Bonsoir!
Bonjour ! Ce soir je crois que je termine avec quelque chose intitulé entrée.
Je reçois des courriels inutiles. Je crois que c’est parce que je parle trop
dans les formations, je suis allé dire j’ai jamais tant travaillé depuis que je
ne travaille plus… Je veux pas être à côté de la track, c’est remplis d’obstacles,
je réalise que de la stigmatisation y’en a partout ne serait ce que dans ces
courriels à connotation sexuelle … On ne veux pas on ne veux plus que j’écrive,
ici il n’est pas question de schizophrénie je ressent de la haine. À soir j’ai
juste le gout de pleurer de partir de m’en aller c’est une idée de gars bein
magané, qui veux sortir pas entrée. Je suis gêné par les mots qui courent comme
des azalées des fleurs d’été … Je sais pas où j’irai le sais tu toi bébé ? Le
stigmate c’est comme une armée qui veux me défaire me faire plier. Jamais plus
je n’oserai vous dire ayez pitié j’irai au champ attendre le blé. Je laisse la
porte débarré venez la chercher la machine désirée je vous donnerai les clés et
vous l’emporterez vous l’emporterez au feu d’un brasier bien allumé. Je
voudrais tout casser tout abimer a m’ennuyer et je continue à délirer le sexe
ça me fait mal comme un organe coupé j’ai arrêté j’ai pas besoin de votre pitié
continuez à me harceler. Je suis un fermier fermer avec des problèmes de santé
qu’on vois surtout dans la féminité. Je vais me coucher je vais me coucher vous
m’enlèverez je suis pas donné après ce seras la dernière virée une histoire d’égo
plombé dans la ruelle la publicité, franchement je sais pas dessiné je m’excuse
de vous avoir trop regardé c’étais avant c’étais signé je vous dis tout
désespéré. Hé oui ! Hé oui ! Je vais pleurez tout ce temps à m’ennuyez avec mon
slam allumé je veux comme eux m’arrêter m’entendre dire des saletés, je me sent
menacé enterré à la pelleté dis moi dis
moi comment me rendre en Vendée la France la liberté l’égalité la fraternité …
Pis toé tu boé moé j’ai arrêté je veux toujours et encore m’en aller, donne le
moé donne le moé le temps qu’il fait le mal de pieds, allez allez allez c’est
inversé traversé par la mouvance par les tranchées. Ollé! Ollé! Beurré Beurré
Beurré dans la vallée dans la contrée je suis partis sans arriver il est minuit
presque passé faut enduré faut enduré … Je m’en sortirai un peu pincé des
écritures galvaudés un rien galvanisé. Parfois écrire s’est se saouler, se
mettre nu déshabillé on y arrive qu’à côté. Voilà ce soir je voulais vous
raconter j’y suis entrée et j’ai coulé des mots sans planifier ce seras ça ce
seras entier. Voilà! Voilà ! C’est terminé et comme toujours je veux vous remercier
et espéré que vous avez aimer. À la prochaine peut-être que j’y serai …
Bernard