soir et tout iras bien c’est ce que vous tenté de me faire croire pourtant j’ai déjà donné pour ça je me sentais pas plus libre que maintenant… J’ai peur qu’un jour ça pète et que je perde le contrôle, l’hôpital c’est ma prison, les médicaments c’est pas des bonbons, ils appellent ça une camisole chimique… Voilà où j’en suis ce matin, dehors il neige pas mal… Je crois pas que je vais sortir, je finis comme j’ai commencé, si vous croisez la liberté dites-lui qu’elle vienne faire un tour chez moi, je lui parlerai de mon senti qui est pas mieux que celui d’un prisonnier. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 11 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il va neigé encore, je vais peut-être avoir du neuf à vous raconter mais il est trop tôt… J’espère que ça va marcher. Je sais pas trop quoi vous écrire pour mon senti ça va bien… Je suis en vacance pour un bout de temps y’a plus de réunion avant le milieu janvier. Ai mangé des rouleaux impériaux. La neige ça me rappelle le ski de fond, je comptais pas les heures passées à glisser, je pense à ce grand sportif qu’est le praticien ressource à la retraite. J’étais partis pour être comme lui, vélo, skis mais quelque chose à flancher j’ai plus jamais été capable de reprendre… Maintenant ça me prend tout mon petit change simplement pour marcher… Ce soir je suis chez moi en « bedaine », le costume du pauvre. Je vous écris comme toujours mes niaiseries, c’est la nuit je réalise que ça prend plus de travail que de désir. Je vous le dis souvent j’aurais aimé ça faire affaire avec la poésie être un émule de Baudelaire, Verlaine où Rimbaud… Je ne suis que moi écrivain à la petite semaine. J’aimerais avoir un peu de génie, mais je vous écris rien a suer, à scier. J’ai changé d’horaire et de rythme d’écriture… C’est bein bein long. C’est bein bein long quand tu y vas au fond, tu laisse ton nom ton prénom c’est pas bon c’est du plomb sans raison, voèyons, voèyons y’a pas de son ça tourne pas rond c’est pas le bon ce filon… Voilà tout ce que je réussis à écrire dans le genre poésie slam… Pourtant je « travaille » j’écoute la musique de mon âme, encore faut-il en avoir une saudite âme , tout part de là la sensibilité pourtant la schizophrénie parfois m’anesthésie… J’écoute ce que ça dis, ce soir les halls d’entrée vont accueillir les itinérants qui savent pas où coucher, pas question de dormir sous les ponts il fait trop froid, y’en a quand même qui vont se shooter pour ne pas se sentir. La mort rode en même temps que le froid… et on cherche quand, comment et pourquoi on trouve la réponse et on en finis. Je sais y’a les sites d’injections mais qui vas avoir envie d’entrer là pour ressortir dans le froid, je sais y’a la baisse des méfaits pourtant… Je suis perdus je sais pas pourquoi je vous écris ça c’est pas fort, je nomme plus que j’évoque… Je sais pas comment vous vous sentez quand vous faites cette lecture. Je sais pas comment vous dire, c’est de la prose d’ignorant ce soir. Ce soir je trouve que j’ai une mauvaise écriture, je le répète je « travaille » pas assez, je laisse couler ça de ma tête au clavier. Cette nuit je vais rester en sécurité le loyer est payé, un abri de quoi manger on peut pas en demander plus. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard