samedi 2 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis irritable, je sais vous en avez rien à foutre mais c’est comme ça, c’est assez étonnant comment je passe d’un état à l’autre. Je cherche et j’entends les mouettes qui crient dehors, cet après-midi je suis pas mal vide, je pense à ce que je vais jouer dans le cabaret poétique, ça risque d’être intéressant.  Ai rédigé le compte-rendu de la pleinière du groupe Reprendre Pouvoir, je croyais devoir le rendre lundi mais ce seras l’autre semaine. Je suis loin de mon senti avec ça tout ce que je peux vous raconter c’est que je m’étouffe avec une pomme, je la mastique pas assez et j’ai peur de mourir, le temps passe j’ai regardé les actualités, c’est déprimant, comment dire? La mise en scène de la mort? Je suis de tout cœur avec les gens qui ont perdus des êtres chers. Je rajeunis pas, moi aussi je m’approche de ça. Mon corps crie, mon corps parle, je me parle pour le faire taire. Dehors un camion de Powermatic passe, j’ai déjà travaillé pour cette compagnie, deux ou trois fois, j’assemblais des systèmes de chauffage, il y a longtemps de ça, j’ai quand même appris à travailler avec des immigrants sympathiques. J’étais pas encore dans la schizophrénie c’est venus plus tard, les idées de complot, le cognage dans le plafond de mon appartement et dans mon ignorance le bruit que faisait le système de chauffage. J’avais peur, très peur, j’en reviendrai jamais de cette histoire. Maintenant je vie dans la paix et le calme, je sais que la police peux me suivre mais y’a pas de raison. Ça aussi c’est de la paranoïa… Le ciel se couvre, ce sont toujours les mêmes voisins qui attendent l’autobus, y’a une vie dans le goulag occidental, je suis réconcilié avec l’exil, je suis pas de ceux qui rêvent un retour à la maison, c’est ici chez moi y’a pas de down home. Aujourd’hui c’est aujourd’hui qu’il faut vivre. J’aimerais repartir en voyage je me cherche une destination, bien que je ressente souvent le dénigrement quand je suis seul à l’étranger, je crois que c’est ma schizophrénie mais j’avais pas vécu ça à Paris. Hier je voulais vraiment m’enfermer dans le garde-robe, ne plus bouger et attendre, attendre la mort, c’est grave c’est qu’un passage cet après-midi c’est pas comme ça. Ça me calme, m’apaise de vous écrire. Je mène trois ou quatre projets de front, ils ont tous un rapport avec l’écriture. J’ai hâte de voir le vert, pourtant l’été dure pas comme toujours on le verra pas passer enfin vivons maintenant au printemps « Heureux d’un printemps qui me chauffe la couenne, triste d’avoir manqué encore un hiver »-Paul Piché. C’est peut-être pas les paroles exactes mais vous savez… Il va s’en trouver pour me traiter de grano pourtant… C’est assez pour aujourd’hui.  Je pense que la pluie s’en viens, j’arrête ça là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 1 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je pense à la mer et au pirates informatiques, semble que vivre et laisser vivre ce sois pas leur maxime préféré.  Y’en a pour qui savoir qu’on respire ça les dérange. On va laisser tomber les corsaires et rêver à la mer, j’aimerais beaucoup y aller cet été, retourné à Cape Cod mais pas en camping plutôt dans un chalet et partir marcher sur la plage où prendre une boisson sur une terrasse au soleil. La farniente voilà qui serait bien, j’aimerais aussi me baigner dans l’atlantique, me laisser emporter par les vagues, regarder l’horizon, les bateaux et le soleil…Aujourd’hui il faisait tellement doux c’était vraiment le printemps ça rappelais les beaux jours à venir… Depuis hier je me suis calmé j’ai bien dormis et j’essais de pas trop m’en faire une journée à la fois. J’écoute mon discours intérieur qui dit d’aimer malgré tout. Je sais je suis bonasse j’ai toujours été comme ça. Je crois que les piles du clavier vont tomber à plat, j’attends quand même un peu… Dehors y’a des voitures qui passent la musique au fond des espèces de beaufs cruisers. C’est le week-end j’en connais qui vont en profiter. Je me rappelle je commençais à seize heure le vendredi soir, je m’ennuis pas du tout de ça ces journées alcoolisées… La discothèque Le Hazard, le Café Campus à l’époque sur Decelles, j’écoutais la musique à m’en crever les tympans mais il se passait rien pour autant. Vous n’aimez peut-être pas que j’écrive sur mes abus d’alcool, mes nuits à danser à gogo. Y’avait l’ami qui quand il me croisait pensait au groupe les Cowboys Junkies, un groupe de Toronto je crois. Quand j’ai cessé de boire, quelques années plus tard j’ai commencé a voyager. J’en avais pas assez de mes deux yeux pour tout observer, avant tout ce que je regardais m’amenais au sexe, j’étais taré. Le soleil est là mais je crois qu’il va faire froid. Je pense à combien de temps je devrais partir pour vraiment assimiler une autre culture, combien de temps je devrais passés à Washington pour bien connaitre les américains. Mais non j’irai pas travailler pour le cirque du soleil, j’ai pas de métier et je suis trop vieux. Hier j’ai vu qu’on avait quand même beaucoup utilisé mon texte pour le Cabaret Poétique. C’est bien, pour moi c’est un défi… Ça fume et ça tousse, merci! Ça aussi j’en suis sortis… Si je m’écoutais je vous écrirais comment j’ai pas envie de me faire sodomiser « y’a personne qui m’encule, j’ai gardé mes bons nerfs comment ça vaux ça calcule je suis déjà millionnaire »-Richard Desjardins. Y’a une odeur de steak bien cuit, je sais pas pourquoi je suis si obsédé avec l’homosexualité, je vous fait de vrai confidence mais j’aime pas me voir comme un homosexuel comment dire, pour les autres oui mais pas pour moi. Je vous en ai assez dis. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 31 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je remets en question mon activité internet en fait toutes mes activités. Si je vous ai fait du mal dans le passé veuillez me pardonner. J’arrive de la répétition du cabaret poétique et j’ai pris conscience que j’ai écris un texte gay… Ma paranoïa était très présente quand je suis revenus, dans quel guépier je me suis encore fourré… J’ai envie de vous parler du monument à Émilie Gamelin sur la place du même nom, sortie sud du métro Berri-UQAM un bronze de Raoul Hunter diplômé de l’école des beaux-arts de Québec en 1953 c’est une sculpture en ronde bosse inspiré, d’un portrait par Vital Desrochers, qui commémore le bi-centenaire de la naissance de Mère Gamelin. La fin de production est en 1999 la date d’accession est le 1er janvier 1999 la technique est le bronze coulé et la cire perdue. Ses dimensions sont de 190x122cm et elle est dans l’arrondissement Ville-Marie.   Je lui fait une prière à Mère Gamelin, je lui demande de la sérénité… Câline! Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’on me harcèle de cette façon. Lentement ça se calme, je suis rangé depuis des années, ça me vire tout à l’envers cette affaire, y’a des gens qui m’en veulent à moins que ce soit ma paranoïa… La peur ça démarre mal un texte, l’anxiété aussi, j’ai pas beaucoup dormis cette nuit, si vous avez des griefs contre moi faites le moi savoir je vais essayer de réparé… Vous savez pas la lourdeur le poids qui me pèse ce soir, les caves comme moi faut que ça reste anonyme, que ça disparaisse et reste tranquille, inconnus aujourd’hui ils ont pas cessé de comparer mon écriture à celle de Michel Tremblay je suis très loin d’avoir son talent, vraiment! Je comprends pas pourquoi je ferme pas juste. Ce soir j’ai mal, mal à vous qui m’en voulez, mal à ceux que j’ai blessé, le ciel est gris la nuit s’en viens. C’est comme si vous aviez écrit il est interdit d’apparaitre, vous êtes finis on vous auras, voilà pourquoi je prie, le mal intérieur est présent comme souvent, une âme qui ne peut se racheter que dans les sous-sol d’église mais mon défi c’est celui là essayez de déstigmatiser ma folie, ma folie d’avant et celle de maintenant qui se veux pleinement citoyenne. C’est de ça qu’il s’agit remplir maintenant mon devoir de citoyen. Les lampadaires sont allumés, quand j’aurai finis de vous écrire ce soir je vais écouter TV5, Des racines et des ailes une émission pour rêver à la France, la magnifique France. Heureusement y’a pas eu de voix ce soir ça en est resté à l’angoisse, je pense à la chorégraphe aphasique qui m’a laissé son e-mail, elle est gentille, ce sont des petites choses comme ça qui me réconcilient avec le monde, les gens. J’arrive presque à la fin, ça me soulage toujours un peu de vous écrire. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 30 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vais essayer d’évoquer, non pas d’écrire et de décrire. La tempête qui s’agite dans ma tête je peux pas la nommer, c’est pas un dossier de psychiatrie médicale. Parfois les mots sont durs et essayer de vous faire ressentir c’est difficile. Quelques jurons, criss de câlisse de tabarnak, ça fait mal ça irrite et ça dis rien qu’une colère laconique. Lire sur la solitude de l’écrivain qui souvent est accompagné par ses pairs dans des lectures édifiantes, on peut choisir la compagnie des grands maîtres, ceux qui sont passés avant, les précurseurs c’est bien, c’est bon mais ça rend la tâche plus difficile dans les façons de dire la même chose. Je pense à la foulitude de monsieur Gourd avec toujours cette peur de l’absurde… Tristesse, tristesse, tristesse a essayer de tuer le désir, faire mourir le besoin d’amour et pourtant… J’aime vous écrire c’est une façon pour moi de vous rendre votre amour sans lequel je ne survivrais pas. Ce soir j’essais de pas trop pensé, je suis pas philosophe, j’en ai lu mais j’ai rien retenu c’étais la mer à boire. Je file sur cette ligne de mots en pensant au non-dit, à tout ce qu’on retiens de peur de blesser de faire mal, comme souvent c’est pas fort ce que je vous écris là, vous savez et je sais pas, ignorant. Les bons écrivains prennent leurs temps moi j’écris dans l’urgence dans la peur de n’avoir pas bien, pas assez dis, je me retiens, les mots sont souvent les mêmes ma vie est toujours pareille. Petit a parté pour les snowbirds qui s’en vont maintenant en Caroline, je m’ennuis un peu j’aimerais bien les voir. J’essais d’être prosaïque, j’écris des vieilleries, des phrases lu cent fois plutôt qu’une… Je lis maintenant un écrivain d’Oka que j’aime bien, c’est une belle plume comme on dis. J’essais d’apprendre quelque chose à chaque lecture. Le poète de St-Élie-de-Caxton dis qu’on a plus de culture qu’on pense, peut-être, mais on ne l’utilise pas… Voilà, je sais pas ce que je suis en train d’évoquer, je suis désemparé des mots et des mots et des pieds, les vers poétique sont en pieds, j’écris pas d’alexandrins ni d’octosyllabes c’est trop technique. J’essais de m’en tenir à l’écriture du pauvre aliéné, du pauvre sibolac de fou qui pense qu’écrire le délivre, le détache, le déchaîne… « Money for nothing chicks for free »-Dire Straits. J’aimerais qu’à ma mort on dise, il a écrit, simplement, bien que je suis quand même pas près de vous quitter. Y’a plus de neige dans le goulag occidental, semble que les oies blanches sont de retour. La conclusion maintenant c’est toujours ce qu’il y a de plus difficile, je vous le dis encore et toujours je vous aime, d’un amour aussi chaud que les mots de trop, c’est idiot je sais mais une idiotie ne fait pas le printemps. Je vous laisse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’allais vous écrire sur une œuvre dont j’ai déjà parlé. Je laisse tomber, je vais plutôt illustrer avec un délicieux coucher de soleil. Ai mis la très californienne musique de Bill Frisell, un guitariste magnifique, I heard it through the grapevine une excellente version. J’essais de m’inspirer, je pense aux vendanges, je sais pas si y’en a en Californie, si oui c’est surement les mexicains qui les font mais de toute façon je bois plus de vin… Cuticules je les arraches. C’est toujours une expérience écrire comme ça sans filet, sans autre sujet que sa voix intérieure, la musique un blues des familles, ça réveille le matin, ai baissé le volume les voisins dorment encore et j’ai pas envie d’avoir la visite des policiers. Je bave, la nuit c’est tout où rien soit j’ai la bouche sèche soit je salive trop. Demain y’a une répétition du Cabaret Poétique si jamais vous êtes à Montréal le 2 mai venez voir ça, le tarif d’entrée est laissé à votre discrétion. J’ai un peu peur que ça tourne au Freak show mais je crois que cette époque la est révolue les gens ont maintenant une belle sensibilité. Je sais pas si c’était sensé de dire au caméraman que j’étais poète parce que j’avais tout essayé. Lentement j’avance dans la nuit avec mes mots, mes mots de perdu, de pas d’allure. La musique me touche beaucoup j’en pleure… La musique j’essais de trouver le souvenir qui y correspond, je crois que c’est la mort de mon père, je me souviens de lui qui essayait de jouer de l’orgue avec ses sept doigts… Lentement le matin s’en viens, j’attends une invitation pour le visionnement d’un film, ça devrais être dans la poste. Un mot, insolent, je sais pas pourquoi, peut-être parce que je fais pas attention à vous du haut de mon orgueil scriptural, ma folie écrite scripté. J’avance dans la nuit, mes lunettes sont sale, je ne vois plus clair mais ais-je déjà vu clair, la lumière est elle déjà apparue dans cette âme en peine, jamais ça a toujours été obscur, la nuit tout le jour, la peine dans la joie et pourquoi pas… Je sais pas d’où ça viens l’idée de crier comme un perdu entre les pièces d’un concert jazz-rock, ça montre l’enthousiasme du public? Une communion entre les musiciens et la foule? Ça se termine sur A hard rain’s a-gonna fall de Bob Dylan encore là une version pas piquée des vers. Bein oui! Il va mouiller fort dans mon âme je vais fondre comme neige au printemps, je sais pas pourquoi tout à coup je pense à la sexualité peut être la peine que ça me cause. Encore quelques mots, je veux pas vous écrire des formules facile. La musique est terminé, ça m’a inspiré donné un rythme, une idée. Je remercie le beauf de m’avoir fait connaitre ce disque. Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 29 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas de quoi vous écrire aujourd’hui. Il fait très beau. Viens de terminer la lecture d’un excellent roman policier de Philip Kerr, très distrayant ça m’a pas pris de temps pour passés au travers. Une histoire qui se passe en Allemagne tout de suite après la deuxième guerre mondiale, un mélange de fiction et de réalité. Pour l’actualité je veux pas vous parler de ce qui se passe… Ce soir j’ai sommeil quand je dors pour moi c’est une petite mort ça me crée de l’angoisse j’en ai de la difficulté à respirer. Cou donc! Je vais faire de mon mieux je vous laisse juge. Ai eu une discussion sur facebook avec la fille d’un ami de mon beauf, c’était bien. La semaine passée j’ai laissé mon texte à la salle de répétition, j’espère que je vais le retrouver. Très poche ce que j’écris, je fais bouillir de l’eau pour un café, la télé est sur le quiz français, j’essais de vous décrire ma profonde insignifiance, je suis de ceux qui veulent faire du sens mais n’y arrive pas. Aujourd’hui on m’a demandé quels étaient mes projets, j’ai pas su répondre, écrire, tout simplement écrire… Y’a de vrais artistes qui croient que l’utilisation des médias sociaux c’est mal, qu’est-ce qu’ils veulent qu’on revienne en arrière du temps de l’imprimerie des moines, des enluminures, de la calligraphie gothique, viens de regarder le bulletin de nouvelles de TV5, j’aime beaucoup les images de la France… Lentement le soleil se couche, je pense à moi, j’écris ce qui me fait mal, les illusions que j’entretiens, je les ai pas perdues, je me raconte des histoires. J’ai jamais su ce que je deviendrais, me suis toujours malgré tout accroché à l’écriture comme une profession de foi. Je croyais pouvoir y faire quelque chose. Ai fermé les rideaux, on est bien dans le studio. Le jour où j’aurai la tête « vide » j’en finirai pourtant jusqu’à maintenant ça s’est toujours agité mais c’est pas avec ça qu’on fait de la grande littérature. Voilà ce qui me hante « la grande littérature » ça n’existe plus. Je reviens aux illusions, les illusions perdues de Balzac, c’est plus vraiment le monde de l’imprimé, les copains qui se critiquent un l’autre dans la petite et la grande presse. N’empêche j’aime bien les vrais bouquins, j’aimerais en faire un un jour. Je pense à quelle photo iras avec ce texte, je crois que je vais placer un paysage, la nature parfois me réconcilie avec la vie. Bientôt ce seras vert, le vert de l’espoir, de la chaleur, du beau temps. Au mois de mai je sortirai peut-être de mon goulag occidental en attendant j’essairai d’aller marcher dans les parcs. Comme vous voyez j’ai pas grand-chose à dire mais peut être comme la matriarche dis, j’ai mal au cœur pour exprimer une profonde douleur existentielle, un profond désarroi. Comme à l’habitude je termine sur ces quelques mots. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris du milieu de la nuit, comme toujours ça vas être le last-call dans les bars, on va sortir avec l’odeur de la sueur et de l’alcool trop innocent pour s’apercevoir que les gens honnêtes vont respirer cette odeur. Un parfum de quelqu’un qui s’est pas douché depuis longtemps… J’ai toujours le souvenir de cette copine qui voulait pas que je me lève dans la nuit sans vous parler des morpions que j’avais attrapé  c’est là que ça mène le stupre et la promiscuité. Le goulag occidental est tranquille cette nuit, il pleut… J’ai sommeil mais je préfère rédiger mon blog… Hier aux nouvelles un policier décrivaient comment vivent les personnes qui se font assassiner c’est pas la vie de monsieur et madame tout le monde, ça mène parfois à l’homicide. Je baille, c’est le printemps. Me suis recouché et j’ai dormis… Rêvé que j’étais en Belgique, faute de voyages on en rêve, j’essais de vous écrire mon sentis comme toujours. Je suis étourdis. Je regarde le clavier sans fil de la machine. Je voudrais finir tout de suite mais j’ai encore quelques mots à écrire. C’est un beau matin le ciel est tout bleu, y’a pas beaucoup de circulation automobile. Je cherche l’émotion, j’y arrive pas, des beaux mots ça décris pas nécessairement le sentis il est neuf heure du matin. C’est l’anniversaire d’un lecteur de Hull dans l’Outaouais on lui en souhaite un joyeux, il seras bientôt papa c’est bien! Lentement j’avance dans cette écriture, c’est comme marcher dans la brousaille faut parfois en arracher. Je sais pas où est rendue la Courailleuse et les snowbirds, je crois qu’ils remontent lentement vers le nord. Aujourd’hui c’est aussi le retour à l’école pour les plus jeunes, on avait parfois mal au ventre de s’être gavé de chocolat. La matriarche m’a fait cadeau de chaussette et d’un pantalon de pyjama. C’est confortable le matin… Dehors y’a des gens qui attendent l’autobus, je sais pas pourquoi je note ça peut-être pour montrer qu’il y a de la vie dans le goulag occidental après Pâques. Quand je vais avoir finis de rédiger ça je vais prendre une douche, je sais vous voulez pas le savoir, moi j’aime bien le parfum, voitures, camions, autobus voilà que la circulation a repris… Changé d’idée, j’ai pris une douche parait que ça utilise moins d’eau qu’un bain, en tout cas je me suis parfumé et ça sent bon, la question c’est comment je me sent faut pas que je cherche des bibittes, je me sent bien c’est difficile de l’avouer comme si ça rendais mon écriture infertile, l’inspiration ne serais plus là. Lentement le printemps s’installe. Encore quelques mots et je termine ce seras ça pour ce matin. Je vais lire un roman policier, il est très bon, j’ai pris mon petit déjeûner. J’entend le bip des camions qui reculent, on dirais que je fait du remplissage. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard