mardi 9 mars 2021

Corne

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir la fenêtre est ouverte il fait doux. Je crois que bientôt on seras à l’heure avancée, comme toujours je rêve d’avions quand j’en vois à la télévision. Je sais pas si les voyages seront plus cher quand la pandémie seras terminée. Je partirais bien un mois enfin ça aussi c’est un jour à la fois … Les grands poètes québécois parlaient surtout du pays, moi ma poésie elle est dans un vol entre l’Amérique et l’Europe,. Assis six heures à regarder des films et à lire … Y’a pas que l’avion y’a le quai d’embarquement une fois l’enregistrement passé , c’est assez horrible de voir les aéroports vide plus personne qui part. J’ai entendu un écologiste dire que de toute façon y’avait trop de monde qui voyageais comme si c’étais permis que pour lui … Dans l’avion j’aime bien quand les dames se crèment les mains, ça sent bon. Bon ! C’est assez pour les voyages, je pense à ces dames sans domiciles victimes de la covid-19, elles couchent où elles peuvent sur un sofa où un tapis dans l’entrée d’un commerce comme j’ai vu ce week-end, l’itinérance j’y jette mon regard de paranoïaque qui parfois si je m’écoutais quand je me sens envahis me ferait prendre moi aussi le bord de la rue. Quand il fait doux comme ce soir ça donne une pause à ceux qui sont dehors mais y’a les contraventions du couvre-feu … Je prends mon temps pour vous écrire il est là le plaisir. Cet après-midi j’ai marché un peu ça m’a fait du bien… Je pense à celles qui font des passes dans les motels, de la dope et de l’alcool pour s’engourdir, je crois que c’est interdit d’écrire ça on censure pour les filles c’est toujours la dernière fois mais elles en sortent pas, quelques’une parfois… Le corps marqué par les traces de seringues pour la dope en intraveineuse quand elles sont en manque parfois elles deviennent psychotiques c’est pas le moment de parler du vaccin. Il est presque vingt heure parfois y’a des poétesses qui mettent fin à leurs jours, y’a le mystère de celle qui s’était immolée j’ai oublié son nom, y’a aussi Nelly Arcan elle avait tout pour réussir. Vous allez me dire c’est pas le moment d’écrire sur les femmes qui l’ont difficile quand même elles ont pas à se cacher à un endroit on a abusé d’elles faut les aider elles ont pas à fuir même si je sais que la dope les rends malhonnêtes … La vérité c’est que j’ai peur de ces femmes là. Les addicted sont venues au monde dans un parcours difficile, le mien est pas beaucoup  mieux, y’a un moment où tout bascule plus rien ne va que la dope. Elles y laissent leurs vies après le refuge. Voilà c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Un mot à la fois et vous allez y arriver. À la prochaine j’espère !!!

Bernard


lundi 8 mars 2021

Carré

 

Bonsoir! Bonjour ! Je pense à un gentil bistro de Milan où j’avais pris un café. J’y avais vue une dame qui s’était assise à la terrasse l’air aristocrate très digne … Ça me manque ces voyages ces café dans des bistros européens. Je pense qu’avec un passeport de vaccination on va pouvoir partir, en ce moment je me saoule d’images et de littérature d’outre-mer. J’espère qu’ici au printemps on va être vacciné et que les choses vont bien aller. Pour les restaurants je suis désolé mais j’allais pas y manger très très souvent, j’aimais ça quand j’étais accompagné. Vous lisez encore mon journal du confinement c’est qu’un blog parmi tant d’autre. Ce soir je me sent bien si j’ai bien compris à la réunion de ce matin je vais être dédommagé bientôt, ça m’enlève un poids. Une demie heure encore avant que le couvre-feu débute. Ce soir je regarde l’émission sur le Général De Gaulle … Je me souviens à Paris j’étais dans un hôtel pas loin de l’intersection  Vaugirard Convention je vous l’écris pour pas l’oublier, le métro était tout à côté. J’ai mis les mains dans l’eau et le récurrent pour nettoyer la salle de bain, elles me démangent c’est très désagréable. Bon encore ce soir on est dans la littérature ménagère. Malgré tout la France c’est quand même un grand pays on partage une langue et sommes de descendance française… Ça se tiens pas ce que j’écris j’ai une saveur de pastis dans la bouche … J’aurai pas eu un grand destin, je suis juste un prolétaire du troisième âge, maintenant un petit vieux. Parfois je suis romantique avec les vétérans mais je dois garder le souvenir de cet ancien soldat qui a faillis me tuer y’a rien de romantique là dedans, il était saoul et brutal… Je lis encore l’OBS ça me donne une perspective sur la France, on vie quand même dans des mondes violents. J’ai hâte d’avoir le vaccin, je respecte quand même les mesures sanitaires. L’équipe locale joue à  Vancouver ce soir, le match est diffusé tard, heureusement j’ai pas â me lever tôt, j’ai pas besoin d’angoisser sur la job. Bon! Encore une fois j’y vais avec mon senti, j’ai rangé la colère et le ressentiment. Je pense à ma lectrice privilégié de Gatineau qui je crois a pris une pause en cette journée de la femme. Dehors c’est tranquille pas de voiture, personne … C’est difficile de terminer, la télé est sur la station de hockey, j’écoute les commentaires. Ce serais bien si on avais un beau printemps même si il est un peu tôt pour en parler. Cette semaine ça devrais être doux. En ce moment je commence a avoir sommeil, je reste debout pour regarder le début du match. Y’a pas beaucoup de sensibilité dans ce que je vous écris là. Je termine comme toujours à ma manière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

 


dimanche 7 mars 2021

Dors


 

Bonsoir ! Bonjour ! Allez on remballe pour une autre semaine. Je suis nerveux je rencontre la metteur en scène. Une heure avant le couvre-feu ce soir, la rencontre c’est jeudi pour que les choses soient claires. Aujourd’hui je me disait que le prochain voyage ce serais en Corse et j’ai aussi pensé à la rue Mouffetard à Paris. Je pourrais prendre mon temps et passé du temps aux deux endroits. Je sais bien ce seras pas de si tôt n’empêche je peut rêver.  Je me vois assis sur la terrasse d’un bistro et siroter un café comme j’ai déjà fait, en Corse y’a peut-être des bistros au bord de la mer… Je sais pas si après la pandémie les français vont être heureux de revoir des touristes ? Je pensais à une expression pour dire qu’on est pas content « Ça me fend la face ! » Je l’utilise pas beaucoup, ça viens surtout de la matriarche. Je suis inquiet j’ai peur de pas être à l’heure jeudi et d’être incapable de suivre les directives de mise en scène … Comme vous constatez c’est encore mon journal du confinement y’a un moment où je sais plus quoi raconter, aujourd’hui j’ai lu l’OBS et j’ai regardé la télé. J’ai vue que certains psys prescrivaient la marche et la photo y’a longtemps que je savait j’ai exploré Montréal dans tout les sens et j’ai tenté quelques photos. Malheureusement tout est fermé on peux pas s’arrêter pour un croissant aux amandes et un café. J’écris pour me libérer dire la douleur et le mal bien  que parfois la joie me rattrape. Le bonheur ça disparait vite et faut pas trop le crier. Les bars fermés ça me fait pensés à l’époque de la prohibition aux États-Unis mais je crois que les succursales de la Société des Alcools sont ouvertes, j’en vois déjà qui prennent des cuites à la maison. Je crois que les gens « sensés » boivent une shot  de gros gin et c’est tout, moi je détestais le goût et ça me rendais fou à en pleurer. Je crois qu’il y a certaines personnes qui se promenaient avec un flasque que d’autre appellent un mickey et encore un dix onces, c’était à l’époque de l’alcool au volant on pouvait conduire ivre même si c’étais de la folie … Tout le monde trainait sa caisse de douze bières dans le coffre à bagage de sa voiture. Y’avait aussi, la cigarette la pipe et le cigare qui étaient permis on écrasait des mégots un peu partout à l’époque les enfants payaient dix sous pour prendre l’autobus. Je vous dis pas le salaire minimum. C’est loin tout ça y’a de l’eau sinon de l’alcool qui a coulé sous les ponts, j’habitais ce qu’on appelait pas encore la couronne nord, l’autoroute s’arrêtais là, à la radio le gars de la circulation automobile en parlais pas encore. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère.

Bernard

samedi 6 mars 2021

Cheveux


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ouais! J’ai hâte qu’on puisse avoir des réunions de famille. Je m’ennuis ça fait au moins un an que j’ai rencontré la matriarche, on se parle au téléphone … Aujourd’hui j’ai fait des courses, j’ai aussi acheté l’OBS et je me suis fait couper les cheveux. J’ai le sens olfactif très développer chez moi ça sent très bon un beau parfum … Le tournage des monologues approche ça devrait être intéressant mon texte est encore à travailler. La télé diffuse le match comme souvent je vais y aller avec mon senti c’est difficile. Souvenir de soirées passées à regarder le hockey chez un copain rue Jarry, je regardais la partie et ensuite je descendais boire dans le bas de la ville c’est toujours la solitude qui me faisait faire des choses pareilles J’y vais avec un poème

 

Pourquoi pour moi ce poème

Sans anathème

Jurer le soir seul

Chercher la meule

Dire rien

Garder le frein

La douleur la peur la noirceur

Sans respect d’inspecteur

Pas de musique ni de rythme

Juste des mots

 

Ouais! C’est pas fort mon poème ce soir je pense à David Goudreault, comment ce qu’il écris est marquant. J’aimerais ça que la musique revienne j’arrive pas je ne sais  si c’est parce que j’y crois pas  question de foi combien de fois. J’ignore pourquoi j’allais me les geler dehors l’hiver. Je me saoulais aussi avec les néons multicolores la nuit. Dis les mais dis lé donc ce que tu ressent ton impression, je me parle comme si j’allais prendre l’avion … Aujourd’hui je suis sortis c’est bien, parfois on m’en veut de rester à l’intérieur. Demain dimanche, le matin y’a une autre émission littéraire, j’ai pas le temps de lire le prochain ce seras Yoga D’Emmanuel Carrère. J’aimerais ça écrire quelque chose de beau mais je suis pas assez intello une belle histoire sur les réseaux comment la vie m’a fait un cadeau mais quand j’essaye ça tombe à l’eau et je reprend mon air de nono. Si jamais les marmots lisent ça faites autrement que moi vous allez finir clodo … J’ai toujours l’écriture saccadé lentement les mots se détachent comme devant une armée. Je dirai, je dirai pourquoi j’ai aimé survivre halluciné. En ce moment je suis perdus les mots cognent à gauche et à droite dans ma tête, je vous dis … Je vous illustre ça avec une photo de votre humble serviteur. Ça fait Narcisse pourtant je vous donne mes textes, je suis distrait par le match de ce soir que l’équipe locale va probablement gagné… Quelques mots encore, le couvre-feu est là dehors y’a pas un chat. Je me demande si quelqu’un vous a dit je t’aime aujourd’hui ? Sinon je vous le dis. C’est l’épilogue, la conclusion, je suis un peu dérangé par le match … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas c’est la finale. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

vendredi 5 mars 2021

Foreur


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir ici y’a un morron qui cogne sa porte pendant ce temps une douche chante. Une heure encore et c’est le couvre-feu. Je sais pas si je vais continuer a acheter l’OBS ça fait déjà un mois que je le fait ça brise le temps pour mes autres lectures. Aujourd’hui avec l’aide des collègues j’ai répété mon monologue … Le tournage approche, quelqu’un m’a dis que je lui faisait pensés à l’écrivain Charles Bukowsky je l’ai relancé avec le gonzo writing, il connaissait Hunter S. Thompson c’est rare … Ces deux écrivains étaient des alcooliques finis un peu comme moi mais ils ont bu toute leurs vies on peut même taxer Thompson de grand délirant, Bukowsky se faisait péter la gueule dans des bars miteux voir le film Barfly… Thompson lui s’est fait péter la gueule par les Hells Angels c’était y’a longtemps… C’est une littérature étrange des bagarres, ces gars là étaient fait fort pour réussir a écrire même dans les pires bringues. Moi avant d’arrêter de boire je ne faisait que gribouiller des choses incompréhensibles, j’ai eu quelques bagarres mais si j’avait pas arrêter je serais mort. Je pense à Christian Mistral qui n’écris plus, il est mort très jeune, il écrivait quand même assez bien le monde underground interlope, je crois qu’il avait souvent des rixes autour d’une table de billard … Ils sont morts avec l’alcool comme muse. Je vous avoue que cette littérature m’intéresse beaucoup moins faut avoir vécu dans ces bouges avec toujours les mêmes histoires. Ce matin à la radio ils racontaient que ça prendrais encore un bon moment avant qu’ils ouvrent les bars, tout à coup je pense à l’écrivain poète David Gaudreault qui connais lui aussi les bas-fond sinon il les écris très bien, moi je ne bois plus je veux pas nourrir ma psychose … Un autre poète de l’ivresse de la dope Denis Vanier qui se plaisait à dire avant de mourir qu’il n’y avait plus de cause… Ce soir je vous les nommes tous même Francoeur des espèces de bouddha de la littérature marginale quoi que Francoeur c’est les rockers sanctifiés qu’on a trop tôt oubliés. Je pense à Biz des Loco Locass un grand talent pourtant … Le rock y’en a plus ce ne sont que nos vieux motards qui en jouent encore, je l’ai laissé derrière le rock avec « I almost cut my hair » de Crosby Still Nash & Young c’est du vieux stock. Bon! Je vous écrirai pas sur la night life y’en a plus, on regarde les shows à la télé où sur notre machine c’est virtuel je pense à Pierre Harel le poète méconnu et son sublime Faut que je me pousse. Ce soir c’est plus une nomenclature que de la poésie. Je me suis laissé aller vers une autre sorte de sentis. C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas ça y est presque. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

jeudi 4 mars 2021

Battu

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Y’a tu quelqu’un qui viendrais me chercher à soir je suis battu. Je sais c’est le confinement et ses règles strictes. Je vais faire ma nuit… C’est mon journal du temps, j’ai mis la télé sur le match de hockey… Ce soir chez moi ça sent bon … Je vous écris et j’écoute la description du match… Aux actualités françaises ils racontaient qu’il y a de l’huile de palme dans le beurre canadien il est dur à tartiner … J’ai regarder l’emballage y’en a pas, je pense à ce qu’ils font du beurre dans le film Dernier tango à Paris. J’ai pris de l’acétaminophène ça me fait du bien. Bientôt ce seras l’heure du couvre-feu, j’aurai personne à qui raconter ça ce temps de pandémie, je l’écris de toute façon je suis seul. Je parle à l’ami sclérosé je crois que ça lui fait plaisir quand je lui téléphone. Le confinement, la covid-19 ça ressemble un peu à ce qu’il vie depuis des années,  je vais vers mon monde intérieur ce qui est pas la solution la plus facile pour écrire. J’ai beaucoup de difficulté à apprendre mon monologue… La semaine prochaine je rencontre la metteur en scène … Je vais persévérer ça va surement donner quelque-chose, un personnage voilà ce que je vais jouer… C’est étrange l’écriture m’apaise, j’ai l’âme vide, le sentiment pas important, c’est difficile de me triturer l’intérieur, je m’appelle pas Brel. Je pense que je peux pas écrire un texte sans mentionner la France et Paris. Le midi je regarde les actualités de TV5 le soir aussi, je viens de terminer la lecture de L’OBS de la semaine, c’est de la folie cette obsession française mais je préfère ça au monde anglophone. Quand aux actualités d’ici tout tourne autour de la covid, des variants, je vais m’isoler… Parfois je me sent brisé, cassé la douleur intérieure m’emporte c’est pas une question de sentiment, c’est de l’émotion que j’aimerais vous traduire, vous écrire de la façon la plus pure, c’est difficile. Je dois accueillir les mots en souhaitant que ce sois les bons. L’émotion dure pas elle se promène de haut en bas de gauche à droite c’est à se rouler par terre, souvenir de ce temps où je pouvais pas rester à la maison sans me sentir coupable. Maintenant je suis un jeune retraité et personne peut me forcer à me rendre où je ne veux pas aller. Encore ce soir je mentionnerai pas mes folies oui y’a la maladie mais y’a d’autre obsession que je transforme avec et par l’écriture, c’est difficile de les nommer c’est de l’ordre de l’addiction de la toxicomanie, je dois rester dans le réel … Voilà! Je suis presque rendu à la conclusion, c’est toujours très difficile ça dois se détacher comme une île et vous laisser muet et immobile, je vous aurai écris. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est c’est terminé à la prochaine je l’espère !!!

Bernard


mercredi 3 mars 2021

Noisette

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis ému, je prend conscience que les réunions familiales me manquent. Je crois que dans quelques semaines ce seras possible. C’est toujours mon journal du confinement. Parfois j’écris des choses dures je dirais même qui font dur. C’est quand on cherche l’inspiration quelle est pas là. Y’a quelques minutes j’ai écouté et regardé la tête en gigue de Jim et Bertrand sur les archives de Radio-Canada là aussi j’étais ému souvenir de pleins de choses. J’avais vingt ans comme chantais Fernand c’étais pas de ma génération mais je m’en souviens quand même … Le temps a filé je croyais pas me rendre là… J’ai eu mon époques grano hippies, je m’habillais en ouvrier bottes de travail, jeans à pattes évasées, chemises carreautées et manteau de l’armée je me promenais avec un sac de toile de la défense civile, ouvrier je savais pas ce que ça voulais dire … Souvent quand je cherchais une job et qu’on me demandais quoi je marquais journalier c’étais général je me disait qu’une fois les pieds dans la place j’apprendrais trente six métiers trente six misères. Ce soir je suis triste, souvenir encore de la gang qui décide de se raser les cheveux, ça été notre période punk plus tard on écoutais Laurie Anderson … J’étais un gars de banlieue, les foufounes électriques étaient loin, dans le vieux-Terrebonne y’avait une boîte à chanson où je suis jamais allé, y’avait aussi quelques terrasses c’étais sympathique… Maintenant tout ça s’est changé il voudrais continuer le confinement le permettrais pas… Toujours boire de la bière dans une brasserie où l’autre du voisinage parfois on en visitait plusieurs. J’ai quand même eu du plaisir. Parfois j’allais à l’Hôtel Central je portais mes bottes de cow-boy Levis  ils trouvaient ça quétaine … Je réalise que c’est remplis de nostalgie tout ça. Je vous raconte pas les poings et les tapes sur la gueule. Est-venus un moment où on allais plus au parc c’étais une où une autre brasserie, y’avait ce sculpteur qui gueulait parce qu’il voulait voir du vrai monde il se rendait pas à la brasserie. Je sais pas si il voulait faire de la sculpture populaire. Autre senti la mélancolie se rappelé comme ça fait mal. Je pense au cinquantième anniversaire de l’école secondaire. que de mauvaises expériences…  Finalement je comprenais pas, j’ai tenté de reprendre mais j’en étais incapable … Déjà à seize dix sept ans j’étais perdus, parfois je travaillais et j’attendais la paye pour aller boire, je savais pas quoi faire de ma vie. Voilà c’est encore une histoire d’alcool. Je sais pas si les gars se sont rangés moi ça fait des années que je ne bois plus, je ne m’en porte que mieux j’en profite ici pour saluer l’ami disc-jockey. J’aimais bien la musique y’en avait partout. Quelques mots encore pour conclure, la chute, l’épilogue … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous y êtes presque, à la prochaine je l’espère !!!

Bernard