mardi 7 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai pas sommeil, la télé est sur le match. Ce soir j’ai mangé mon chili, c’est vivant sur Facebook à cette heure, il est vingt-trois heure. La neige est toute fondue dans le goulag occidental. J’écris plus lentement, il est toujours question de mon senti. J’ai fait la sieste cet après-midi… Ils vont faire l’inspection des logements jeudi, je crois que chez moi c’est très vivable. J’essais de respirer par le nez. Y’avait cette vieille histoire qu’on me racontais « T’a qu’un défaut tu respire ». C’était rien pour augmenter mon estime. Je me souviens j’aimais bien quand la nuit arrivait, j’avais plus besoin de sortir me chercher une job, tout était au ralentis… J’étais bien quand j’étais à l’abri mais à un moment les créanciers harcelaient même les voisins. J’ai jamais su vivre… Y’a comme un parfum de tabac chez moi, je sais pas vraiment c’est peut-être l’after-shave… J’ai survécu mais que suis-je devenus? J’écris, j’écris ça vous dis rien sur mes nuits, mes nuits noires en plein jour, toujours obscurs même à midi de quoi tuer mes envies. Je reste debout, j’ai des souvenirs de roadies à déménager des caisses de matériel sonore, à la fin des shows. Ce matin j’ai eu un appel pour faire un déménagement mais j’en fait plus c’est trop difficile, trop épuisant. Soixante ans voilà mon âge,  un mon’onk, je sais pas si mes snowbirds ont du beau temps, c’est surement pas froid mais peut-être qu’il pleut… Je me vois vieillir c’est épeurant, j’ai plein de petits bobos, il parait qu’à mon âge quand on en a pas c’est qu’on est mort. J’ai commencé jeune à me mettre la tête dans les speakers, les haut-parleurs, ça me surprend de pas être sourd. Oui! Oui! Encore ces nuits à la discothèque la tête dans des boîtes de quatre pieds, on s’entendait même pas parler. Bon! Le match viens de se terminer, les Canadiens ont gagné, ça fait parfois oublier ces désirs de partir. Ce soir je vous en place une de Milan l’hiver sous la pluie, on fait de la romance comme on peut… Je sais plus quoi vous raconter ma grosse tête est vide. Pourtant… Le goulag occidental est lui aussi vide, ça m’inquiète plus d’entendre les voitures ronronner. J’essaye de terminer sur une bonne note… C’est vraiment la nuit et j’ai pas de place pour l’ennuis. J’entends les voitures rouler dans l’eau… Milan c’était au mois de novembre 2012 déjà, j’ai parlé je crois que c’était O.K. Novembre c’est l’automne, c’était quand même exotique d’être là… J’ai pas acheté de parapluie… Ici le printemps s’en viens du moins je l’espère. Vous voyez le bonhomme radote. Je vous aurai raconté ma soirée, parfois je suis éloigné de mon senti, c’est pas que j’essaye pas, parfois cette prose me trahis au moins j’ai pas mentis. Je souhaite encore une fois un bonjour où une bonne nuit à tout le monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il pleut je peux pas m’empêcher de pensés au temps qu’il faisait quand je suis allé à Milan. J’aimerais ça partir, tout à coup je suis tout dans ma tête… Je pense au bistro sur la place. J’ai beaucoup dormis, le temps est triste… J’aime avoir de nouveau lecteur. Je marche plus beaucoup, j’avance lentement comme un petit vieux. Ai lavé la vaisselle et passé l’aspirateur… Je suis toujours étonné de voir comment les prestataires se contentent de pas grand- chose… Y’avait ce vieux soldat qui me disait si t’est barré dans les missions tu vaux rien. Je n’y vais plus, me fait à manger chez moi, je suis pas barré mais quand j’allais là je me sentais humilié… Les voyages, je suis pas Tintin, je sais pas si je serais capable de marcher dans une ville étrangère, je crois que oui. Je pense aux avions, je prendrais un vol pour n’importe où, vous n’aimez pas que j’écrive ça? Le voyage ça se vie aussi dans la préparation, y’a l’Espagne y’a l’Italie de beaux pays plein d’histoire. J’essaye de me tenir loin des clichés, me semble que j’irais voir une corrida même si c’est sanguinaire. Le doux temps c’est bon pour les itinérants mais la pluie c’est difficile faut se garder les pieds au sec, ça fait mal de toujours marcher, d’avoir de mauvais souliers. Pour revenir aux voyages je suis un gars de plage quand je suis pas seul quand j’ai quelqu’un avec qui discuté. Quand je suis allé à Cuba j’ai pas niaisé longtemps au bord de la mer, c’est beau mais j’ai marché en regardant l’horizon. J’aime les villes remplies d’histoires, les vieux pays. Souvenir du directeur de l’hôpital Robert Giffard à Québec, je savais pas trop comment lui adresser la parole, par son prénom? Monsieur? Docteur? Je crois que ça lui a pas plus quand je lui ai demandé, il m’a dit appelle moi monseigneur! Ça m’a fait penser au roman Le ciel de Québec du grand écrivain Jacques Ferron, les rapports avec l’autorité religieuse. Sans me diminuer je pouvais pas vraiment y aller d’égal à égal. Je crois que je vous ai déjà raconté tout ça. Je peux pas réinventer ma vie. Écrire vous me direz! On en a déjà vu d’autre, quand même je persévère… Aujourd’hui je suis tranquille chez-moi je peux pas vraiment partir j’ai beaucoup de choses à faire. Dans mon écriture y’a ce rapport avec le pouvoir quand j’écris que je peux où je ne peux pas. Je demande une certaine force mais je crois plus au désir. Dehors les éboueurs passent, le temps est toujours gris… Je pense à mes snowbirds, je pense aussi au Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes, on est pas dans point limite zéro, Vanishing point en anglais. J’entends les corneilles croasser, l’après-midi défile le temps passe trop vite, je ne déprime pas. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 6 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Voilà c’est encore moi. C’était difficile ce matin à la réunion de mon groupe d’entraide. Je suis un pauvre grave et j’ai toujours l’europe en tête. Je pense au speaker’s corner dans Hyde park à Londres. Je sais pas si ce serais une bonne idée de m’y rendre et de parler de la confédération, mon accent anglais est pas très british mais je crois qu’ils comprendraient, me souviens plus si c’est la constitution que le Québec a pas signé et oui c’est ça… Quand même le speaker’s corner c’est un peu démodé avec tous ces réseaux où on peut dire son mot. Quoi que c’est un bon endroit pour mettre en valeur ses talents d’orateur. J’aimerais ça vous dire comment je me sent. J’ai le mot homosexualité en tête, je sais pas pourquoi, j’ai pas envie d’avoir des relations sexuelles, je vous parle de mon intimité aujourd’hui, je suis pas misogyne mais parfois je suis misanthrope pourtant j’en fait partie du genre humain. Ce que je vous écris ça ressemble à un devoir de philosophie collégiale. Je donne la chance aux autre de vivre je vois pas pourquoi ils me donneraient pas la mienne. Je pense à l’ouest du goulag occidental, j’ai envie de me donner quelques tapes sur la gueule, à l’ouest rien de nouveau tout est tranquille on y affute son anglais, les vendeuses vous servent encore dans la langue de Shakespeare, y’a beaucoup de gens des maritimes échoué là… On auras compris qu’on ne pense plus au chèque ni au dépôt, on va aller souper à la soupe populaire pour après essayer de se trouver une piaule pour dormir. C’est rough de coucher sur un plancher de bois franc mais c’est au chaud et mieux que dehors sur le ciment... Je pense au petit boss qui met à la porte un employé qui lui n’a plus d’endroit pour coucher, fallait produire, l’exploitation de l’homme par l’homme, je sais c’est idiot ce que je vous écris là, j’ai plus envie de me battre, juste de fermer les stores et de prier… Darwin je l’oublie, le laisse avec ses camarades anglophones, j’aime pas les êtres humains parce que je trouve qu’ils valent plus que ça. Je sais les poètes on les assassine, les empoisonne puisqu’ils ne veulent pas payer leur due. Mauvais texte que tout ça on en trouve justement pas de poésie et oui j’y retournerai à London city. N’importe qui peux écrire, mais y’a juste Bernard qui peut écrire comme ça, seize heure quarante cinqs, on rentre chez soi… Encore des passants sur la passerelle. J’ai souper et les jours se sont allongés. Dans le parc la neige est presque toute fondue et moi j’arrive pas à vous dire mon senti, c’est quand même pas si mal d’avoir la tête vide, un semblant de sérénité zen, je me fait l’effet d’être un légume. J’arrive pas à être positif. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Trois heures, je suis debout. J’ai eu un sommeil agité… Plus tard ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide. Je suis réveillé, comme toujours j’aime voir apparaitre les mots dans l’écran, le paragraphe prendre forme. Je fais de l’eczéma c’est fatigant. Je crois que c’est une autre de ces maladies nerveuses… J’entends Hank Williams dans « I saw the light » https://www.google.ca/?gws_rd=ssl#q=i+saw+the+light+hank+williams&* ça affaire avec la foi, l’amérique profonde. Je prends mon temps pour vous écrire ce matin. Je suis bien réveillé. Je veux pas écrire de cliché, je suis un peu gêné de ces textes pornographiques que j’ai envoyé pour le cabaret poétique, j’ai rien inventé c’était comme ça c’est ce qu’il me disait. Un bref souvenir du Lola’s Paradise de son comptoir avec des miniatures, j’étais toujours étonné qu’on me laisse entré là. http://www.tagtele.com/videos/voir/133821/ Je laisse zazou vous souhaiter la bienvenue à trois minutes seize dans cet épisode de fusée XL 5. Lentement le goulag occidental se réveille, ai beaucoup aimé cette émission de Découvertes http://ici.tou.tv/decouverte  les avions ma passion comment vous dire que je croyais pas que je volerais autant dans ma vie. J’ai hâte de repartir mais je sais pas vers quelle destination ça me dérange pas d’attendre un an encore… Ce soir à la télé un épisode de Ultimate airport Dubaï, je raterai pas ça… Je vais essayer de revenir sur mon senti, la nuit comme ça quand je vous écris je m’ennuis pas, hier je pleurais je sais pas trop pourquoi, la solitude peut-être? Mais je sais où aller si je veux voir du monde, j’en profite pour dire bonjour à ma lectrice de Deux-Montagnes j’espère que tout va bien. Bon! Je sors de la douche, me suis rasé et y’a ce parfum d’after-shave, c’est bien… Les avions, j’ai été trop malade, trop fou pour pensés travailler ailleurs qu’à la shop sur les pièces d’avions… Je me souviens du patriarche qui le matin pendant un bout de temps se rasait au rasoir électrique, ça réveillait toute la maisonnée mais je crois pas que c’est pour ça qu’il a arrêté, les rasoirs jetables rasaient mieux… Souvenir du matin, j’en ai pas, partir pour le boulot tôt le matin y’a longtemps que j’ai fait ça… Ce matin c’est la réunion du groupe d’entraide, je trouve que ça commence bien la semaine… Y’a mon lecteur de Terrebonne qui lui travaille vraiment sur les moteurs d’avions à la Rolls-Royce… Je préfère faire autre chose et voir les avions comme tout le monde en touriste… Un bonjour au snowbirds en Floride, j’espère qu’ils se plaisent dans leurs nouveau camping. J’aime beaucoup quand à la télévision ils montrent des endroits où je suis passé, où quand je lis et je vois la vrai image… Lentement j’arrive à la fin, malheureusement je pars pas ce matin. Je verrai bien quand l’occasion va se présenter. Mais oui! Je termine ici pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite que vous serez là à la prochaine!!!
Bernard

dimanche 5 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Comment je commence cet après-midi? J’ai réussis à régler le magnétophone pour la réunion de demain, rien n’empêche j’ai cru que quelqu’un est entré chez moi pour le régler, encore de la folie! Ai lu mon recueil de Spirou, des heures de plaisir… Je me sent pas mal, y’a juste que cette semaine ils font une inspection pour l’entretien ménager, moi je trouve ça o.k. chez moi mais je crois qu’eux ils trouveront pas. Je vais voir ce que je peux faire. Ça me fait suer. C’est mon senti d’aujourd’hui… Lentement le mois de mars avance, je crois pas partir pour la Chine cette année le budget voyage de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est dépensé. Je peux attendre, un an ça passe vite. C’est un dimanche ensoleillé mais froid… Je réfléchis sur la photo qui va accompagner le texte. Je trouve pas. Je pense à la génération de mon père qui trouvait important d’avoir une automobile, même avant, Ford avait fait en sorte que ses employés puissent acheter les voitures qu’ils fabriquaient. Maintenant on préconise les transports en commun pour moi la voiture est un luxe, ils font quand même beaucoup de publicités sur les pickups, des publicités au ton viril. Mes snowbirds sont équipés de ça un F-150, même pour faire du ski c’est important de pouvoir se transporter le Mont-Tremblant c’est pas à côté. Tout ça vous dis pas mon senti, le téléphone sonne pas c’est tant mieux, parfois ça me dérange et comment vous dire ma boîte à poux se met à shirer. Je me souviens chez le patriarche le dimanche y’avait parfois de la visite, ils s’assoyaient dans le salon et prenaient une petite bière en discutant. Moi j’ai jamais beaucoup aimé les dimanches https://www.youtube.com/watch?v=74eQqUhHMJc.  C’est comme tout ça passe, peut-être qu’à un moment si j’avais eu une copine ça aurais été mieux, mais ça l’histoire le dis pas. Entre l’hiver et le printemps c’est le moment un peu plate de l’année… C’est beaucoup pour ça que j’écris pour dire l’ennuis et prier le ciel pour le retour des jours heureux. Y’a quand même des gens qui sont dans le bonheur, étrangement je pense aux manifestants, je sais pas si ils sont heureux, si ils se réalisent pleinement en manifestant, disons que se faire péter les dents par une matraque de police c’est pas mon idée du bonheur. Moi je suis incapable d’articuler une pensée politique tout ce que je peux dire c’est que le capital nous oppresse et que Trump contribue à ça, mais c’est loin de mon senti. Je suis un peu vieux pour manifester mais j’appuie la gauche, tout ce qui contribue à ce qu’on ait de bons programmes sociaux. Dans le goulag y’a pas de hillbillies juste quelques perdus qui marchent en comptant les lignes du trottoir. Moi je suis un laissé pour compte, de ceux qui font peur aux chômeurs. J’arrête merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard  

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout en plein milieu de la nuit, j’ai rêvé à une Porsche, étrangement la chanson que je vous place parle de Mercedes-Benz https://www.youtube.com/watch?v=Qev-i9-VKlY  c’est peut être qu’inconsciemment je pense à l’épisode de la Petite Vie où Pôpa et Môman vont magasiner une voiture une Mercedes-Benz… Tu veux savoir mon univers c’est un peu ça que je tente de t’écrire… Me souviens du Bal des Lumières où j’étais le schizophrène apprivoisé en smoking de service. J’avais l’air idiot on m’a pas laissé dire un mot. Voilà un endroit où je parle http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges . Je sais pas pourquoi ces jours ci j’ai de la rancœur  je peux pas me permettre ça, c’est mortel pour moi. Je vous ai pas parlé des quelques mots échangés avec la jeune fille qui écris des contes, je lui ai raconté ce qui me venait à l’esprit quarante ans de maladie mentale il s’en passe des choses… Je suis heureux d’être chez moi cette nuit, chez moi et tranquille y’a longtemps que j’ai pas eu besoin d’ambulance parfois on voulait me faire sentir coupable d’avoir appelé le neuf un un et d’être arrivé à l’urgence en ambulance, ces gens- là m’ont sauvé la vie, les policiers étais là et je les remercie. Cette nuit c’est la fête à Montréal le métro est ouvert toute la nuit, je vais dire comme l’autre je suis trop vieux pour ces affaires là et il fait trop froid, j’en connais qui vont boire du petit blanc et dormir au chaud dans le métro. Quand j’appelais à l’aide je voulais m’arracher le cœur tellement la douleur intérieure étais grande. Je me souviens je cherchais un prêtre à l’hôpital de Saint-Jérôme, on me demandait si je connaissais quelqu’un qui allais mourir, mais non c’était moi qui souffrait et qui avait besoin de support moral et spirituel. Je pense à l’ami en charge des soins spirituel que je salue ici. Attendre et attendre à l’urgence, je savais bien que mon cas étais pas critique mais j’aimerais bien qu’on ouvre des cliniques vingt quatre heure sur vingt quatre pour soigner la maladie mentale. Je parle pas de centre de crise mais de cliniques qui soignerais les psychotiques. Je crois qu’à l’institut universitaire de santé mentale de Montréal ils sont ouvert toute la nuit. Pour certain le fait d’être hospitalisé ailleurs qu’à l’institut signifie qu’ils sont pas fous pourtant… Y’a pas pire personne qu’un malade, une malade mentale pour avoir des préjugés sur les souffrants, ils cherchent toujours le normal mais comme disait l’autre ils cherchent la paille  dans l’œil de l’autre quand ils ne voient pas la poutre dans le leur. Je pense à Aladdin sane https://www.youtube.com/watch?v=q2y9inP4CqE de David Bowie le regretté. La nuit est pas mal, la jeune fille voulait pas que je reste debout. Maintenant je suis seul chez moi et je dors quand je veux. J’ai presque terminé, j’y arrive c’était ça pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 4 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai reçu le commentaire d’un lecteur qui veux comprendre mon univers, c’est simple mon univers c’est ce que tu lis ici, mon senti et souvent la schizophrénie paranoïde… Aujourd’hui c’était froid et ensoleillé. Je suis resté étendu tout l’après-midi, je m’en veux un peu ça me donne du retard pour vous écrire pourtant j’ai rien de plus important à faire. Je pense aux impôts bientôt, je devrais pas vous en parler mais c’est ça cet après-midi y’a quand même rien qui presse, les chiffres c’est jamais très poétique. Je veux être content quand je vais avoir terminé de rédiger. Je pense à l’agent de planification programmation et recherche à comment il nous fait travailler et nous implique dans la société c’est bien pour moi la pleine citoyenneté passe par lui,même si parfois c’est pas facile. Je me rétablis et ça permet de collaborer à Reprendre Pouvoir le groupe d’entraide, au Cabaret Poétique à la rédaction et au jeu ainsi qu’à la bibliothèque vivante. Je vous parle pas du mois de mai où je vais parler des patients partenaires de l’enjeux et des facteurs de réussite avec le directeur adjoint, une conférence, comme vous voyez je suis occupé c’est ce qui contribue en partie à mon rétablissement. Je rédige aussi le compte rendu des réunions de Reprendre Pouvoir et maintenant je suis membre du C.A. du comité des usagers de L’IUSMM et membre du C.A. d’Antenne Communication ça fait pas mal de choses juste à lire comme ça je suis déjà fatigué. J’ai l’impression d’avoir été pris dans une immense toile d’araignée dont je ne pourrai me libérer… Je suis étourdis c’est ça mon senti pour tout de suite ma plume est pas tellement belle… J’ai qu’à prendre mon temps. Je fais chauffer une quiche provençale, je suis le roi des ringards. Ce que je vous écris c’est pas long à lire mais ça prend du temps à rédiger. On me dis de pas arrêter tant que les mots vont être là, c’est ce que j’essais de faire, de dire, me dire, dans l’univers d’exilé du goulag occidental. Je suis déjà nerveux pour la conférence du mois de mai. Je crois que nous allons nous rencontrer un peu avant pour nous préparer, y’a ces longs couloirs de l’institut qui sont toujours là mais on en sort parfois j’ai le sentiment de trainé l’asile sur mon dos qu’elle est en remorque. Ai mangé ma quiche provençale et ouvert la télé. Je pense que certains lecteurs préfèrent me lire que de regarder la télé, je m’en plaindrai pas. Lentement le soleil se couche, le ciel est bleu. Je me souviens toujours des samedi plus tranquille, j’irai pas ce soir à l’urgence attendre qu’on soigne ma psychose. Je pense à la voiture de collection de mon lecteur de Deux-Montagnes il a surement hâte de la sortir. Je sais pas quel genre de traffic fait ma voisine mais ça arrête pas de circuler sur la passerelle. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard