jeudi 21 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai de la peine cet après-midi, Prince un grand de la musique est décédé, https://www.youtube.com/watch?v=F8BMm6Jn6oU , Purple Rain c’est une magnifique chanson, je me rappelle aussi sa moto dans le film, j’ai eu quelques larmes c’est un peu jeune pour mourir. Je voulais juste vous le signaler au cas où vous vivez sur Mars. C’est les années quatre-vingt qui sont en deuil malgré tout c’était de bonnes années. J’écris lentement, je veux pas écrire de niaiseries n’empêche j’ai un peu de nostalgie… Dehors les motos sont sorties, je les entends ronronner, le film avec Prince j’ai l’impression d’y avoir rêvé je l’ai vu une fois ça m’a fait pensés à West Side Story, peut-être que je suis dans le champ, vous pouvez me le signaler… Je pense que je me reconnais plus dans les artistes que dans les hommes politiques, tout ces décès c’est triste quand même. J’ai une boule dans la gorge, les larmes aux yeux, ça me rajeunis pas mais je suis pas si vieux… Quand je veux rejoindre quelqu’un au téléphone et qu’il n’est pas là je laisse un message et après je téléphone trois où quatre fois sans en laisser, je m’excuse. Je suis tellement anxieux ça me fait faire des choses comme ça. Lentement le ciel se couvre, dans le parc une femme fait du jogging, c’est pas une bonne idée de dire que je fais mes niaiseries à cause de l’anxiété. J’ai qu’à me contrôler. Je pense à mon goulag occidental dans mon Amérique du nord pas loin de New-York où il faut attendre des heures en autobus pour passés les douanes. Prince c’était ce que l’Amérique avait de meilleur dans la création pop, l’ami dirait du rock des familles. Dehors les balançoires grincent, les enfants courent dans le parc mais à quoi bon puisqu’on va tous disparaitre faut quand même faire de son mieux et gagner notre ciel faute d’avoir su gagner sa vie. Les jeunes filles sont très souples elles font des pirouettes sur l’herbe. J’ai toujours des problèmes avec les métaphores j’arrive pas à en faire je suis perdus comme un blanc à Montréal-Nord, ça c’est raciste je crois disons que je suis perdus comme un chrétien dans une mosquée, ça aussi c’est douteux… Mais le goulag occidental c’est pas un endroit pour être politiquement correct. J’attends de ressentir quelque chose, un sentiment, une émotion aujourd’hui de ce côté-là j’ai été servis, je pense à cette sœur que j’avais qui est partie à tous ces amis aussi, j’ai une prière pour eux et j’espère qu’ils veillent sur moi. C’est vivant dans le goulag occidental, jeudi soir la paye on arrête au bistro prendre un verre où deux et on en ressort qu’au bout de la nuit. Hier on m’a dis de me faire plaisir mais mon plaisir c’est de vous écrire ceci que je termine. Voilà! C’était ça pour aujourd’hui! Merci d’avoir lu jusque là!!! Quelques mots encore, une finale comme je sais pas en faire. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 20 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis fatigué la réunion à l’institut m’a beaucoup demandé. Je sais pas si j’étais à propos. Couché de soleil orange ce soir, ça annonce beau pour demain. Je crois que les chercheurs de l’institut rient de moi, je fais de mon mieux avec ce que j’ai… Dans ma tête on me paye pour que je prenne soin d’un collègue.Ce soir je suis complètement vide. J’ai ouvert la fenêtre je suis torse nu, ce soir j’essaye, j’essaye, j’essaye, je pars toujours trop tôt pour les réunions mes journées sont pas assez meublées. Cet après-midi quand je suis revenus je me sentais comme un moins que rien. Je préfère les répétitions du Cabaret Poétique aux réunions de comité. Lentement je me calme comme dis la matriarche j’étais partis en peur, ça définis bien le paranoïaque que je suis. Les enfants jouent dehors dans la ruelle, ils crient c’est bien le beau temps. Nous on jouais sur le parterre de l’école Jeanne-Lajoie sur la rue St-Vital à Montréal-Nord je me souviens très bien de ça, la gang de petit gars j’avais neuf dix ans parfois je croyais que j’étais grand et je fumais en cachette deux où trois cigarettes volées. J’ai fait un long détour avant de m’installer dans le goulag occidental, j’y suis bien, mais oui c’est le Centre-Sud! Je sais pas si ma lectrice d’Aylmer se rappelle du magazin chez Marguerite sur la rue Monselet où du disque d’imitateurs des Beatles acheté par papa à la pharmacie d’en bas. Des fois j’aimerais bien redevenir un enfant, y’avait des contraintes mais c’étais quand même amusant. Mais ça on le sait pas qu’on vie les meilleurs moments, l’adolescence a été un gâchis, de la douleur, de la souffrance et j’en ai pas vu venir la fin. Je crois que je suis devenu un adulte à la fin de la trentaine. Dans le parc en face les gars jouent au soccer. Je me rappelle avoir brisé bien involontairement la bicyclette mustang d’un copain. Je crois que ma mère avait payé pour les réparations essentiellement des rayons de roue. C’étais pas une enfance de pauvres ce que les autres avaient ont voulait l’avoir, parfois oui, parfois non… On jouait au football dans le champ de sable, en anglais ils appellent ça du sandlot football. Je pense qu’un de mes frères jouait avec nous. Je commence a avoir des problèmes avec le PC, c’est pas très grave je l’ai arrangé. Ce soir j’essaye comme toujours de mettre des mots sur mon état mais je m’égare, deviens nostalgique et oublie le plus important le moment présent. Les voitures klaxonnent, la semaine passée je suis allé à Terrebonne y’a longtemps que j’ai mis les pieds là, je m’en ennuie pas, beaucoup de voitures, beaucoup de commerces, hé oui! C’est très commercial. Comme souvent je sais pas comment terminer, quelques mots encore avant d’oublier. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 19 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’essaye encore pour un autre, pense à Cuba à la mer chaude. J’ai vraiment rien vu du quotidien des gens à part peut-être à La Havane. Je pense au capitole en réparation, à cette place centrale où y’a plein de taxi, ce bistro ombragé mais vide, ces terrasses d’hôtels avec un band de musique en plein vendredi après-midi. Avant de partir cette serveuse qui me donnait du chéri et me demandait si j’allais revenir. Je me souviens aussi de la place dans la vieille Havane où on vend de vieux disques et livres. Discuté un peu avec notre guide qui disait être privilégié de travailler avec les touristes. Vous devez vous dire que j’en reviens pas de ce voyage, c’est vrai je veux juste repartir je ne sais où mais non j’ai pas acheté de cigares ni de rhum, souvenir aussi de cette balade en autobus entre Varadero et La Havane, le long de la mer c’étais bien. J’avais de la difficulté je parle pas espagnol même avec les madames Pipi. Je vous ai pas parlé du café comment il est bon, comment la serveuse répondait à mes désirs en me le servant sans que je le demande, un espresso allongé double, magnifique au goût superbe. Ce soir dans mon lit j’ai la danse de Saint-Guy j’arrête pas de virailler, j’ai même je crois de petites convulsions fatigantes… Vous le savez je vie presque pour le prochain voyage. Je sais que nos snowbirds sont de retour avec leur Courailleuse qui a rendu je suis certain de fier service. Je reviens sur mon sentis à comment quand j’écris j’aime la nuit. La Havane c’était faite belle pour la visite d’Obama, cette semaine Raoul Castro a déclaré que les services sociaux, étude, médecin, agriculture ect. Allaient demeurer nationalisé même avec l’arrivé des américains. Malheureusement sur place même dans les tout-inclus on sent que les cubains ont faim. La nuit à Cuba j’écoutais Radio Rebelde, de la musique et des propos du cru et même une ligne ouverte. Je ne sais trop comment vous dire mon sentis cette nuit. Je pense à mon père à cette main gauche aux doigts manquant à comment toujours assis à sa gauche elle m’obnubilait, ça aide pas a travailler de ses mains j’ai quand même réussis à me servir des miennes un temps pourtant… Pas de métier beaucoup de misère, quelqu’un cette semaine me racontais avoir acheté une maison à Cuba, je crois pas que c’est possible, quoi que bientôt les cubains de Miami vont pouvoir rendre visite à leurs familles. Je connais bien peu de choses de cette réalité là. J’ai tendance a croire que ceux qui sont contre Castro sont des voleurs… Je vous aurai pondu ça cette nuit c’est pas nouveau j’attends le prochain voyage je ne sais où. J’ai finis mon café et j’ai terminé la rédaction. Merci d’avoir lu jusque là!!! À bientôt et à la prochaine j’espère pour d’autre propos et un peu plus de sentis. Merci!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’y prends de bonne heure cet après- midi. Le vide me fait mal, dehors un toxicomane à vélo s’arrête dans le parc, il prépare sa dose sur le banc et dans l’abribus. C’est plein soleil, un autre gars fait les poubelles pour ramasser les contenants recyclables. Je sens ça lourd dans ma poitrine, pense au mal de l’âme c’est pour ça que j’écris pour le projeter m’en débarrassé mais c’est toujours à recommencé… Je devrais pas m’en faire sinon de mon mieux, la voisine passe sur la passerelle, elle claque sa porte, je crois que pour quelques dollars elle vend ses meubles. Aujourd’hui j’ai décidé d’illustrer mon blog avec une œuvre de Laurent Gascon un co-fondateur de l’escouade de la muralité dans les années soixante dix. C’est une céramique en hommage à l’affichiste Vittorio une œuvre de 2009 au coin de Fleuran et Ontario, dans mon goulag occidental où dans le Centre-sud de Montréal si vous préférez. On peut qualifier le style de monsieur Gascon de « néo-pop art ». Ça met de la beauté dans un quartier qui en a bien besoin… J’ai beau écrire j’ai quand même mal, l’anxiété qui me ronge et la peur de je ne sais quoi, la paranoïa… « Je voulais te dire que je t’attends »-Michel Jonasz. Oui j’attends, c’est que je sais faire de mieux attendre, je suis patient et même patient dans les urgences où on soigne pas en attendant… Je croque une pomme en pensant à ces logements mal insonorisés qui créent de la chicane entre voisins. La pomme ça remplis un peu ce vide existentiel, ce mal au plexus solaire. Dans ma tête ça va quand même bien, je suis conscient du chemin qui me reste a faire, j’en fais un peu chaque jour en sachant très bien que la perfection n’est pas de ce monde. Une pensée pour le mécanicien père de famille à Cantley qui semble pas bien allé je lui souhaite un prompt rétablissement. N’oubliez pas Le Cabaret poétique, Quête d’identité et d’imaginaire c’est le 2 mai à 19hrs vous pourrez me voir sur scène avec d’autre au TNM. Bon! Étrangement quand j’ai plus beaucoup de mots je tombe dans l’auto-dénigrement, ce que je ne ferai pas ici je vais essayer d’être bon avec moi de donner une autre forme à mon narcissisme. Je me tape l’épaule ça se peut pas que ce que je fais ce soit rien que de la merde. Si je prends mon temps que j’écoute pas cette voix négative qui veux toujours prendre le dessus, ça devrais aller. En attendant toujours dans le parc un gars joue au ballon. Plus de travail que de talent, y’a de ça dans l’écriture beaucoup de transpiration et un peu d’inspiration, c’est vieux comme le monde tout le monde sait ça… Ça tire sur la fin pour aujourd’hui ce que je vous écris. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et à bientôt j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 18 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir il pleut, j’essais de composer  à partir de mon vécu quelque chose qui va aider.Aujourd’hui on parlais consommation comment le fait de trop consommer sabotais notre santé mentale. Moi je sais que je dois pas consommer même si parfois j’envie certain pairs-aidants qui consomment. Le mieux pour moi c’est l’abstinence totale. J’ai un programme de douze étapes que j’essais de mettre en pratique ça me demande de l’humilité voilà pourquoi je dois être en contact avec mon sentis. Je suis près a avouer que je suis impuissant devant l’alcool que j’ai perdus la maitrise de ma vie. Vingt-quatre heure à la fois je me rétablis. Je vous en parle pas plus j’ai brisé mon anonymat quoi que parfois je me présente comme un schizophrène paranoïde avec co-morbidité. Ce week-end je réfléchissais à ça, je me demandais si c’étais bien utile de me présenter comme ça si ça ne me stigmatisais pas encore plus. Je  dois choisir les gens devant qui je m’ouvre, si c’est pour aider ça va sinon je m’abstiens. Je veux me rétablir mais je veux pas être pair-aidant au sein d’une équipe multidisciplinaire en santé mentale. Comment vous dire que je crois pas à l’attrait d’une personne qui travaille dans un hôpital. Le fait est que j’ai le vécu mais pas le parcours académique. Je sais pas si le pair-aidant est efficace, l’idée du mentor est bonne mais parfois je me dis que c’est assez difficile de réhabiliter toutes ces personnes dans le réseau de santé mentale, patients comme donneurs de soins. La vérité c’est que j’ai vraiment pas de réponse à ça, j’aimerais bien que les gens cessent de souffrir, souffrir de cette intense maladie qu’est la schizophrénie. C’est mon sentis de ce soir eux ils ont le savoir, moi j’ai le vécu. Je me répète, si y’a quelqu’un de souffrant qui lis ça, qu’il entre en contact avec moi je vais essayer de l’aider en lui présentant un camarade pair-aidant. Lentement je reconstruis ma vie, bien qu’il soit un peu tard, je te fait par de ça et je comprends que dans la vingtaine on veux plus que ce qu’un vieux bougre de soixante ans peux donner. Lentement le temps passe et le poète se recycle dans le rétablissement. Je ne lis plus le dictionnaire, je me sent plus oppressé pense à ces années derrière moi, y’en a plus que devant. Ce soir c’est vraiment mon sentis que je vous ai écris, j’essais d’être authentique en me demandant si c’est bien utile. Bon! J’ai des problèmes de mise en page c’est pas grave, quelques mots encore si des inconnus qui souffrent lisent ceci qu’ils hésitent pas a aller chercher de l’aide. La force elle est là dans la demande d’aide. Ce soir j’ai plus beaucoup de mots. J’y suis allé avec mon vécu. J’essais de terminer sur une bonne note, le meilleur est à venir. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

dimanche 17 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que c’est pas interdit, je vous en écris un autre j’arrive pas a dormir. Cette nuit je suis étourdis je viraille dans mon lit. Me suis quand même fait un café, ça va être difficile, ce matin j’ai une formation communication, je ne fais que ça communiquer j’espère que ça va m’aider a raffiner mon affaire. La nuit est tranquille dans le goulag. J’écoute mon âme, me gratte le cuir chevelus, tout le monde dors dans l’édifice. J’essais de vous traduire en mots ce que je ressent, ressentir c’est très près de ressentiment mais c’est pas de ça qu’il s’agit. Je suis pas en colère, je veux juste écrire mon état. Je pense aux voitures de mon lecteur de Deux-Montagnes, elles sont belles mais ils en aurait pas on l’aimerais pareil. Je dors très mal y’a longtemps que j’ai pas fait une nuit d’une traite. Je trippe toujours autant à remplir l’écran de caractères. Si j’étais zen j’écrirais que mon mantra, Oum padne Oum où quelque chose qui ressemble à ça comme toujours quand j’écris ça je pense au Boubla d’Abel dans le magnifique Race de Monde de Victor Lévi Beaulieu. Je respire comme il faut, d’autre dirait que je prends mon gaz égal, ça me fait du bien. C’est plus facile d’être zen la nuit on est plus loin du bruit et de la fureur. Le frigo démarre et arrête après quelques secondes… De la fureur j’en ai pas j’essais de rester calme et d’avoir une nuit « productive ». Ça se bouscule pas trop dans ma tête ni dans mon âme. Y’a pas de voix mais plutôt la peur… Je pense à cette intervenante anglophone y’a longtemps, je crois qu’elle étais pourris pour faire cette job là, c’est que mon jugement. Je mange quelques biscuits à l’avoine. Pense aux publicités du restaurant Barbi’s, le temps passe. Je mange comme un cochon, je crois que c’est la médication. J’ai hate de voir de quoi ma face vas avoir l’air dans LaPresse+. Je suis impatient c’est que dans deux semaines. Ce soir je pourrais intituler ça l’art de ne rien dire. Je me malaxe l’intérieur y’a rien qui sort. Tout à coup un pincement à l’estomac c’est l’angoisse je crois. J’essais de pas me mordre la langue, j’ai tout mangé la boîte de biscuits. Pour les voix vous repasserez j’en entends pas, y’a un parfum de désinfectant pour les mains du Purrell. J’avance lentement dans la nuit sans voir le temps qui passe, c’est une insomnie qui a du sens elle est pas source de souffrances. Je vais essayer de vous terminer ça sur une note magique un sol universel qui joué à la guitare démarre bien des chansons. « Partons la mer est belle »-La Bonne Chanson. On les avait oublié ces chansons elles sont revenues. Je pense à celle du vieillard je sais pas si vous vous rappelez. Bon! On termine sur cet air en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sors de mon cahier, ai commencé a lire un roman où on mentionne la rue Vaugirard à Paris, la rue où était mon hôtel quand j’y ai séjourné. J’ai beau y être allé, je rêve encore d’y retourner, me rappelle des commis de l’hôtel qui disait « si il vous plait » à tout propos. Dehors un voisin attend l’autobus, il boîte depuis qu’il s’est fait opéré pour la hanche, une chirurgie… Les bancs de parc ont été réinstallés, c’est bien… Je veux pas placer une œuvre d’art en photo, je veux prendre la place avec mon texte, les motards ont sortis leurs engins, j’entends sonner les cloches de l’église je sais pas pourquoi elles sonnent, ça annonce le printemps une sortie de l’hivernement infernal. La fenêtre est ouverte, vive le temps doux! Je pense a téléphoner à l’agent de voyage, il est trop tôt j’ai encore beaucoup de choses a faire, je prends ça un jour à la fois… Les handicapés passent dans la rue avec leurs chaises roulante électrique, je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, faut pas que je me plaigne je suis juste fou… Ça bourgeonne je crois ça va être vert ce seras pas long. Je regarde passé les autobus c’est ça aussi la vie dans le goulag occidental, les junkies heureux de pouvoir se faire un fix dehors… Ce matin j’ai marché jusqu’au supermarché ai acheté du lait et attendus l’autobus sur un banc. Cet après-midi j’essaye comme toujours d’être honnête avec vous, c’est pas très inspiré mon sentis c’est juste un peu d’ennuis. Je pense à cette grosse bonne femme dans le restaurant fast-food au retour de New-York, elle voulait que j’aille à la guerre,  une grosse folle! Je préférerais me perdre dans Paris me perdre dans ses rues remplies d’histoire. Je pense pas aux terroristes, j’ai pas peur faut vivre. Maintenant y’a les nuits debout place de la république, vont ils réinventer la démocratie? Je suis toujours fasciné par les français. L’ami de Repentigny a du beau temps pour jouer aux boules. Je lui souhaite bien du plaisir. Me semble que je vous chante toujours le même refrain, partir! C’est très fou d’en parler je vais surement le faire je sais pas quand, c’est ma névrose du départ. Tant qu’a vous faire des confidences disont que je remet en question mes implications citoyennes. Je devrais peut-être faire attention à qui je me dévoile, je verrai, pour l’instant je continue. Ouais! Quelques mots encore au son de la musique dans les voitures qui passent. Disont que c’est un beau temps pour une balade en voiture et arrêter dans un stand à patates frites pour manger un burger et une poutine. Je sais, je sais c’est pas très écologique et pas plus diététique mais ici aussi faut vivre moi je suis pas très grano. « Plattsburgh Drive inn blues » -Luc Plamondon. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard