mardi 26 janvier 2016
Au présent
Bonsoir! Bonjour! Ce soir je me demande ce que ça donne écrire. Ça meuble
la solitude, étrangement je prends mes médicaments et ça me réveille, une autre
défaite du Canadien ce soir. J’aimerais ça vous montrer que je suis un être
sensible, hypersensible même parfois ça me fait mal… Ai finis de lire la série des Robots d’Asimov,
assez étonnant… Je regarde l’écran, je vois des taches jaune c’est ma vision.
Je veux toujours la poésie mais j’y arrive pas, la slush est moche, c’est le
goulag occidental l’hiver ça rien à voir avec la jungle de Calais ici c’est
tout confort on en est pas à la survie, on peut avoir des états d’âme. Ça
reviens souvent à ça, faut savoir aussi que le désoeuvrement ça tue. Je veux
que ça bouge sur mon blog le 27 février c’est la journée on cause pour la
cause, 5 cents pour un tweet un texto un appel interurbain qui vont directement
à la cause de Bell. Lentement j’ai comme la tête dans la ouate, je veux pas me
coucher, les journées sont trop courtes… Je réfléchissais dans le lieu d’aisance,
février bientôt, la cause vous l’aviez compris j’espère c’est la santé mentale.
Votre humble serviteur en est un de ceux-là schizophrénie paranoide avec de l’anxiété
par-dessus ça c’est un beau combo… On arrive dans la vrai nuit, minuit, à une
époque je finissais de travailler à cette heure-là, j’aimais pas ça, parfois les jours de paye j’arrêtais au bar,
je me saoulais et je rentrais pas le lendemain. Je vous le raconte je l’assume
la job étais assez plate… L’ordinateur est très silencieux, je baille… Je suis
inquiet je perds des lecteurs c’est pas grave combien d’écrivain ont écrit dans
le vide. J’espère quand même que ça fait son chemin mes écritures. Quand je me
rétablis de la maladie mentale d’autre bobos physique ceux-là font leur
apparition, mal de dos, de genoux et de jambes. J’arrête de chialer je vais
continuer à marcher et parfois monter les escaliers du métro à pied, c’est bon
pour le cardio. Je pense à toi le prof de design retraité, j’espère que tu me
lis encore, peut être auras tu plus de temps en Floride. Ce soir l’œuvre photographié
par moi c’est une Libellule de Daniel Vincent Bernard (13/2/1956) elle est de
2010 sur un édifice rue Pontiac face au métro Laurier. Le sculpteur a utilisé
des câbles coaxial et de l'uréthane. J’espère
que je radote pas trop, au forum citoyen cette semaine j’ai parlé à beaucoup de
monde, je racontais pas mal la même histoire à des gens différents. Ça m’a
donné des vertiges et dans ces altitudes je vous laisse en vous remerciant d’avoir
lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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