samedi 19 septembre 2020

Pauvreté


Bonsoir! Bonjour! Je continue malgré tout malgré les larmes malgré les pleurs… Malgré la pauvreté malgré la peur… Je fait le choix d’écrire c’est mon bénévolat, je veux juste dire peu où pas… Entendez moi je suis pas un scélérat. Je me vide le cœur je sais pas pourquoi, j’écris de ma vieille patte qui fait déjà date… Ç’est déjà finis ça jamais commencé… Y’a pas vraiment de douleur autre que l’angoisse causée par une télésérie sur la psychiatrie des années cinquante et la lobotomie… Comme toujours la fiction utilise tout les clichées stigmatisant de la schizophrénie… Faut que je me le dise je suis une bonne personne… Lentement je vais y arriver je cherche comment vous raconter, je regardais par la fenêtre la police les pompiers l’ambulance étaient là heureusement c’étais pas pour moi. Quand j’écris j’essaye d’avoir du calme et de vous en donner, je pense à l’humilité à comment c’est difficile… Ça me sert à rien d’avoir la grosse tête, c’est juste un blog comme il y en a des millions. Je rêve toujours de partir mais ils disent que les choses vont revenir à la normale en deux mille vingt-quatre… Ça me rend triste j’avais trouvé là une certaine passion, les aéroports les avions… Samedi soir ça a toujours été calme après la bringue de la nuit de vendredi… Le samedi j’allais regarder le hockey chez un copain qui avait la télé câblé et quand le match étais finis je descendais boire dans le bas de la ville… J’avais l’affect dérangé je croyais que les autres allaient changer ma vie, bien plus tard j’ai pris conscience que quand je buvais j’étais très désagréable… Je pense que comme schizophrénie c’est schizo-affectif… La ville est grande je ne combats plus, y’a des gens que j’ai perdue de vue. Je vous ai déjà écris sur la peur, maintenant je suis prudent un peu moins paranoiaque… J’ai toujours de grand rêve d’écriture mais je suis un peu vieux… Enfin c’est toujours mon journal du confinement, ce matin j’ai fait les courses et après je me suis isolé… Votre ami le pauvre fou vous écris, allez-vous me lire dans la nuit? La source est taris me reste que ma pauvre imagination, la chambre d’hôtel où je dormais à Sorel on la démolissait, j’aurais pu me faire ensevelir sous les ruines… Ouais! La vie sous la pandémie est difficile mais ça donne une bonne raison de rester chez soi… Je suis assis devant l’écran d’ordi je pense à ce que je vous écris… C’est le fouillis dans ma tête, quelques mots encore au son des sirènes d’ambulance, c’est pas le moment d’être hospitalisé… Quelle chance je suis en rétablissement, la maladie mentale est pas si pire, les journées passent trop vite… J’ai l’impression de pas avoir assez fouillé au fond de mon âme, de manquer de vocabulaire pour vous écrire ce que je sent. C’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

vendredi 18 septembre 2020

Singerie


Bonsoir! Bonjour! Ce soir après souper j’ai fait la sieste ça fait du bien. J’ai beaucoup rêvé mais j’ai tout de suite oublié… On est bien sans climatiseur il fait frais… J’ai regardé des épisodes de deux séries, Cobra Kai et Ratched j’essais de voir comment s’est écris, y’a une multitude de détail, on sait jamais peut être que je pourrais en écrire une… J’avoue c’est un art mon journal du confinement est pas très télégénique…On dis toujours que l’aventure est à deux pas de votre porte… Je pense à vous qui suivez religieusement les téléromans québécois, moi j’ai de la difficulté avec les publicités dans ce qu’on appelle aussi les « soap ». J’affute mon écriture, je pense à l’ennemi complotiste, je reste à l’abri chez moi heureusement on a pas encore de patrouille de milice de droite… Ce week-end la police va faire des décentes dans les bars ça deviens désagréable d’aller boire et c’est tant mieux, ça me rappelle la loi du cadenas je sais plus si c’étais Duplessis où Drapeau, le red light avait souffert. Je savais pas que l’escouade de la moralité existait encore avec les danses à dix y’a longtemps qu’on a oublié Lili Saint-Cyr l’effeuilleuse. Je sais pas comment s’en tire l’intarissable Mado, la « reine » des nuits de Montréal. Je me rappelle Jacques Normand le regretté qui chantais les nuits de Montréal, avec le temps les cabarets se sont raffinés on y entends du blues et du jazz et pour les plus torrides de la salsa qui rappelle les Antilles, y’en a pour tout les gouts mais on ne peux plus danser… Y’avait aussi toute ces consommations illégales qu’on pouvait se procurer assez pour devenir fou ça « aidait » à vivre dans la nuit, le troubadour chantait « ce que le monde veulent ce que la loi veux pas ». Dans tout ces endroits y’avait toujours un petit traffic… Depuis que le cannabis est décriminalisé je sais pas où les gens fument? Un peu peut être à la maison avant de sortir… Souvenir des afters hours où on nous servait de l’alcool fort dans des tasses à café… Y’a des personnages public qui osent pas dire qu’ils ont consommé autre chose que de l’alcool, qu’ils connaissent ça… Ils en parlent pas font les innocents quand on sait très bien que les soirées bien arrosées se prolongeait avec les substances… On se la faisait canaille dans de petits bars que l’ami disait être un « hole in the wall »… Avec la Covid-19 les nuits de Montréal sont surement mortes, le masque et l’interdiction de se déplacer, la consigne de boire assis… Faut pas se mentir les gens vont dans les bars pour cruiser ça semble plus possible… On espérait toujours faire la rencontre qui changerais notre vie, c’est un problème de l’affect… Avec le last-call qui arrive plus tôt c’est plus difficile de s’étourdir. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 17 septembre 2020

Courage


Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux de vous écrire ce soir, la vie passe et je vous raconte mes histoires. Souvenir du temps où la misère me collait, je n’avais rien à manger je préférais boire… Y’a longtemps de ça les banques alimentaires commençaient parfois j’allais me chercher un peu de baloney à l’église… Je suis pas fier de ça je suis un pauvre comme je dis souvent aux copains si j’avais eu à faire de l’argent ce serait fait… J’ai toujours eu un problème avec l’argent je la gaspillais plutôt que de payer le loyer… Faut dire que la solitude me pesait j’étais toujours au bar pourtant je parlais à personne… À l’époque le jeudi c’étais jour de paie, après le boulot je passais au guichet à billets pour ensuite me rendre à la taverne… Vous en faites pas ce soir je recommence pas ça, je suis content que le gouvernement songe à fermer les bars ça va faire réfléchir quelques clients… Les endroits où j’allais sont tous fermé, démolis où déménagés… Je vivais la nuit j’étais pas très travaillant à des moments j’ai travaillé de quatre à minuit à l’entretien ménager où balayeur, je rentrais chez moi mais je pouvais pas imaginer le balai pour les prochains vingt cinq ans…. Je vous parle pas du bistro où je m’accrochais les pieds, assis au bar devant la machine à café, je buvais de la draft et me faisait hair… Parfois j’avais un beer buddy avec qui je faisait la tournée. J’ai arrêté à temps, je faisait peur aux enfants quand j’allais chercher leur père pour une saoulerie… Je me souviens bien je recommencerai pas aujourd’hui j’ai plus de plaisir à sortir la nuit… En fait j’invente rien c’est juste l’histoire classique d’un alcoolique, je bois pas la première et ça va… Je me faisait mal en buvant et je croyais faire mal aux autres, c’est moi que je détruisais, y’avait toute l’estime artificielle que donne l’alcool quelques instants, depuis quelques temps j’essais de remonter cette estime dans des activités constructive, maintenant je sais que c’est long se rebâtir… Je voulais tellement être « normal » j’aime pas ce mot, je devenais complètement différent et psychotique c’est arrivé souvent que je termine à l’urgence de l’hôpital inconscient, schizophrène… Et je buvais, et je buvais, et je sacrais et je sacrais sans prendre conscience que je tournais en rond avec les substances et l’alcool… Je compte encore depuis combien de temps je ne consomme plus, un jour à la fois, je crois que j’embête moins les gens… Faut pas croire je suis pas enfermé mon choix c’est de ne pas boire ce soir. J’ai fait le tour des éclairages néon de la nuit… J’ai changé les spiritueux pour le spirituel c’est mieux… Ouais! Je vous aurai raconté un passage dans la soirée, on me barre plus dans les bars je n’y vais plus… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard



mercredi 16 septembre 2020

Locasse


Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est difficile je suis vide. Je continue ce « journal », j’y vais le voisin sort sur la passerelle et engueule ses copains les itinérants dans un langage incompréhensible… Des pareils qui s’envoient la balle… Demain il va faire frais, je pense toujours aux campeurs de la rue Notre-Dame… Tout ceux aussi qui voient l’hiver arrivé sans abri, plusieurs n’ont que des chaussures , dehors les bottes sur la glace c’est long longtemps et encore tu est chanceux si tu en a plusieurs n’ont que des chaussures de sport… T’arrête de marcher et tu te fais des engelures… Je regarde la télévision j’aime bien quand y’a des images d’aéroports et d’avions… La Covid-19 comment ça se vie l’hiver, elle est arrivée au printemps tout s’est arrêté et en ce moment y’a de la difficulté à redémarrer. Je pense que le voisin essais d’identifier et de parler à ceux qui le poursuivent, c’est de la schizophrénie… Je veux pas flirter avec la psychose par manque d’inspiration… L’héroinomane me racontais des histoires quand il me disait étudier gratuitement, selon lui les femmes trouvaient passionnantes sa vie de voleur de pharmacie maintenant sur méthadone ça fait trente ans de ça je sais pas ce qu’il est devenus… Je suis content d’être sortis de cette maison de chambres, la logeuse s’occupait pas trop de moi, j’essais d’en demander le moins possible au médecin et aux travailleuses sociales… J’écoute ce que mon groupe veux bien me dire c’est mieux comme ça. J’aime bien ce que je fait avec le Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement, Recovery College. J’apprend toujours et je me rétablis ça fait des années que j’ai été hospitalisé, la folie me guette pas trop, j’aime bien mon studio et je suis toujours vivant j’espère le rester assez longtemps pour la pension… Ouais! Je me répète… Je trouve toujours difficile d’entendre ceux qui disent que la Covid-19 c’est une vue de l’esprit y’a des morts de trop, faut protéger nos semblables et respecter les consignes. Je reste chez moi de peur d’être infecté je vous l’ai déjà raconté… Je suis désolé je vous étire ça pour rien c’est ce qui arrive quand on veux faire l’intéressant, je vous ai donné tout mes souvenirs comme le bluesman qui vends son âme au diable, ici c’est pas le Mississipi c’est le fleuve Saint-Laurent on y travaille encore à fond de cale…Voilà! La rue est très bruyante, je pense à mon collègue formateur, je sais pas pourquoi j’associe ça… Quelques mots encore, comment vous raconter le quartier qui change en même temps qu’il est déserté… Un journaliste écrivais que c’est un asile psychiatrique à ciel ouvert enfin faut bien vivre quelques part, je crois que les maisons de chambre, j’y reviens, sont au centre-ville dans ce que j’appelle le goulag occidental. N’hésitez pas à me critiquer où à me commenter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!!
Bernard




mardi 15 septembre 2020

Doux


Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire je partirais en voyage? Parfois y’a des parfums des odeurs qui me rappellent  des  villes que j’ai visité, on a beau dire un jambon beurre à Paris c’est pas n’importe quoi… J’irais bien visiter le château de Chantilly le Musée Condé… J’aime la France… Je vois pas le jour où je pourrai y retourner en ces temps de covid-19… Ma langue c’est quand même le français avec l’accent oui mais je comprends absolument… C’est toujours et encore mon journal de confinement, ils parlent de deuxième  vagues pire que la première ça me fait peur… Je veux pas y passer surtout que ma demande de pension est faite je veux avoir le temps d’en profiter… Je pense aux amis qui étaient près a partir et que la pandémie à retenue. On viens de changer de couleur faut être plus que prudent, j’irai pas trainer dehors, les buveurs sont malheureux ils peuvent pas amener le goulot de la bouteille à leurs lèvres. Ceux qui sont contre le masque c’est je crois la clientèle des bars… Je cherche ce qu’il me faut faire pour être courageux… Le courage c’est je crois de faire les choses malgré la peur. Dans les phrases qui précèdent j’avais écris que ma demande de passion étais faite, beau lapsus, ma passion c’est ce que vous lisez et j’espère que l’esprit m’inspire… Viens d’écouter plus on est de fous plus on lit, ils parlaient de Gotlib ça éveille chez moi toute sorte de souvenir. J’aimais tellement la bande dessinée, des années à lire en même temps que je lisait des romans classiques, y’a quelques années j’étais en voyage à Paris et j’ai vu l’exposition Gotlib au Musée d’Art et d’Histoire du judaisme c’était magnifique, j’ai jamais oublié les pages dans Pilote et dans d’autre magazine. J’avais la chance d’avoir des petits frères et comme eux je lisais Pif gadget, y’avait aussi de petits recueils c’est la matriarche qui les achetait… Maintenant je lis des Marvel Comics… Je pense à Gai-Luron c’était malade, je crois que Gotlib avait fait un pastiche du cuirassé Potemkine d’Eisenstein c’était vraiment capoté… À une époque les gens de grande culture ne considéraient pas beaucoup la bédé, ils disaient qu’on y apprenaient rien, pourtant les Pilotorama pour ceux qui s’en souviennent c’étais quelques choses.  Je crois que c’est les meilleurs souvenirs de mon enfance, je rêvais la bande dessinée m’aidait… Parfois je m’amusait a dessiner mais j’ai pas continué… Y’avait tout ceux qui confondaient dessins animés et bandes dessinées c’est deux arts… Plus tard j’ai découvert le raffinement du Corto Maltese de l’Italien Hugo Pratt… Récemment j’ai replongé dans les magazines Spirou c’est jamais aussi bon que Pilote mais y’a quand même des dessins intéressants. Je vous parle pas du Concombre Masqué de Mandryka trouver un album vous aller vous régaler. Là je pense au père d’Achille Talon qui aimait bien la bibine. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard


lundi 14 septembre 2020

Simplement


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai donné un coup sur le ménage… Je trouve toujours les fins de semaines difficiles. Je pense qu’avec ma tonalité déprimante j’ai perdus plusieurs lecteurs, lectrices… Mes histoires de fou ça intéresse personne, j’arrive pas à écrire de la fiction mon imaginaire est déglingué. Je pense à tout ceux qui manifestent contre le masque, ils vont en rendre plusieurs malades à mort et vont dire que ce n’est pas de leurs fautes. Je me tiens loin de ces gens là. Pour ce qui est du succès la plupart des gens voient ça en pièces sonnantes et trébuchantes… Imaginaire paranoiaque, je suis pas Salvador Dali, ce matin j’ai encore croisé des policiers en revenant du super marché, rien à craindre j’avais un masque mais parfois… C’est la fin de l’après-midi, l’ami disait que j’étais parfois nocturne d’autre fois diurne c’est pour voir si ça change mon écriture… À la radio ils parlaient d’un auteur américain qui avait signé un contrat de trois cent millions de dollars avec une compagnie de production… Je crois que je vais continuer à tricoter, c’est quand même toujours mon journal du confinement, plusieurs ont dû s’y mettre avec plus où moins de succès, les plus jeunes vont dire plus tard « dans le temps de la crise » une dame me disait qu’elle aurais jamais crû voir ça de son vivant… Je suis simplement ça fait une écriture compliqué, j’ai retrouvé des photos que j’avais égaré, je me dis toujours quelqu’un est entré et les a remis là, ça aussi c’est de la folie ma grande thématique. Les schizophrènes ça écrit pas, c’est pas crédible… Tout ce que je peux faire c’est marcher et encore j’espère que bientôt ils vont ouvrir les frontières, je crois qu’on en a pour un bout de temps. Vous croyez que je vais arrêter, mais non, les neurones et les synapses se bousculent dans ma tête. Je connais pas de langage technique, tout ce que j’écris c’est de la « culture » générale… Je regrette beaucoup de plus avoir de musique avec les mots, ça chante plus, ça ne fredonne même pas… Je prends de votre temps, j’écris ça pour vous donner le mien… La radio est toujours sur la même station, tout ces mots pour ne pas mourir sans rien dire pourtant j’ai tout ce qu’il me faut je manque de gratitude… Je sens que vous vous éloignez de mon blog, ne m’abandonnez pas… Comme toujours je regarde le boubla et je pense à la Race de Monde de Victor Lévi Beaulieu… Mon exotisme à moi il étais dans les soins psychiatriques, je me suis rendu… Maintenant c’est la retraite, ce que j’écris paye même pas le beurre de peanuts sur mes toasts, quand même y’a qu’en faisant ça que j’arrive à être â peu près bien. Voilà! Je termine, quelques mots encore pour pas trop vous dépayser, conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 13 septembre 2020

Vocalise


Bonjour! Bonsoir! J’ai fermé la télé, ce soir je vie comme si on voulait me faire planter…. La peur l’angoisse d’utiliser des photos sans permission, ai souper d’un smoked meat. Je crois qu’on veux me faire décompenser… Ça sert à rien on écris pas pour devenir célèbre… J’écris que des bêtises ce matin j’ai regardé la grande librairie, on y avait invité des femmes, je sais pas trop comment dire, je veux pas parler pour elles mais elles avaient vécu des épreuves… Je regarde trop de télévision, j’essais de lire et les livres que j’ai lu on peux pas me les enlever… C’est pas des voix que j’entends c’est le voisin qui crie, je sais pas ce qu’ils attendent pour s’en occuper… C’est pas très bon ce que je vous écris en cette fin d’après-midi, y’a des auteurs qui citent les grands écrivains, je suis incapable de faire ça… Je suis très négatif, ce que je vous écris c’est n’importe quoi… Y’a longtemps que j’ai pas eu de vos nouvelles j’arrive plus à vous plaire avec mes écritures je pense à la grotte et à la source du coteau on y montais en traversant, malgré le danger, l’autoroute vingt-cinq derrière l’école polyvalente… Autour de la maison du patriarche tout était en chantier, c’était une des premières sur la rue on venait tous d’ailleurs… Je vous raconte pas quand j’étais camelot j’avais réussis à faire faillite ça montrais bien où je m’en allais, un grand bum qui ne réussis rien, la seule chose que j’ai réussis dans ma vie ce sont mes vingt-sept ans de sobriété. Ça aussi c’est à moi on peux pas me les enlever… Quand je vous écris comme ça, ça m’apaise, je chasse le sentiment de solitude… Quand-même je me rétablis de cette sordide schizophrénie, ça été long je savait pas ce que je faisais… Je suis ému, l’automne s’en viens, l’hiver avec le masque ce seras pas facile, j’essais de trouver des souvenirs communs à toute la famille, y’en a pas beaucoup un moment j’étais pas souvent là, j’empêchais mes frères de profiter du sous-sol, je m’en excuse… Tiens tout à coup chez moi ça s’est calmé… L’angoisse m’a un peu lâché, je me confine je veux pas être victime de la COVID-19… J’étais perdus j’avais pas d’ambition et quand j’en avais j’avais personne pour m’aider, y’a quarante ans de ça la psychologie en était qu’au nouvel âge… Ça été long avant que j’admette que j’étais malade mental et alcoolique… Quand je pense à l’alcool, je pense à son omniprésence pour moi, l’alcool m’a permis de faire un bout mais à un moment ça ne marchais plus je m’enfonçais dans les bas-fonds… Maintenant j’ai tout ce qu’il me faut, je dis merci avec ce parcours ça aurait pu être pire. C’est la conclusion je dis aussi merci à tout le monde de m’avoir lu jusque-là!!! N’hésitez pas à commenter, la machine aime ça, l’épilogue c’est toujours difficile. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard