dimanche 1 octobre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est la nuit les gens honnêtes dorment. Les Alouettes ont gagné ils se sont assurés une place en finale de l’est. Ce matin je vais regarder la grande librairie en après midi y’a du football américain. La télé ça fait taire l’éternelle voix qui discoure. Y’a un ami qui voyage avec sa femme c’est bien il est à la retraite, j’aime a pensé que je l’ai un peu inspiré. Aujourd’hui je cherche, je garde des choses pour un prochain roman. Je m’engage mais ça devrais se faire comme toujours j’ai les itinérants toxicomanes en tête. La matriarche était heureuse d’avoir mon bouquin y’en a un autre qui s’en viens… Je crois que lentement je deviens ce que j’ai toujours voulus être un écrivain. J’aime bien vous proposer ce blog à lire. Je tiens à être authentique ne pas vous mentir ça rend la chose plus difficile ici aussi la vérité est de mise. Avec mes bros on a tous des intérêts différents pour un c’est la pêche pour l’autre les vieilles voitures et pour moi la littérature ça se recoupe et on voyage tous. Ça fait quand même un moment que je me rétablis ça me permet d’être actif. Y’a longtemps que j’ai pas été hospitalisé en psychiatrie je pense au praticien ressource à la retraite qui m’a beaucoup aidé, maintenant je suis impliqué dans un groupe de cadre santé mentale et concomitance. Je parle de ma toxicomanie les différents enjeux et comment je me rétablis. Je suis pas tellement d’accord avec ce qu’ils appellent la réduction des méfaits versus l’abstinence complète, moi je bois à la mort et je veux pas mourir je reste donc sobre. Lentement la nuit passe, je pense à la tristesse des hospitalisations comment ils ouvraient un lit pour moi y’avait que le temps pour me rétablir, le temps et quelques médicaments. Le plus difficile c’est la lourdeur des psychoses schizophrénique comment on a besoin de se réfugié à l’hôpital un peu comme un gage de santé mentale. J’étais dans l’aile G ça n’existe plus, j’attendais la consultation fallait être patient dans tout les sens du mot. La lourdeur l’idée de ne pas trouver sa place et la difficulté de réaliser que c’est parce qu’on consomme qu’on est malade. Heureusement tout ça est derrière. C’est la chute la conclusion l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine !!!

01/10/2023


vendredi 29 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Allons y pour la « poésie ». les mots à s’en arracher le cœur jusqu’au plus large de l’estuaire de l’aorte le sang qui coule en marge du malaise sans nom en essayant d’avancer. Du n’importe quoi en essayant de partir pour arriver, triste sans savoir pourquoi j’arriverai à recommencer et les mots malheureux encore une fois, écrire en pensant au géant qui paralyse dans le cercle vivant, s’écrire incapable soudain dans le faux en pensant à un ami. Se pendre virtuellement étouffé par les tentatives esthétiques, voyons bein voyons donc où tout ça mène survivre comme une vieille peau avant d’aller à l’abattoir… Je pourrais continuer longtemps comme ça c’est plus de l’écriture automatique que de la poésie. J’ai rêvé un peu cette nuit, les écrire c’est difficile. Allons y plus tendrement plus lentement en vous respectant dans cette tentative d’écriture. C’est la nuit et y’en a qui trainent et crient dehors la peur me colle au ventre. Que de bêtises cette nuit, hier j’ai regardé l’émission l’échappée belle, une région des vallées en reconstruction après le passage d’une tempête c’était beau à pleurer. Je suis niais je me dis souvent avec émotion que la France c’est aussi chez moi pourtant j’y connais personne mai j’irais bien y passé quelques mois. La matriarche a reçu mon livre elle semblait heureuse de l’avoir. J’en prépare un autre… J’ai mal au cœur, j’ai mal au corps on me dis que c’est de l’arthrose peut-être. Cette nuit je suis dans une impasse je pense m’être égaré à Lisbonne… Sur Facebook y’a une photo de Simca du même modèle qu’avait le patriarche encore des souvenirs. Y’a pas de musique dans mes mots c’est malheureux. J’ai toujours mes voyages en tête je sais pas où je ferai le prochain. Quelques mots encore dehors ils ont cessé de crier. J’arrive pas à écrire avec de la fioriture à mettre ça tout beau tout bon avec une bonne estime de moi. Je pense à l’auto-stigmatisation j’étudie ça, j’en parle mais j’arrive pas à m’en débarrassé c’est un travail de tout les instants. De la tendresse voilà de quoi le monde a besoin, écrire lentement tendrement faute d’amour. C’est toujours étonnant d’entendre les gens qui passent et parlent seul. Voilà! C’est la chute, la conclusion, l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

30/09/2023


jeudi 28 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Vendredi c’est très bien je me souviens que je mangeais un hamburger steak avec oignons à la brasserie c’étais mon deuxième chez nous. Ça s’est compliqué quand j’ai voulu arrêter, la quitter… Je travaillais plus, j’avais plus d’assurance chômage juste des boulots que je détestais, je faisais encore faire ma lessive par la matriarche. La job vous pouvez pas vous imaginer comment c’était pénible c’est loin tout ça ça me fait mal juste de me le rappeler. Comme si j’enlevais pas ma main et la cognais à coups de marteau, douloureux, autour de moi y’avait personne qui avait cette conscience là.  Heureusement je payais quand même mes cotisations c’étais saccadé entre les périodes de chômage et d’emploi. Ça allais jusqu’au moment où j’ai été attaqué par la schizophrénie les voyage chez le psychiatre étaient difficile è Terrebonne y’en avait pas je devais aller à Sainte-Thérèse où à Saint-Jérôme j’ai finalement été suivis à l’hôpital Maisonneuve Rosemont au début j’y allais à toute les semaines avec le désir de mourir. J’ai survécu je finissait toujours par me trouver des petits boulots des copains m’embauchaient. Je suis loin ce soir je me rétablis encore. La solitude me pesait je buvait pour la briser mais après je devenait encore plus seul… Quand vous êtes au centre-ville et que vous voyez un toxicomane itinérant dites vous que c’est moi. “ How does it feel to be on your own like a complete unknown “ Bob Dylan. J’ai pas fait mon smart longtemps j’étais seul et désemparé parfois dans des emplois minables c’étais difficile. Toujours à boire et à boire pour m’apaiser mais c’étais le contraire je me détruisais. Aujourd’hui je suis sobre et je me porte mieux vous êtes peut-être fatigué de me lire là-dessus mais c’est ce que j’ai vécu pendant des années. Ça va toujours prendre une grande place dans ma mémoire… J’ai finis par m’installer au centre-sud je suis là depuis trente ans, ça me va je ne courre plus au prestige. Le jour la ville est moins mauvaise qu’il n’y parait surtout que je me rétablis de toute mes mauvaises habitudes. Voilà! Je termine c’est la chute, la finale, la conclusion, l’épilogue. Je pense au psychiatre aux injections d’antipsychotique aux douleurs dans ma chair. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine j’espère !!!

29/09/2023


mercredi 27 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Victoire du Canadiens hier c’est bien. J’ai dormis je cherche un propos, la matriarche va pas bien, je lui ai posté mon livre j’espère que ça va lui donner un répit. La ville est toujours pareille. Ce matin je prend un café avec les voisins. Je sais pas si on peux passer directement de la rue à l’hôpital et y avoir des soins souvent c’est aussitôt rentré aussitôt sortis le manque fait des ravages. Bientôt vous aurez droit à un deuxième volume… La réviseure fait son travail j’attends tranquillement. Encore cette nuit je voudrais vous parler de mon sentis parfois je suis épuisé d’entendre tout ce babillage dans ma tête à l’époque je le faisait taire avec de l’alcool mais c’était pas aidant je faisait n’importe quoi. Les miroirs me tuent. Hier soir j’ai mangé un excellent pâté chinois c’étais l’anniversaire d’une voisine y’avait du gâteau au chocolat on étais neuf… J’ai démarré le climatiseur, mangé un chausson aux pommes toujours le souvenir de la cueillette des pommes à Frelishburgh, du petit garçon avec son fusil à plomb, au deuxième jours on m’a renvoyé je les ramasse plus leurs pommes toute les récoltes saisonnières c’est pas pour moi qu’ils s’arrangent… Ha les fraises et les framboises ! L’assurance chômage c’est toujours plus payant que les travaux agricoles. J’ai des douleurs au dos et aux jambes de la difficulté à marcher mais la nuit ça va mieux. Comme toujours je prend une douche et je me parfume. Je trouve pas, je trouve plus quoi vous raconter on est bien à l’automne le temps va se rafraichir. Comme ceux qui n’ont rien à dire je parle du temps qu’il fait ils annoncent beau pour le reste de la semaine… Pour ce qui est de travailler je connais le tabac, je reste à la retraite. Je pense aux ruelles et aux potagers de Villeray c’est surtout des italiens qui cultivent dans leurs cours arrière, bientôt le raisin vas arriver ils vont faire quelques litres de gros rouge. Un peu de sauce tomate aussi. Ces jours ci c’est un bon moment pour se rendre au marché Jean-Talon acheté des produits frais. Où regarder les étalages. Voilà! C’est la chute, la finale l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!

28/09/2023

 


mardi 26 septembre 2023

 

            Bonsoir  ! Bonjour ! J’essais de me trouver une destination pour mon prochain voyage, Pays-bas?Norvège ? Mais c’est cher, j’ai le temps ça me mène dans deux ans. J’ai dormis un peu je me souviens pas à quoi j’ai rêvé. En ce moment je lis un roman qui se passe dans une communauté de jeunes dans les territoires du Nord-Ouest  c’est l’héroïne qui nous raconte c’est dur la plupart sont en début vingtaine. Je me souviens de la galère dans laquelle j’étais à cette âge là. Une fois entre autre dans un rang à Saint-Paul-de-la-Croix où on avais capoté en voiture, une Renault on étais tous sortis indemne… Dans le roman ce sont tous de jeunes toxicomanes alcooliques, des punks no-futures anarchistes, la vérité c’est que ce monde là est cruel et criminel, l’autrice semble pas en faire grands cas. Cette nuit les itinérants sont tranquilles hier y’a eu un meurtre dans la rue… Quand je couchais dehors je réalisais pas ça sur le trottoir on est très vulnérable sans parler des types qui t’agressent parce qu’ils veulent ta dope. Tôt le matin le trottoir est humide on deviens tout mouillé c’est difficile et c’est encore pire dans l’herbe. J’ai hâte de donner, de partager la formation sur la stigmatisation, j’ai révisé la documentation mais tout est en co-construction. Je pensais que j’avais deux pots de café en réserve semble que j’en ai qu’un comme si je l’avais jeté où qu’on me l’avais volé, distraction? C’est parfois ça la schizophrénie, je fouille dans les poubelles je trouve pas… Je sais plus trop quoi vous raconter les mouches sont disparues, la nuit avance il est trop tard pour les refuges ils vont devoir rester dehors… Hier j’ai vu que les amis d’Aylmer avaient des campements d’itinérants à Gatineau c’est pas drôle. Je vais vous dire j’aime bien mon petit logis, ce soir je bois pas et j’ai pas envie de mourir d’une overdose pour un alcoolique faut jamais touché à sa bouteille j’imagine que pour un toxicomane on touche pas à sa dope, des écorchés des écorchés vivant qui vivent dans le désespoir parfois ils croient être lucide, je sais pas… Tout ça fait beaucoup de blessures ça n’arrête pas. J’ai pas de recette pour arrêter moi c’est aujourd’hui que je consomme pas. Voilà c’est la chute l’épilogue la conclusion. Ça se termine comme ça. À la prochaine je l’espère !!!

                27/09/2023


lundi 25 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je vous écris de la fin de l’après-midi. Il fait beau je suis un peu nostalgique, il vente le soleil se couche parfois je me sent comme si j’avais onze douze ans. Aux nouvelles à la télé encore un assassin taxé de schizophrénie comment vous dire qu’on nous met tous dans le même panier. Je connais des malades décents… Dans le parc en face ils jouent au volley-ball, je suis vide mais vide ! La télé est sur le réseau des sports, j’attend le football américain, j’aimerais beaucoup vous écrire avec sensibilité parfois je fait pas attention. Ouais ! Je me suis couché et j’ai dormis cette semaine à la télévision j’ai vu une aristocrate d’une famille amie de Proust c’est malheureux mais j’arrive pas à le lire. Au lancement du recueil d’un ami je racontais que la lecture m’avait sauvé la vie, à un moment la femme avec qui je vivait aimait pas que j’écrive quelle tristesse incapable de m’exprimer elle me rabaissait toujours. Y’avait pas d’amour je sais pas ce que je faisait là avec elle. J’aimerais bien vous écrire la lourdeur dans laquelle je vivait, la tristesse aussi j’étais pas à ma place dans ce concubinage ça été long avant que je le réalise. C’est loin tout ça j’ai dérivé longtemps avant de jeter l’ancre où j’habite maintenant. Mon histoire est pas très très originale, un affect déglingué je sortais sans trop savoir ce que je cherchais. J’arrosais ça de bière et tout le monde était très malheureux. Le voisin désagréable est revenus il sort sur la passerelle en pleine nuit et envoie chier les passants. Je pense qu’il entend des voix, il crie ta gueule mais on entend personne parfois je crois que c’est à moi qu’on crie ta gueule à cause de mes interventions dans les médias. J’ai pris une douche me suis parfumé ça me rassure. La nuit y’a surement des itinérants dans le parc en face je me souviens du concierge qui y jouait de l’harmonica. Je me tairai pas… De toute façon on sait pas que je suis debout que je ne dors pas, les rideaux sont tirés on peux pas me voir. C’est de l’angoisse tout ça… J’ai peur pourtant je suis chez moi c’est comme si on pouvait lire dans ma tête. Voilà ! C’est la chute,  l’épilogue , la conclusion. Je vous remercie !!!

26/09/2023


dimanche 24 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour !  Lundi je me suis jamais réveillé aussi tôt depuis que j’y suis plus obligé. Je me rappelle plus à quoi j’ai rêvé. Hier pour souper j’ai mangé deux œufs bacon avec deux toasts beurre. Je me suis rappelé du temps où j’avais pas le choix où le frigo était vide. Je pense toujours à l’Europe, au voyage j’aime tellement voyager en attendant je suis occupé à un autre projet… Fin de semaine de bonne humeur qui a bien débuté avec la victoire des Alouettes, ils ont consolidés leurs deuxième place au classement général dans l’est ça s’annonce bien pour les finales. J’ai pas une écriture très sensible cette nuit, y’a pas de douleur pas de psychose pas de paranoïa un bon esprit veille sur moi. Ça s’agite pas trop dans ma tête, je pense aux grands écrivains, je suis pas de ceux là. Je travaille plus à l’heure des boulanger pour avoir quelque chose de bon et chaud le matin. Je pétris, je pétris j’espère que la pâte va lever avant de l’enfourner… Mais oui ce seras là bien chaud vous aurez qu’à griller et à sortir le beurre pour le petit déjeuner lecture. Combien de fois j’ai été dans le pétrin, je compte plus je m’en suis sortis. Voilà c’est comme ça cette nuit, un moment dans le quartier y’a eu une boulangerie elle a fermée. Je pense  aux pastel de nata de Bèlem ils étaient délicieux. Je marchais sur le boulevard le long du Tage j’ai admiré le monument à la liberté. En ce moment j’écris que de la tête le sentis y est pas… À Montréal quand je suis descendus de l’avion on m’a pas salué je sais pas pourquoi. C’est assez pour que je change de compagnie de vol. J’ai payé pourquoi pas un minimum de politesse.  Je regarde toujours pour un prochain départ dans deux ans. À la fin du texte j’essaye toujours d’exprimer ma sensibilité parfois je suis au bord des larmes et je me dis je vais sortir et tomber en sanglot devant la première personne qui va me parler d’habitude heureusement c’est pas ça qui arrive les gens sont très gentils. Voilà! C’est la chute, la finale, l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! Je termine à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Bye !!!

25/09/2023