mercredi 19 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas d’enregistrement d’émission de radio, les invités ce sont désistés… J’étais bien préparé pour l’entrevue… Je me sens cheap aujourd’hui c’était la fête de Noël du comité des usagers je suis pas allé et en plus j’ai téléphoné à la coordonnatrice pour savoir si je serais dédommagé pour un atelier thématique sur le rétablissement que je vais donner le dix-sept avril, c’est gênant parfois j’ai des problèmes… Je vous dis, on a à peine commencé l’hiver on pense déjà aux choses du printemps… Ma journée est toute défaite parfois je suis programmé quelques semaines à l’avance et tout est annulé c’est désagréable. Parfois je pense m’équiper d’un téléphone intelligent mais je crois que ça briserais mes habitudes d’écriture. Pour le voyage je crois que tout va rester en ordre… On m’a invité au cocktail bénéfice De feu et de glace au profit de l’institut, c’est le lendemain de mon arrivé mais je crois pas y aller, je suis pas très mondain c’est le genre d’événement que je dois fréquenter le moins possible, il y va de ma sobriété… J’espère que vous comprenez. Je crois que je vais avoir d’autre activités, une autre création collective avec le TNM et peut être une bibliothèque humaine pour le compte de l’association des libraires indépendants. Je vends peut-être la peau de l’ours avant de l’avoir tué, les choses s’en vont peut-être à vau-l’eau… Tout à coup je me sens pas bien, mon senti est brisé, je vous écris et c’est comme si je me noyais. Présentement je lis Nos racines psychédélique de Marc-André Brouillard ça me rappelle beaucoup de choses et comment j’en suis venus à la maladie mentale… C’est pour ça que je crois pas que la légalisation du cannabis sois une si bonne idée. J’ai presque envie d’aller voir à l’urgence si il y a plus d’hospitalisation pour psychoses toxiques et même pour schizophrénie. Mais c’est la liberté… Libre mais fou ça avance à quoi? La folie ça aussi c’est toute une histoire, les fous souvent veulent pas entendre qu’ils le sont ce sont les premiers à stigmatisé leurs pairs, eux oui! Mais pas nous qu’ils disent… Parfois ce ne sont que de simples névroses pas trop douloureuses. J’oserais dire la névrose de tout le monde. Mais pour moi j’ai hérité de la maladie du un pour cent la schizophrénie, on se rétablis mais on est pas guéris. Je devrais pas vous écrire des choses comme ça, c’est le temps des fêtes faut se réjouir, on va rencontrer la famille qui parfois nous manque… Quand je les rencontre je vie toute sorte d’émotions, c’est normal… D’une fois à l’autre je me répète pas mal… Tout ce que je souhaite c’est que vous vous découragiez pas de me lire et moi de vous écrire. Voilà! J’en suis rendus à la chute pour aujourd’hui, ça vaux ce que ça vaux! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore avant de terminer. Merci! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 18 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis un peu déçu, je suis en stand-by pour l’émission de radio c’est possible que les autres invités se présentent pas, le concept, l’idée de l’émission tomberais donc à l’eau… Peut-être qu’ils font partie de ces gens qui aiment critiquer mais qui n’apprécient pas qu’on leur serve leur médecine… J’ai dormis, j’aimerais quand même bien la faire cette émission… Mon lecteur de Deux-Montagnes a eu une très bonne idée pour partir en voyage au Mexique comme le vol pars très tôt, six heure et demie le matin je crois il s’est loué une chambre à l’hôtel de l’aéroport, c’est possible que je fasse la même chose pour mon voyage en avril, l’avion pars à sept heure… Je vous écris ça je me sent déjà comme à l’aéroport… Les cerisiers en fleurs à San Francisco semble que c’est à voir… En attendant faut passé Noël et le jour de l’An, je sais pas si mes lecteurs, lectrices se rappellent du petit quatre et demi du grand-père bondé de monde au jour de l’An, c’étais joyeux ça discutais fort, je me souviens qu’on mangeait bien et qu’on avait du plaisir… Quand la table était libre, les oncles et les tantes s’installaient pour taper le carton, jouer aux cartes ils appelaient ça jouer au « youcoeur » j’ai jamais compris ce jeu… Souvenir aussi des camarades avec qui on jouais au cinq cent les soirs de fin de semaine, je devais être pourris ça m’a pas fait entré dans le rang, les autres ce sont tous placé et moi j’ai dérivé… Je sais pas pourquoi cette nuit j’ai de la peine, plus que six jours avant Noël, les enfants comptent les dodos et ont hâte d’avoir leurs bébelles… Encore un peu plus  de trois mois et je prends l’avion, j’ai rêvé que j’étais à l’aéroport… Je sais plus trop quoi vous raconter, ces matins d’hiver où il fallait se lever tôt pour pelleter l’entré afin que le patriarche parte travailler… Je dois dire que c’est pas moi qui pelletais le plus fort, une fois qu’on a été partis de la maison le patriarche s’est acheté une souffleuse  tout pour avoir une bonne opinion de soi, on était bon qu’à la pelle… Y’a trop de rancœur là-dedans c’est pas bon… Je trouve pas, je trouve plus, le propriétaire italien qui donnait du vin de son cru à mon grand-père, je pense qu’il était pas très bon, quoi que j’en ai jamais bu. Y’avait ces Noël où je commençais à être malade et en chômage, j’étais brisé… Je suis heureux que ces temps soient derrière moi ça me laisse quand même un souvenir amer. Voilà! La nuit passe lentement et je vous écris, quelques mots encore avant de terminer, tromper vous pas entre la tourtière du Lac Saint-Jean et les pâtés à viande… sans oublier les renversés aux bleuets mais c’est pas de saison. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! C’est la chute à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai marché au moins une heure et demie. J’essais de reprendre la forme pour mon voyage à San Francisco, lentement j’entends parler d’avril encore trois mois avant de partir. Comme disait l’autre ce seras pas long mais ça va être bon… Je me prépare un café, dehors la lumière est magnifique mais il fait froid. J’aimais bien la bande dessinée avant de tomber malade je renoue avec elle à travers les recueils Spirou. C’est moins difficile à comprendre qu’Heidegger… Dans le quartier y’a une statut de Jean-Paul II je savais pas ça, ici c’est la petite Pologne. Je veux pas trop penser à l’Europe cette année je m’en vais à l’ouest. Tout à l’heure j’ai parlé avec une demoiselle qui ne comprenais que l’anglais, je me débrouille pas mal elle a compris ce que je cherchais. Je pense à cette hispanique qui tenais le restaurant de l’hôtel à Washington elle m’a dit que j’étais une bonne personne… Je veux pas faire trop de retour en arrière après tout ça s’intitule au présent, parfois je réussis à écrire pour que ça vous touche mais c’est difficile… La demoiselle me disait qu’il fallait qu’elle apprenne le français mais Montréal c’est ça la deuxième plus grande ville francophone au monde et tu peux t’en tirer toute une vie sans dire un mot de français… Les anglophones nous prennent pour des Polonais, ils adhèrent pas au fait qu’on est un des deux peuples fondateurs du Canada… C’est le multiculturalisme à la Trudeau père… J’irai pas trop loin avec ça c’est toujours controversé. Je pense à Karol Wojtyla un bon pape mais il a quand même laissé faire des saloperies, je sais pas si le Cardinal Léger avait été pape aurait on connus une recrudescence de la religion? Je dirai quand même pas le chapelet aujourd’hui. Sur sa statut Jean-Paul II bénie le sud et au sud c’est les américains ils en ont bien besoin. J’ai pas trouvé qui avait fait la sculpture de Karol mais elle est à l’église Our Lady of Czestochowa… Bon! C’est du délire tout ça comme on dis je veux pas être plus catholique que le pape… Je vais y aller avec mon senti encore une fois, les voisins écoutent de la musique mais jamais très longtemps… Y’a eu tout un boucan, des livres sont tombés de la bibliothèque avec une petite chaudière remplie de babioles, c’est peut-être pour me punir de mes écrits sacrilège. Quand des choses comme ça se passe mon senti paranoïaque apparait… On approche de plus en plus de Noël… Les enfants sont surement très agité moi dans mon enfance j’en faisait des crises d’eczéma… Je sais pas quand l’école finie, la famille de mes snowbirds va surement se réunir… J’espère que j’ai blessé personne avec mes écrits aujourd’hui. J’en arrive à la chute toujours difficile. Quelques mots encore voilà l’épilogue je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là, prenez votre temps les commentaires sont toujours bienvenue. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 17 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est peut-être un peu trop ambitieux de considérer ça comme de la littérature. Les plus sérieux d’entre vous vont opter pour la paralittérature ces écris ont pas encore fait leurs preuves. J’ai un avantage je crois j’ai ramené à la lecture des gens qui avaient cessé depuis longtemps… Je racontais à un ami comment j’avais apprécié à une conférence sur les enluminures, que le conférencier parle souvent de bandes dessinées… Je vous rajoute ici quelques mots de mon cru qui disent que les bandes dessinées se sont inspirées des enluminures pour ceux qui veulent allés plus en profondeurs dans la bande dessinée, je conseillerais le lecture des œuvres du critique d’art français Jacques Sadoul vous verrez c’est très intéressant… Quand aux enluminures j’ai déjà rêvé d’en faire, je me voyais debout derrière mon lutrin avec un manuscrit et de l’encre de couleur lentement je travaillais j’enluminais en priant… Cette nuit j’ai rêvé à un gars que je fréquentais dans ma jeunesse, si j’en rêve c’est que je m’en débarrasse dirais l’ami surtout que maintenant ce gars est en Thaïlande… Je trouverais pas plus de solitude qu’ici à l’abbaye, je prends pas de chance et si tout à coup j’aimais ça récurer la salle de bain des moines, ça m’amènerais peut-être un peu d’humilité. Ce soir l’équipe locale a perdue. Je pense aussi à toute la beauté des chants grégoriens, aux matines très tôt le matin consacrée à Dieu, je serais debout, une vie de moine c’est consacré à la prière et au travail… J’y pense je crois que je serais malheureux ma tête, mon cerveau fonctionne beaucoup trop. Le seul moyen que j’ai trouvé pour arrêter ça c’est en faisant des exercices de respiration… J’ai quand même peur des fois que j’y trouverais la paix, que je ferais taire mon angoisse qu’est-ce que je ferais elle est mon moteur… Je pense à la spiritualité à comment c’est nécessaire, comment même intoxiqué je disais qu’il faut se changer soi pour changer le monde… Parfois je serais curieux de savoir quelle sorte de spiritualité on les vedettes de la télévision et même si ils en ont une ?  Je pense encore à Malraux qui disait « le vingt et unième siècle seras spirituel où ne seras pas ». Je pense aux moines copistes du Moyen-Âge quel beau métier où on est amené et à donner à lire, parfois c’est bien le silence, la prise de contact avec soi dans tout ce babillage éternel. C’est pour ça que je lis pour changer mon discours intérieur… Souvenir du ashram de Val-Morin qui n’a rien de monastique, on s’y consacre surtout au yoga. Vous voyez j’utilise souvent ce mot je pense, pourtant je suis pas philosophe et je développe pas une pensée sauf celle que j’ai pour vous. Lentement j’avance dans mon ouvrage. Je peux dire que c’est une nuit fertile. J’en suis rendu à la chute me reste qu’à vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Diner avec les membres du groupe d’entraide ce midi au bistro restaurant Bagatelle rue Ontario près du marché Maisonneuve. Un excellent bistro avec une cuisine simple mais délicieuse et un service hors-pair… Si vous passez par-là n’hésitez pas. Le temps passe vite bientôt ce seras Noël… Je pense que je vais avoir du plaisir avec la matriarche et deux de mes frères… Je sais pas pourquoi je pense au psychiatre le docteur Milleret que j’ai croisé dans mes rencontres à Montréal et outre-mer, il est très sympathique… Ce matin j’ai mis mon t-shirt à l’envers. Je sais pas trop quoi vous raconter aujourd’hui, j’ai hâte de partir en voyage vous le savez, lentement la nuit arrive… J’ai discuté de l’ancienne directrice de l’institut qui n’est plus là, on a parlé de pleine citoyenneté et de psychiatrie citoyenne on semble avoir oublié ça, le rétablissement aussi on le met moins de l’ avant, on case les gens dans des formations de mentor de rétablissement, parfois je crois qu’il y a plus de mentors que de malade, j’y vois une certaine forme de contrôle. On s’en sort pas le rétablissement coure toujours après une reconnaissance académique. Je crois que je suis jaloux, j’ai pas de connaissance académique suffisante… Quand même j’ai parlé dans différents pays et département, à Milan, Lille, Londres, Guadeloupe… Je crois que plus je parlais plus mes dires concordais avec le rétablissement. Je m’implique aussi dans des créations collectives et dans des bibliothèques humaines, j’y fait le livre… Semble que pour certains c’est pas suffisant pour être citoyen , on aime pas ce qu’en anglais on appelle un louse cannon… J’aime bien raconter mon histoire comment le rétablissement est devenus important, j’ai moins mal et quand j’ai mal ça ne dure pas… Les choses ont changé peut-être en santé mentale aussi, la dépendance va toujours être là… Il neige c’est jolie, de beaux gros flocons. J’enregistre l’émission sur l’aéroport de Dubaï je trouve ça très intéressant. La noirceur est arrivé les lampadaires sont allumés, tout ce que j’ai à dire je vous le raconte ici, j’aime bien vos commentaires… Parfois je pense à ma sœur, au patriarche qui sont tous les deux partis… Lundi, ça m’a fait du bien de sortir aujourd’hui, j’ai marché un minimum de trente minutes…. On vient de me téléphoner, j’ai toujours de la difficulté à dire que je suis occupé, j’ai écouté un peu lui ai dit salut et j’ai raccroché… Bon! Encore vingt-cinq minutes pour vous écrire, après le téléphone la paranoïa s’empare de moi… Je sais pas ce qu’il veut celui-là, y’a des mois que j’en ai pas entendus parler et le voilà comme un cheveux sur la soupe, au fond il est peut-être en prison… Plus prisonnier de sa folie que moi… Une histoire de vêtement il a pas fait le bon guess je suis plus gros que ça. Je veux pas le revoir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 16 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà, j’en ai sauté une… Pardon, pardon j’ai plutôt passé une chronique, lentement décembre s’en va bientôt Noël encore une semaine et on y est… C’est lundi le week-end est terminé, je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes a préparé ses bagages. Je crois que le week-end prochain il va être partis, je pense aussi aux petits enfants de Gatineau, je pense qu’on dis plutôt de l’Outaouais. La super-maman va en avoir plein les bras je crois que c’est bientôt les vacances scolaires… Ce midi je suis invité au resto ça risque d’être sympathique et cette semaine j’enregistre une émission radio ça aussi j’aime bien. Malheureusement j’ai plus de souvenirs de Noël je vous les ai déjà raconté, la fébrilité des nuits de l’avent… Je me souviens de la messe de minuit à l’église Saint-Louis-de-France à Terrebonne j’y allais en espérant toujours croisé une copine… Mais ça arrivais jamais je crois qu’elles se cachaient. J’ai discuté avec le cher ami on s’est dit que si on avait un moment de faiblesse on se téléphonerait.  Hier à l’heure du souper un livreur de poulet B.B.Q. s’est trompé il a sonné chez moi en me demandant si j’avais commandé, j’ai dit non mais ça m’a quand même inquiété, j’ai pris ça comme un message comme tous bon paranoïaque. Voilà! Minuit est passé on est vraiment lundi… J’ai hâte de voir la matriarche et mes frères et sœurs, je crois qu’il y en a que je verrai pas, la sœur seras occupé avec les enfants quand même y’a au moins un frère et la matriarche qui vont être là… Souvenir d’une hospitalisation, dans la salle commune une fenêtre était ouverte, il faisait froid, je l’ai fermé quand je suis retourné dans ma chambre le préposé avait ouvert la fenêtre, j’ai toujours cru qu’il voulait me passer le message que c’était lui le « boss », à part jouer aux cartes, au crible et regarder la télévision y’a pas grand-chose à faire là, la vie est rythmée par la prise des médicaments, et les repas on attend toujours le psy qui ne nous dit pas grand-chose… Si vous pouvez je vous conseille de vous en passer à moins d’une psychose et de la stricte nécessité. Je pense à mon épais dossier psychiatrique, je sais pas ce qu’il y a là-dedans, j’ai cessé d’y contribuer, y’a longtemps que je consulte plus de psy et je vais plus à l’urgence psychiatrique. Je me rétablis… J’en veux à personne c’est toujours à moi que je dois m’en prendre, c’est toujours moi qui est dans la douleur à cause de ma façon de sentir les choses… Quand même j’ai parfois de la difficulté avec certains thérapeutes qui ne croient qu’en leur méthode, des espèces de nouveaux curés qui nous disent comme à l’époque « Hors de l’église point de salut ». Je termine comme ça, c’est la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

samedi 15 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un peu de bonheur, l’équipe locale a gagné hier… Cette nuit c’est encore et toujours mon senti. J’essaye de pas sonner trop trop nazi, j’ai un peu dormis c’est la nuit de samedi à dimanche, hier sur les réseaux sociaux j’ai regardé une émission de radio, ça se voulait drôle mais on voyait bien que les animateurs avaient des rires empruntés, c’était au quatre-vingt-quatorze trois la radio énergie, fausse énergie je crois… Ils essayaient de faire de l’humour avec leurs vies d’enfants pauvres mais on voyait bien qu’elle leurs était resté en travers de la gorge… Y’a des choses qui sont longues avant d’en faire de l’humour… J’ai remarqué qu’aux stations « populaires » tout se doit d’être drôle parfois on se prend à écouter la talk trash radio de Québec. Il est une heure trente la nuit se poursuit, ils ont la tête dans la sonorisation du bar, s’entendent pas parler mais veulent s’aimer, la rencontre auras pas lieue la musique et l’alcool les abrutis. Ils vont rentrer seul chacun chez eux… Souvenir d’une ancienne copine qui avait une cicatrice au rectum, elle était bipolaire mais je crois que sa maladie partait toute de cette blessure… On se demande ce qu’un psychiatre peux faire dans des cas pareils. Défoncé on l’avait défoncé, c’est dur cette nuit mes écrits, parfois il faut bien, une épave rencontre une autre épave, moi ma cicatrice je l’ai dans la figure, quand je me la suis fait on a pas pris le temps de bien me soigner on a simplement recousu je crois que j’aurais eu besoin de rencontre avec un psychologue comme ça, ça aurais peut-être couté moins cher à la société la schizophrénie aurais cessé de me guetter. Je sais pas, tout ça c’est hypothétique… Retour au bar, je croyais que c’était grands mais non, pourtant, les dimensions on les perds souvent dans l’ivresse… Cette nuit je suis perdus, je pense à Noël qui arrive… Je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes s’en va au Mexique la semaine prochaine… J’espère que les petits gars de la super-maman on du plaisir à la lecture des recueils Spirou… Cette nuit je manque de délicatesse, un peu plus de trois mois avant la visite à San Francisco… Voilà qu’on veut soigner en psychiatrie avec les substances expérimentales que sont le LSD et l’ectasy, ça me fait pensez aux folies de Timothy Leary… Je crois que pour un paranoïaque le LSD ça décuplerais sa maladie, il serais plus bon qu’à être enfermé… Ça me rappelle les recherches financées par la CIA à l’Institut Allan Memorial fin des années quarante jusqu’au début soixante, on y faisait des lavages de cerveau. Je crois que ça a contribué à la grande peur qu’on les gens des soins psychiatriques… Voilà! Cette nuit je sais pas trop comment terminer, quelques mots encore en espérant que vous restez. Je vous remercie d’avoir pris la peine de lire jusque-là!!! C’est la chute et je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!!
Bernard