dimanche 29 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a des nouvelles des voyageurs, les snowbirds sont en Virginie et le chauffeur d’autobus est dans l’avion le chanceux prêt au décollage. Dimanche matin, je suis déjà là. J’ai commencé un autre cahier je sais pas ce que ça va donner. Je pense à la tablette électronique que je me suis fait voler y’a un bout de temps, j’ose plus aller dans les cafés ouvert vingt quatre heures… Je croyais avoir perdus les photos du chauffeur, mais non elles sont sur sa page Facebook. Je pense aux Impatients aux proportions que ça a pris, ce serait dommage de laisser couler ce magnifique bateau, les gens en ont besoin, faut que la machine marche… Je laisse ce sujet là, je sais pas vraiment ce qui se passe. Je crois qu’ils vont faire une entrée au musée d’art contemporain. Moi je continue mon petit bonhomme de chemin… Je suis naïf, crû peut-être. J’écris comme ça en croyant faire une œuvre mais c’est pas vraiment comme ça qu’on s’inscrit dans l’histoire de l’art ni même dans la littérature… Y’a tout ce côté intime et proche que j’essais de vous apporter avec le goulag occidental… J’aimerais ça être un vrai artiste, un vrai écrivain publier sur du papier disons que je fait œuvre écologique, ce que j’écris ça vaux pas le papier sur lequel ce serait imprimés. Oum! Padne Oum! Un mantra bouddhiste, avec un contrôle de la respiration ça me calme. Je pense toujours au Jos de V.L.B. comment il étais magnifique, moi aussi je suis d’une race de monde, une race perdue dans l’assistanat gouvernemental, une race qui attend le premier du mois pour se rincer la dalle et payer son shylock. Une race maudite qu’on sait pas quoi faire avec qui vas essayer de fourrer son voisin pour une couple de ligne de coke. Vous aimez pas cette tonalité mais ce sont les faits et on tombe et tombe avec les « amis » du moment, la veille on a réussis à faire marquer quelques bières au dépanneur le cercle vicieux continue. Y’a toujours ce rêve alcoolique d’acheter un camion de livraison de bière, ils sont tellement obsédés par ça ils en meurrent, malade et saoul qui ne réussis plus à faire disparaitre la réalité… La misère quand t’est dedans ça te colle après comme du mauvais miel, t’a beau te débattre te laver t’essuyer elle est toujours là collante prête à réveiller l’ours qui va te tuer. Y’a des châtelains qui sont tristes ils ont tout, mais ils ont mal, leurs châteaux c’est une tanière où ils arrivent pas à dormir, ils font donc la fête mais une fausse fête celle du désespoir quand il n’y a plus d’amis que l’alcool qui parle de son ton monocorde, maladif et déprimant, on verras demain mais on sait pas si y’auras un demain… N’empêche on survis dans la joie du premier du mois et ensuite on consulte pour voir ce qui ne va pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

samedi 28 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je rêve toujours au avions. J’hésite, c’est un pensez-y bien mais j’irais en Chine en même temps si je pars, le boulot va rester là… Je vais attendre j’aurai peut-être une occasion plus tard. Ce matin j’ai fait une chose que je fais pas souvent, je suis allé magasiner, me suis acheté deux paires de jeans à ma taille ça fait du bien. En ce moment il tombe une petite neige. J’ai quand même beaucoup marché… Je trouve pas, tout va bien… Je sais pas si les snowbirds me lisent même en voyage. Je préfère beaucoup sortir le jour c’est moins angoissant. Ce soir je mange du poisson… Je suis pas très élégant dans mes jeans mais elles sont confortables. Je sais pas si je peux appeler ça de la poésie domestique, les poèmes de Monsieur Net. Ça brille pas de la même façon… Je pense aux gens qui ont abandonné la lecture du goulag occidental, j’allais vers mon autodénigrement, mais je vais passer mon tour. Je voulais magasiner sur la main mais les commerces n’ouvrent qu’à onze heures. Je pense d’ailleurs que c’est moins cher au centre d’achat, une chronique mercantile aujourd’hui… Je réfléchis un peu trop à ce que je vous écris, j’aime toujours le côté spontané presque crû. Je regarde la neige tomber pendant que des gens discutent dehors. Ils se promènent sur la passerelle, un coup bien intoxiqué ils se croient invincibles et ont une assurance artificielle. C’est le lot du goulag occidental, je sais pas pourquoi je pense à Réjean Ducharme… Je crois pas qu’être plus riche me rendrais plus heureux. Je fais ce que j’aime, la machine m’aide. Je sais vous n’y croyez pas vous préférez la pêche sur la glace, j’aimerais quand même bien écrire dans une cabane… Me semble que j’ai entendu parler d’itinérants qui voulait être des winners avant de sortir de l’itinérance… Y’a toujours cette mauvaise idée de croire qu’on est capable tout seul… Je me rétablis avec les autres, je sais pas si j’étais itinérant, y’a longtemps de ça je couchais chez un et chez l’autre et parfois à l’hôpital refuge des psychotiques. J’ai souvenir de cette tension que créais la psychose de comment j’étais défait même en essayant de faire quelque chose. Ça aussi c’est un de mes thèmes de prédilection, la folie, la maladie mentale et cette macédoine de différents symptômes. Je préfère beaucoup attendre à l’aéroport un vol, que d’attendre à l’urgence pour me faire dire de revenir le lendemain. Pour aujourd’hui j’en ai finis de ça, de ces consultations, je préfère consulter mon agent de voyage. Ce matin y’avait un gars qui dormait dans le métro et un autre qui mendiais, je m’en veux un peu j’ai fait comme si je les voyais pas… Mais c’est ça le goulag occidental des hommes en exil d’eux même… Quand on est à l’abri la neige c’est jolie. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

vendredi 27 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous n’êtes plus beaucoup à fréquenter le goulag occidental pourtant j’essais d’écrire du « nouveau » à chaque jour. C’est vendredi soir les tavernes sont pleines et les femmes attendent leurs maris. Ce seras l’engueulade parce que la bière a couté une partie de l’argent du loyer. Il avait promis que c’étais la dernière fois qu’il n’y irait plus pourtant il rentre en taxi comme un millionnaire. Ce sont les rêves brisés, il était malheureux sans, maintenant il est malheureux avec… Je vais vous parler de moi, je n’y vais plus à la taverne, je préfère la sobriété, j’ai pas besoin de marquer les semaines par cette consommation, j’y connaissais personne à la brasserie que des amis de consommation… Dehors il tombe une petite neige parfois j’allais dans le loundge de l’hôtel, je pouvais cuver en écoutant de la musique, du jazz… J’étais immensément seul au milieu de la foule. Je parlais pas tout seul mais c’était tout juste… Je veux pas retourner là c’est la raison pour laquelle je vous écris, c’est une sorte d’exorcisme, oui j’ai besoin des autres de ceux qui se sont rétablis… J’aime bien les weeks-end , ça fait quelques années déjà que je ne consomme plus, j’ai de la difficulté à croire que j’étais si idiot. Je faisait mon malheur. Je me souviens que j’allais dans une sorte de club slave sur Saint-Laurent, j’y comprenais rien, je savais que commander de la Molson, là non plus j’avais pas d’amis au fait j’ai jamais eu d’amis dans la consommation peut-être au bistro mais quand j’ai cessé de consommer ils sont tous disparus… Je peux dire que je me noyais mais que j’ai emporté personne avec moi. Ce soir j’ai mangé de la saucisses italiennes. C’étais bon. Je me vois comme souvent assis au bar à regarder ma bière, le miroir et les bouteilles de fort c’étais triste mais triste… Ce soir je reste tranquille chez moi, pendant ce temps-là les gens sérieux travaillent. Moi je me gratte le dos avec un couteau. Il commence à faire noir. C’est pas fort ce que je vous écris ce soir, quand même j’abandonne pas… Heureusement je suis pas gambler j’avais assez de problème comme ça sans mettre de l’argent dans des machines où fréquenter le Casino. Je suis seul mais c’est parce-que je veux bien, j’ai une force supérieure qui m’accompagne et c’est bien comme ça. Je pense à l’ami qui a une maitrise en écriture, il doit regarder ce que j’écris de haut. «  Je suis pas assez compliqué pour écrire simplement et pas assez simple pour écrire compliqué » c’est pas de moi c’est de Dany Laferrière. Je ne sors plus seul, je préfère le calme chez moi, les snowbirds sont partis ce matin. Le chauffeur d’autobus pars demain, et moi, et moi, à propos et moi je suis rendu à dos de chameau, Robert Charlebois. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard


jeudi 26 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je salue l’ami prof d’histoire de l’art, j’étais content de le rencontrer ce soir comment dire que si mes écrits le fatiguent, il a qu’à faire signe je l’enlève de sur la liste. Ce soir j’attendais l’autobus coin Papineau et Mont-Royal, j’avais l’impression d’être une grosse pute, un gros chien, je fais toutes mes excuses à l’ami de la mise en ondes, c’est ces moments là que j’aime pas. Quand je me dénigre pour rien, pauvre fou. Debout au coin de la rue une voiture qui ralentis et s’immobilise devant moi… J’aime pas sortir la nuit, c’est assez grave de démolir comme ça tout ce que j’essais de bâtir… C’est le silence ce soir c’est pas long quelques mots et mon estime qui fout le camp. J’étais dehors et je pensais au voyage à ma grande peur de marcher dans une ville étrangère la nuit. Je suis trop vieux pour les aventures pourtant je suis pas pressé pour la chaise berçante… On a parlé d’archivage comment la technologie avance vite. Je suis incapable d’imaginer ce qui va remplacer, l’internet, le numérique, les voyages dans le temps? Je sais pas sur quel support on va lire Gide où Genet… Je pense pas que Facebook va nous permettre de voir les dessins de Cocteau, un peu trop de noms ce soir. Comme à l’habitude je me rabat sur mon senti. J’ai peur, j’ai peur,  paranoïa mais je dois faire quelque chose avec ça… Je comprends pourquoi je buvais, cette tension dehors la nuit, l’alcool la chassait c’était artificiel je devenais un monstre… Ce soir en attendant le conseil d’administration, j’étais avec des gars qui jouaient aux cartes et d’autre qui configuraient un téléphone, fallait entendre ce qu’ils disaient comment ça sonnait faux, de toute façon je crois que c’était moi l’intrus, je connais un peu leurs monde les fins de mois sont difficile, on donnerais tout pour quelques bières. Je crois que mes snowbirds et mon chauffeur d’autobus partent en voyage, je leurs en souhaite un beau. J’espère quand même qu’ils vont me lire… Je veux pas faire de compétition d’artistes, je crois que ce que j’écris ça vaux quelque chose. J’essais d’être authentique, j’essais trop je deviens faux. Pourtant bien s’exprimer ça prend du temps, ça va avec l’estime de soi que parfois je perds ça fluctue. Lentement je me calme, je suis chez moi, seul, y’a pas de voix… Je bois de l’eau, beaucoup d’eau, l’ami appelait ça la pot-eau-manie, je sais pas si ç’est comme ça que ça s’écrit semble que c’est une maladie…  Je sais pas comment terminer ça ce soir, ça arrive souvent, je me répète, je sais pas si vous voyez du non-dit dans ce que j’écris. La nuit est très présente, j’aurai vécu seul longtemps, y’a jamais personne qui m’attend, pas une femme dans ma vie maintenant, célibataire c’est pas marrant. Voilà! C’est ça pour ce soir, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 25 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me suis fait couper les cheveux ai mangé du fast-food. Je viens de me réveiller j’ai dormis une partie de l’après-midi. D’habitude je suis content q uand je termine le texte pour le goulag occidental. On a encore placé un court vidéo de moi qui parle de rétablissement. J’ai un peu peur que ce soit éxagéré. C’est la journée on cause pour la cause, y’a un texte critique publié dans Le Devoir. Dans ces journées avec comme thématique la maladie mentale, je suis pas porte parole je parle en mon nom. Si vous voulez en savoir plus vous avez qu’à m’écrire. Je pense au travail aliénant souvent c’est la cause de la maladie. Je vais essayer de pas trop m’engager dans cette voie là je suis pas un expert et j’ai un peu peur. Vous voyez ça fait deux fois que j’écris ma peur, c’est ça la paranoïa… Me prépare un café, la nuit est tombée. Je remercie tous ces gens qui me suivent sur internet… J’ai décidé que ce soir j’écoute pas la télévision, je rédige le Goulag, les humeurs culturelles et le compte rendu de la réunion de Reprendre-Pouvoir… Je sais pas si je vais y arriver… Tout ça vous en dis pas gros sur mon senti, il s’agis toujours de se rétablir mais je sens l’excès d’écriture. J’ai pas envie de me planter, on est mercredi soir j’entends les voitures, les camions et les autobus qui passent dehors çà vous en dis pas long sur comment je me sent, un peu coupable mais je crois que c’est permis que je m’affiche que j’explique mon rétablissement. Bell c’est très gros j’aurais aimé qu’ils m’invitent encore, ils préfèrent les têtes d’affiches. Je crois que le monde ordinaire veulent pas entendre parler de maladie grave et intense comme la schizophrénie, c’est pour ça que j’en parle pour leurs ouvrir les yeux et les oreilles. J’arrive plus tellement souvent à vous toucher avec mes textes. Je réussis assez bien a faire taire les voix. Si on voulait pas que je me présente comme schizophrène, le psychiatre avait qu’a pas l’écrire sur le papier de l’aide sociale il y a de ça longtemps. Ça a pris deux pronostics de deux psy différent pour que je me range et me consacre à mon rétablissement. Je vais prendre mon temps j’ai comme je vous le disait au début toute la nuit pour rédiger différent textes. Je pense à ce jeune homme un voisin, qui viens à peine d’emménager et qui pense déjà à déménager. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus cette semaine. Faut toujours prendre le temps de s’installer et voir venir. C’est le silence dans ma tête, j’essais de donner une direction à mes pensées. Encore ce soir je vais arriver à écrire quelques choses. Lentement je termine en essayant de pas trop me casser la tête, j’aurais aimé écrire quelques chose de fort. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard


mardi 24 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu. Je présume que vous savez que je suis debout, je peux pas blogger dans mon lit. C’est toujours plus difficile d’écrire quand on est à peine réveillé. J’ai souvenirs des filles qui jouent dans la chambre au-dessus de la mienne, je demande à la matriarche d’intervenir pour qu’elle se tiennent tranquille et me laissent dormir. Je me souviens plus si j’étudiais où allais à l’école. Dans l’édifice du goulag occicental c’est tranquille… Je me demande si y’a des gens sérieux qui fréquentent les bars à une heure du matin. Je sais qu’on est dans une société libre mais la femme qu’on va rencontrer à cette heure elle va surement être étrange. Les schizophrènes de ma sorte risquent de rencontrer une bi-polaire, ça fait des couples dynamiques… Ce matin je perds toutes mes phrases il a encore neigé. Souvenir d’un appartement de la rue Clark chez un lecteur, sur un mur y’avait un escalier peint en trompe l’œil… Me souviens d’avoir essayé de travailler sur la production de la pièce de théâtre de Léo Lévesque, « Quand j’y ai dit ça à partis à rire », C’étais à la Polonaise une salle qui est maintenant le Café Campus et je crois qu’avant ça s’est aussi appelé chez Swan, mon lecteur de Deux-Montagnes pourrait m’en parler, j’aimais bien la mezzanine. Je sais pas si y’a beaucoup d’idylles qui se sont noué dans cet endroit mais c’était pas bon pour moi. J’en vois une qui danse, bien, mais à la façon d’une fille dont on a abusé. Le plus lointain souvenir de bar où d’hôtel que j’ai c’est à Sainte-Jeanne-D’arc  au Lac Saint-Jean où la cousine de ma mère nous avait amené quand on se faisait gardé. C’est vieux tout ça, ça fait plus de cinquante ans, y’a surement que moi pour se rappeler des choses pareilles. J’ai jamais aimé me faire garder j’avais toujours peur que mes parents ne reviennent pas, je pleurais me sentais abandonné. J’aurai quand même survécu à ces petites morts… Je me souviens aussi que j’avais peur de ces gros animaux que sont les vaches, c’est un blog fermier cette nuit… Je savais que je me réveillerais pour vous écrire cette nuit. Faute de culture on traite d’agriculture, je me souviens des immenses potagers, des deux corneilles jumelles qui venaient croasser au-dessus de la porte, le métier à tissé et les catalognes que faisaient la grande tante. Qu’est-ce que j’en fait de ces souvenirs? Ça me donne quoi de me rappeler ça? Pas grand-chose, je suis allé là une où deux fois dans mon enfance et j’y suis jamais retourné. Juste des souvenirs crû pas trop d’abus… Je suis triste comme un bonhomme de soixante ans… Je crois qu’ils arrosaient la route d’huile pour empêcher la poussière de monter. C’était une méthode barbare mais à l’époque y’avait pas beaucoup de conscience écologique. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bordée de neige aujourd’hui dans le goulag occidental. Je pense aux patins, ce matin y’avait assez de verglas pour patiner sur le trottoir… Dehors en face de chez moi y’a un vélo détruit dans la neige. J’ai mangé une pomme elle est pas passée je l’ai régurgité. Je croyais faire un arrêt cardiaque. Ai discuté avec un voisin qui pense déménager dans deux ans, d’habitude c’est mauvais signe, ils déménagent et se pètent la gueule en route pour une autre hospitalisation. Ce qui me passe dans la tête est pas très intéressant pour l’écriture. J’ai envie de manger un burger et une frite mais il fait pas assez beau pour sortir… Demain c’est on cause pour la cause de Bell, j’ai lu un article critique sur cette évènement je l’ai mis sur Facebook, on y parle de travail aliénant c’est souvent le cas pour les maladies mentale. Je sais pas où je suis rendu mardi où mercredi, on est mardi… C’est difficile de vivre un jour à la fois de pas trop faire de projet, faut laisser venir les choses, les occasions vont surement être là pour le voyage où autre chose. Aujourd’hui je me dénigre pas, je me félicite, je vaux autant que n’importe qui. Je crois que je vais m’acheter un cahier pour continuer… Je pense aux amis qui travaillent à l’institut, ils aident beaucoup de monde. Je sais pas si ils ont le temps de lire mes textes du goulag… Je lâche pas et m’exprime, il est toujours question du senti pourtant je suis au neutre je ressent rien, parfois je discute en croyant avoir raison mais j’ai tort… Y’a ces grandes journées vides, j’ai souvenir de l’époque où j’assemblais des machines à liqueur douce avec des anglais de Toronto encore là j’avais peur quelqu’un voulait me vendre une arme que j’ai pas achetée. C’est loin tout ça je suis chez moi et je garde la paix, je devrais plutôt écrire je reste en paix ce sont les policiers qui sont gardiens de la paix. Voilà y’a les livreurs de restaurant qui l’auront pas facile aujourd’hui dans les bancs de neige. Je commande rien j’ai à manger chez moi… Le four est en marche je vais réchauffer la bouffe. Je me dis que c’est facile écrire à la portée de n’importe qui, ce qui est plus difficile c’est d’écrire en suivant des consignes je crois pas être capable de faire ça. Je sais pas pourquoi j’écris comme ça, je le savait mais j’ai oublié, c’est peut-être une sorte d’exorcisme, une façon de m’arracher au mal et de faire « œuvre » utile. Le malheur c’est que je me souviens pas de ce que j’ai déjà écrit, j’ai la mémoire courte. Si je regarde en arrière j’ai eu qu’une vie et ce sont toujours les mêmes souvenirs. Y’en a que je préfère pas mentionner pour ne pas blesser personne. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard