lundi 14 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui je me suis presque péter la gueule une chaise s’est brisé sous moi heureusement y’a pas eu de mal. J’ai recommencé à faire du théâtre, y’a longtemps que je m’étais rendus dans Villeray. Avant j’ai participé à un comité dirigé par le conseiller cadre direction, santé mentale et dépendance. Je lui ai envoyé un courriel pour savoir si il allait s’occuper de mon dédommagement, il a pas répondu c’est pas grave je vais attendre… Tout ça c’est pas très poétique, faut dire je suis pas sur où hyper réaliste, j’aime bien la vapeur poétique, la brume littéraire, le vague de l’ignorant mais là j’en fait un peu trop, au comité ce matin on parlait d’internet cette machine sur laquelle vous me lisez ils comparaient ça aux dépendances toxiques j’étais pas d’accord l’alcoolisme et la toxicomanie permettent pas de diffuser des textes sans parler du manque qui est très minime comparé aux substances, y’a toujours mais toujours un grain de sable dans l’engrenage. Je parlais de solitude cette lourde solitude, je sais pas trop comment la qualifier elle est froide et dure et ne pardonne pas, je crois pas vraiment au « tu ne seras plus jamais seul » y’a que moi dans ma tête d’abrutis romantique. Sans trop savoir je pense au prosélytisme une chose que je déteste, à chacun son choix. Les mots faut toujours choisir les bons sinon ça pardonne pas… Je pense au bas de la ville où j’habite depuis un long moment, vous préférez peut-être me lire sur papier vous avez qu’a m’imprimé moi j’achète plus de journal je lis le mien sur ma tablette. Ce soir on m’a récité des vers que j’ai écris je m’en souviens plus… On m’a parlé de soirée de poésie, je retourne pas là j’ai assez donné je pense pas que Radio-Canada va à la pèche aux poètes dans les soirées micro-ouvert. Tout ça demande de l’humilité plus que de l’emphase, on est bien peu de chose disait l’autre s’agit d’en être une chose et la bonne, la meilleure, l’honnête… Parfois y’a pas de nuit juste de la torpeur oxydante, ça vous ronge à l’os et détruis le peu d’estime de soi. Des phrases on en fait sans trop savoir pourquoi. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

14/11/2022

 


dimanche 13 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Soirée de dimanche d’une chose à l’autre ça deviens plus difficile d’écrire. J’ai toujours détesté les dimanches. Le lendemain fallait aller travailler dans des jobs détestables remarquez si j’avais pas bu autant ça aurait peut-être été moins désagréable. On m’a toujours vendus le métro boulot dodo mais je voulais être un artiste. Y’en a qui se posent comme ça je trouve que c’est difficile je peux dire que j’écris que ça me sort d’une forme de désespoir ces moment là sont précieux. Je sais bien qu’on préfère les ouvriers aux écrivains quand j’étais plus jeune en tout cas. J’ose pas vous écrire mes mauvais souvenirs toutes ces folies que je faisait pour boire … Je pense à comment parfois j’ai laissé tomber mes frères je préférais amener personne dans mes virées décadentes. Je prenais mes exemples pas nécessairement bons chez les plus vieux, la drogue, les femmes l’alcool à la fin de mon adolescence je me suis laissé embarquer par un vieux barbu, c’est loin, je le regrette encore à partir de là ma vie s’est défaite je m’en allais rapidement vers la folie, psychose, névrose, schizophrénie appelez ça comme vous voulez c’était pas jolie, j’avais plus rien à quoi m’accrocher. J’écris pour essayer de bâtir quelque chose, j’ai jamais rien construit toujours préféré l’ouvrage des autres quand même maintenant je me rétablis, je l’écris souvent comme si j’en étais pas certain. Tout ça c’est pour l’amour, j’essaye de me respecter quand j’écris depuis mes premiers mots mes premières phrases plusieurs choses ont changé. Faut comprendre aussi qu’écrire c’est un job de solitaire. Le temps a passé je deviens vieux avec des problèmes cognitifs qui sont moins récurent  parfois je perd la réalité faut qu’on me l’explique pendant que je vous écris je dirige les voix, je soumet ma pensée. Je peux pas imaginer l’inconscience, les voix c’est ça la conscience, quand même le silence est rare, elles me parlent parfois je répond, j’en ai moins peur. La seule façon que j’ai de créer c’est crû pas trop travailler c’est ça qui soulage ma tête. J’ai encore le souvenir de mon dernier voyage j’étais heureux… Voilà encore je vous aurai écris, écrivain de l’âge d’or, de la vieillesse pourtant ça me fascine je termine comme ça à ma façon de toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

14/11/2022


samedi 12 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’écris pour vous, pour ceux qui se sentent seul ce soir, qui sont épuisés et personne à qui parler. Parfois je me dis que je devrais arrêter mais j’ai à peine commencé. Écrire la belle affaire! Je vois quand même pas ce que je pourrais faire d’autre j’ai tout mon temps. Sans faire de morale si ça va mal je te dirais d’appeler de demander de l’aide, y’a des soirées comme ça qui sont longues et désespérantes. À la radio c’est Life in a northern town qui joue c’est très touchant… J’écris parce que j’essaye tout le temps, j’essaye l’amour, l’amour à jeun, l’amour sobre. Y’avait ce bar, Le Saint-François-Xavier où j’ai passé beaucoup de temps à m’enivrer avec les gars de la gang ce soir j’ai plus envie d’alcool et de dope. Je me fait vieux je me rétablis… Quand je m’enivrais je sais pas ce que je cherchais, je croyais mourir comme ça j’ai eu peur. Bientôt ce seras l’hiver avec la neige, je vais peut être me chercher une destination soleil, voilà un moment où j’écris et ça me rend heureux. La guerre de l’intoxication est terminée juste mieux ce qui pourrais arriver. Toujours ce souvenir d’enfance ma mère qui me disait de pas parler aux monsieur qui lisaient, je sais pas trop pourquoi maintenant je lis comme ces messieurs. Ils étaient où les gens honnêtes pendant mon désespoir, pendant que je me tuais la tête à l’envers dans le vol et la fraude. Souvenir d’une personne qui me disait sincèrement que c’étais dangereux de sortir la nuit j’écoutais pas c’étais mon thrill. Je réinvente pas ma vie le temps passe et je « compose » ces espèces de textes, je suis un désespéré du bout du chemin égaré dans le fossé… Parfois comme dans la chanson je pense à ces actes manqués j’ai rien pour être fier sauf mes années de rétablissement de sobriété. J’ai pas trouvé mieux que faire le poète. Tout mes souvenirs sont urbains j’ai jamais cru au retour à la terre et toute la fantaisie végétarienne, j’en serais mort là aussi. Je suis pas très très granola la schizophrénie ça se soigne pas avec de la tisane. Elles parlaient du chimique comme d’un poison, le tofu plutôt que la viande bein voèyons! J’en dis pas plus j’arrête là comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

13/11/2022


vendredi 11 novembre 2022


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je sais la littérature a pas besoin de moi. Je fait quand même le choix de pas m’auto-stigmatiser. Aujourd’hui j’ai passé une bonne partie de l’après-midi a me demander quoi faire pour avoir plus d’humilité. Je pense que ça passe par les taches quotidiennes, la vaisselle, le ménage, la lessive un minimum. Je vie seul ça éclaire un peu même la cuisine je la fait humblement. Ça ressemble à des actions quotidiennes raisonnées. Ce soir il pleut, j’ai en tête le grand écrivain québécois amateur de voitures sport, il est décédé s’est donné la mort il devait être très orgueilleux. Je sais pas combien de fois j’ai écris sur lui, je le connaissais pas je l’ai lu,il a écris sur Genève, la Suisse et une fuite… Bon! Je ferai pas le recensement des écrivains québécois aux destins tragique y’en a trop et je veux pas me rajouter souvent ils ont affaire avec « L’asile » soignants comme soignés. Pourtant c’étais des gens très inspirés c’est le seul lien « littéraire » que j’ai avec eux, la psychiatrie, pour les études j’ai pas réussis. Je sais pas comment à mon âge on se réinvente une vie, on sort de la nostalgie. Je m’ennuis pas de ma jeunesse je souffrais terriblement, célibataire et quand j’ai vécu avec une femme c’étais là aussi très douloureux, encore de la musique des années quatre vingt j’étais dans l’ivresse et la psychose. Je me cherche des qualités je crois être persévérant et curieux, la curiosité m’a beaucoup aidé a pas en finir maintenant je sais un  peu ce que je suis… Je sais pas si ce mauvais journal « intime » peux tenir lieu d’écriture mais ça me soulage. C’est vendredi soir y’a tout ceux qui pensent à avant en oubliant le présent, c’est normal de sortir à vingt ans mais moins à soixante six. Je préfère rester chez moi à jeun loin de la psychose, une rechute et je donne pas cher de ma peau. J’essais de réfléchir à cette façon de parler en alcoolique comment elle me tenait prisonnier comment j’ai malheureusement blessé beaucoup de personnes. Cette vie là y’a longtemps qu’elle est finis. Le temps a passé, je ne bâtis plus de châteaux en Espagne et j’écris toujours. Comme à l’habitude je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

12/11/2022

jeudi 10 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! À soère chu tanné d’être schizophrène, j’en veux pu, je me tourne vers là rue, j’ai essayé j’ai bien voulu mais chu tout nu, chu perdus… Comment vous dire avec cette langue qui tangue en se rappelant le mal du miroir sans espoir. C’est la nuit je survis je survis malgré les ennuis pourtant schizophrène ça rime avec je t’aime qui malmène. Je sais pas je sais pu tout ça pour moi c’est connu, I am a goddam schizophrenic quidam. Eux ils avaient de la classe moi j’attendais que ça passe je me noyais dans une tasse  et que ça casse.  J’ai tout perdus, ma vie, l’argent je sais pu. Je suis comme un enfant avec les mots pourtant ils restent distant. Tu comprend ? Tu comprend? Viens t’en, viens t’en tout le temps. Pan! Pan! Pan! Tu tire moi je prend croyant qu’écrire ça se défend. Toujours l’histoire de l’amant et sa maitresse la lettre… Schizo c’est pas une caresse ça fait mal la détresse, une tresse de douleur qui fesse, vers quoi se tourner? La bassesse ? Mais oui, mais oui c’est pas universitaire c’est juste de l’air a déplaire rien de scolaire, de la misère. Un jour après l’autre solitaire d’un âge vulgaire pour pas dire vieux primaire. Savoir comment faire j’écrirais pour plaire pourtant je veux pas me taire. Je sais, je sais vous attendez ma mère mais je suis pas Prévert chez vous c’est plus vert moi je suis dans le désert. Je suis pas très exigeant j’écris et je ment pense à la psychologue et mon monologue elle y crois pas … À soère j’ai de la peine je regarde ma vie en pensant à la Seine sauter du pont quand même c’est tout un thème… Comment mourir à soi suivre la voie la foi. Partir et sourire j’aimerais bien que ça vire je pourrais en rire, tout ça c’est facile mais ça vaux autant que le difficile mes vers sont taillés à la faucille en plaçant des faux cils jeux de mots facile digne d’un mirliton, d’un cancre mais oui mais oui un litron comme ancre, gaspillez surtout pas l’encre. Voilà c’est jamais simple de terminer faut ralentir pas accélérer et surtout pas discuter. Comme toujours je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Je termine en souhaitant vous revoir dans une prochaine !!! Ciao!!!

11/11/2022


mercredi 9 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Parfois je suis dans le vide, j’ai pas le sens de l’humour si je vous fait rire c’est bien involontairement, les poètes ça se nourris du triste du grave. Encore poète je sais pas, je pense aux défroqués religieux pas ceux qui portaient des froques de cuir et qui payaient cher les patchs c’est pas le même genre de vocation. Je me donne pas le trouble d’une apostasie… J’étais un amant du rock’n’roll je dis pas rockeur parce que c’est une connotation violente, disons rockeur musical  on disait let’s rock’n’roll et on partais pour une virée où on essayait d’être désagréable avec le plus de monde possible la musique le plus fort possible dans la voiture. Je reviens toujours à Francoeur à ses rockeurs sanctifiés qui ont bien définis le genre, quand même les vieux rockeurs c’est assez pathétique parfois le rock c’est criminel, la dope, les armes vaux mieux garder ça loin, y’avait les punks destroy aussi qui s’embêtaient pas a discuter ils frappaient toujours en premier vous lançaient des bouteilles de bière. J’étais pas fait de ce cuir là, juste un rockeur romantique ça m’a valus quelques coups de poings et quelques tapes sur la gueule parfois je m’évanouissait d’autre fois je pleurais. J’aurais pu manger des coups de queue de billard en pleine gueule on appelle ça une vie de trimpe. À la fin tout les soirs je risquais ma vie c’étais pas un opéra rock je faisait pas de la figuration dans Starmania c’étais pas aussi beau que West side story… Je sais pas pourquoi voici que je pense aux valeurs, le rock ça peux parfois vous enrichir mais l’argent c’est avec combien t’en a que les gens te jugent, j’étais, je suis pauvre. Les rockeurs c’est toujours à moto quand même rockeurs et motard c’est pas pareil et encore faut parler de motards criminalisés, là j’ai peur, je veux plus avoir affaire à eux. J’en ai finis de tout ça je suis maintenant un mon’onk tranquille qui essaye d’être poète dans des pensées folles. Mon rock était toujours accompagné de la musique de Stevie Ray Vaughan avec l’alcool ça me brûlait. J’ai changé je rocke plus je suis trop vieux j’ai jamais rien compris à la mécanique à une époque y’avait les mods contre les rockeurs. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

10/11/2022


mardi 8 novembre 2022


 

Bonsoir ! Bonjour! J’ai passé la journée d’hier au chum ça valait la peine mon œil est guéris. Toujours étonné de voir cette foule de monde qui se fait soigner en ophtalmologie. L’ophtalmologue qui me soigne a un nom d’Europe du Nord, Pologne? Ukraine ? Russie ? Je sais pas mais elle donne de bon soin elle a de l’expérience, ce soir c’est une chronique du quotidien. Mercredi j’ai dormis un peu, je me cherche de la poésie c’est difficile. Je me cherche un train, des gares les TGV européen souvenir de Milan et de Trieste j’ai retrouvé une carte Trieste c’est une petite ville, un petit port sur l’adriatique. Je reviens toujours cette écriture est effrayante de banalité. Je cherche toujours le bon le beau mot. L’animatrice radio racontait être entré en littérature tard quarante ans pour des études en lettre universitaire faut croire que ma façon d’écrire est pas littéraire j’ai pas fait d’étude de haut niveau pourtant c’est la sensibilité que je veux. Ma façon de voir les études littéraire c’est tous dans le même moule. J’ai un point de vue unique je suis un outsider, faut que je garde ça … Les études ça peut aussi être une quête d’amour qui une fois réalisé vous laisseras pour le meilleur devant une page blanche pour le pire dans la mort. Je cherche l’écriture virile trop souvent on ne la reconnais pas on préfère le facteur alcoolique. J’ai toujours les mêmes souvenirs je pense au bistro polonais du coin de la rue, j’aime bien aller m’y asseoir et ressentir un peu l’europe, le  café, les pâtisseries, les pirogis . Écrire c’est presque tout le temps le désir, le désir jamais remplis, la quête, «  l’inaccessible étoile » disait le grand poète belge … Je pense que je vais repartir, je me cherche une destination encore une fois Paris au printemps? Je sais pas mais j’ai quand même pas vue la moitié de ce que Paris a à offrir. Je pense à la guerre en Ukraine j’ai hate que ça finisse. Voilà ce que j’avais a raconter ce soir. Les grands savants sont à l’université moi, pauvre fou, je cherche la liberté. J’aurai donné à la folie, à la schizophrénie qui comme une noble cause m’habite depuis des années, Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

09/11/2022