Bonsoir! Bonjour! Michel "les divorcés" Delpech est
décédé. Ça m'a rappelé le waiter Ti-Guy à la brasserie qui aussitôt que son
quart commençais mettais les divorcés dans le juke-box, si comme moi vous
restiez là longtemps vous pouviez l'entendre une bonne douzaine de fois. C'étais
l'époque j'avais pas vingt ans je connaissais rien à la vie, des bières bues à
la brasserie, le staff étais quand même correct je me rappelle de Denis l'autre
waiter qui plus tard l'après midi mettais la télé sur Patof et Mame Thibault ça
réjouissais le grand enfant que j'étais. Le samedi matin c'étais parfois
American Bandstand avec Dick Clark. Y'avait déjà un grand écran mais il étais
flous la technologie étais pas vraiment à point. À l'époque cette brasserie
c'était un peu le bistro on y voyais tout le monde et ça discutais fort. Y'avait
l'ancêtre des jeux électronique le ping pong, y'en a qui étais très bon je me
souviens de Richard "ToTor" il était imbattable.J'ai commencé une bande dessinée
de ma main qui se passait là je l'ai jamais terminé. À la brasserie c'étais
surtout des sportifs, des joueurs de balle et de hockey. Delpech c'est ce monde
là que ça me rappelle, la banlieue...Le vendredi soir c'étais très occupé les
copains s'y rencontraient pour décider ce qu'ils allaient faire du reste de la
soirée, parfois on descendait à Montréal dans le vieux d'autre fois on montais
au Sommet l'hôtel en haut de la côte, mon lecteur designer à la retraite s'en
souviens encore je crois. Ce soir il neige encore sur le goulag occidental, la
brasserie étais fermé le dimanche on allait à l'hôtel Central. Parfois le soir
y'avait un show... Ce sont tous des endroits qui n'existent plus on a migré vers
Montréal, le bas de la ville pas loin du goulag occidental. Y'avait aussi Gérald
qui servait la bouffe à la brasserie on mangeait bien, c'étais bon la cuisine
canadienne. Je sais bien qu'il y avait autre chose a faire que de passé ses
journées à la brasserie mais quoi, j'ai essayé les cours aux adultes mais j'ai
pas réussis. De temps à autre je travaillais ça payait la pension et les timbres
d'assurance chômage. Le soir j'allais m'ennuyer à la brasserie à ce moment là
déjà je buvais trop pour être heureux je devenais down et je pleurais. Ce sont
de vieilles histoires tout ça, j'ai écouté le "Arrête de boire!" de Rock et
belles oreilles et je ne bois plus ça fait un bon bout de temps. Ça me permet de
vous écrire ceci en vous remerciant d'avoir lu jusque là!!! Au revoir!!! À la
prochaine j'espère!!!
Bernard
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