Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui je me suis presque péter la
gueule une chaise s’est brisé sous moi heureusement y’a pas eu de mal. J’ai
recommencé à faire du théâtre, y’a longtemps que je m’étais rendus dans
Villeray. Avant j’ai participé à un comité dirigé par le conseiller cadre
direction, santé mentale et dépendance. Je lui ai envoyé un courriel pour
savoir si il allait s’occuper de mon dédommagement, il a pas répondu c’est pas
grave je vais attendre… Tout ça c’est pas très poétique, faut dire je suis pas
sur où hyper réaliste, j’aime bien la vapeur poétique, la brume littéraire, le
vague de l’ignorant mais là j’en fait un peu trop, au comité ce matin on
parlait d’internet cette machine sur laquelle vous me lisez ils comparaient ça
aux dépendances toxiques j’étais pas d’accord l’alcoolisme et la toxicomanie
permettent pas de diffuser des textes sans parler du manque qui est très minime
comparé aux substances, y’a toujours mais toujours un grain de sable dans l’engrenage.
Je parlais de solitude cette lourde solitude, je sais pas trop comment la
qualifier elle est froide et dure et ne pardonne pas, je crois pas vraiment au « tu
ne seras plus jamais seul » y’a que moi dans ma tête d’abrutis romantique.
Sans trop savoir je pense au prosélytisme une chose que je déteste, à chacun
son choix. Les mots faut toujours choisir les bons sinon ça pardonne pas… Je
pense au bas de la ville où j’habite depuis un long moment, vous préférez
peut-être me lire sur papier vous avez qu’a m’imprimé moi j’achète plus de
journal je lis le mien sur ma tablette. Ce soir on m’a récité des vers que j’ai
écris je m’en souviens plus… On m’a parlé de soirée de poésie, je retourne pas
là j’ai assez donné je pense pas que Radio-Canada va à la pèche aux poètes dans
les soirées micro-ouvert. Tout ça demande de l’humilité plus que de l’emphase,
on est bien peu de chose disait l’autre s’agit d’en être une chose et la bonne,
la meilleure, l’honnête… Parfois y’a pas de nuit juste de la torpeur oxydante,
ça vous ronge à l’os et détruis le peu d’estime de soi. Des phrases on en fait
sans trop savoir pourquoi. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant comme
toujours d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À
bientôt !!!
14/11/2022