samedi 30 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis un peu. Toujours souvenirs de ces angoisses que je passais dans la fenêtre du salon quand vous tardiez à revenir d’une sortie. J’avais peur d’être abandonné. C’était long et douloureux, j’avais rien d’autre a faire qu’attendre et guetter les automobiles qui passaient. Je sais pas ce que j’aurais fait si vous nous aviez abandonné, j’étais vraiment désemparé, chaque voitures qui passe devant chez moi me rappelle cet état anxieux, j’étais déjà malade… Quand finalement vous arriviez, j’étais même pas soulagé, j’allais vite me coucher de peur de me faire gronder parce que j’étais resté debout. J’avais l’affect déglingué un grand besoin d’être rassuré. Ça n’arrivais pas. Le lendemain matin j’étais heureux de voir que vous étiez là en un morceau. Je peux dire que je veillais sur mes frères et sœurs. Je crois que c’est là que j’ai découvert être incapable de nommer ce que je vivais émotivement, d’avoir les bonnes émotions à la bonne place. C’est mon senti de l’époque, je me sentais tellement seul… Je vous raconterai pas cette difficulté que j’ai eu à quitter la maison paternelle, j’avais peur je voulais pas partir… Je suis devenu ce qu’on appelle un itinérant. Je couchais sur le sofa de qui voulais bien m’accueillir. L’angoisse, l’anxiété c’est d’une lourdeur on arrive pas à s’en défaire sans parler de la maladie avec laquelle on est obligé de vivre et qui littéralement nous paralyse. Cette nuit les voitures passent et j’attends plus personne. Je suis vieux et je reste chez moi… Je suis toujours à me demander comment je fais maintenant… Je prie, je prie je crois pas que pour moi il y ais d’autre façon. Viens de manger un muffin, et je me suis préparé un café. Je suis heureux c’est toujours des nuits tranquilles dans l’édifice. Les gens semblent avoir compris qu’on a pas besoin d’entendre de la musique à haut-volume.  Je cherche les sentiments que j’avais à coucher sur le sofa des copains, à comment parfois j’écoutais de la musique sur le walkman pour éviter d’entendre les sarcasmes d’une co-locataire, moi j’étais pas locataire je payais rien. Ça longtemps été comme ça, je déménageais au six mois, de logement à sofa, ça été long avant que je comprenne… Je souhaite cette dérive là à personne, j’aurais peut-être pu apprendre si j’étais resté à l’école. Toujours le souvenir du patriarche qui me donne quelques dollars pour aller à la brasserie. Je pense au barbu à l’âge qu’il aurais maintenant, il est probablement décédé… À un moment je me suis calmé, les parents partaient camper avec leurs roulottes et j’avais la maison pour moi seul quand même l’angoisse est revenue seule… Tout à coup cette nuit y’a un parfum de viande grillée portugaise ça sent bon… Moi quand je pars y’a personne qui m’attends. Je vous ai tracé le portrait d’une époque de ma vie. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Très belle journée, je suis désolé de voir que vous n’avez pas commenter mes derniers blog. Je me cherche un propos, je lis présentement des bandes dessinées, toujours ulcéré par la confusion entre dessins animés et bandes dessinées, les deux sont parent disont que un peux servir de story board à l’autre. Je pense aux Avengers des marvels comics qu’on peux maintenant voir au cinéma… J’ai vu les Avengers dans l’avion à mon retour de Madrid, c’est un bon film très distrayant avec des images exceptionnelles. J’aurais aimé voir ces films dans mon enfance mais la technologie ne le permettait pas. Je prends mon temps pour vous écrire, je veux pas vous décevoir… Cet après-midi je suis allé discuter dans le parc avec l’ami, au soleil il faisait bon mais à l’ombre c’était frais… Un écrivain qui trouve pas son propos ça vaut pas grand-chose… Parlant bande dessinée je pense à l’exposition Gotlib au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme que j’ai vu y’a trois ans, c’était magnifique toutes les planches et le travail de l’artiste, c’était drôle et ça donnait à penser… Je pense aussi à Charlie-Hebdo à l’attentat de grands artistes qui sont mort pour la libre expression. Présentement je lis quelques choses de très léger un recueil du magazine Spirou, ça me détend. J’avais une très belle collection des magazines Pilotes et de Charlie-Mensuel, comme un idiot je l’ai vendu pour des peanuts, j’aimerais bien relire ça… Tout ça, cet amour de la bande dessinée ça a commencé comme chez plusieurs enfants par les albums de Tintin, j’aimais bien celle en couleurs des journaux de fin de semaine, je peux aussi vous parler de Pif-Gadget, comme vous voyez y’en a pas manqué beaucoup de Vaillant au journal de Mickey… Les intellos disaient que c’était pas de la vrai lecture, mais moi ça m’a donné le gout de la lecture, des œuvres classiques sans pour autant abandonner mes comics. Quoi vous dire de cet « amour », ça aussi ouvert un intérêt pour l’art, je sais ça sonne iconoclaste, mais à regarder des plans d’images on en vient à s’intéresser à la peinture, on s’y essaye même si on est pas très bon. Ça développe aussi de l’intérêt pour les graffitis murals, on y trouve une certaine beauté.  J’ai vendu plusieurs livres avant de me rétablir, maintenant chez moi y’a de grandes bibliothèques. Je n’en vends plus de livres parfois je relis un ou l’autre. Les recueils c’est pour les petits gars les fils de ma nièce, c’est une façon de les intéresser à l’art, moi si j’avais pas eu ça je serais pas là à vous écrire. Je suis ému tout à coup à vous écrire ça, c’étais pas une manière tellement bête de survivre… Soixante et un ans et j’ai pas encore finis de lire, au travers de la maladie ça m’a permis de voyager aujourd’hui. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dehors dans le parc y’a un type qui gueule tout seul. Il est deux heure du matin. À l’époque ça m’aurais tellement stressé j’aurais pris ça pour une voix. Écrire c’est toujours une tentative on sait jamais si on vas y arriver. J’ai terminé la lecture du bourreau de Gaudi, ça s’avère un bon roman policier. Je crois que je vous en ai parlé précédemment, ai commencé la lecture d’un recueil Spirou c’est vraiment la détente, les dessins sont magnifiques. Samedi matin, je vais me préparer un café… Le senti est pas mal endormis, toujours en tête cette policière qui met ses gants en entrant chez moi. Si j’avais pas été calme elle m’aurais sortis par la force. Je médite sur ce que je vais vous écrire, une sorte de yoga intellectuel, souvenir du patriarche qui faisait des exercices le matin… Me souviens de ce moment d’égarement où j’ai cassé ma guitare et ma télé, c’était y’a longtemps, je savais plus comment m’exprimer, un moment de colère, j’étais désemparé… C’était le moment où je devais quitter la maison paternelle, j’avais peur, j’avais tellement peur, sans argent, sans boulot… Je devais sortir le nez de mes lectures et aller affronter le vrai monde. Je vie au même endroit depuis maintenant plus de vingt ans, le goulag occidental comme j’ai rebaptisé mon quartier, me va bien. J’ai mûri, je connais mon environnement, je crois qu’il n’y a plus de complot contre moi du moins je l’espère je touche du bois. Je pense à la neige et au verglas bientôt… Le gars à la taverne qui dis que je suis pas intégré, j’ai toujours détesté ce mot. Je pense qu’il m’offrais de faire partie d’une bande de petit criminel. Y’en étais pas question, j’étais assez dans la merde comme ça, j’avais déjà ma gang. À un moment j’avais plus d’argent pour me loger et me nourrir, le chèque de sécurité du revenus juste assez gros pour vivre chez ses parents, mais j’avais quitté le « nid » familial. Je reviens encore avec cette « saloperie » de schizophrénie comment les petits boulot ne me permettent pas d’espérer grand-chose.  Toute cette pression pour que « j’intègre » ce mot que je déteste tant, le marché du travail, c’est fou ce qu’il faut faire pour s’acheter du papier cul. J’ai hâte de repartir en voyage, j’en ai discuté avec un copain peut-être qu’on partirais ensemble, il prend sa retraite au printemps.  Voilà les yeux me ferment tout seul, j’ai encore sommeil, je vais essayer de terminer ça avant d’aller dormir. Tout à coup j’ai le thème musical de Twin Peaks la série de David Lynch dans la tête, c’est ce qu’on appelle une série culte. Je viens de manger deux toasts au creton  https://www.youtube.com/watch?v=i7d0Lm_31BE Y’a quelques années j’ai regardé cette série en rafale. Bien après sa première diffusion. Lentement je termine, j’espère que votre lecture vous à plut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 29 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis épuisé… Quelques heures pour écrire mon senti. Parfois je crois que j’écris dans le vide… C’est moi qui est vide… Quoi dire? C’est le week-end qui commence, il est encore temps de se rendre au chalet. Non! J’en ai pas de chalet c’est vous qui y allez… Moi je reste dans le goulag occidental, j’irai peut être marcher dans le quartier… Je pense à ce gars dans les escaliers du dollarama qui a laissé tomber une seringue, je lui ai dit de la ramasser, le centre-sud c’est beaucoup ça un repère de toxicomanes, les ressources qui leurs viennent en aide sont en majorité là… Je dis leurs mais je pourrais dire nous, y’a quelques années que j’ai arrêté de consommer. J’arrête ça la, étrangement à Barcelone j’ai pas croisé de toxicomanes sur la rue. Quelques mendiants pieds nus à Madrid vite repoussés par un policier…Quoi dire des rêves brisés, ces désirs qu’on avait quand on était jeune, ils se sont tous échoués sur un trottoir, un banc de parc à regarder passé les riches et les privilégiés. Vous voyez je suis toujours dans la même problématique, quand je passe les douanes on me fouille sommairement, j’ai rien à cacher… Dehors y’a un gars qui crie, ce matin j’ai fait les courses, le gars il a les mains épaisses de quelqu’un qui a trop cogné, blessé un peu partout… Aujourd’hui comme à toutes les fins du mois la police va être occupé… Je pense à ces pushers qui vendent du Fentanyl, la mort… Je me souviens, je me faisait payer cash, j’allais m’acheter de quoi faire un sandwich, je rentrais à la maison je mangeais, prenais une douche me changeais et partais sur la galère. Je rencontrais jamais personne, tout ce que j’arrivais à faire c’est me saouler parfois j’en avais assez de boire seul, je payais la bière à un compagnon de boisson. Y’a pas de poésie là-dedans, pas plus que de rentrer dans un bar désaffecté par la porte d’en arrière, de boire et de sniffer dans la crasse. Je vous raconte ça et je pense à Charles Bukowsky et ses contes de la folie ordinaire. Ma folie étais pas ordinaire elle était psychotique, parfois je me demande comment je faisais… J’étais naïf et sans desseins, encore aujourd’hui je suis étonné d’être en vie. Jamais à ma place, toujours à écouter les gens m’insulter, je disais pas un mot et continuais à me saouler. Y’a longtemps déjà, les bars étaient remplis de monde qui se tiraillaient, se poussaient, y’avait foutrement rien à faire là mais j’étais prisonnier de la bouteille. Laissez-moi vous dire que maintenant j’aime bien être chez moi, je me rétablis et j’ai laissé tomber les faux-amis… Voilà! Faut comprendre aussi qu’il y a autant de variante de toxicomane alcoolique qu’il y a de personnes. J’oublierai jamais cette époque là, parfois je vois des gens dire qu’ils avaient un problème avec l’alcool mais qui boivent encore! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! L’argent a été déposée. Je suis certain qu’ils y en a qui ont attendus minuit dans un bar où y’a une machine à billet… C’était désolant de regarder les gens discuter autour de cette machine du jeu de scrabble. J’étais seul j’étais donc seul, je rêvais à la barmaid, j’aurais pu lui parler seulement quelques mois avant que le bar ferme. J’ai raté l’occasion une fille s’était présentée à moi en disant qu’elle était sa coloc… C’est pas clair, dans le bar y’avait qu’une machine à scrabble… Pour le staff la plupart avait l’affect affecté, moi je réussissais jamais à discuter avec quelqu’un… J’ai compris des choses quand une barmaid m’a dit que c’était pas un endroit pour discuter. Bon cette nuit je vais essayer de changer de propos. Je sais pas comment je vais faire… C’est assez malheureux mes histoires sont toutes celles de l’échec, je réussis par contre ma sobriété, je réussis aussi à écrire… Il est je crois trop tard pour me trouver une compagne, soixante et un an c’est plus très jeune pour veiller la tête dans les speakers. Hier soir j’ai terminé un roman qui se passe à Barcelone, les noms de rue évoquais quelques choses depuis mon séjour. Je suis pas resté assez longtemps y’a plein de choses que j’ai pas vue c’est malheureux quand même j’ai apprécié mon séjour, Le bourreau de Gaudi ça s’intitule le roman policier, c’est long à démarrer mais quand ça démarre on tourne les pages et ont veux plus s’arrêter. Mon goulag occidental est bien fade à côté de la ville du célèbre architecte, dans le roman on exproprie pour les olympiques ici en vrai on l’a fait pour le stade et si je me souviens bien pour l’édifice de Radio-Canada qu’on veux déjà reconvertir, y’a un projet immobilier important autour du nouvel édifice. Je me suis perdus dans Word, ça m’a coupé toute mon « inspiration ». Je trouve pas quoi vous écrire, mais oui on est avancé dans la nuit. Je vous illustre ça avec une sculpture qui est pas loin du musée Picasso, je sais pas elle est de qui, peut-être de lui. Je délire, je délire, aujourd’hui je vais au marché… Mes pensées sont loin de la littérature cette nuit, encore faut-il que ça en soit… Je sais pas si on peut nommer ça de cette façon parais que ceux qui se servent de l’internet c’est des abrutis, à ce compte-là y’en a des milliards… Je suis réveillé, je pense aux avions, à Bombardier, à Delta, Bombardier à l’époque ça s’appelait Canadair et c’était souvent dans la controverse… Le C-Series c’est certainement le meilleur avion. Hier j’ai écouté la radio, y’avait pas vraiment de propos édifiant… Je suis pas là pour vous faire une revue de presse mais comme toujours vous parler de mon senti… Je dirai pas grand-chose j’ai presque terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque’là!!! Heureusement j’ai pas la larme à l’œil. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 28 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il y a de petites cloches qui me sonnent dans la tête… J’ai presque terminé de lire un énorme roman policier. La chaleur est partie mais il fait quand même très beau… Je me prépare un café. Je veux rester éveillé… Demain c’est la paye rien pour s’énerver. Après-midi qui annonce l’automne… Je suis pas triste c’est toujours une tentative de vous traduire mon senti en mots… Souvenir du niaisage à la porte d’un copain, j’attendais qu’il m’ouvre, il était pas là, je voulais consommer j’avais pas un rond, ce que j’étais con et désagréable, ça va mieux j’ai changé tout ça. Je cherche quoi vous raconter, ce midi j’ai fait un peu de ménage… Les grands écrivains traitent des choses intérieures, de l’âme… Jeudi, ils livrent la bière à la brasserie d’à côté. Je pense au sympathique ami représentant… J’ai perdu la façon de parler alcoolique, me souviens que j’étais gêné et sensible pour les autres à les entendre dire des vérités maintenant ça me préoccupe plus, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent j’ai pas à me sentir mal pour eux. Toujours l’impression  quand même qu’on se paye ma gueule, si c’était vrai qu’est-ce que ça ferait? Pas grand-chose je suis pas si important que ça… Me souviens du Cheval Blanc la taverne vintage toujours pleine de monde. Le camion de livraison est partis… Demain c’est aussi la fête des pizzerias après un mois à manger du Kraft Dinner et de la soupe aux nouilles. J’aime à croire que je vaux plus que ça, que je peux acheter ma bouffe… La thématique c’est souvent la même à la fin du mois. Je sais plus où aller pour renouveler mon stock d’idée, les histoires d’alcoolique et de coké c’est toujours les mêmes, la dèche… Si je voulais déprimer j’aurais qu’à prendre de la bière, je le ferai pas pour aujourd’hui… J’arrive pas, j’arrive pas à parler d’autre chose que ne pas boire pour moi c’est important je veux pas mourir, les autres buveurs savent où sont leurs limites moi j’en ai pas je bois pas… Je vous parle pas de ce faux sentiment de richesse après avoir pawné une radio, une guitare, des bijoux, un rasoir à l’époque c’était à peine dix dollars et je me sentais riche comme crésus pauvre barjo. Tout ça fait longtemps mais j’oublie pas, j’ai jamais rencontré de gens sympathiques là et si je veux continuer à me rétablir et à en parler faut pas que j’y touche. Bon! Je me rappelle plus qui me parlais qu’il se faisait écoeurer parce qu’il ne buvait pas, il avait qu’à pas rester là, y’a quand-même des buveurs qui respectent ça. Je vous aurai rédiger encore une fois une chronique pas trop intéressante du buveur abstinent. Je le répète j’irai pas pour aujourd’hui, si je bois je vous écrirai pas. Voilà! Je termine avec quelques mots pigés ici et là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 27 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai le tournis, je crois que j’ai bu de l’eau contaminée à moins que ça soit l’air du climatiseur. Mes textes devraient bientôt être mis en évidence dans un site web d’une étudiante de l’université d’Ottawa. Mes journées commencent tôt mais je suis content… La semaine prochaine je parle aux gestionnaires de l’institut… Là aussi je vais me servir de mon senti… J’espère être utile. Le climatiseur fonctionne, je me bat contre le sommeil, au Québec aussitôt qu’on voie une tour on y voit un phallus, c’est bête… Est-ce qu’on dis ça des silos à la campagne? Y’a rien de moins poétique que mes tentatives d’écrire de la poésie… J’irai pas en Chine seul, je vais y aller en tour guidée. Si jamais y’a une lectrice où un lecteur qui est intéressé de m’accompagner qu’il me fasse signe y’a rien qui presse c’est pas pour bientôt. Je sais pas ce qu’ils sont devenus les amateurs de pool de la tabagie. Billard et machine à boules, tout pour occuper les petits bums… Un bout de temps j’ai eu un agent à mes trousses, j’avais rien à me reprocher, je vendais rien. Je suis pas surpris d’être où je suis aujourd’hui mais malgré tout j’avais dans mon adolescence de bonnes valeurs, des histoires comme la mienne y’en a plein le Reader’s Digest. Je sais pas si un jour je partirais pour de bon quelques années disons… Cette nuit je suis pas angoissé, le goulag occidental est quand même tranquille… Je pense aussi à cette époque où je glandais au parc des canards. J’avais bien essayé de me remettre aux cours aux adultes mais j’avais l’aide de personne c’était trop difficile, étrangement j’ai une odeur de diluant à peinture dans le nez, voilà une autre chose qui m’a intoxiqué… Je pense à la shop, au bonhomme qui, je crois qu’ils appelaient ça comme ça, honais sur une machine j’ai jamais trop compris ce qu’il faisait. Il usinait les parois des cylindres pour favoriser l’étanchéité avec le piston et améliorer l’adhérence de l’huile. Il utilisait une perceuse à colonne. C’est des métiers spécialisés, je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce… Pendant la canicule on suait c’était difficile le mélange de sueur et d’huile, j’ y arrivais pas, pas même capable de faire mon lunch avant de partir… Ouais! On sort de la shop pour ce soir, tout ça c’est des mauvais souvenirs. Elle n’existe plus depuis longtemps cette shop-là, le patriarche en parlait encore avant de mourir. Je crois que j’ai des cousins machinistes outilleurs. Bon la nuit est avancée, je termine ça bientôt, j’essaye de vous pondre une finale digne de la meilleure pondeuse du poulailler… Souvenir encore d’un autre boulot où je montais une maison de pièces… Milles métiers milles misères. Voilà! Je crois que ça va être tout pour tout de suite, lentement je termine en comme toujours vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas tout de suite ç’est bientôt la finale. À la prochaine!!!
Bernard