mercredi 24 mars 2021

Bannière

 

Bonsoir ! Bonjour ! Journée toute tranquille, il fait doux ça a fondue. Je pense à mon séjour à Lille y’a quelques années. Je regarde les actualités à TV5, hier la maquilleuse était une française de Vendée, très sympathique… J’y vais toujours avec mon journal du confinement, j’ai une migraine … Westjet a repris les vols intérieurs c’est bien. Je vais poursuivre avec mon sentis. Je lis les premiers manuscrits D’À la recherche du temps perdus de Marcel Proust … J’écoutais une vieille toune d’au moins cinquante ans « A horse with no name » d’América le monde trippait sur cet air country folk. Ça me rend nostalgique je sais pas pourquoi je pense au gars qui faisait la sécurité dans le bar que je fréquentais. J’ai lu et j’ai survécu, je lirai et je survivrai, ils ne parlent plus beaucoup du couvre-feu ça semble passé dans les mœurs. La nuit est tombé, j’ai plus de douleurs, je suis assis devant l’écran et j’écoute, les gens rentrent à la maison, Montréal est célibataire on mange vite sur le coin de la table… Quand j’étais plus jeune je lisais toujours en mangeant, fourchette d’une main journal dans l’autre parfois j’arrêtais à la brasserie et je téléphonais à la matriarche pour lui dire que je rentrais pas souper. C’est loin  tout ça la brasserie était presque une garderie mon beau-frère disait que c’étais mon bureau à l’époque y’avait de la draught et de la bière des grandes brasseries, je buvais de la cinquante quand même pour moi elles étaient toutes pareilles. Je devrais pas vous écrire ça mais ça me donne pas soif pour aujourd’hui plus tard abrutis et alcoolisé la schizophrénie est venue me chercher. Ce matin avec l’ami on parlait d’aller à La Réunion quand la pandémie serait passé, pourquoi pas ? Une soirée sans douleur, je salue tout les nouveaux lecteurs. J’essais toujours d’écrire sans la peur loin des jugements c’est par l’écriture que je m’accomplis une façon de vous dire merci … Adolescent revenant de la messe on écoutais le disque de Woodstock qu’un ami abonné chez Columbia avait acheté avec les timbres, il avait toute sorte de bébelles, il étais plus vieux quand même on voulait les mêmes … C’était du jeu tout ça la vie m’a emporté sur des sentiers dégradés, je dirai pas lumineux pour pas être confondu avec les révolutionnaires sud-américains communistes Péruviens … J’ai envie d’écrire sur le rétablissement comment ça été difficile avant d’y arriver comment parfois les gens se donnent un diagnostic pour faire du sens avec la souffrance qu’ils ont vécu, mais oui je me rétablis de différentes psychoses ça s’appelle la schizophrénie, j’aime pas quand les gens appellent pas les maladies par leurs noms … J’écris pour dire au plus jeunes que le rétablissement est possible qu’il n’est jamais trop tard… Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! L’épilogue, la conclusion pour vous souhaiter du bonheur !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard


mardi 23 mars 2021

Pizzicato


 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai finalement  fait mon monologue, aujourd’hui il a fait très beau, le quartier des spectacles était très animé, y’a beaucoup de neige qui a fondue c’est toujours le journal de mon confinement moins difficile au printemps. En face dans le parc les jeunes ont commencé à jouer au ballon … Quand je joue, quand je tourne j’aime bien me faire maquiller, je sais pas si ça se dis, sur le plateau tout le monde étais gentil, gentille. J’ai hâte de voir le résultat final, l’équipe technique m’a dis que j’allais  être content … Parfois j’ai des petits moments de bonheur malgré que la COVID-!9 sois bien là, c’est difficile de vous écrire ce soir, je pense à la stigmatisation à tout ce que je fait pour la combattre et vivre décemment et honorablement. Y’a quelques temps j’ai donné une entrevue à Radio-Canada ça devrais être diffusé bientôt. Je vais me tourner encore ce soir vers mon senti essayer d’écrire avec poésie cette vie que j’aurais pas dis ça avant j’aime tant … J’avance en âge c’est pour ça que j’écris au moins laisser une trace quand je ne serai plus ici … L’amour un mot que j’avais oublier, l’amour et le plaisir de réaliser, parfois j’en ai trop d’amour je sais pas comment vous en donner c’est comme si ma « poésie » étais pas suffisante. C’est un peu mielleux tout ça ce soir mais prenez le je vous le donne c’est pas ce qu’il y a de plus facile pour moi. Je crois que plusieurs d’entre vous vont profiter du beau temps ce soir, les plus hardis vont s’allumer un B.B.Q. le beau temps c’est comme un pansement sur la plaie COVID-19… Les journées ensoleillées c’est du bonheur, lentement le mois de mars s’en va … Je vais essayer une autre poésie

 

De ta pause de prolétaire

Avant d’aller en guerre

Contre tout les propriétaires

De naguère

Tu t’installe en fer

En misère et en faire

Le métal du couteau de l’enfer

Poète qui veux plaire

Comme l’ancien distraire

Serre serre

Comme le ferait un père

 

Je sais y’a de meilleure poésie mais je lui dois bien ça à la poésie surtout la nuit pour faire cesser le bruit. Je dis merci à tout les poètes qui ont nourris ma passion et que j’essaye de suivre avec mes mots … Je vous remercie pour les commentaires, je sais pas si les itinérants avec ce doux temps vont remonter les tentes, les nuits douces comme celle là je sais pas si la rue est plus facile ils s’intoxiquent quand même … Je sais pas pourquoi ça me mène toujours vers ça. J’essais de rester sage pas d’alcool ni de dope c’est mieux pour tout le monde. Encore une heure et c’est le couvre-feu, on reste chez soi, j’essais de pas terminer avec des niaiseries encore une fois je vous dis merci d’avoir lu jusque-là !!!  C’est terminé à la prochaine je l’espère !!! Au revoir.

Bernard

lundi 22 mars 2021

Retaille

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris comme la couturière fabrique des retailles et en fait des chiffons aux couleurs des vêtements. C’est toujours mon journal du confinement j’aimerais bien que ce sois un texte savant, mais non, j’ai lu L’Évasion d’Arthur du fils du praticien ressource retraité de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont c’est un bon roman mais pas marquant… Ce midi pour la semaine des travailleurs sociaux y’avait une conférence de David Goudreault sur la littérature et l’écriture comme pratique dans le travail social. J’ai pas pu lui parler, je cherche à lui dire que comme lui je trouve la poésie importante dans le rétablissement mais je me questionne sur l’après en pensant à cette mère de famille à qui on cherchait a faire découvrir l’art et qui relançais avec un appel pour avoir de la nourriture pour ses enfants… J’oserai pas vous écrire sur la prison je connais pas ça mais je suis pas certain que c’est eux qui ont le plus besoin de poésie, en ces temps de pandémie je la cherche la poésie pas nécessairement celle au rythme de vie de rock star, pour ça on a le rocker sanctifié Lucien Francoeur et je me questionne toujours sur ce qu’est devenus Léo Lévesque. Les cols bleu sont pas très poétique dans leurs tracteurs, là aussi consommateur de poèmes on prend pas le temps d’en écrire, monsieur Goudreault disait que la poésie c’est la liberté qu’elle peux prendre toute les formes qu’il n’y a que le désir… N’empêche je doute toujours … Ouais! Écrire des poèmes carcéraux après avoir été condamné pour quelques homicides ça ramène pas les morts, c’est facile de dire qu’il faut pardonner mais la mort c’est assez définitif… Je lis il ne me reste que ça semble que ça aide à changer, j’ai entamé ma carrière de poète un peu tard, ce que j’ai à dire au plus jeune c’est qu’ils peuvent se rétablir de ne pas perdre espoir, la difficulté c’est de ne pas faire de morale. Je pense à tous ces drames qu’il faut survivre malgré tout en cherchant le bonheur sans savoir où il est. Demain c’est le tournage du monologue ce seras pas facile, je vais faire de mon mieux. Ce soir il fait très doux la fenêtre est ouverte, je pense encore à la Corse comme destination de mon prochain départ, je sais c’est pas demain, je peux toujours rêver … Parfois je crois que la poésie c’est pour les solitaires, on ne lis et n’écris bien que seul, le reste c’est des histoires d’égo et de gros volumes. J’ai le souvenir de psychoses et de lecture du dictionnaire Larousse, une chose est importante c’est de rester sobre à partir de là tout peut arriver de bien. Je sais pas si je vais réussir à dormir cette nuit, je vais relire mon texte. Voilà c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore et ça y est, à la prochaine je l’espère !!!  Bye

Bernard


dimanche 21 mars 2021

D'or

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir c’est délicat, il faut que j’écrive avec les mots justes et clair. Une membre de notre troupe s’est enlevé la vie. Je l’avais oublié cette réalité là à toujours être dans la santé mentale on se dis c’est pour les autres, on prend soin de nous. Je sais pas ce que j’aurais pu faire force est de constater que face à ça je suis impuissant. Je me demande ce que j’aurais pu faire pour lui éviter l’abyme … Encore faut il développer un lien de confiance parfois la maladie mentale empêche ça … Je me souviens avoir eu des pensées de cet ordre mais aujourd’hui je veux vivre, souvent les gens qui partent comme ça sont très intelligent et dans ce que j’appellerai le temps ou tout est permis. Mes pensées sont avec ses proches, je souhaite que là où elle est elle ne souffre plus. Je ne veux blesser personne avec ce texte, je pense à cette profonde douleur à l’âme si difficile, ce grave délire où on ne vois que la mort comme solution. Je sais pas ce qu’elle avait comme maladie peut-être que la vie lui donnait pas de chance où était elle dans un milieu invivable. C’est certain qu’on parle pas de notre désir de mourir au premier plouc qui passe parfois un psychiatre c’est pas suffisant. Au fond je la connaissait pas tellement, je comprenais pas son humour c’est un sens que j’ai pas. C’est toujours mon journal du confinement, il a fait très beau temps plus que deux nuits avant le tournage j’espère que je vais m’en tirer. Y’a longtemps déjà une personne très proche a mis fin à ses jours, j’ai jamais compris pourquoi… La jeune fille tenait ses distances elle avait quand même un gros bagage de vécu, je crois aussi que parfois on ne veux pas vivre la stigmatisation lié au maladie mentale. J’ai pas de réponse personne en a ceux qui reviennent et se sont raté sont pas très fier… C’est la que le normal me déplait quand ça coute la vie des gens de pas l’être.   Je me plait à pensé qu’elle était bien avec notre gang sinon elle serait pas revenue. Le virtuel les réunions zoom lui ont peut-être donné des difficultés. Cet après-midi on s’est réunis pour parler de tout ça, je vous écris pour m’enlever un poids pour dire que j’accepte pas, que personne ne mérite ça. J’ai le cœur trop dur je pleure pas, ça va peut-être se présenter quand je m’y attendrai le moins. J’espère que vous m’en voudrez pas d’avoir écris comme ça, elle a été fauchée dans la fleur de l’âge comme on dis.  Ce seras ça pour ce soir je lirai mon texte en pensant à elle c’était un être charmant partie au printemps c’étais pas le temps. On joueras pour elle et comme toujours je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


samedi 20 mars 2021

Opus


 Bonsoir ! Bonjour ! Le gars m’appelait le Led Zeppelin, je sais pas comment il a fait pour voir que j’adore ce groupe. J’étais heureux de votre présence en si grand nombre hier Aujourd’hui je suis sortis heureusement j’ai pas croisé les manifestants qui ne semblent pas comprendre le bon sens. Je me sent pas brimé ni prisonniers,. Je vois pas où les mesures et le masque attaquent ma liberté, expliquez-moi… Les bonnes femmes qui croient que les premiers ministres vont leurs dire quoi faire avec leurs enfants ce sont elles le danger… Parfois je pense que ces manifestants sont ceux qui ne peuvent pas se rendre à l’abreuvoir du coin, la liberté à bon dos comme on dis, peut-être que la super maman lectrice de Cantley pourrais m’expliquer. Je sais pas si les petits gars regardent le hockey, Théo peut-être … Ma liberté je la perd peut-être parce que je peux pas partir en voyage, ça me dérange pas de me priver aujourd’hui pour en profiter plus tard… Aujourd’hui dans le journal il parlait de voyage au bout du monde j’ai pas vraiment besoin de ça, je pense à mes amis français… Ouais! C’est toujours mon journal du confinement elle est là ma liberté. J’ai acheté l’OBS de la semaine, je serais peut-être mieux avec le magazine Marianne. La nuit est tombée, la neige a fondue quand je vous écris j’oublie le mal du monde c’est ma vie dans une ville d’Amérique du Nord, l’art nous fait oublier que c’est de l’art, c’est aussi d’ écrire en français ce que vous lisez c’est qu’une partie de l’opus, j’aimerais bien écrire en crescendo, une musique. À l’époque on sortais le vendredi soir, le samedi c’était mort parfois j’allais au cinéma de répertoire L’Outremont c’était loin de Terrebonne avec le vieux terminus défraichis d’Ahuntsic, on prenait beaucoup de temps pour aller voir Harold et Maude, à l’époque ça fait plus de quarante ans on pouvais pas acheter ni loader de film encore moins de streaming. Oui des souvenirs à l’époque j’avais pas mal aux os, quand même pas beaucoup d’amour et l’affect déglingué. Je cherchais je ne sais quoi … Le temps a passé j’ai survécu, j’ai finalement arrêté de faire le fou. Cette semaine je vais jouer dans une vidéo c’est difficile, je me répète toujours la même histoire. Je me souviens j’avais rencontré le propriétaire de la Boîte Noire qui savait ne plus en avoir pour longtemps. Y’a plus beaucoup de cinéma de répertoire, parfois j’allais à la maison de la culture, tout à coup je deviens émotif c’est mon senti… Je me permet de vous écrire, dehors il reste une heure avant le couvre-feu, c’est toujours la difficulté de terminer. Je sais pas si ça vous plait comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! Je salut tout le monde, à la prochaine je l’espère !!! Encore quelques mots je termine comme j’ai commencé, bonsoir !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Ciao

Bernard

vendredi 19 mars 2021

Amis

 

Bonsoir ! Bonjour ! À soir je suis à boutte, je sais pas comment vous parler d’amour, on en a tous besoin à tous les jours, j’en ferai jamais le tour… Ce matin j’ai eu le vaccin ça me rassure mais j’ai de la peine. Comment vous dire je t’aime, ça parais simple … Je vais attendre la deuxième injection du vaccin, je sais pas si on va avoir droit à un passeport de vaccination. Je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes je le remercie pour mon rapport d’impôt … J’aime beaucoup vos commentaires ce soir y’a encore un match je sais ça manque de sensibilité, au bulletin de nouvelles y’avait une journaliste qui pleurais je sais pas trop pourquoi. J’ai du texte à apprendre pour la semaine prochaine, j’ai le trac, j’ai peur des techniciens. J’embrasse de mon éloignement tout mes neveux et nièces et les petits enfants. C’est le week-end, je vous illustre ça avec une photo de vaccination de votre humble serviteur. La matriarche dirais j’ai mal au cœur pour signaler sa douleur, je me l’arrache le cœur tente de vous dire comment cette peur me fatigue, peur, angoisse, anxiété je sais jamais comment nommer. C’est la solitude mais j’essais quand même de me créer un peu de bonheur dans l’écriture… Je crois pas être de ceux qui font les grands écrivains pourtant je « travaille », j’aurai connus que des rues de couvre-feu où les gens circulent en vitesse. La nuit est tombée depuis le temps je sais ce que c’est de vivre seul, j’y met un peu de spiritualité… Souvent je vous écris parce que je veux de l’interaction bien que je sache que vous avez autre chose a faire. J’aime regarder apparaitre les caractères typographiques dans l’écran sa lumière me remonte le moral. J’en reçois de l’amour mais ma difficulté c’est d’en donner … J’ai fermé la télé tout les soirs on entend la police qui passe. Je suis de tout cœur avec les Parisiens qui sont confinés, ici aussi c’est comme ça, y’a longtemps que je suis allé au restaurant. J’ai hate de tourner et de vous montrer les monologues vidéo. Je vais faire de mon mieux, plus je peut pas. C’est pour vous que j’écris pour vous donner mon sentis à lire. J’espère que ça vous distrait de la Covid-19, les gars chantaient On va s’en sortir ! On va s’en sortir ! Des fois je pense à mon alma mater, Terrebonne j’y connais plus que la matriarche et mes frères. Y’a longtemps que j’y ai pas mis les pieds. Je sais pas pourquoi toute cette tristesse pourtant c’est le printemps. Normal je l’ai trop entendu ce mot, la santé mentale et le normal longue affaire … on a tous peur d’être fou et la pandémie aide pas n’empêche faut se faire une vie avant de finir au salon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard


jeudi 18 mars 2021

Bastringue

 

Bonsoir ! Bonjour ! On souhaite la bienvenue aux lectrices de retour et on félicite celles qui ont pris le sentier de l’abstinence, bravo ! Aujourd’hui la neige a fondue, j’essais de me réjouir pour vous écrire la semaine est presque finie. Je sais pas si il est trop tôt pour dire que je suis un ainé mais mes neveux et nièces ont de grands enfants. Je pense à eux ici j’espère qu’ils ont pas de problèmes scolaires. Ce soir le coucher de soleil est de toute beauté, j’essais d’écrire humblement. Je suis content d’apprendre que les vaccins sont sans danger, j’attends mon tour pour être vacciné… Les autorités ont allégés le confinement c’est toujours le journal de celui-ci. Je regarde  les actualités françaises je crois qu’on s’en tire mieux qu’eux. La semaine prochaine c’est le tournage au Théâtre du Nouveau Monde on va respecter les consignes, quand je vous écris à cette heure ci en début de soirée je me sent bien, j’essais de réfléchir à ce que j’ai à vous écrire… Je rêve de France, je voyage pas pour montrer que je suis riche mais après la pandémie j’aurai économisé quelques sous de toute façon je crois pas partir de si tôt. Je pense au regretté patriarche qui aurait aimé être riche, moi j’ai toujours été pauvre sans moyens comme je dis souvent si j’avais eu à faire de l’argent y’a longtemps que ça serais fait. J’ai changé une ampoule seul, je vous raconterai pas l’histoire de newfie. S’agis de sonder mon monde intérieur d’observer de voir ce qui allège mon vieux vécu. Parfois la vie passe trop vite, je regarde tout ce que j’ai raté occupé dérangé par l’alcoolisme. Demain y’a une réunion Zoom je vais essayer de jouer mon texte sans trop savoir pourquoi  je suis au bord des larmes. La sensibilité c’est pas un monde masculin pourtant sans ça rien ne se fait. J’ai peur de rater mon monologue… J’ai toujours en souvenir la fois où le patriarche était venus me voir sur scène à l’école secondaire, j’étais monté sans prendre de notes et je m’étais planté… Je dirais que c’est toujours cette scène que je répète que je rejoue. En ce moment je suis dans la peur, je travaille avec un gars qui est orienteur je veux pas y laisser ma pension. J’espère qu’on se planteras pas avec cette formation rétablissement … Ce soir j’aurais besoin d’être rassuré, j’ai téléphoné à l’ami qui m’a dis de pas m’en faire… Voilà! J’ai beaucoup de difficulté a terminer en nommant mon sentis. C’est ce qui fait que je suis vivant, l’émotion voyons ! Aujourd’hui J’ai regardé un film indien intitulé Le tigre blanc, ç’a m’a rappelé l’ami qui voyageait souvent aux Indes, un aventurier … J’arrive jamais à vivre sans angoisse, je pense que c’est typique du schizophrénique. Maintenant j’ai terminé, je me calme. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard