Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui c'est une vrai
journée d'hiver de janvier, la lumière est superbe, le ciel est dégagé. Cet
après-midi je vous avoue que je sais pas où je vais. Ai pris un café et mangé un
chausson aux pommes Comme à chaque fois que je vous écris j'ai la tête en
voyage. Je sais pas si je vous ai beaucoup écris sur Milan la capitale de la
mode, c'est des beaux souvenirs... Trieste aussi, Besançon, Lille, Londres,
Paris, New-York, Boston, La Guadeloupe ce sont mes voyages des dernières cinq
années. Je pense aux avions à L'Iran qui va peut être acheter des CSeries, à
Delta airlines aussi, ils en ont parlé tout le monde espère, chez Bombardier ils
ont augmenté la cadence. Je partirai pas cet hiver je suis trop occupé. Y'a mes
snowbirds de l'Outaouais qui s'en vont en Floride avec La Courailleuse une
magnifique roulotte, je leurs souhaite bien du plaisir pendant qu'ici je vais
manger des oranges. Y'a toute ces voitures qui brûlent de l'essence, les gens
ont encore un gros train de vie. J'attend un nouvel ordi, voilà les choses
personnelles dont je vous parlais précédemment. C'est mon lecteur chauffeur
d'autobus de Mascouche qui s'en occupe. Sur la rue y'a des camions remplis de
calcium qui passent. Chez moi il fait frais, vous voyez c'est des niaiseries que
je vous écris. Je doute de mon talent, je suis penché sur mon clavier a essayé
je ne sais quoi. Je pense au programme avatar de l'institut Philippe Pinel ça me
fait peur... Voilà une autre journée qui passe, je veillis c'est affolant, pour
un fou affolant c'est double une sorte de schizophrénie. Sur Facebook y'en a qui
écrivent vraiment n'importe quoi... Je pense à ces jeunes hommes malades qui
travaillent, c'est bien mais après, on fait pas une vie avec des petits boulots
au salaire minimum et encore plus quand la maladie est virulente. Cette folie ou
on cherche j'ai plus l'âge de trainé dans un bistro... Tout à coup j'ai mal,
j'essais de réussir quelque chose avec l'écriture sans savoir si j'y arriverai.
Jugez vous même, le pauvre fou que je suis sait trop bien que la folie c'est pas
joli. Y'avait ce patron de bistro qui m'appréciait pas pourtant j'y retournais
toujours. Y'a longtemps de ça maintenant je préfère être seul et vous écrire ces
salmigondis, c'est pire? C'est mieux? Je sais pas vraiment, on aime pas les gens
qui sont sur la solidarité sociale. Je pense qu'un jour je vais me laisser
crever comme ça sans me débattre ce seras une libération. Je vous abandonne en
vous remerciant d'avoir lu jusque là!!! Au revoir!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
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