mardi 1 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Déjà un jour de l’an qui s’en va, on arrête pas le temps. Tranquillement je m’approche de mon départ pour San Francisco… Je sais pas pourquoi j’ai une odeur de jambon dans le nez. J’ai réussis à ramasser toute la documentation pour l’Office Municipal d’habitation ne reste que deux documents qui devraient arriver par la poste. Je vais plutôt prendre la direction de mon senti, j’ai dormis un peu… Le guide Ulysse de San Francisco est très bon, c’est le meilleur que j’ai lu… J’ai commencé la lecture d’un roman policier… J’ai plein de choses à voir à Frisco, j’y passe dix jours je vais essayer de prendre le temps, visiter les lieux de ce courant historique qui a marqué le monde, les hippies, le peace and love. Je sais pas pourquoi j’ai toujours cru que c’était omniprésent au Québec, je pense aux endroits qu’Emmet Grogan l’écrivain a fréquenté, il nourrissait les hippies petit bourgeois qui pullulaient à Haight-Ashbury c’était l’été soixante-sept le summer of love… Je lisais tout ce qui se passait là dans le journal, j’avais que onze-ans… Je trouve pas quoi vous écrire, à l’époque à San Francisco ils nourrissaient les gens gratuitement en leurs disant de retourner chez eux, tout ce beaux mondes avait droit à des spectacles rock gratuit… Y’avait le Fillmore aussi une institution historique où se produisait, Janis Joplin, les Grateful Dead, Jimi Hendrix qui étaient dans la mouvance de ce qu’on appelle aujourd’hui le Califonia Sounds, Les Mamas and the Papas https://www.youtube.com/watch?v=qhZULM69DIw ils étaient pas vraiment à San Francisco, c’était plus la Californie, avec un nom de groupe pareil ont peu dire qu’ils étaient les pères et mères des enfants fleurs. J’ai hâte de marcher sur le Golden Gate, je pense à mes bagages je sais pas si j’ai droit à une valise… J’ai quelques espoirs pour l’an neuf, j’ai lu qu’il valait mieux marcher et utiliser le transport en commun, y’a trop de voitures et pas assez de taxi… Je suis pas vraiment dans mon senti, j’attends un petit dépôt dans mon compte… Les snowbirds vont nous quitter bientôt pour l’Arizona, ils s’en vont à la chaleur… Cette semaine dans ma folie des avions j’ai regardé la série documentaire une cité dans le ciel. Je l’avais déjà vue mais je trouve ça tellement fascinant que je l’ai regardé une deuxième fois… En ce moment je suis vraiment trois mois avant mon départ. Quand je vie pas mes moments d’angoisse profonde c’est comme si j’avais rien à dire. C’est mon deuxième texte de janvier deux mille dix-neuf je sais pas si je vais être capable de tenir le rythme. J’en suis presque arrivé à la chute, à l’épilogue… C’est toujours le même format, encore quelques mots et ça va y être… J’essais de chasser l’épisode de la photo de cette semaine, cette crise d’angoisse… La schizophrénie pour moi c’est beaucoup ça… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 31 décembre 2018

Au présent

Bonne année! Pendant que vous allez tous réveillonner, regarder le Bye Bye, moi je me serai contenté du spécial Petite vie de vingt-quatre soixante et de quelques émissions en rafales sur l’aéronautique. Je vous écris comme ça en pensant au grand talent de monsieur Claude Meunier… Dans le temps on se préparais pour le réveillon… J’ai encore pensés au Lundi des Ha Ha! Ces shows humoristiques qui me font réfléchir sur un autre genre de A.A. pas très drôle… Ça me paralyse d’entendre de grands créateurs… Ouais! J’imagine que je serai pas tout seul devant mon écran à écrire et dans l’incapacité d’être humoristique. Je savais pas qu’à l’assemblée nationale on avait parlé d’humour, ça montre la profondeur de nos gouvernements… L’humour je suis pas bon là-dedans, mon créneau c’est la souffrance et la douleur qui me mènent parfois à la bêtise… Je crois que pour écrire un bon texte de la nouvelle année faut commencer l’été en pleine canicule au froid du climatiseur. Je veux pas singer les humoristes j’en suis pas un, je crois surtout à une écriture libératrice… Comme à mon habitude en pleine veille du nouvel an, j’y vais avec mon senti. Je me suis toujours dis que si on riait de moi c’est que j’ai raison.  Les intellectuels croient pas beaucoup à cette machine, à cette façon d’écrire qui s’appelle un blog, je continus quand même, j’essaye pas d’être comique. Excusez moé mais j’ai envie de toute kalisser ça là s’te nuitte !!! Vous voyez ma façon d’écrire quand je suis désemparé. Une autre année qui va débuter, le patriarche me dirait t’a pas voulus aller à l’école maintenant paye pour… Je sais pas pourquoi je vous écris ça, je suis vieux et il est un peu tard pour avoir des regrets de scolarité… J’écoute pas de musique de saison et je vous ferai pas de revue de l’année… Le célibat c’est ce que ça fait, la solitude en baillant aux corneilles… J’en vois déjà dehors qui fument n’importe quoi et qui ont une odeur de skunk, sans évoquer la puanteur du tabac. Je sais pas si ça existais une école où on apprend à vivre, moi j’ai appris que sur le tard à ma façon. Lentement j’essais de vous amener à la nouvelle année sans trop vous faire mal… Je suis seul et c’est parce-que je veux bien, je pense quand même à mes parents proche qui sont loin… Pour l’année qui viens je me souhaite des artistes qui vont moins dénigrer ceux qui ont besoin de soins psychiatriques. J’espère aussi faire une différence dans la dé-stigmatisation… Servir un peu d’exemple… Et surtout pas utiliser le mot intégration parce que c’est difficile et je le répète je suis vieux et intégrer. Je dis ça parce-que dans mes années de tavernes j’ai rencontré des gars qui voulait m’intégrer mais pas nécessairement au bon endroit. Voilà comment je termine cette année, je souhaite que pour vous la prochaine seras généreuse et en santé. Bonne année!!!
Bernard

dimanche 30 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça va mieux en ce dernier dodo avant le jour de l’an… Demain ça compte pas vraiment c’est la veille… Mais oui je les aime bien les guides que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce m’a donné comme cadeau. Je commence à me retrouver dans San Francisco. Pour moi ce voyage ce seras l’événement marquant de deux milles dix-neuf. Il a neigé un peu, il devrais neiger plus cette nuit parfois j’avais hâte de rentrer en classe pour raconter aux amis les cadeaux que j’ai eu… Dans mon enfance on pouvait aller jouer dehors après souper c’était agréable… Mais venait toujours un moment où il fallait rentrer. Je sais pas si il y en a de vous qui vont réveillonner dans la nuit de demain. Mes souvenirs du jour de l’an c’est surtout le matin on avait accroché un bas près du sapin et le matin on y trouvais toute sortes de choses, des fruits, oranges, des petites bébelles et des bandes dessinées, les cadeaux du jour de l’an c’était encore plus pour la tradition, le patriarche nous bénissait. J’espère que de là- haut il va le faire pour nous protéger… Le matin ma lectrice snowbirds de la Gatineau demandait la bénédiction du patriarche, il nous bénissait et après on fouillait dans nos bas on y trouvait aussi entre autre du chocolat pour ensuite avoir les cadeaux en argent du patriarche, j’étais le seul de ma gang de copains à recevoir des cadeaux à Noël et au jour de l’An… Cette année la matriarche m’a donnée de l’excellente tarte au sucre maison, du gâteau aux fruits et de la tête fromagée, j’ai tout mangé comme un cochon… Si je me souviens bien y’a des couples qui se fiançait au jour de l’an, le mariage aurait lieu à l’été. La semaine prochaine les réunions du groupe d’entraide reprennent, hier j’étais content que le responsable de la programmation santé mentale et dépendance me téléphone pour me souhaiter bonne année. Cette année passée c’est encore une qu’ils auront pas… Je pense à mon séjour à San Francisco qui est un peu la capitale des gays américains, la Californie comme toujours est en avance sur tout le monde, des précurseurs… Et là c’est vraiment trois mois heureusement février est court… Je vais devoir noter où je prends mes vouchers pour Alcatraz et pour le tour de la ville hop and go… Je vais m’acheter une passe de transport en commun. Y’a pas à dire j’aime écrire, juste mentionner à l’ami historien de l’art, oui plus jeune j’étais beau, le temps m’a un peu malmené… Si je vous vois pas tous au jour de l’an je vous fait un gros hug…  J’espère que tous ceux qui m’ont croisé ont pas été déçu, j’essais juste d’être un petit monsieur qui se rétablis. Je vais vous revenir plus tard pour mes vœux du nouvel an. C’est la chute j’espère que vous allez apprécier ce que je viens d’écrire. À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça commence bien, une voisine m’a donné un livre d’Ingrid Betancourt. Je crois qu’elle sait comment j’aime les livres comment je trouve ça précieux. C’est dimanche bientôt ce seras le nouvel an, lentement je lis le deuxième guide de San Francisco que j’ai eu en cadeau. Je manque pas de lecture, je dois prendre le temps de vous écrire… J’ai fait une sieste, ce matin je suis allé au supermarché faire quelques achats. J’ai pas beaucoup d’appétit. Je sais maintenant comment je vais me déplacer de l’aéroport à l’hôtel. Encore trois mois avant de partir, j’en fait tout un plat ce ne sont que des vacances. J’ai de la difficulté à comprendre comment faire pour me rendre à Alcatraz… J’ai retrouvé une photo que je cherchais depuis un moment, on m’y vois avec une casquette les cheveux longs et avec le sourire, c’est comme si on me l’avais ramené, mes persécuteurs n’attendaient que ça… Un ami m’a téléphoné pour me souhaiter une bonne année. J’ai raconté l’histoire de la photo retrouvé, un autre ami m’a dis que c’est normal pour un malade mental. Des histoires pareilles ça m’enlève le désir d’écrire… Je l’ai donc cherché la maudite photo et mes histoires ça se passe pas avec n’importe qui ce sont des sujets de la reine… Des émotions, mon senti, ma folie, et ça m’ennuie. C’est une photo vieille de vingt et un ans… Si j’avais à torturé quelqu’un ce sont de petites choses comme ça que je ferais. C’est pas fort comme texte d’avant le jour de l’an je suis tout déboussolé. J’ai pas envie de consulter à l’hôpital, je crois que je vais en parler à l’infirmière vendredi. Ça me tue ces histoires là… Je devrais prendre ça comme un cadeau d’avoir retrouvé la photo. J’avais écrit comme un casseau… Les voisins m’ont donné un morceau de gâteau, la voisine m’a dit qu’elle entendait personne quand je suis partis. Je sais bien que je pourrais me soulager avec un médicament mais je préfère pas, ça va me rendre encore plus fou… Quand je file comme ça la vérité c’est que j’ai envie de me pendre et je pense encore que c’est ce gars de la shop qui me persécute. Faudrait que je me décide la reine où la shop. Vous l’aimerez pas ce texte là c’est de la souffrance, le patriarche me disait de pas pleurer au jour de l’an. Y’a longtemps que ça m’étais pas arrivé, c’est pas la première fois mais j’en tiens pas le journal. Je me souviens d’un détecteur de fumée qui est disparus. De la serrure de la porte bloquer. Qu’ait-je fait pour vivre avec ça? Je suis pas parfait, encore une hallucination? Au présent c’est pas vivable. Quelques mots encore pour terminer, je vais me calmer… Je vais vous revenir demain plus en santé. C’est la chute, je pourrais m’en passer de ces événements psychiques. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci !!!
Bernard
 

samedi 29 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mes pensées vont à ceux qui ont pas d’abris cette nuit… Les mordus par le froid, Francoeur à Rosemont? J’y étais inscrit et je l’ai jamais vu là… Quand même j’avais beaucoup plus tard fait mon inscription dans un cours de discours poétique au Cegep André Laurendeau J’y ai trouvé un prof qui m’a écouté et confirmé que j’avais une voix et une voie. Je vous l’ai surement déjà raconté. Je crois que mon rétablissement a commencé là au moment où on m’a dit qu’il n’y avait pas de poète raté, pourtant je n’écris plus de poème seulement ce blog que je vous donne à lire, ma prose que j’aimerais rapprocher de la poésie… J’aimerais qu’il y en ais d’autre que la famille qui s’intéressent à ce que j’écris… Je vous écrirai pas que je me sent seul c’est pas vrai, il y a longtemps que la solitude maladive m’a quitté quand même l’essence de ce que j’écris c’est seul… J’aimerais beaucoup réveiller de bons souvenirs chez vous… Le poète m’avait dit de prendre tout mon temps et plus tard j’ai rencontré le grand poète Gilbert Langevin qui me faisait l’honneur de m’écouter religieusement, ce même Langevin que j’avais malheureusement paralysé au cri de spontanéité… Je fais plus de lecture pathétique au micro ouvert devant trois ou quatre personnes, ma prose demande mieux que ça parfois je pense à m’éditer à compte d’auteur chez les productions instables… J’aurai passé une grande partie de ma vie à vous écrire sur cette machine, toujours dans la tentative de vous décrire mon senti
Un poème, un lac
D’espoir du soir
Échouer sur une plage
De sable gelé
Attendre et voir
Oiseau frigorifié pourtant
C’est de moi
Rien que les enfants
Et la plorine
Qui parle comme une pine
Loin des règles…
 C’était ma contribution à la poésie pour cette nuit. J’espère que vous y avez compris quelque chose, je tiens pas à vous expliquer… J’arrive à vous nu, y’a pas de scandale c’est ma naissance à tous les mots pas besoin de s’habiller, je sors du placenta littéraire, l’ordinateur comme une mère en couche, l’accoucheur hésitant à couper le cordon… Y’a plus d’espace poétique, tout est technologique. J’ai cessé d’avancer la machine m’a dépassée, le contact humain je l’attends justement parce que trop humain il va mener à l’homicide et j’ai peur d’écrire ça, de traduire mon écriture en acte. Le seul qui y perdras la vie ce seras moi mais non je ne suis pas un enfant de chienne de bâtard. Je suis pas un animal, j’ai encore espoir de me rétablir même si le psychiatre dit que c’est pas bon d’écrire son senti à tout le monde. J’aurai rien appris cette nuit que cette prose lamentable qui cherche et cherche devant… Devant c’est le jour de l’an, quelques jours encore. J’attends vos commentaires sur ce qui précède. C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. Quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a fondue mais tout est glacé, ai visionné en rafale des émissions de voyage. Lentement je lis mon guide de San Francisco. J’ai plus mal à l’estomac, on approche du jour de l’an. Ce matin je me suis fait cadeau d’un livre, un roman policier… Trois mois encore avant de partir, je crois qu’entretemps je vais avoir des activités. Les gens promènent leurs chiens, le ciel semble vouloir se dégagé, j’essais de vous décrire mon monde intérieur mon état émotif… Je pense à ces familles avec les enfants en congé de classe… Moi je suis seul, je vais peut-être aller voir l’exposition Calder au Musée des Beaux-Arts. J’écoute ce que mon âme me dis elle est bleu comme dans blues, un état musical comme si elle avait perdu sa femme, ici on est loin du delta ce qui parle c’est la glace sur le fleuve, y’a longtemps déjà y’avait des ponts de glace avant la construction du pont Jacques-Cartier. Je pense au docteur Ferron qui tenais cabinet à Longueuil, c’était avant que je vienne au monde. Je vous ai jamais je crois parlé de ma poursuite de l’homme de lettre qu’est Lucien Francoeur, je m’était inscrit au cégep en espérant le rencontrer c’est jamais arrivé. Il enseignait je ne sais plus où… J’écris quand même sans avoir eu ses conseils, me semble qu’il aurait été un bon mentor. Les collèges sont remplis de poètes, moi dans l’écriture j’ai toujours vécu la solitude, j’ai écrit beaucoup de bêtises, des insultes aux femmes entre autre, je le regrette. J’ai longtemps confondues la vie rock’n’roll et la vie de poète, la souffrance qui va avec la création. Au cas où y’aurais des naïfs comme moi qui lisent, c’est pas vrai que les études sont gratuites au Québec, souvent les étudiants pas de bourse travaillent, c’est difficile… Vous ne me verrez pas écrire que je suis autodidacte, d’habitude ceux qui disent ça c’est pour excuser une mauvaise façon de faire, un manque dans leurs créations. Comment écrire que parfois je veux avoir une plume châtié comme dans un langage châtié, pourtant la poésie est souvent cruelle avec sa langue destructrice et nihiliste elle emporte les mots durs et les qualificatifs malheureux. J’ai pas à me démolir pour écrire, l’œuvre de l’autre est pas la mienne, l’époque est cruelle et fait mal. Vous voulez tellement rire que je pleure, les mots doux c’est pas pour bientôt. Cet après-midi on voie le soleil d’hiver… Je pense à la shop de chaloupes à Verchères qu’un ami m’a fait connaitre, le travail du bois, son grain peut être poétique, l’usure de la main sur le pin, les échardes et les soins. Nous voilà de retour au fleuve, le port avec ses bateaux d’acier aux écrous qui gèlent les mains à en crever. La mer est loin, le courant nous parle nous égare dans une espèce d’hypothermie, voilà on meurt… Je termine ici avec cette chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 28 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Plus que deux nuits avant le jour de l’an. Je sais pas trop quoi vous raconter. J’ai mal à l’estomac quand j’aurai finis de vous écrire ceci je vais plonger dans la lecture du guide de San Francisco. Y’a plein d’endroit où je veux me rendre. Dans le moment je vais y aller avec mon senti. Je dors très mal, l’estomac me brûle… C’est la nuit de vendredi à samedi chaque bars y va de son réveillon, il est impossible de dormir sur une table. Y’avait cette histoire du bonhomme qui buvait au bar de l’hôtel et quand arrivais la fermeture le staff le ramenais à sa chambre saoul à dormir debout, toute les nuits étaient pareilles c’était un peu l’hôtel California des Eagles. Les brûlements d’estomac sont très désagréable, j’en bave. Je vous ramène au goulag occidental qui cette nuit est désert, une heure quinze avant la fermeture des bars, les gens se cherchent un endroit pour fumer du cannabis à plus de neuf mètres d’un édifice… D’ici je vois les psychotiques et leurs souffrances intérieures pourtant c’est pas assez pour qu’ils arrêtent de fumer… Certains se croient mystique à la Bob Marley, la ganja est sacrée. Mon lit est tout à côté, je vous écris je trouve pas le sommeil… La matriarche est à Gatineau chez les snowbirds, c’est difficile d’écrire dans la douleur… J’ai toujours un bobo quelque part… À l’ouverture du métro je vais acheter mon titre de transport pour le mois. Je vais peut-être acheter un roman policier allemand… Vingt-neuf décembre l’année achève, je vous écris de mon monde intérieur… Mais non je fais pas d’angine… La dernière fois que je suis allé à l’hôpital pour ça on m’a couché sur une civière et branché sur une machine après un moment ils ont vu que ce n’étais pas ça. Je deviens vieux, je bois pas mon café il est pas bon, pourtant je considère que j’ai mangé sainement au souper. Je fais mes salutations à la super-maman je crois qu’elle est une nouvelle lectrice… Les « vrais » écrivains aiment pas la proximité des lecteurs sur le web, moi c’est ce qui me fascine. J’essais d’amener ma couleur, mes émotions mes sentiments, mettre un peu de vécu dans la machine. De l’émotion aussi, le monde en manque. Pourquoi je me servirais pas de ça, de cette machine pour y transposer mon senti… Mon mal d’estomac semble s’en aller… J’ai regardé en rafale les émissions « avec ou sans cash » j’ai hâte de partir, trois mois encore, je suis pas tellement dans mon moment présent. Je suis presque rendu à la chute, à l’épilogue, je vendrai pas de livre ma « littérature » je vous la donne ici… Aujourd’hui dans La Presse+  ce sont les chroniques voyage, j’adore!. Quelques mots encore je suis partout sauf ici. C’est terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère et je souhaite vous revoir, les commentaires sont bienvenus la machine sert à ça!!! À la prochaine!!!
Bernard