mardi 21 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait encore chaud cet après-midi. Je veux pas vous écrire comme si j’étais un noble planteur du sud américain , je suis pas encore au coton et je travaille pour des peanuts. Suis comme on disait quand j’avais vingt ans, un bonhomme… Cette semaine je suis pas occupé, c’est difficile. Ce matin je suis allé voir l’ami sclérosé, je suis pas resté longtemps y’a un moment où on a plus rien a dire… Je pense à l’arrêt à Boston que j’avais fait avec la douce. On s’était engueulé j’étais trop paranoïaque dans la foule. Je pense qu’après ça notre idée était faite à tous les deux on allait se laisser. J’ai quand même aimé le port de Boston ses bâtiments, ses ferrys,  on était arrivé en train et le chef avait dit qu’il voulait pas entendre personne jurer dans son train, il était plein… C’est étrange maintenant je voyage seul et je trouve ça moins compliqué, comme si je pouvais me cacher de la foule. Ça m’a aidé à voir que j’avais la force pour être au milieu des gens maintenant comme je vous l’écris souvent j’adore prendre l’avion, attendre pour aller m’asseoir à ma place. Ce midi j’ai mangé mon « chili con carne » il est bon. Quand je dîne, je vais mieux suis moins anxieux. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a un peu raconté le voyage qu’il avait fait sur la côte de Californie. De San Diego à Los Angeles semble que c’est très beau… Moi je crois que je vais me concentrer sur San Francisco en pensant à la littérature contemporaine. Je pense déjà aux grandes côtes et au tramway, j’ai peur… Mais je vais y aller quand même je vais me procurer un guide papier. Ça va m’aider… Disons que la forme que je donne à mon senti est différente. Je m’éloigne un peu du malaise, je vais essayer de faire des économies jusqu’au printemps prochain pour pouvoir partir sereinement… Pour ce qui est de l’amie agent de voyage y’a rien qui presse… Tout à coup y’a un parfum, une douce odeur agréable, j’aime ça… Je pense au journaliste qui a raconté mon histoire dans le journal, il est très humble et si il me lis je lui dis merci. Voilà! Quand la douleur est pas là c’est comme si j’avais rien à dire pourtant c’est possible d’écrire dans le « bien-être ». Je me souvenais pas du nom du directeur santé mentale du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal maintenant c’est revenus. Lentement je vous raconte ce qui se passe dans ma tête c’est pas tout à fait le brouhaha mais c’est un peu mêlé. Je me calme, respire par le nez, j’espère que vous aimerez… J’ai presque terminé quelques mots encore et je fais fuir l’anxiété, l’idée c’est de pas y rester… J’y arrive, j’y arrive, ce seras ça pour la journée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent












 

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé le tarif des vols d’avions et des chambres pour Frisco c’est pas si cher que ça. Je réfléchis encore, je crois que ça seras mon prochain départ au printemps. Je vais probablement prendre un vol sans escale. Il faut que je contacte l’amie agent de voyage. Aujourd’hui je me suis levé en croyant que j’avais une réunion, j’ai pas reçu de courriel pour me signaler, j’en ai pas… J’essaye de revenir à mon senti, je suis heureux que ça vous plaise… Je crois que je vais partir pour dix jours, lentement je sors du sommeil. J’ai vu qu’il y avait des vols sans escales mais c’est beaucoup moins cher avec escale. Je vais demander pour un hôtel trois étoiles avec petit déjeuner. J’ai pas beaucoup dormis, j’ai plutôt viraillé dans mon lit… Je suis debout cette nuit, je me sens mieux. Comme toujours je me visualise à l’aéroport même si je pars pas de si tôt…, oui je crois que ce seras Frisco. Je pense à Haight-Ashbury la capitale des hippies et à la mythique salle de spectacle le Fillmore west où tous les grands ont joué. Je vais m’acheter un guide de San Francisco. Le climatiseur s’est arrêté, je rêve déjà à mon prochain départ je fouille les réseaux sociaux pour des renseignements. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo prise à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau. J’espère que les nouveaux résidents de Gatineau passent une bonne première nuit dans leur nouvelle maison. Aujourd’hui c’est la vrai journée d’anniversaire de la super-maman, je lui en souhaite une belle. Cette nuit je suis de bonne humeur je suis content d’avoir trouvé ma prochaine destination… Je pense à mon budget, je crois que c’est encore permis d’être un touriste… J’irais au musée de la Beat-Generation. Tout est partis de là, les enfants fleurs, le peace and love, l’amour de la route,  y a pas beaucoup de monde qui sait ça. Je pense à Kenny Wisdom alias Emmett Grogan, le père des diggers. C’est loin déjà, c’était au début des années soixante j’étais un enfant, l’esprit de ces années-là est surement disparus, mais je vois mon voyage comme une sorte de pélerinage où je devrai faire attention aux sectes. L’époque des hippies, le psychédélisme à beaucoup influencé la musique, y’a plusieurs jeunes qui dans ce temps là était à la poursuite d’un idéal se sont retrouvé à Frisco. Wisdom discutait « le bout de gras » avec les commerçants pour pouvoir nourrir les enfants fleurs gratuitement. C’est de la vieille petite histoire parfois dans nos villes on cherche des choses comme ça, y’a Heads and Hands dans Notre-Dame-de-Grâce qui dans les années soixante-dix ressemblait un peu à ça. L’esprit communautaire viens un peu de là… La Californie a longtemps été l’avant-garde, maintenant c’est Silicone Valley mais je m’éloigne de Frisco. Encore quelques mots où j’oublie parfois mon senti, c’est pas grave. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine, au revoir et à bientôt!!!

Bernard


lundi 20 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! À soir je suis battu. J’ai rien fait de la journée juste préparé mon chili con carne. Il est bon j’en ai mangé. Je sais pas quoi vous raconter, je suis vide, je suis déprimé. Pourtant ce matin j’ai fait ce que j’avais à faire, suis allé au supermarché acheter les ingrédients pour le chili, pourtant… J’accroche sur les gens qui sont négatifs avec moi, je pense au caissier. Je me serai pas baigner une fois cet été, pas sortis de la ville. Je crois que ma déprime je la dois au climatiseur. J’ai pas envie de sortir et de croiser des itinérants. Encore une fois j’aurai raté le festival de poésie de Saint-Venant… Si vous saviez comme je suis plus capable, dans le temps on me disait fait toi une routine et tiens-toi en à ça. J’y crois pas… Les amis anciennement d’Aylmer sont déménagé à Gatineau aujourd’hui. Je leurs souhaite que du bon. L’été est pas encore terminer… San Francisco parais que c’est cher, je verrai Paris aussi c’est pas donné, en voyage je ne sors pas la nuit et je suis pas maniaque de restaurant. La chaudrée de palourdes de Frisco semble extraordinaire… Je vais essayer de vous dire la douleur de mon senti ce sentiment de vide au sternum ça ne s’invente pas… Me semble qu’assis dans l’avion ça me calme, j’ai hâte de repartir, je sais pas quand, je sais pas où mais je partirai. Quelques jours ailleurs, ce matin quand je suis sortis je me suis dit je vais faire comme quand je suis en voyage, la lumière était belle. J’ai marché et pour revenir j’ai attendu l’autobus, il faisait beau… Ce soir j’ai décidé que je regardais pas les actualités, je suis assez déprimé comme ça. Encore un mois qui passe, demain c’est l’anniversaire de la super-maman on lui en souhaite un joyeux. Je continus quand même l’écriture, je m’accroche à ça… Je crois qu’il y a des gens qui sont encore en vacances, tant mieux pour eux, hier matin en attendant l’amie j’ai flané sur la terrasse d’un café marché Atwater, ç’étais bien j’avais encore une fois l’impression d’être en voyage. Ce soir chez moi il fait frais,  C’est une bonne chose, y’en a beaucoup. Je crois que retardé l’écriture de mon blog ça me fait mal, j’en ai besoin autant que de manger, ça me redresse, ça me replace. Je veux pas terminer mais j’ai quelques règles que j’essais de respecter va bien falloir que je cesse un jour si je veux écrire quelque chose de plus ambitieux… Je pense au spleen du poète, ça peut-être ça le monde des lettres. Longtemps j’aurai rêvé éveillé, l’idée c’est d’écrire malgré tout d’entretenir une sorte de vie littéraire, je sais vous ne donnez pas crédit à la machine mais moi j’y crois. Je suis trop vieux pour la presse, je m’en tiens à ces espèces de pensées. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 19 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café comme toujours la nuit le climatiseur s’arrête. C’est la nuit de dimanche à lundi. Hier j’ai regardé une émission voyage sur San Francisco, ça me semble une bonne destination. J’attends encore avant de me décider. Je crois que je me réveille quand le climatiseur s’arrête, au marché les étalages multicolore sont magnifique… J’ai pas pensé j’aurais dû acheter des tomates, si je me fie à ce qu’on voie au marché la récolte est bonne. C’était la journée de la fierté à Montréal je crois que cette nuit ils dansent dans le parc, des milliers de personnes… Ma fierté à moi c’est d’essayer de dé-stigmatiser la maladie mentale. Je pense au positif d’hier les gens qui me tiennent la porte, me disent merci et le chauffeur d’autobus qui me dis au revoir, c’est bien. Cette semaine ce sont des journées tranquilles. Me souviens de la matriarche qui m’envoyait ramasser des fraises et des pommes elle semblait pas savoir comment c’était pas payant et éreintant. L’auto-cueillette y’en a qui trouvent ça amusant, pas moi. La dernière fois que j’ai fait ça, cueillir des pommes on m’a renvoyé au bout de deux jours. J’ai eu ma leçon j’y retourne plus, je laisse ça aux étrangers. C’est un peu la preuve que travailleur agricole c’est pas pour moi. Souvenir d’un jeune garçon au verger avec un revolver à air comprimé, ça ressemble beaucoup à une vrai arme à feu. Au verger où on m’avait envoyé à Frelishburg y’avait une équipe de cueilleur français, je sais pas pourquoi ils faisaient pas les vendanges chez-eux? Je me souviens du propriétaire du bistro qui préparais ses plats en fonction des arrivages au marché. Il y allait très tôt en matinée pour les nouveautés. Le chef cuisinait tout ça, ils ont finis par se faire une excellente réputation, de la bonne cuisine. Moi je suis plus de ceux qui consomment, qui mangent. Quoi que j’aime bien me faire la cuisine, des plats simples avec des ingrédients acheté au supermarché. J’aime bien manger du saucisson, des chorizos même si c’est très salé, comme on dit « une fois n’est pas coutume ». Je sais pas vous mais moi quand je lis quand j’écris sur la bouffe ça me donne de l’appétit, j’ai faim… Cette nuit j’ai réussis à rester réveiller, je pense à l’amie… C’est frais dans le bachelor. Je vous ai pas dit que j’ai pas une grande surface pour cuisiner… C’est difficile pour moi de préparer des petits plats mais j’y arrive, le prochain je crois que ce seras un  « chili con carne » ma recette! J’irai à l’épicerie demain matin acheter tout ce qu’il faut je vais préparer et laisser mijoter. J’étais pas beaucoup dans mon senti cette nuit parfois c’est mieux comme ça, je m’arrache moins le cœur. Ça m’éloigne de ces sempiternelles mêmes thématiques, c’est plus convivial. Comme toujours terminer est difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé prendre un café au marché Atwater avec une charmante amie. Je l’attendais pas au bon café on a finis par se retrouver on a flâné un peu le long de la piste cyclable. Je suis arrivé trop tôt au rendez-vous et je suis peut-être partis trop tôt. J’ai eu chaud, on a discuté c’était bien. Je trouve ça quand même difficile d’être dans la foule, y’avait beaucoup de monde. Je vous raconte pas tout ce que je vie, je me censure… La climatisation fonctionne bien. Je me suis rappelé les années où je vivais dans la Petite-Bourgogne. Y’a des dames anglophones qui m’ont demandé de prendre leurs photos. Je l’ai fait j’espère qu’elle était bonne. Ça m’a rappelé ces années où je partais de chez moi et je marchais le long de la rue Notre-Dame jusque dans le vieux Montréal pour ensuite suivre le canal Lachine, j’y allais tôt le matin y’avait moins de monde. J’ai un peu parlé voyage avec l’amie, c’est au Brésil qu’on parle portugais en Argentine on parle espagnol. Je sais pas si ce serais une bonne idée de partir pour Buenos Aires, je vais réfléchir m’informer. Je regrette un peu de pas avoir appris d’autre langue. Je reviens à mon senti, y’a des femmes qui n’aiment pas qu’on les regardes, faudrait marcher la tête entre les jambes… En regardant le trottoir, celle-là elles sont souvent accompagnées d’un compagnon jaloux , lentement le mois d’août passe et moi je vieillis. Je pense à l’anniversaire de la super-maman et de ses deux marmots. Si je me souviens bien le tango c’est Argentin, en anglais ils disent « it takes two to tango » y’a aussi cet instrument le bandonéon différent de l’accordéon. On se rappelle d’Astor Piazzolla un grand bandonéoniste qui nous a fait vivre l’émotion musicale argentine. C’est toujours sinueux ce que je vous écris, je saute d’un propos à l’autre… Cette semaine c’est tranquille, j’ai juste un pic-nic vendredi j’espère qu’il feras beau. Le soleil plombe, dehors on cherche l’ombre, y’a des cyclistes et des joggers le long de la piste, d’autre se contentent de marcher. Parfois quand je reviens chez-moi après être sortis c’est comme si j’avais pas le droit de vivre, je sais ce sont les propos d’un pauvre malade… Les gens passent et sont à leurs affaires… L’amie avait une belle plume qu’elle a perdue à la suite de son accident cérébral vasculaire. Je pense jamais à ça que je pourrais tout perdre le petit peu de talent que j’ai. Y’a des gens très courageux… Me suis servis une boisson à l’orange italienne. J’essaye de terminer avec un certain bon sens, si l’amie me lis je la remercie de m’avoir tenue compagnie ce midi. Encore quelque mots, c’était un beau dimanche d’été à Montréal. Cosmopolite à souhait chacun y a pris ce qu’il voulait. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas terminé j’espère que vous serez là à la prochaine!!!
Bernard

samedi 18 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café j’ai dormis un peu. J’aime toujours l’odeur du café qui me rappelle le parfum des bistros de Paris. Ça deviens de plus en plus difficile de trouver des souvenirs. Je me rappelle d’une marche à la place d’Italie… Le climatiseur s’est arrêté tout seul… En France ils sont encore en vacance… En face de chez moi au parc Jos Montferrand ils ont installé un terrain de basket et des tables de ping-pong. Je remercie la lectrice privilégiée de Gatineau pour ses commentaires… De temps en temps un gars ivre passe en parlant tout seul. Hier j’ai vu l’ami passé, une longue barbe et il était tout calme il semblait  pas se sentir poursuivis… Je sais pas quoi vous dire, je vais essayer de lire le dernier roman de Michel Tremblay semble que ça parle de maladie mentale… Une infirmière m’a demandé pour participer à un groupe de discussion sur l’alcoolisme et la toxicomanie. Je l’ai référé à mon ami agent de programmation pour le dédommagement. Souvenir d’avoir découvert que j’étais assez fort pour entrer des poches de pommes de terre de cinquante livres, j’étais tout étonné sans parler de quand je fendais le bois à la hache. Tard l’automne quand je rentrais j’aimais bien faire une petite flambée dans le poêle à bois pour me réchauffer. Quand j’écoute tous les bruits chez moi je pense à la bande sonore des vieux films documentaires de l’Office National du Film. Voilà la nuit, je sais pas si demain l’amie veux toujours qu’on prenne un café au marché Atwater… C’est vivant la ville, ça se couche tard, viens de manger deux toasts au beurre d’arachide. Dans ma jeunesse je vivais dans une ville qui se souciais pas de la maladie et de la maladie mentale encore moins. Je pense à ces bungalows alignés le long de l’autoroute on était loin de l’hôpital celle du docteur Parent avait brûlé. À mon époque on soignait à Joliette où à Saint-Jérôme, Terrebonne avait perdus sa notoriété… Est venu un temps où Montréal m’a avalé. J’ai eu toute cette difficulté à dire la maladie mentale, c’est pas beau, ça se présente mal on préfère toujours la « noblesse » des maladies physiques… Des visites au centre d’emploi je suis passé aux visites des cliniques médicales pour ensuite visiter les hôpitaux et entrer dans le bal des maladies mentales… J’ai eu peur, j’ai eu très peur de ce que j’allais faire mais j’avais un sens moral assez fort c’est ce qui m’a sauvé mais malheureusement la schizophrénie c’est pas qu’une question de moralité… Je voulais tant me faire aimer, je me maltraitais, me prenais pour une poubelle. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, j’ai toujours cherché une place ma place… Heureusement aujourd’hui je me sent moins seul, je vous en ai déjà parlé. Encore une fois j’en suis rendus à la chute, les mots tombent et parfois j’ai un peu d’espoir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai l’âme en peine. Je cherche des souvenirs que je vous ai pas raconté. Y’avait ce qu’on appelait le centre civique à Terrebonne, ça n’existe plus c’est maintenant un parking pour le théâtre qui lui a pris la place du terrain de balle où le patriarche m’amenait voir le club junior de baseball. J’ai joué là moi aussi plutôt sur le banc mais j’encourageais mes coéquipiers qui avaient plus de talent. Ce sont des souvenirs qui ne vous diront rien. Le temps est couvert, le soleil va quand même se montré. J’ai écouté une magnifique chanson de Peter Gabriel https://www.youtube.com/watch?v=ZdxmSayxfPY  ça s’appelle Wallflower, je l’ai écouté en version acoustique. La photo qui illustre mon texte c’est le parc dans le vieux Montréal. Aujourd’hui j’ai mal je sais pas quoi faire… Je me rappelle des terrasses place Jacques-Cartier y’avait moins de touristes, j’y perdais mon temps en buvant une bière, je dis une mais c’était plusieurs. C’est pas ça du tout, c’est le passé je dois pas l’oublier tout en vivant le moment présent. Dans le moment c’est le week-end, j’aimerais savoir si y’a des gens qui pleurent à leurs travail. À l’époque je sais pas pourquoi on m’appelait le pur, c’était surtout les barmaids et les serveurs. Oui! Oui! Oui! Je suis triste c’est ma folie, la solitude et l’ennuis. J’arrive pas à trouver un autre thème. Je me vois lavant la voiture du patriarche et tondant le gazon, les copains étaient pas là je bâtissais des cabanes dans les arbres, la matriarche avait un poulailler, les poussins de Pâques qui avaient grandis. Parfois je prenais ma bicyclette et je me rendais jusqu’à la laiterie Raymond sur le boulevard Saint-Charles à Lachenaie. Je vais essayer de changer d’humeur d’être plus réjouissant, je suis plus un enfant. C’est difficile cet après-midi, parfois on partais en gang à bicyclette. Les amis avaient tous achetés des dix vitesses Peugeot mais pour moi le patriarche avait décidé qu’une bicyclette mauve Dumoulin serait d’appoint, c’était mon adolescence je voulais tellement être pareil et j’étais si différent. Je suis heureux d’être sortis de ces choses-là, je vie en adulte. Plus tard l’été on le passait dans le parc près de l’Île des Moulins, j’ai appris un peu tard que j’étais pas le seul jeune à faire ça. Je l’ai tant détesté cette adolescence… J’ai soixante-deux ans et parfois j’ai l’impression de pas en être sortis. Samedi après-midi, j’en fait pas assez que je me dis… Souvent pour sortir j’attendais la nuit je me rendais au repaire… Comme n’importe quel jeune bum c’était le pool room et les pins ball machine… Je vous raconte ça et ça me fait mal ma vie maintenant serait peut-être différente si j’avais été sérieux… Ce sont de vieilles histoires y’a rien a faire, j’écris je fait de mon mieux. Je construirai pas de châteaux en Espagne. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard