Bonsoir ! Bonjour ! Quelques détails administratifs et le deuxième bouquin est terminé. Hier j’ai eu mes nouvelles lunettes, j’ai pu constater qu’il y a beaucoup de monde dans les abreuvoirs de la rue Ontario en fin d’après-midi le vendredi, les voitures passent la basse au fond avec le conducteur qui est presque couché sur le siège du passager comme si il avait peur de se faire tirer. Le voisin délire dans la nuit, je vous dirais que contrairement à une certaine époque maintenant j’ai peur de sortir le soir. J’ai jamais compris comment le petit bar faisait pour me vendre de la bière à crédit. Je les ai quand même toujours payé. Encore une fois une anecdote d’alcool, je pense à une femme qui fréquentais le même bar que moi ça m’avais pris un moment pour apprendre qu’elle étais lesbienne je sais pas pourquoi je m’entend toujours bien avec ce genre de femmes. Dans le temps le samedi le journal papier de La Presse avait plusieurs cahiers j’aimais bien m’installer sur la table de cuisine l’étendre et lire c’étais toujours intéressant d’un côté de la table y’avait moi et le journal de l’autre la matriarche et des biscuits qu’elle cuisinait et faisait refroidir, j’en profitais toujours pour en manger quelques un. J’aimais bien ces samedi matin je me levais tôt mes frères et sœurs dormaient plus tard. J’ai jamais participé à des loisirs organisé à part le baseball, le patriarche était le trésorier de l’organisation de baseball mineur parfois le samedi on s’entrainais, j’étais très mauvais joueurs. J’arrivais pas a attraper une balle je les jugeais très mal. C’étais l’enfance avec toute sa beauté et son innocence j’avais pas commencé mon lent et maladif discours intérieur, je peux dire que j’étais heureux. La plupart du temps on jouait dehors à des jeux de cache-cache de petits garçons c’étais devant l’appartement sur le coin de la rue la maison. Parfois je partais avec les parents explorer l’entrepôt des disciples d’Emmaüs, j’étais émerveillé c’étais la caverne d’Ali Baba, je voulais ramener plein de choses mais je pouvais pas… Et les jours ont passés, l’enfance aussi je suis entré dans cette détestable adolescence où déjà j’ai commencé à me détruire les beaux jours étaient terminés j’allais de crise en crise. Voilà ! C’est la fin, la conclusion l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

21/10/2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Rêve deux gars un entrepôt des caisses de thé, un coffre en cèdre. Je me rappelle dans la vraie vie j’ai travaillé dans un atelier d’usinage où je remplissais les caisses de copeaux de métal. C’est loin tout ça, l’été l’atelier était humide et lourd d’huile, de ce qui s’appelle du compound aussi une sorte de lubrifiant… J’étais un balayeur. Le soir je faisait ma tournée des machines à contrôle numérique, des tours, je ramassais le métal, de l’aluminium et d’autre que je suis incapable de nommer du cuivre je crois. Dehors un gars crie « y’est où le bébé ! » Mon amour. C’est finis tout ça j’avais eu des problèmes a travailler là je savais pas vivre je connaissais pas mes principes c’est douloureux juste de vous en parler. Là aussi la schizophrénie m’épargnais pas, la pression d’avoir un travail quel qu’il sois même si ça me rendais malheureux. Je pense aux cotés judéo chrétien de tout ça à cette idée que tu n’est rien si t’a pas un travail rémunéré. Cette nuit il fait doux la fenêtre est ouverte, j’ai cessé de me battre… J’aime bien l’idée de co-construction à partir de l’expérience dans le cadre du centre d’apprentissage santé et rétablissement. Cette semaine j’ai entendus dire qu’on dénigrais les formations, encore de l’ignorance… Cette nuit j’ai dormis en ce moment je suis bien réveillé. Ce matin la femme de ménage devrait être là. J’entend le grincement des roues de métal sur les rails dans la cour de triage. Je vais essayer d’y aller avec mon monde intérieur, mes sentiments les plus profonds, c’est pas facile de mettre ça en mots. Je m’arrête je médite un peu là-dessus. À la première alerte, au premier malaise, je vais retraité dans la solitude, loin du brou-ha-ha. Chez moi ils parlent de travaux de plomberie j’espère que je serai pas obligé de déménager, je suis bien ici… Je fait le tri de tout ce qui me passe par la tête, je parlais avec un jeune homme des voix intérieures et des voix de la schizophrénie pour moi ça se confond, l’angoisse me parle tout le temps j’ai réussis a vivre avec jusqu’ici, le silence est tellement rare. Voilà! C’est la chute, l’épilogue , la conclusion !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque- là !!! Au revoir !!! À bientôt!!! Obrigado !!! À la prochaine j’espère !!!

20/10/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! De bonnes pensées pour la matriarche, un prompt rétablissement et un gros merci à mon frère et à ma sœur. Je peut bien vous le dire j’ai un autre livre presque terminé. Je vais attendre d’avoir les bouquins pour vous dire comment vous le procurer. Ai rêvé à la matriarche elle s’achetait une voiture. J’ai fait une lecture de révision pour mon livre, je me suis surpris à me dire que j’aimais ça.. C’est vraiment la nuit j’ai rendez vous chez le physiothérapeute dans deux semaines, j’aimerais bien qu’on guérisse ce problème de marche. Hier à la réunion quelqu’un proposait de faire payer les thérapies en toxicomanie par le crime organisé ! Un autre rêve j’étais avec le chanteur poète, il m’a donné son autographe sur un paquet de cigarettes Matinée pour moi ça vaux de l’or. Beaucoup de difficulté a écrire cette nuit j’ai fait le tour, en attendant l’autobus je regardais le signaleur ? Je sais pas mais c’est le gars qui guide la grue il a affaire a pas dormir et a être costaud pour manipuler ces charges il communique avec une radio avec le grutier. C’est sur le coin Ontario et Du Havre c’est agité. J’ai ouvert la fenêtre me prépare un café j’arrive pas à dormir je vous écris, maudite insomnie Souvenir de ce job helper sur la livraison de portes et fenêtres je passais mes nuits debout avant d’arriver au travail endormis et défait… Les os me font mal je vous ai pas mal tout raconté.  C’est jeudi je reste chez moi qu’est-ce que j’aurais pas fait pour une party de jambes en l’air. J’ai chaud, je persévère c’est pas très inspiré je salut toutes mes fidèles lectrices. J’ai pas toujours une haute estime de moi, je crois que c’est de l’auto-stigmatisation c’est pas très poétique. Aujourd’hui j’aimerais avoir mes nouvelles lunettes. Bientôt l’halloween et ses petits monstres dans le bas de la ville on en vois pas beaucoup, y’a pas d’enfants, il est un peu tôt pour en parler c’est le rêve des dentistes tout ces bonbons toutes ces caries… Je reviens à ma job d’helper à la livraison j’aurai entendus tout et n’importe quoi du conducteur en fait on étais deux grands délirants. Voilà c’est la chute, l’épilogue, la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

19/10/2023

 

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce matin j’ai une rencontre à l’institut si j’ai bien compris on veux avoir notre avis sur les services. Je dis on parce qu’on est plusieurs. Hier j’ai parlé de mon expérience de formateur au Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement. Les choses changent j’ai mentionné l’ouverture sur l’autre… Y’a quelques années je m’haïssais tellement j’aurais jamais dis ça. J’aime bien cette démarche de formation. Je me rétablis toujours un peu. Ce soir j’ai dormis  lentement j’avance dans la nuit, la guerre entre Israël et les Palestiniens du Hamas est très laide, des enfants meurent, on se sent coupable d’être chez soi. Les gens parlent déjà de Noël Halloween est pas encore passé, j’ai ouvert un sac de chips… Cette nuit j’ai rien d’original à vous raconter le monde est en crise vous le savez. Je pense à la chanson de Pagliaro Les bombes… Combien de temps combien de vœux avant d’avoir le pardon des cieux ? Aujourd’hui les petites déneigeuses prenaient leurs mesures sur le trottoir, mais oui bientôt la neige on ne l’attendais plus celle là. Je pense à la matriarche elle est souffrante, à son âge c’est difficile, je vais rester attentif. Parfois j’ai un sentiment d’apocalypse de la façon que je comprend ça ma fin ce seras la fin… C’est difficile écrire là-dessus bien évidemment ce seras uniquement moi, y’a une part de schizophrénie là dedans. Écrire encore sans parler de la lecture avec un ami on s’étonnait des gens qui ne lisent pas, pour nous c’est une nourriture essentielle comme boire de l’eau. Rasé, douché je me sent mieux bien que j’ais un mal de dos quand même ça sent bon. Je pense aux serviettes d’hôtel dans certains on nous dis de nous en servir plus d’une fois par soucis écologique. J’allais vous écrire un mot que je déteste, normal, pour moi ça sonne comme rentre dans le rang un autre, intégré, où? À qui ? À quoi? Quand je buvait on disait que j’étais pas intégré maintenant je suis sobre je le suis peut-être un peu plus. J’aime bien ma vie aujourd’hui malgré mes excès de désespoir… Je pense qu’il y a des gens qui vont se chercher une piaule pour l’hiver. Voilà! C’est la chute, la fin, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!

18/10/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! On va faire du théâtre encore cette année, je commence bientôt avant je dois terminer mon implication dans une formation. Je pense au grand poète qui disait que c’étais pas facile pour lui d’écrire, je suis pas seul… Je suis quand même triste ce soir je pense aux histoires de brosse de bière et de scotch des soirées comme ce soir y’avait personne au bar ma gueule étais si triste dans le miroir, je passait mes nuits à me tuer avec de l’alcool, aujourd’hui j’ose même plus boire des bières sans alcool. C’est tellement présent y’en a partout où je regarde. Un long moment j’étais sans chez moi je me réfugiais au bar jusqu’à trois heure et j’essayais d’oublier ma misère dans les coquerelles, c’est le cas de le dire j’avais le cafard. Aujourd’hui j’assiste à une formation ça devrais être bien et remplir ma journée. Dans tout ce que j’écris y’a toujours un fond de mélancolie. J’étais heureux d’apprendre que le poète était un amateur de football. Semble qu’en Abitibi et au Témiscamingue y’avait des ligues avec le nord de l’Ontario. Je crois qu’eux aussi avant le câble et avec les oreilles de lapin, le dimanche il regardais le match à Radio-Canada avec Raymond Lebrun le regretté qui commentait. Quand même j’ai toujours aimé les artistes j’en suis entouré de plus où moins sérieux, j’aime à croire que j’en suis un. Il est tard, hier je discutais avec l’ami sclérosé de la notion de passe temps de l’idée très judéo-chrétienne que faire quelque chose en dehors d’un travail est un passe temps on semble pas réaliser tout le travail que je me donne. Viens de manger une mandarine elle était délicieuse… Je crois que je devrais avoir ma nouvelle paire de lunette cette semaine. Vous voyez sur certain aspect c’est toujours mon journal. Parfois je réalise qu’avec le temps je suis devenus vulnérable pour pas dire vénérable. J’essaye de me protéger, j’ai toujours été seul pour faire face à la vie et je vous parle pas de mes pires moments de maladie mentale. Ça faisait mal cette folie, cette maladie comme si mon âme étais grise… J’écris ça je crois que vous comprenez et voilà. C’est la chute, la conclusion, l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!

17/10/2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de la tension psychotique où comment des bruits et des sons réels participent à la psychose où comment la réalité se transforme en hallucination On est chez soi sans aucun contrôle sur les passants qui émettent des borborygmes dehors et on peux rajouter las appareils audio visuels des voisins. Dèjà tendu on est à quelques secondes de l’hallucination rajoutez y les bruits que créent votre corps, il vous parle, qui a faim et vous avez la recette parfaite d’une psychose souvent vous êtes seul tout ça crée des voix incompréhensibles dans l’angoisse et la tension. Je parle pas d’hallucinations pures qui selon moi sont très rares y’a aussi l’olfactif le sentiment qu’on pue et qui nous fait passé plusieurs fois dans la douche. Je sais pas trop comment vous expliquez que ça crée de l’angoisse les murs parlent… Y’a aussi la géométrie les passants ne peuvent nous voir au deuxième mais on crois que les voix de la rue sont dirigé contre nous. Vous allumez la télé et on parle de vous personnellement ça c’est vraiment de l’ordre de l’hallucination souvent tout ça c’est créé par les drogues, l’après de l’intoxication, le manque. Souvent c’est là qu’on signale le neuf un un on est désemparé incapable de faire la part des choses et on pleure on pleure rongé par la peur c’est la schizophrénie et sa lourdeur les antipsychotiques et l’inconfort.  Y’a toute la difficulté a croire que tout ça c’est réel c’est l’interprétation qu’on en fait je parlerais d’une hypersensibilité de l’ouïe. Je nie pas que des schizophrénies « pures » peuvent exister mais pour moi ça s’est présenté comme ça avec la lourdeur dépressive, la peur, la paranoïa. Je suis conscient qu’à l’époque on pouvait me vouloir du mal et que je vivais le grand mal. La peur la paranoïa je la méritais peut-être souvenir de ce bruit au plafond ça cognais ça cognais j’avais pas le téléphone on voulait que je me tue. Ça aussi c’est très présent dans la psychose le désir d’en finir, de mourir. L’alcool était souvent de l’automédication, le bourdon diminuait pour aussitôt revenir une fois à sec. Trop boire de vodka et on se tue. Voilà ! C’est la chute, l’épilogue, la conclusion !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! J’espère que ça vous a plu !!! À la prochaine !!!

16/10/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit je me suis raplombés comme on dis, Les Alouettes ont gagné et mes lecteurs qui étaient au Centre Bell en on eu pour leurs argent les Canadiens ont gagné. Je suis jaloux d’eux mais j’irai une prochaine fois. Je suis un vrai Elvis Gratton j’enregistre le match une fois que je sais qu’ils ont gagné. Parfois comme hier j’ai des grands passages désespérés. Les voisins mongols piatonnent sur la passerelle c’est fatigant. J’ai ouvert la fenêtre je suis au frais, j’ai rangé le climatiseur, parfois ce que j’écris est noir mais je trouve ça beau c’est un peu idiot. La France est en alerte je ne rêve plus d’y séjourner c’est trop heavy. Je remercie les lectrices qui prennent le temps de m’envoyer un mot. J’essaye de vous traduire ce qui est pas trop négatif de mon monde intérieur pour répondre à une lectrice mais oui écrire ça me soulage mais ça dure pas, je recommence toujours. J’ai une autre idée de texte plus classique plus romancée celui là. Je prévois le commencer bientôt je met de l’ordre dans ma tête… J’ai aimé le match des Alouettes une équipe étonnante à la très bonne défensive pleine de surprise. Cette nuit je suis plus calme plus apaisé. J’ai dormis un peu laissé la le désespoir, cette semaine c’est très chargé je serai occupé… C’est bien, quand j’écris des choses comme hier je m’auto-stigmatise c’est pas nécessaire. Je crois que j’ai un regard biaisé sur moi. Parfois je crois avoir déjà fait ça, un problème cognitif ? Je sais pas… Parfois je me demande à quoi ça peux servir à un homme seul d’avoir un château ? J’ai qu’un studio c’est bien et tant mieux. Cette nuit je pense à la vénérable matriarche toujours heureux de l’avoir parmi nous. Tant de jours et tant de nuits je ne m’autorisais pas à vous écrire mais voilà les réseaux sociaux sont là pourquoi je les utiliserais pas je paye pour ça. Même le grand poète utilise internet… C’est la saison de la chasse à la campagne on entend des coups de feu j’ai eu peur. Je crois que la pose des collets pour le lièvre manque à la matriarche, elle cuisinait ce qu’elle appelait « de la petite viande » en conserve. Voilà ! C’est la chute l’épilogue la conclusion. À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

15/10/2023