mardi 26 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vais essayer de pas être trop lourd ce soir même si les barbares ont encore frappés. Je commence à être à court de mots on vie tous nos drames personnels. Le départ pour Washington approche, j’ai hâte. Je veux pas vous écoeurez avec mes écritures, ça reste toujours des nouvelles du goulag occidental, de ma vie intérieure aussi. Je pense au jeune garçon à qui j’ai envoyé un recueil de bandes dessinées. Je veux qu’il se sente obligé à rien, j’avais juste ça en souvenir le bien-être que ça m’apportais de lire, le bien être que ça m’apporte encore… Les copains étaient pas toujours là, parfois il pleuvait j’en profitais pour lire, je me souviens même de la colorée encyclopédie Tout connaitre, que je lisais aussi. J’écoute ce que ça dis, le soleil brille, il fait chaud, je suis vraiment pas un grand poète je manque de mots savants. Y’a un parfum de café que j’irais bien prendre sur une terrasse en bonne compagnie… Je pense à l’écran comme à un écran de jeu, mais non je ne joue pas j’aime pas ça, me souviens du jeu du pendu au bout du bar, les journées comme aujourd’hui coin Saint-Hubert et Ontario, les fenêtres de la discothèque étaient ouvertes, le staff de cet endroit je sais pas ce qu’il est devenus. Je reviens encore avec mon thème de prédilection… Le barbu me jette dehors, je suis trop saoul, je fait des niaiseries. Quand j’ai cessé de fréquenter cet endroit il a fermé, quand à la brasserie rue Saint-Laurent elle a passée au feu ils l’ont jamais reconstruit… L’oncle disait que j’avais bu trop vite que c’est pour ça que je ne buvais plus, trop bu! C’est possible j’avais pas de fond… Je m’ennuis pas de l’alcool j’y retournerais on me tuerais… Je me vois faire la tranche de bacon sur la piste de danse des Foufounes Électriques j’ai réussis à me faire jeter de ce trou aussi… On y voyait rien dans ces endroits il faisait noir, parfois on rencontrais une connaissance qui disait si j’avais su que t’étais là je serais pas arrêté. Je racontais à une copine que je m’étais jamais fait d’amis dans les bistros, les brasseries où les bars. J’étais trop dingue. Quand je bois je suis un briseux de party, rien de bon. J’ai jamais été sérieux pour prendre ma vie en main, bientôt ça va faire vingt trois ans que je n’ai pas bu je ne m’en porte que mieux. Aujourd’hui c’étais l’inspection du logement pour la propreté j’ai encore des choses à améliorer. Le ménage ça me tue, je pense à cet autre oncle qui m’avais dis « ça l’air que t’est plus capable de te torcher » ça m’avait vraiment fait mal, c’est tout ce qu’il avait réussis à me donner comme travail balayeur!  J’ai fait un peu de ménage chez moi. J’arrête et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 25 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Faut que je me fasse une idée. Je suis pas publié papier, je suis pas écrivain. Je suis qu’un pauvre type perdus dans la blogosphère, y’en a des milliards comme moi et si j’étais bon écrivain ça se saurait. Je suis pas Paul Valéry ni André Gide. J’écris ça et je pense à l’ami qui est un vrai professeur d’histoire de l’art, un homme très cultivé… Quoi dire? Y’a des choses que je garde pour mon cahier, ce soir j’ai reçu le merci de mon petit neveu à qui j’ai envoyé l’album de bandes dessinées. J’espère qu’il va aimer ça, je suis bien conscient que c’est pas un jeu électronique que c’est suranné mais parfois y’a du bon dans les vieilles choses… Si je reviens à mon senti je suis un pépère, étrangement je pense à Jacques Ferron à son Ciel de Québec qu’il faut que je relise à L’Amélanchier aussi à Tinamer, mais non je suis pas un homme de lettre juste un bum qui a trouvé refuge dans la littérature, je mentionne encore les rockers sanctifiés de Francoeur, merci d’avoir mis la littérature rock sur la map. Je sais pas si je vais avoir le temps de lire Patrick Straram, Bison ravi… Je sais la littérature ça vaux pas le cabanon bâtis dans la cour. J’ai voulus y habiter on m’a pas laisser faire c’était bon pour le chien mais pas pour moi. L’ami historien de l’art nous a parlé de Toulouse-Lautrec et du sanatorium, je lui laisse je crois qu’il va en parler à la radio. Je pense à l’absinthe qui rend pas spécialement brillant. Mon senti c’est toute ces émotions j’essairai d’en vivre à Washington. Je sais pas si j’ai de la délicatesse, c’est brut ce que j’écris quoi que c’est pas à moi de juger ça. Je suis un pauvre fou dans le quartier qu’il a désigné comme étant son goulag occidental… Parfois je mérite des tapes sur la gueule quoi que je parle pas de la façon que j’écris… Je vais peut-être tenter une autre expérience d’écriture avec les gars de la radio… Je sais pas pourquoi j’arrête jamais d’écrire, la fille qui participais à la réunion tout à l’heure me semblait une militante enragé qui a oublié de demander pourquoi on l’attachait dans son lit la nuit, la contention ça demande une réponse quand on est hospitalisé. Moi j’ai été attaché qu’une fois, tellement fou que je l’ai demandé, je voulais en finir je crois que ça m’a sauvé. Je vais vers la stigmatisation, quand les gens, j’aime pas beaucoup écrire les gens j’en suis moi aussi, souffrent et croient que les pauvres prestataires ne souffrent pas c’est une erreur, voilà le stigmate la douleur solitaire. Je sais pas trop si ce que j’écris là à du sens. Je crois que plusieurs voudraient niveler par le bas. Enfin je sais pas si je participe à l’insignifiance générale mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un peu épuisé, trouvez-moi la clé… J’ai pas beaucoup de temps pour écrire aujourd’hui, ça vous fait rire. Dehors c’est pluvieux, ce midi on a mangé des hot-dogs avec les voisins… Le repas du pauvre c’était quand même bien. Je vais essayer d’être plus original, j’écris quand même pas un polar me souviens de ce titre Mystère bonne blues, moi je cherchais pas tellement c’est plutôt un complot qu’il y avait contre moi. Je me souviens de ces longs défilés de corbillard qui me faisait peur, étrangement on en voie plus, y’a plus d’églises plus de cimetières et les salons se font rares… C’est comme si y’avait plus de morts pourtant j’ai des parents et des amis qui sont partis. Je sais y’a rien de trop réjouissant à écrire sur la mort, c’est l’angoisse… Le temps passe et je suis lourd… Quand je reviens à mes thèmes de prédilection comme la toxicomanie je peux pas faire autrement que de penser à l’autodestruction… Je pense à des gens qui avaient une sorte d’orgueil de la sobriété… Ce que je comprends c’est que si je veux vivre je dois pas consommer… Je voulais vous écrire sur la prison mais je connais pas ça, j’ai été chanceux la seule que je connais c’est la prison intérieure. C’est pas réjouissant, pourtant en consommant pas un jour à la fois je me libère de la mort quotidiennement. La vie est quand même plus belle à jeun on veux pas se jeter devant les roues d’une voiture dernièrement y’a tellement de gens qui ne demandaient qu’à vivre et qui sont partis sous les balles et les bombes des terroristes, y’a de quoi se révolté quand on apprend qu’il y avait des enfants!!!... Cet après-midi je suis heavy, j’ai essayé de dormir pour me calmer m’apaiser. Je sais pas ce que la vie me réserve mais je crois que c’est plus beau que ce qu’elle me réservait avant. Quand je suis angoissé je prie et ça m’aide, j’ai lu quelque part que de pas avoir de travail ça tue, vous l’avez sous les yeux mon travail, l’écriture c’est ma raison de vivre. Les psys ont surement un nom savant pour décrire ça… Mainette, feluette combien d’autre mots pour me dénigrer, je vais laisser faire les autres, j’ai pas besoin de m’y mettre… Ça aussi quand on se sent dénigré c’est une sorte de mort, une petite mort qui fait pleuré désemparé. Je cherche les mots mauvais heureusement j’ai pas une bonne mémoire pour ceux là pourtant je me suis jamais perçu comme « gay » célibataire oui, mais pas gay… C’est un sujet délicat, d’autre mots me viennent à l’esprit, moumoune, fif, tant de mots irrespectueux… Vous les connaissez tous. Quelques lignes encore, la mort on l’à laissé, on y va avec la vie en essayant de se réjouir des naissances chez nos proches. Je termine maintenant en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Y’a pas de surprise aujourd’hui, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 24 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Déjà de retour! J’espère que j’ai blessé personne avec mon post sur la pêche dans le grand nord. Il est vingt-deux heure sept, je vais prendre une douche je sens la merde… Ça y est je sens bon, quand je prends une douche comme ça le soir, c’est comme si le lendemain je partais en voyage, attend moi Washington j’arrive… J’étais jaloux des collègues qui sont retourné à Paris mais on peux pas tout avoir, cette année je visite les américains, ça fait partie des plaisirs du rétablissement. Je pense à l’humilité à comment vivre ça au quotidien sans me faire mal. La matriarche est de retour je crois elle devrais avoir une chirurgie finale à son œil, elle attends qu’on lui téléphone. Je vais essayer de me coller le plus possible à ce que je ressent à mon senti parfois j’ai peur parfois je m’ennuis c’est pas finis c’est la nuit et j’attends le bruit le conduit le bris. J’arrête ici c’est de la folie c’est pas permis eux on tout dis et puis et puis…Faire des histoires le soir l’écran comme un miroir dans les toilettes d’un abreuvoir, faut se voir, faut se voir pauvre poire aux idées noires qui cherche le pouvoir sur l’histoire… C’est l’heure de la peur, l’heure où on meurt en pensant à une sœur qui est partis comme ça dans les heurts d’une vie dans le tordeur… Vous comprenez pas vous comprenez pas, pas besoin s’agit juste d’arriver d’y voir un peu de beauté, de prosopée, y’a personne là, tout est bien à plat voilà je réfléchis à ça à cet exercice d’internat, de fou furieux sur un matelas. Y’a longtemps que j’ai écrit comme ça je crois, j’ai la foi je suis plus un prélart qu’un prélat pourquoi? On me marche dessus comme si c’était une plus valu… Ouais! Je suis un peu partis ça c’étais vraiment mon senti sans censure, je m’inspire des camelots de L’itinéraire, pourtant c’était pas à l’horaire ce soir je crois pas être dans la grosse misère… Je pense à l’amie danseuse de retour de Victoria, j’en connais qui pleurerais plus qu’elle prisonnière de son corps d’aphasique c’est difficile pour une danseuse contemporaine et là je me suis remis à réfléchir sur ce que je vais écrire mourir? Pourrir, polir pas dire, ils savent tous ce qu’est la poésie je suis ignorant, j’attends, j’attends ça prend du temps… Dehors des passants discutent et moi je cherche la chute, je trouve pas c’est une lutte sur une butte a regardé passer les putes. Je peux vraiment pas aller plus loin que ça… Faites le vous-même le sens il est pas unique ni inique quoi que je crois pas être malhonnête. La chute cette salope de chute je sais jamais ce qu’elle seras, je pense à mon cousin l’écrivain par là c’est un ami tra-la-la ! Trève de mots, je sais plus trop. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je lis le journal L’itinéraire et en pensant aux camelots je me remémore mille neuf cent soixante sept, Terre des Hommes et la visite des pavillons à l’envers, entré par la sortie! Avec le grand cousin qui voulait pas faire la file d’attente… https://col125.mail.live.com/?tid=cmXM53ucxR5hGSVwAjfeRpvA2&fid=flinbox  Ça c’est pour mon ami lecteur pêcheur, lui aussi suivait à L’Expo soixante sept, moi je suis pas allé souvent à la pêche. Je préférais niaiser dans le vieux Montréal. Je mélange les choses cet après-midi, pour la pêche et le Vieux-Montréal j’étais plus vieux qu’à l’expo, je me rappelle avoir pêché avec le patriarche au Lac-Saint-Jean, un oncle aussi était avec nous pas loin de Roberval… C’est des histoires de famille élargie, faut dire que j’aimais bien aller voir les cousines au Lac… Y’a quelques années avec une copine on est allé dans Kamouraska en remontant la route le long du fleuve on a traversé les villes et les villages c’était très agréable. C’est une chose oublié y’a pas que les grands routes… Cette année je prends l’avion pour Washington, j’ai hâte de voir ça… J’essaye de revenir à mon senti, je pense à la petite école transformée en café à Saint-André-de-Kamouraska, c’est pittoresque, allez-y le café est bon… Ça me manque ça de la compagnie pour marcher quelques kilomètres sur les berges, demain si il pleut pas je vais à Saint-Adolphe-d’Howard, une sortie à la plage dans Lanaudière, tout à coup je pense à ces connaissances qui habitent dans ce coin-là, je veux pas les rencontrer… Aujourd’hui c’est dimanche il fait beau, souvenir du Balcon Vert à Baie Saint-Paul, je sais pas pourquoi je m’y sentais toujours à part, maintenant il semble que c’est fermé on y avait un très beau et très bon point de vue. On était à part parce qu’on était pas de la famille de ces hôteliers éduqués. Je vous promène d’une rive à l’autre, d’une région à l’autre, l’été est pas long faut en profiter et faire des milles à pieds. Je pense aux communes du temps, aux coop d’habitations, à comment c’est difficile de vivre en communauté à comment je préfère vivre seul… J’aime pas ça essayé d’être cool je suis de la race des révoltés des mangeurs de viande à volonté, les granolas me font ch… Je suis un citadin du goulag occidental… Je pense au mythique et disparus Ben Delicatessen, le smoked meat à son meilleur, je m’en câlisse du chimique, les toxicomanes alcooliques sont végétariens quelles absurdités. Je reviens malgré tout à ma thématique préféré, ils se dopent et sont végan!!! Je suis certain que cet après-midi vous comprenez pas mon propos, je dérive, je dérive comme un pêcheur dans un lac qu’il ne connait pas… Je pensais vous faire plaisir avec la pêche et les poissons mais c’est moi le poisson. Tout ce que je sais c’est que j’écris ce qui se passe entre mes deux oreilles. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

samedi 23 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vous croyiez vous en tirez ce soir, mais non! Je me suis reposé quelques heures, ce soir dans le goulag occidental ce sont les feux d’artifices. J’écoute ce que ça me dis à l’intérieur, hier on parlait de rythme pour la poésie c’est ça qui est le plus difficile et retrouver sa tonalité d’enfant. La poésie on veux qu’elle soit correcte quand c’est justement pas ça, il faut qu’elle sois extraordinaire vous avouerez que c’est tout un bail. J’y arrive pas souvent, je me rabat sur le parfum des bonbons Life Savers et la lecture de bandes dessinées pour enfants. C’est vrai qu’on en a rien à foutre de mes petits problèmes c’était plus important de trouver de l’argent pour acheter du chewing gum où du chocolat, papa était toujours là le vendredi, je me souviens que le vendredi il me donnait même de l’argent pour aller à la brasserie. Je sais pas si ça existe encore ces lieux remplis de monde qui boivent de la bière en fut, ça doit y’a maintenant tellement de bière artisanale. Remarquez que j’ai jamais aimé l’alcool ou si peu c’était quand même la seule boisson que j’étais capable de boire en quantité industrielle, je me rappelle avoir frôlé le coma éthylique avec de la vodka, je suis toujours dans ma thématique, pauvre fou! Je me trimballait dans les bars en faisant l’intéressant pendant que l’orchestre, le barman, les waiters et les busboys gagnaient leurs vies à servir le gros lard que j’étais. Je vous parle pas du disc-jockey, ils étaient tous plus intelligent que moi remplissant leurs poches de ma faiblesse. Elle est finie cette histoire là, je suis trop vieux pour sortir, c’est toujours le souvenir de cette jeune fille au Café Campus qui dansait avec le diable au corps. Je devrais pas écrire là-dessus, je me souviens très bien des problèmes que ça me causait, le gars disait que j’étais un drifter, une épave il avait raison… Maintenant je ne suis plus seul, je suis en compagnie d’un être spirituel qui veille sur moi. Comment si longtemps j’ai voulu mourir, j’acceptais pas de vivre avec cette maudite schizophrénie, maintenant ça s’est calmé, j’ai fait mes différentes expériences je sais où ça mène, où ça m’a mené. Faut pas que j’oublie aussi que j’ai été rejeté, ils avaient raisons j’étais qu’un jeton une pauvre crapule à futon pourtant c’est loin et c’est long cette attitude de poltron… Le feu viens de commencer ça pète et les enfants crient de joie… Les souvenirs c’est de me colletaillé avec l’équipe de sécurité d’un bar, de me faire vider, de me faire brûler, jeter sur le trottoir et ensuite de me faire casser un bras, je m’ennuis pas de ça… Je sais on raconte pas ça, mais la rixe c’était une façon d’avoir un contact humain, violent vous me direz mais présent quand même. Comme toujours je termine et c’est la même histoire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!Au revoir!!!

Bernard

 

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas… Juste vous dire que l’ordi marche au poil. Je crois que je vais utiliser une photo de l’œuvre du grand muraliste Zilon… Je suis mal partis cette nuit, le climatiseur aussi marche au poil… Hier sur facebook y’avait un débat sur la poésie et comment il faut être adulte pour s’y adonner, rechercher le rythme et les paroles de la jeunesse d’une façon adulte et mature. C’est difficile, très difficile je risque d’avoir l’image d’un taré. J’arrive pas à défaire mon discours, à écrire comme si j’avais quatorze ans… Je cherche pas le salut, tout ça c’est l’histoire d’une défaite. Je suis quand même arrivé où je voulais, dans l’écriture… J’ai pas beaucoup publié sauf là http://editions-hache.com/commande.html . Je suis insignifiant comme un adolescent cette nuit. Je reste un obscur poète du début du vingt-et-unième siècle, dans quelques années je serai complètement disparu. Parfois je confonds la poésie et la vie de rock star. Je pense à Oscar Wilde et sa vie de dandy… Le rythme, le rythme, c’est pas un clavier de piano mais je dois en sortir une musique singulière et pas trop pathétique, une lumière dithyrambique, je sais pas ce que je viens d’écrire là j’aurais besoin d’un dictionnaire analogique en espérant le tout analgésique pas trop dynamique, c’est facile c’est rime de bique, j’écris comme on trait la chèvre sans trop d’arithmétique je compte pas les vers mais oui courrez à l’alambique le dispensaire de l’alcoolique. Ouais!!! Quand j’écris des affaires de même je montre mon immaturité comment la nuit me rentre dans le corps. Je pense au grand artiste de théâtre qui dis ne pas écrire un mot, je crois qu’il a tout dans sa tête pourtant est-ce vrai? C’est la nuit de vendredi à samedi, le last-call arrive on fait clignoter les lumières, on vois comment l’autre est laid comment sois on l’est, pas terrible, on cherche quelquun, je ne sais qui, le désir de parler de raconter cette nuit perdue dans les illusions en espérant prendre l’avion… Dolbeau et les mots, le grand poète est pas jeannois il vient du nord de l’Ontario, Sudbury je crois, c’est le genre à vivre dans une toute petite chambre d’hôtel pour cuver son vin… Je peux juste vous dire ma nuit dans le goulag occidental elle se répète à l’infini, les voitures n’arrêtent pas, les poètes doivent-ils être écologiste? Pose pas de question écris, tu verras plus tard pour les ennuis quand tu seras mal-pris, allons, allons, t’a pas un rond c’est bon, tu pète tes boutons comme un mauvais garçon et t’a peur de traverser le pont. Tu veux couper tout ça et ne garder que les rimes riches et suffisantes. Il ne resteras plus grand-chose et oui! Je suis un pas grand-chose voilà ici on avait besoin d’une rose qu’on arrose comme ces nuits sans pause. Je bloque à rock. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai bien aimé ça vous aussi je crois. Au revoir!!!

Bernard