Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis assez fatigué, épuisé
même, réunion ce matin, je me suis levé tôt les insomniaques ça se lève jamais
tard. Cet après-midi je suis content d’être chez moi. Ce matin j’étais au coin
de DesOrmeaux et Hochelaga ça me rappelait le take a walk on the wild side de
Lou Reed. C’est l’est de Montréal, la folie dans ses diverses manifestation… J’écoute
ce qui me passe par la tête, le quartier gay est gentrifié c’est moins sauvage
que c’étais. Ce soir je mange de la
pizza, c’est une fin de mois béesse. Je vous parlerai pas de ma paye, les
travailleurs parlent pas de ça entre eux c’est chacun pour soi. C’est mon
budget pas le vôtre, dehors ça cherche des seringues d’autre du crack, ils ont
réussis a mettre la main sur de l’argent en fin de mois c’est une performance.
Y’en a qui ont loadé leurs cartes de crédit, deux trois jours engourdis et le
troisième jour la réalité qui te frappe dans le front. Moi je fait le choix de
pas consommer mes problèmes semblent moins insurmontables. Lentement les gens
rentrent à la maison la journée est terminée certains se demandent pourquoi ils
prennent pas le bord de l’itinérance… La réalité grise, la déprime hivernale
comment s’en sortir? On s’évade à la taverne en jouant l’important ça finis
quand y’a plus d’argent, ça a pas de bon sens. Je suis quand même content d’avoir fait faire
un ménage chez moi… Tout ça les sorties après le travail c’était à l’époque de
ma jeunesse d’autre ont pris la place et la roue tourne dans les brasseries. La
bière fait parfois des dommages co-latéraux comme de coucher dehors, on arrive
pas à s’en sortir même avec la meilleure volonté du monde… Parfois c’est ce qu’on
est devenus d’autre fois c’est ce qu’on deviendras, c’est difficile l’espoir,
le courage d’être que soi. J’ai partis le four avoir a mangé c’est important
parfois je me dis que ma condition est beaucoup mieux que dans un camp de
concentration, au goulag occidental y’a toujours a manger. La photo c’est une œuvre
de juin 2011 dans ce qu’on appelle maintenant le parc Amherst. C’est de la
firme Paprika une forêt de tubes rouges surmontés par une citation du Manifeste
du village de Guy Corriveau L’œuvre est de Louis Gagnon directeur création et
co-fondateur de la firme Paprika, ils ont essayé d’occuper le maximum d’espace
et les tubes rappellent les dédales des jardins anglais c’est un nouveau
courant dans le monde graphique, l’anamorphique, l’extrait du texte c’ est Il y aura une place pour chacune des libertés
que vous voudrez bien vous accorder. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir
lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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