mercredi 21 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petit matin, j’ai rêvé que j’étais avec mon copain et une gang de gars, là-dedans y’avait un gros bonhomme qui faisait la cuisine, il grillait de la viande pour lui seul. Moi je cherchais une poêle pour un énorme morceau de foi après lequel y’avait une attache en plastique que j’ai enlevé. Sur la table y’avait des petits pains et de la laitue… et tout d’un coup je me suis réveillé. C’est mon senti endormis du matin, plus tard je vais à l’institut pour des photos… Je suis très occupé au mois de mars, lentement je me réveille… Me suis rasé, ai pris une douche des matins comme ça me font toujours pensés aux voyages. Je pense à la plaza Mayor de Madrid et à la statue de Philippe III. J’y étais l’été passé… Beaucoup aimé me perdre dans Madrid… Mon parfum c’est le Burberry Brit Rhythm, il sent très bon. J’ai ouvert la radio, ce sont les actualités, ça m’intéresse pas… Je pense plus à l’aéroport à comment j’aimerais partir, attendre pour un départ. La neige fond, y’a des gens qui devront prendre garde aux inondations… C’est le matin très tôt, je suis pas très inspiré. Je me suis recouché, maintenant c’est le vrai matin il fait clair. J’ai dormis une couple d’heure… L’angoisse est partie, hier j’ai finalement retrouvé le texte que je cherchais dans mon ordi. J’étais content. Je veux terminer ce texte, c’est pas fort. Je vais me préparer un café, je veux écrire trop vite j’y arrive pas. Je vais peut-être le terminer plus tard ce texte… J’entends pas mon senti, il me dis rien, rien que des balivernes des histoires sans nom comme disait l’autre je me sent tous chose y’a pas de raison… J’attends un coup de téléphone du médecin, où de l’infirmière, ils ajustent ma médication pour la tension. Je veux finir d’écrire celui-là avant de sortir, je vais y arriver mais quand je suis trop pressé ça donne rien de bon… Ce sont des urgences que je me donne, j’attends pas c’est pas le corridor de l’hosto… J’avais complètement oublié l’avoir mis de côté ce texte… J’écoute ce que ça me dis, j’y vais, j’y vais pas, je crois avoir le temps encore pour quelques mots. J’écris comme si c’était une sorte de fuite, pourtant je devrais être plus calme plus posé mon senti me fait pas mal. Ce matin je vous illustre ça avec la statue de Philippe III . C’est rare que j’écris avant d’avoir une activité, souvent j’attends et je tourne en rond avant de partir. J’arrive toujours un peu trop d’avance et je tue le temps comme je peux… Ce seras pas le texte du siècle, je suis pas assaillis par mon senti… Au moins je sens bon, mais y’a pas de parfum pour les photos, on est pas rendus là. Je termine sur ces niaiseries en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore je m’y ferai jamais. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

mardi 20 février 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Il fait doux, il pleut, on pense déjà à la cabane à sucre, du sirop d’érable… Ce soir c’est tranquille, mon senti est en paix… Parfois c’est con ce que j’écris. Je devrais me censurer. Aujourd’hui j’ai lu le recueil Spirou, vous direz au petit gars qu’il s’en vient. La lecture des bandes dessinées me détend. Une chronique par jour ça me demande beaucoup, je souhaite la bienvenu aux nouveaux, nouvelles, lecteurs, lectrices… Je sais pas trop quoi vous raconter on dirais que j’ai fait le tour de mon jardin… J’ai mis deux jours à chercher un texte dans l’ordi, je l’ai finalement trouvé comme si le fait de parler à une amie m’avait détendu assez pour chercher au bon endroit. Ce soir la paranoïa est absente, c’est bien… Je pense encore à l’Europe, à la France, l’agent de programmation à pas tout jeté par-dessus bord, il attend une réponse pour la communication qu’on voudrais faire, si c’est positif il essairais de m’envoyer là-bas. Je me croise les doigts. Hier, j’ai envoyé les documents pour mon rapport d’impôt à mon lecteur de Deux-Montagnes, tout semble O.K. Au mois de mars je vais être occupé, j’irai dans quatre bibliothèques vivantes où je suis un livre. Je commence la rédaction d’une pièce de théâtre, et je participe à une lecture offerte par l’association des libraires indépendants. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je cherche comment écrire de la poésie, parfois elle est obscure plus obscure que tout ce que je peux écrire quand j’essaye de mettre des mots sur ce que je ressent dans le moment présent. Y’a toujours tout ce babillage, ces mots qui ne sont pas essentiels qui demandent de prendre le temps pour les choisir… J’aimerais vous dire, j’aimerais vous dire afin de briser le silence des malaises provenant de l’enfance… S’agit pas d’une analyse, je laisse là la psyché. Demain je me rends à l’institut pour une séance photo. Vous avez peut-être besoin d’un fil conducteur dans la lecture de ce que j’écris, j’arrive pas à raconter linéairement, vous développer ça comme une belle histoire un beau conte, c’est à l’intérieur de moi que ça se passe ce sont des remous comme dans une rivière dangereuse au printemps. Parfois j’arrête et je cherche, souvent ce sont des souvenirs que j’ai déjà écrit… Je suis à court d’invention. Je pense aux grands philosophes et poètes grecs. Je les ai lu mais j’ai rien retenus. C’est pas brillant tout ça, la nuit m’ennuie, j’écris, je survie… J’essais aussi de vous toucher je sais pas si j’y parviens, l’émotion manque parfois… Je recommence toujours, la roue tourne comme la meule du moulin elle broie mon senti pour en faire une farine du terroir, une farine qui sans levain ne sert à rien… Voilà j’en suis au pain, et au fournil mais rien ne lève. Je termine donc et j’attendrai la levée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà pour moi c’est la chute. À la prochaine j’espère!!!


Bernard

lundi 19 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La soirée est bien commencée, ça coupe la routine d’écrire toujours à la même heure… Cet après-midi j’ai regardé une émission qui passait au rayon x l’aéroport de Francfort, c’était très intéressant, ils expliquaient l’atterrissage d’un énorme avion et j’ai beaucoup aimé les experts qui gèrent les foules, ça me donne le goût de prendre l’avion, de vivre ces moments d’attente avant le départ… Plus je vous écris moins j’ai de secrets pour vous. Avec l’écriture en ligne on a pas la distance que permet le livre, je suis tout près de vous, vous pouvez me questionner tout de suite… Parais que Facebook est de moins en moins populaire chez les jeunes. Il me semble que le blog reste toujours une belle plateforme pour qui veut écrire… Je sais la légitimité est pas là, pour beaucoup ça a pas autant de valeur que l’imprimé, d’autre vont dire ce ne sont que des mots pourtant… Écrire c’est pas une mode faut savoir, je disais à un copain qu’en écriture on pouvait pas se permettre d’être juste pas pire, qu’il faut travailler et je dirais s’investir dans ce qu’on écrit. Je pense à ces courriels que je recevais, des cours sur comment écrire et comment faire pour être édité, j’y crois pas… Cent fois sur le métier remet ton ouvrage ça j’y crois beaucoup, c’est pour ça que j’écris beaucoup, à tous les blogs j’essais de m’affiner, mes textes j’aimerais bien qu’ils soient comme un bon vieux fromage… Je sais je suis n’importe qui, je devrais pas donner de conseil. J’aime pas beaucoup l’écriture uniforme lu partout. Comment vous dire ma difficulté à faire de belles images, de belles métaphores, ce qui est facile pour moi ce sont les lapsus, prendre un mot pour un autre, je me souviens d’avoir lu ornière en voulant dire une sorte de buisson quand ce sont les traces que laissent une voiture sur le chemin. Ça ressemble peut-être à un laïus ce que je vous écris là, mais je suis aussi fort sur le pléonasme… Je me répète à écrire les choses dans le même sens. La semaine prochaine je commence l’écriture en groupe d’un texte inspiré d’un de nos grand auteur décédé récemment, je sais pas si je vais être capable de le faire, c’est un défi… Si ça marche pas j’abandonnerai tout simplement. J’ai quand même hâte de commencer… Voilà je viens de nettoyer mes lunettes avec le souvenir de Johnny le guitariste qui nettoie les miennes, il était assis au bar il voulait me faire comprendre que je voyais pas clair… Une anecdote, ça reviens souvent dans les mêmes lieux mes histoires, ce soir j’avais presque réussis à pas mentionner mes vieilles habitudes. J’y vais pour finir sans trop me poser de questions, en pensant à ce sympathique prof de CÉGEP. Je pense qu’il a fait une bonne job avec moi. Je suis content de l’avoir rencontré. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 18 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Votre insomniaque de service est encore devant son écran. Je croyais être tôt le matin mais c’est encore la nuit… Ce matin je vais à une réunion de mon groupe d’entraide, ceux que je vois là sont des gens qui ont souffert, aujourd’hui c’est une réunion administrative je crois pas y dire grand-chose… Je vais attendre la semaine prochaine pour acheter le Lonely Planet de la Thaïlande… Hier j’ai écouté l’émission entre le Lot et la Dordogne des Racines et des ailes https://www.youtube.com/watch?v=1sjyCJfXEgk c’était magnifique ça me donne l’envie de retourner en France. Je regardais ça et je me disais j’aime beaucoup les français. En tout cas de la façon que les montre cette émission. Les beaux paysages de même que les villages et bâtiments historiques, les supers artisans du terroir et les places du marché magnifiques. Je sais bien qu’ils embellissent les choses mais ça me donne quand même le désir d’y retourner. Pour l’instant c’est pas ma destination privilégiée, j’irais plus vers l’Asie… C’est pas avant l’automne prochain, ça donne le temps de se préparer. Cette fois ci je partirais pas seul, je sais que vous me le souhaitez ce voyage, faites une petite prière… La matriarche et moi on regarde pas mal les mêmes émissions, des voyages et des pays à faire rêver… Je veux aller voir ailleurs si j’y suis, du nom d’une célèbre émission de radio française, c’est plus la bas si j’y suis https://la-bas.org/ je l’ai écouté longtemps celle-là, sur ma machine. Maintenant j’écoute la radio des copains http://www.antenne.qc.ca/  l’émission Folie Douce qui traite et essais de démystifier la maladie mentale. Je sais que c’est pas écris dans mon front la schizophrénie, mais souvent les gens me regardent d’un drôle d’œil. Je reviens à ceux qui appellent les médicaments des peanuts c’est un grand manque de respect… Ce sont des espèces d’orthodoxe de la maladie, ceux que j’appellerai péjorativement des guéris… Quand on sait qu’il n’y a pas de guérison mais juste du rétablissement… Je sais pas pourquoi je pense aux centres de dégrisements, j’y suis jamais allé avant même d’arrêter je savais pas que ça existais… Combien y’en a qui vont se perdre dans la nuit, se retrouver sans un sous, sans un endroit pour dormir, ils vont tout boire puisque de toute façon y’a plus assez d’argent pour louer une chambre d’hôtel. Bientôt trois heure et on va marcher, marcher dans le quartier gay et peut-être se prostituer pour avoir un endroit au chaud. Je sais pas pourquoi cette nuit j’en viens encore à ça, les voitures passent et me font peur… Je suis bien chez moi, y’a pas de last call pour terminer. Je prends mon temps. J’aime les nuits calmes où j’ai pas besoin d’appeler le neuf un un, l’appartement remplis avec deux policiers et deux ambulanciers et moi non-violent. Cette nuit je termine comme ça, je vous laisse avec mes derniers mots. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Mal à la fesse, souvenirs d’injections d’antipsychotique retard, toutes les trois semaines… C’était ça où la folie, la maladie mentale a fini par s’atténuer… J’ai de la difficulté quand on fait l’amalgame maladie mentale et tueur comment vous dire cette douleur maladive, ce besoin de soins… Parfois on me laissait retourner chez moi sans atténuation de la maladie, j’avais mal mais mal à en pleurer, douleur morale mêler avec l’excès de consommation, le désir d’en finir… C’était y’a longtemps déjà ça m’a gâché la vie, la schizophrénie. Je vivais toujours avec des retours à l’urgence de l’hôpital, parfois on me gardait dans les corridors de l’hôpital d’autre fois on me renvoyait avec un rendez-vous pour le lendemain à l’urgence psychiatrique. Je me suis perdus là-dedans, je savais plus ce que je faisais là mais j’avais toujours mes angoisses paranoïaque… Je rencontrais le psychiatre qui à part les médicaments semblait bien impuissant à m’aider dans mon rétablissement. Haldol, Lagarctil, Piportil, Ativan, Kémadrin voilà avec quoi on me soignait ça faisait aussi mal que la maladie. Je devrais pas vous dire ça, j’en révèle trop… Mais je préfère vous écrire qu’appeler le neuf un un et prendre l’ambulance pour l’hôpital. Maintenant mon mal il est pas vraiment urgent… Je peux pas expliquer comment ça s’est passé la dernière fois qu’on m’a hospitalisé, un vieux psychiatre m’a parlé en me disant je crois que le monde de l’hôpital était artificiel, que personne ne vivait là je crois, étrangement mes psychoses ont cessé… J’avais aussi essayé de me pendre dans ma chambre, on m’a mis sous observation la nuit avec des caméras. Je vous raconte ça c’est loin derrière, je jurais à n’en plus finir… Cet après-midi je veux pas y aller, ça fait moins mal et je vois pas ce que pourrais faire des étrangers. On ne garde plus les fous, ils sont tous libre et peuvent refuser les soins moi je les ai accepté je savais que j’en avais besoin. J’avais quand même peur dans l’aile psychiatrique… Des jours et des jours à faire l’aller-retour, c’était la comorbidité cette façon de se tuer à consommer mais un jour j’ai tout cessé, je suis devenus un peu plus équilibré. Je vie un peu plus en paix, l’hôpital maintenant je peux m’en passer, j’espère que je ferai pas de rechute, je suis moins malheureux. C’est pas de la romance c’est vrai autant que peux l’être une hallucination. Des heures et des heures à attendre la nuit à l’urgence souhaitez moi que ça n’arrive plus, j’ai longtemps été en pleurs, d’autre fois je ne parlais plus muet j’attendais… Je croyais qu’on pouvait voir ma schizophrénie en me regardant… La dernière chose que je me rappelle avoir raconté à un psychiatre c’est « Moi j’écoute plus la station de radio CHOM c’est fait pour les chômeurs! » Voilà! C’est mon senti pour aujourd’hui. Je termine là-dessus en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! J’ y ai mis tout mon espoir, à la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit et je suis debout. Je remercie les lectrices pour les commentaires. Beaucoup de temps encore avant de vraiment croire à ce départ… On a lancé l’idée je sais pas où elle va tomber. Ce soir il fait chaud chez moi, je pense à l’ami avec qui je dois partir, si ça se fait ça risque d’être sympathique… Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a conseillé d’acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande, je vais attendre encore un peu… J’ai quand même hâte de me retrouver à l’aéroport et d’attendre l’avion. Les avions j’aime ça je trouve que c’est un beau mode de transport, l’aéroport aussi les arrivés et les départs. De longues heure de vol pour la Thaïlande des escales dans différents aéroports, c’est toujours possible d’aller faire un tour à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau avant de partir, juste pour sentir l’émotion des départs. Un petit message pour mon lecteur de Deux-Montagnes je marche toujours même si c’est difficile ça semble pas vouloir se rétablir mais je lâche pas. Dans le moment y’a un parfum d’encens pourtant je suis pas encore au temple… Dimanche, j’ai jamais travaillé le dimanche, c’était toujours une longue journée, souvent on ne pouvait pas boire, la brasserie étais fermée on savait pas quoi faire parfois on allait au cinéma,où on regardais à la télé la reprise du film biographique sur le clarinettiste Benny Goodman ça se terminais toujours par son mariage, comme si après y’avait plus rien. Cette nuit je sais pas où vous amener, un peu de neige est tombé, un temps y’avait ces dimanche tout de mélancolie, d’ennuis de je ne sais quoi, il a fallu que je vive un peu avant de me rétablir. Je rêvais d’un autre temps, d’une autre époque de ma vie. J’avais l’affect dérangé, ma concubine m’avait mis à la porte j’arrivais pas à m’en détacher, ça faisait mal pourtant c’était pas de l’amour ce niaisage à la porte de chez elle. Ce sont des souvenirs douloureux, je recommencerais pas ça… Ça fait plus de trente ans tout ça, j’étais pas Don Juan… Je suis un peu étourdis par tout ce temps qui est passé, maintenant je suis seul dans ma tanière et j’apprécie. Toujours le parfum qui me rappelle différents voyages que j’ai fait, les chambres d’hôtels… Pourtant cette nuit je suis chez moi, j’ai un coup de blues… Je crois être un homme transformé, j’ai le senti désaffecté, je pourrais quasiment dire désinfecté. Je pense aux chambres de bonnes de Paris c’est surement très difficile d’y vivre… Je sais pas vers quoi vous amener pour terminer, souvent quand on se promène sur les grandes rues on croise des femmes au parfum sublime, c’est à faire rêver… Ici l’hiver on a pas le temps de s’arrêter pour respirer ces parfums. C’est le petit matin j’essais de terminer, quelques mots pour dire que j’apprécie votre lecture. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Malheureusement le sens olfactif y est pas. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 17 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, ce matin je suis allé marcher dans le village, en tout j’ai marché une heure sans arrêt. C’est pas beaucoup mais j’essais de m’y remettre… Ça me fait mal de marcher maintenant, je sais pas ce que j’ai, si c’est mon âge? Je veux pas arrêter… J’ai peur d’être très malade, j’en ai parlé au médecin il a rien dis sauf examiner ma tension… Ce soir je suis incapable pourtant il me semble que j’ai fait de mon mieux… Je trouve l’hiver long, cet après-midi j’ai pas dormis. J’essais de vous écrire comme toujours à partir de mon senti, c’est toujours des tentatives… Pour souper j’ai mangé des hot-dogs à la saucisse tofu. J’essaye de manger mieux voilà encore une autre tentative… Je commande pas de film à la télé, j’économise pour un futur voyage, si je suis pas mort d’ici-là. Ce soir j’ai beau avoir la volonté de vous écrire j’y arrive pas… Lentement la nuit arrive et j’ai peur de la maladie… Le patriarche a vécu quinze ans après sa retraite si je suis chanceux ce seras ça pour moi aussi, c’est angoissant… Mes souvenirs je les ai tous écris, j’en fabrique quelque un aux enfants en leurs donnant des bandes dessinées. J’ai toujours trouvé ça réconfortant dans mon enfance ces énormes recueils Mickey qui venait de chez Emmaüs. Je sais l’imprimé c’est d’un autre âge quand même c’est du bel ouvrage. C’est un peu un héritage que je veux laisser, comment étais le monde avant l’internet, les réseaux sociaux, mon bôf parlait de choses surannées, je crois qu’il faut que ça passe par là avant de devenir vintage. Je sais pas ce que je cherche à lire des bandes dessinées, je parle pas de roman graphique j’y crois pas. J’ai pas de muse plus que d’égérie, je vous écris ça seul sans accompagnement de toute façon ça donnerais que des prises de becs… Je trouve l’hiver lourd dans le goulag occidental en face du garage de la société des transports de Montréal. Le samedi soir à toujours été plus tranquille, les gars s’occupaient avec la famille de leurs fiancées, quelques un juraient à leurs douces de ne plus jamais boire pour recommencer tout de suite la semaine suivante. J’aurai pas construit grand-chose sauf ces quelques mots que j’oserai pas appeler œuvre. Après le jeune fou je serai devenu le vieux fou de qui les plus jeunes vont se payer la gueule. J’aurai tout raté mais j’ai quand même pas jouer à ça, le gars straight. Parfois j’écris trop vite, je veux pas terminer, je prends plaisir à cette prose. Je pense aux sorties que je faisais je voyais pas l’heure de rentrer. C’est y’a longtemps déjà maintenant je veille chez moi. C’est pas une manie c’est la schizophrénie qui me tiens à terre avec les « hallucinations ». Voilà pour les explications. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! L’espoir est quand même bienvenu. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard